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Sunday, October 31, 2021

70 000 $ en dégâts: un proprio de Charlesbourg veut être dédommagé - Le Journal de Québec

Un propriétaire d’une maison de Québec se questionne sur l’accompagnement et le soutien à l’intégration des nouveaux arrivants après avoir constaté des dégâts évalués à plus de 70 000 $ dans le logement.

• À lire aussi: Des années dans un logement insalubre

Il y a près de trois ans, Mario Montminy a loué une résidence en bon état située sur la 48e Rue Ouest, dans le secteur de Charlesbourg.

Un bail a été dûment signé entre les parties, mais l’entente incluait une participation financière à 75 % de l’Office municipal d’habitation de Québec (OMHQ). 

Les locataires étaient également liés au Centre multiethnique de Québec, un organisme qui accueille les immigrants et facilite leur établissement avec de l’hébergement transitoire et un soutien à l’intégration.

Les locataires ont toujours versé leur part du loyer, excepté dans les derniers mois. Le propriétaire a dû avoir recours au Tribunal administratif du logement pour résilier le bail et expulser la famille pour non-paiement. 

Insalubrité

Des moisissures apparaissent aussi sous une fenêtre, derrière ce robinet.

Photo Stevens LeBlanc

Des moisissures apparaissent aussi sous une fenêtre, derrière ce robinet.

Moisissures, humidité et insectes, l’endroit est désormais sale et inhabitable. Les dommages au bâtiment sont évalués à plus de 70 000 $ et les travaux devraient prendre plusieurs mois.

Lors du passage du Journal, des coquerelles se promenaient encore malgré deux visites d’un exterminateur. Il faudra bientôt ouvrir les murs.

« Au départ, c’était très propre. Là, c’est épouvantable. Il y en a partout. Ils n’ont pas détruit la place, ils ont négligé la place. Sauf qu’au final, ça me coûte la même chose », se désole M. Montminy.

Le propriétaire se demande si les locataires ont bénéficié de l’aide nécessaire. « Ce n’est pas mon rôle. Est-ce qu’ils ont été laissés à eux-mêmes ? S’ils ne savent pas comment ouvrir une fenêtre, il faut leur montrer et ils vont comprendre », ajoute-t-il.

Les dommages constatés sont principalement liés au chauffage, à l’aération, aux fenêtres et à la hotte de cuisine. L’électricité et la plomberie avaient été inspectées. Les anciens locataires ne pourront évidemment pas payer pour les dégâts.

Un cas d’exception

De l’eau a coulé sous le lavabo.

Photo Stevens LeBlanc

De l’eau a coulé sous le lavabo.

« Il y avait de l’eau partout dans les fenêtres. S’ils étaient une dizaine, à faire à manger, à prendre des douches, sans jamais ouvrir une fenêtre ou partir l’échangeur d’air, ça donne ça. Je pense que je vais être capable de faire payer l’OMHQ, mais ça va prendre combien de temps ? » se demande le propriétaire, qui souhaite vendre son immeuble après cette mauvaise expérience.

Heureusement, il s’agit d’un cas d’exception, selon lui.

« C’est comme une erreur de parcours. Sur 30 logements, je n’ai pas beaucoup de problèmes », résume-t-il, ne sachant toujours pas qui payera la facture.

Une négligence de la part des locataires  

Le Centre multiethnique de Québec assure que la famille a reçu tout le soutien possible et nécessaire sur une longue période de temps. La directrice générale de l’organisme explique cependant que les locataires ont leur part de responsabilité dans les dommages causés au bâtiment.

« Oui, on a fait notre travail. Pour la majorité, ça fonctionne bien. C’est dans l’application que la famille a peut-être été négligente. Notre responsabilité est de faire au moins 5 à 10 rencontres de suivi. Tout ce qu’on pouvait faire a été fait », mentionne Natacha Battisti.

Cette dernière affirme que les locataires n’ont pas été laissés à eux-mêmes, bien au contraire. Sauf que cet accompagnement ne peut pas se faire 24 heures par jour, sept jours sur sept. 

Manque de respect

« Il y a eu assurément un non-respect du bien d’autrui. C’est une situation déplorable », reconnaît Mme Battisti.

De son côté, le directeur général de l’OHMQ affirme aussi que le processus habituel a été respecté. La maison était effectivement en bon état au départ.

« Il y a eu de l’accompagnement. L’engagement de l’OMHQ, c’est d’envoyer la partie du loyer à chaque mois. On va prendre nos responsabilités », rétorque Claude Foster.

Par contre, le dirigeant précise que ce n’est pas le rôle de son organisation de faire de l’éducation.

« Je sympathise et je ne suis pas de marbre devant cette situation. Je comprends le désarroi de M. Montminy. »

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Un discours uniquement en anglais pour le nouveau patron d'Air Canada - Le Journal de Montréal

Alors que le transporteur Air Canada est assujetti à la loi sur les langues officielles, le nouveau patron, Michael Rousseau, a décidé de prononcer son premier grand discours au Québec seulement en anglais, a appris Le Journal. 

C’est le mercredi 3 novembre qu’il prendra la parole devant les gens d’affaires à l’invitation de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM) au Palais des congrès, lors d’un événement annoncé en grande pompe, un peu partout sur les médias sociaux. 

La conférence présentée en collaboration avec Bombardier, qui avait vendu 45 appareils de la défunte CSeries à Air Canada, s’intitule Rebâtir la confiance et va porter sur les efforts du transporteur afin de relancer ses activités. Sur le site internet, on avertit toutefois l’auditoire que la conférence se fera en anglais. 

« Comme indiqué publiquement, il fera son allocution en anglais », nous a confirmé la porte-parole de l’entreprise, Pascale Déry. 

Un français fonctionnel ?

L’an passé, cette dernière avait souligné au Journal que M. Rousseau demeure au Québec depuis 2007 et « parle un français fonctionnel qu’il s’emploie à améliorer continuellement ».  

Il s’agit d’un changement pour Air Canada, car le prédécesseur de M. Rousseau, Calin Rovinescu, parlait quant à lui un français impeccable et avait prononcé plusieurs discours dans la métropole. 

« Je constate que c’est un recul. Si Air Canada ne se donne pas la peine d’avoir un visage bilingue, ce n’est pas encourageant pour les passagers », a souligné François Larocque, professeur à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et titulaire de la Chaire de recherche sur la francophonie canadienne en droits et enjeux linguistiques lors d’une entrevue avec Le Journal.

Loi sur les langues officielles 

Air Canada, dont le siège social est à Montréal, est soumise à la loi sur les langues officielles, ce qui veut dire qu’elle doit maintenir toutes ses obligations en matière de langues officielles principalement envers sa clientèle. 

« Sans contrevenir à la lettre de la loi, un discours en anglais par le chef d’entreprise dans un contexte commercial à Montréal, ce n’est pas conforme à l’esprit de la loi et au visage public d’Air Canada », constate M. Larocque. 

Si le grand patron a choisi l’anglais pour s’exprimer, c’est également le cas pour certains employés du transporteur. Lors des dernières années, Air Canada a fait l’objet d’environ 85 plaintes par année au Commissariat aux langues officielles, la presque totalité concernant l’absence de français dans le service à la clientèle. 

Rapport accablant

En 2016, l’ex-commissaire Graham Fraser avait d’ailleurs déposé un rapport accablant concernant Air Canada. 

« Tout comme mes prédécesseurs, j’ai utilisé, sans succès, divers pouvoirs que la Loi me confère afin de tenter d’obliger Air Canada à mieux respecter ses obligations linguistiques [...]. Air Canada a toujours été – et demeure – l’une de celles qui font l’objet du plus grand nombre de plaintes », avait-il souligné. 

Lors de l’annonce de la nomination de M. Rousseau, Le Journal avait contacté le nouveau commissaire Raymond Théberge qui avait souligné « que le bilinguisme est une compétence cruciale pour tout leader, que ce soit en politique, dans la fonction publique ou même au sein des entreprises privées, surtout pour celles qui sont assujetties à la Loi sur les langues officielles ». 

Des assemblées en français

Pour éviter cette anglicisation des sociétés québécoises, le Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC) veut aller de l’avant avec une proposition d’actionnaire. 

« On souhaite que le français figure au statut des entreprises dont le siège social est ici, et ce, à la manière d’un État. Ces principes seraient enchâssés dans les lois actuelles notamment la Charte de la langue française », souligne Willie Gagnon, qui est le directeur du MÉDAC. 

« Et on va leur fournir une liste de grandes sociétés étrangères qui tiennent leur assemblée dans la langue de l’État où se trouve le siège social. C’est le cas pour Volkswagen, L’Oréal, Danone... Nissan le fait en japonais, Foxconn en mandarin et Heineken en néerlandais. Ici, ça doit être fait en français », conclut Willie Gagnon. 

Ces patrons du Québec qui ne parlent que l’anglais  

Même si la seule langue officielle au Québec est le français, plusieurs entreprises ont tout de même décidé de procéder à la nomination de patrons qui ne parlent que l’anglais.  

C’est le cas de la Banque Laurentienne, dont le siège social est à Montréal. La nomination de la patronne Rania Llewellyn, unilingue anglophone, avait créé un certain émoi. 

Lors de la dernière assemblée des actionnaires de l’institution bancaire québécoise, seul l’anglais avait été utilisé hormis quelques phrases dans la langue de Molière. 

Cela a également été le cas à SNC- Lavalin lors d’une assemblée le printemps dernier. Pendant 20 minutes, les actionnaires francophones n’avaient eu aucune traduction dans leur langue. 

« On a vu cela aussi chez Couche-Tard lors de l’embauche du PDG, Brian Hannasch. Le fondateur Alain Bouchard nous avait promis qu’il allait apprendre le français, mais l’année suivante on nous a dit qu’il avait d’autres priorités. On nous a dit que l’objectif a été abandonné », se rappelle Willie Gagnon, du Mouvement d’éducation et de défense des actionnaires (MÉDAC).  

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Un discours uniquement en anglais pour le nouveau patron d'Air Canada - Le Journal de Montréal
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États-Unis | Le feu vert au vaccin Moderna retardé pour les adolescents - La Presse

(Washington) Le laboratoire Moderna a indiqué dimanche que les autorités sanitaires américaines retardaient l’approbation de son vaccin contre la COVID-19 pour les adolescents, afin de se donner le temps de mieux évaluer les risques de myocardite.

Agence France-Presse

Vendredi soir, l’agence américaine du médicament FDA « a informé Moderna qu’elle avait besoin d’un délai supplémentaire pour évaluer les récentes analystes internationales du risque de myocardite après vaccination », a indiqué Moderna dans un communiqué.  

Cet examen sur la recommandation du vaccin Moderna pour les 12 à 17 ans pourrait durer jusqu’en janvier 2022, précise le laboratoire.

Un risque accru d’inflammation du myocarde a été décrit pour les vaccins contre la COVID-19, dont le Moderna, en particulier chez les hommes jeunes et après la deuxième dose.

Selon les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC) aux États-Unis, ces myocardites consécutives à la vaccination avec des vaccins à ARNm sont « rares et généralement bénignes », affirme Moderna.

Le vaccin rival Pfizer-BioNtech vient d’être autorisé aux États-Unis à être injecté, en dose moindre, aux enfants de 5 à 11 ans.  

Moderna avait déjà annoncé qu’il attendait, avant de demander aussi le feu vert de la FDA pour cette tranche d’âge, que l’agence du médicament se détermine sur son vaccin pour les adolescents de moins de 18 ans.

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États-Unis | Le feu vert au vaccin Moderna retardé pour les adolescents - La Presse
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Des groupes environnementaux opposés à Hydro-Québec au Maine - ICI.Radio-Canada.ca

Des pylônes électriques.

Des lignes de tension d'Hydro-Québec

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

La Presse canadienne

Alors que ses concurrents dépensent des millions pour lui barrer la route, Hydro-Québec mène une rude bataille pour convaincre les citoyens du Maine de ne pas rejeter un important projet d'exportation, lors d'un référendum le 2 novembre. Malgré la promesse d'une réduction des gaz à effet de serre, plusieurs associations environnementales locales se rangent dans le camp des opposants.

La ligne d'interconnexion des Appalaches-Maine doit s'étaler sur 233 kilomètres au Maine et doit acheminer 9,45 térawattheures annuellement vers le Massachusetts. Le projet permettrait de réduire les gaz à effet de serre de 3 millions de tonnes, l'équivalent de retirer 700 000 voitures de la route.

L'argument climatique n'a toutefois pas convaincu les principales associations environnementales du Maine, qui s'opposent au projet. Anya Fetcher, directrice d'Environment Maine, craint que la portion de près de 85 kilomètres qui passe par la forêt de Northwoods ne perturbe la faune et la flore.

C'est un écosystème précieux et c'est un endroit important pour les Mainois, explique-t-elle. Les gens vivent et visitent le Maine en raison de la beauté de sa nature. Nous devons protéger ce secteur.

Mme Fetcher ne considère pas l'hydroélectricité comme une source d'énergie verte, notamment en raison de l'impact de la construction des barrages. Elle aurait aimé que le milliard de dollars américains investi dans le projet serve plutôt au déploiement d'énergie solaire et éolienne.

Chez Central Maine Power (CMP), qui construit la ligne d'interconnexion au sud de la frontière, on considère que le solaire et l'éolien ne sont pas des sources d'énergie aussi fiables que l'hydroélectricité. Il faudrait abattre 10 fois plus d'arbres pour installer un parc éolien et solaire produisant autant d'énergie.

Mme Fetcher n'est pas seule à s'opposer au projet. C'est le cas notamment du Natural Resources Council of Maine (NRCM) et du Sierra Club Maine. Leur position ne fait pas l'unanimité dans la communauté environnementale, mais les opposants sont nettement plus mobilisés. Les organismes identifiés par plusieurs sources comme étant favorables au projet n'ont pas répondu à nos appels ou nous ont dit ne pas avoir adopté une position officielle.

Le logo d'Hydro-Québec sur le siège social à Montréal.

La ligne d'interconnexion des Appalaches-Maine doit s'étaler sur 233 kilomètres au Maine et doit acheminer 9,45 térawattheures annuellement vers le Massachusetts.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

L'opposition de ses confrères désole Tom Rumpf, un environnementaliste à la retraite qui a travaillé pendant 21 ans à la Nature Conservancy au Maine. Le projet n'est pas parfait, admet-il lors d'une entrevue à son domicile.

Il y a des sacrifices à faire, j'en suis conscient, mais dans l'ensemble je crois que ça va permettre de contribuer à la décarbonisation de l'électricité de la Nouvelle-Angleterre.

La ligne a obtenu le soutien des autorités réglementaires après une analyse approfondie des impacts environnementaux, avance-t-il. Il croit que ses effets sur la faune et la flore seront minimaux. Il donne en exemple la crainte d'un réchauffement des cours d'eau qui sert d'habitat aux truites. S'il est vrai que les cours d'eau se réchaufferont sous la ligne en raison de l'absence d'ombre, ceux-ci se refroidiront rapidement, car ils sont alimentés par des cours d'eau souterraine froids, explique-t-il.

Campagne de désinformation

Les nuances du projet se perdent toutefois dans cette campagne polarisée, déplore M. Rumpf. Il faut dire que les différents lobbys ont dépensé un total de 94 millions de dollars américains pour influencer les électeurs, selon des documents déposés auprès du commissaire à l'éthique du Maine consultés par La Presse canadienne. Il s'agit d'un montant record pour un référendum dans l'État.

Officiellement, les groupes en faveur du projet ont dépensé presque trois fois plus d'argent que les opposants. Ces chiffres pourraient ne pas donner un portrait complet, alors que le groupe Stop the Corridor mène une bataille juridique avec le commissaire afin de garder ses donateurs anonymes.

Beaucoup de désinformation circule d'ailleurs dans cette campagne. Sur le terrain, nous avons entendu plus d'une fois qu'Hydro-Québec était présente dans le charbon et les énergies fossiles. La société d'État détient une vingtaine de petites centrales thermiques pour desservir les régions éloignées du Grand Nord. Ces centrales ne sont pas raccordées à son réseau, explique la porte-parole Lynn St-Laurent. La centrale au gaz de Bécancour, pour sa part, n'est utilisée que durant les périodes de pointe.

J'ai entendu aussi que nous étions présents dans le charbon, et je ne sais pas d'où ça vient, mentionne Mme St-Laurent.

Pour sa part, le plus important contributeur financier de l'opposition, NextEra, a été présenté comme une grande pétrolière s'opposant à l'hydroélectricité. En fait, l'entreprise est l'un des plus importants producteurs d'énergie éolienne et solaire. Sa centrale thermique au Maine ne fonctionne que rarement, durant les périodes d'appoint.

Poste des Appalaches, près de Thetford Mines, d'où partirait la ligne de transport d'électricité.

Poste des Appalaches, près de Thetford Mines, d'où partirait la ligne de transport d'électricité.

Photo : Radio-Canada

La ligne d'Hydro-Québec viendrait toutefois concurrencer sa centrale nucléaire au New Hampshire, avec une électricité moins coûteuse. L'entreprise de Floride a dépensé plus de 20 millions pour inciter les électeurs à bloquer son concurrent québécois. Les producteurs d'électricité Calpine et Vistra tentent aussi de nuire au projet et ont respectivement dépensé 2,7 millions et 2,8 millions.

Opposé au projet, Richard Bennett, un sénateur républicain, déplore les arguments absurdes mis de l'avant par le groupe Mainers for Fair Laws, qui mise sur la crainte des électeurs conservateurs d'un gouvernement omnipotent. Le groupe, financé indirectement à hauteur de 11,9 millions par CMP, a affirmé qu'un vote contre le projet ouvrirait une brèche légale permettant aux élus de retirer les armes à feu des mains de leurs propriétaires. Une interprétation rejetée par plusieurs juristes indépendants.

C'est une insulte à l'intelligence des citoyens, s'insurge le sénateur. Les arguments les plus farfelus circulent en cette fin de campagne.

La porte-parole du groupe n'a pas retourné notre appel. Précisons qu'Hydro-Québec n'y a pas contribué financièrement.

Les 21,9 millions dépensés par Hydro-Québec dérangent le sénateur. Avec ses collègues du Sénat et de la Chambre des représentants, M. Bennett a voté majoritairement en faveur d'une loi interdisant aux entités étrangères, comme Hydro-Québec, de financer une campagne électorale au Maine. La gouverneure démocrate Janet Mills a utilisé son veto en juin dernier, affirmant qu'elle pourrait empêcher des entreprises locales ayant des actionnaires étrangers de participer au processus démocratique.

Hydro-Québec considère que ses dépenses faites en toute légalité sont justifiées pour expliquer les mérites du projet.

On fait une campagne d'information en raison de la désinformation outrancière qui circule sur notre énergie et le projet, explique Mme St-Laurent. C'est sûr qu'on va défendre la qualité propre de notre énergie.

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Ligne Appalaches-Maine | Hydro-Québec tente de convaincre les associations environnementales du Maine - La Presse

(Augusta) Alors que ses concurrents dépensent des millions pour lui barrer la route, Hydro-Québec mène une rude bataille pour convaincre les citoyens du Maine de ne pas rejeter un important projet d’exportation, lors d’un référendum le 2 novembre. Malgré la promesse d’une réduction des gaz à effet de serre, plusieurs associations environnementales locales se rangent dans le camp des opposants.

Stéphane Rolland La Presse Canadienne

La ligne d’interconnexion des Appalaches-Maine doit s’étaler sur 233 kilomètres au Maine et doit acheminer 9,45 térawattheures annuellement vers le Massachusetts. Le projet permettrait de réduire les gaz à effet de serre de 3 millions de tonnes métriques, l’équivalent d’enlever 700 000 voitures de la route.

L’argument climatique n’a toutefois pas convaincu les principales associations environnementales du Maine, qui s’opposent au projet. Anya Fetcher, directrice d’Environment Maine, craint que la portion de près de 85 kilomètres qui passe par la forêt de Northwoods perturbe la faune et la flore.

« C’est un écosystème précieux et c’est un endroit important pour les Mainois, explique-t-elle. Les gens vivent et visitent le Maine en raison de la beauté de sa nature. Nous devons protéger ce secteur. »

Mme Fetcher ne considère pas l’hydroélectricité comme une source d’énergie verte, notamment en raison de l’impact de la construction des barrages. Elle aurait aimé que le milliard US investi dans le projet serve plutôt au déploiement d’énergie solaire et éolienne.

Chez Central Maine Power (CMP) qui construit la ligne d’interconnexion au sud de la frontière, on considère que le solaire et l’éolien ne sont pas des sources d’énergie aussi fiables que l’hydroélectricité. Il faudrait abattre dix fois plus d’arbres pour installer un parc éolien et solaire produisant autant d’énergie.

Mme Fetcher n’est pas seule à s’opposer au projet. C’est le cas notamment du Natural Resources Council of Maine (NRCM) et de Sierra Club Maine. Leur position ne fait pas l’unanimité dans la communauté environnementale, mais les opposants sont nettement plus mobilisés. Les organismes identifiés par plusieurs sources comme étant favorables au projet n’ont pas répondu à nos appels ou nous ont dit ne pas avoir adopté une position officielle.

L’opposition de ses confrères désole Tom Rumpf, un environnementaliste à la retraite qui a travaillé pendant 21 ans à la Nature Conservancy au Maine. Le projet n’est pas parfait, admet-il lors d’une entrevue à son domicile. « Il y a des sacrifices à faire, j’en suis conscient, mais dans l’ensemble je crois que ça va permettre de contribuer à la décarbonisation de l’électricité de la Nouvelle-Angleterre. »

La ligne a obtenu le soutien des autorités réglementaires après une analyse approfondie des impacts environnementaux, avance-t-il. Il croit que ses effets sur la faune et la flore seront minimaux. Il donne en exemple la crainte d’un réchauffement des cours d’eau qui sert d’habitat aux truites. S’il est vrai que les cours d’eau se réchaufferont sous la ligne en raison de l’absence d’ombre, ceux-ci se refroidiront rapidement, car ils sont alimentés par des cours d’eau souterraine froids, explique-t-il.

Campagne de désinformation

Les nuances du projet se perdent toutefois dans cette campagne polarisée, déplore M. Rumpf. Il faut dire que les différents lobbys ont dépensé un total de 94 millions US pour influencer les électeurs, selon des documents déposés auprès du commissaire à l’éthique du Maine consultés par La Presse Canadienne. Il s’agit d’un montant record pour un référendum dans l’État.

Officiellement, les groupes en faveur du projet ont dépensé presque trois fois plus d’argent que les opposants. Ces chiffres pourraient ne pas donner un portrait complet, alors que le groupe Stop the Corridor mène une bataille juridique avec le commissaire afin de garder ses donateurs anonymes.

Beaucoup de désinformation circule d’ailleurs dans cette campagne. Sur le terrain, nous avons entendu plus d’une fois qu’Hydro-Québec était présente dans le charbon et les énergies fossiles. La société d’État détient une vingtaine de « petites » centrales thermiques pour desservir les régions éloignées du Grand Nord. Ces centrales ne sont pas raccordées à son réseau, explique la porte-parole Lynn St-Laurent. La centrale au gaz de Bécancour, pour sa part, n’est utilisée que durant les périodes de pointe. « J’ai l’ai entendu aussi que nous étions présents dans le charbon, et je ne sais pas d’où ça vient. »

Pour sa part, le plus important contributeur financier de l’opposition, NextEra, a été présenté comme une « grande pétrolière » s’opposant à l’hydroélectricité. En fait, l’entreprise est l’un des plus importants producteurs d’énergie éolienne et solaire. Sa centrale thermique au Maine ne fonctionne que rarement, durant les périodes d’appoint. La ligne d’Hydro-Québec viendrait toutefois concurrencer sa centrale nucléaire au New Hampshire, avec une électricité moins coûteuse. L’entreprise de Floride a dépensé plus de 20 millions de dollars US pour inciter les électeurs à bloquer son concurrent québécois. Les producteurs d’électricité Calpine et Vistra tentent aussi de nuire au projet et ont dépensé 2,7 millions et 2,8 millions, respectivement.

Opposé au projet, Richard Bennett, un sénateur républicain, déplore les arguments « absurdes » mis de l’avant par le groupe Mainers for Fair Laws, qui mise sur la crainte des électeurs conservateurs d’un gouvernement omnipotent. Le groupe, financé indirectement à hauteur de 11,9 millions de dollars US par CMP, a affirmé qu’un vote contre le projet ouvrirait une brèche légale permettant aux élus de retirer les armes à feu des mains de leurs propriétaires. Une interprétation rejetée par plusieurs juristes indépendants. « C’est une insulte à l’intelligence des citoyens, s’insurge le sénateur. Les arguments les plus farfelus circulent en cette fin de campagne. »

La porte-parole du groupe n’a pas retourné notre appel. Précisons qu’Hydro-Québec n’y a pas contribué financièrement.

Les 21,9 millions US dépensés par Hydro-Québec dérangent le sénateur. Avec ses collègues du Sénat et de la Chambre des représentants, M. Bennett a voté majoritairement en faveur d’une loi interdisant aux entités étrangères, comme Hydro-Québec, de financer une campagne électorale au Maine. La gouverneure démocrate Janet Mills y a opposé son veto en juin dernier, affirmant qu’elle pourrait empêcher des entreprises locales ayant des actionnaires étrangers de participer au processus démocratique.

Hydro-Québec considère que ses dépenses faites en toute légalité sont justifiées pour expliquer les mérites du projet. « On fait une campagne d’information en raison de la désinformation outrancière qui circule sur notre énergie et le projet, explique Mme St-Laurent. C’est sûr qu’on va défendre la qualité propre de notre énergie. »

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Ex-ministre sur la liste noire des motards: «c'était un peu déstabilisant, c'était troublant» - TVA Nouvelles

L’ex-ministre québécois de la Sécurité publique Pierre Bélanger, en poste d’août 1997 à décembre 1998, a trouvé «troublant» le fait d’être mis sur la liste noire des motards.

• À lire aussi: Crime organisé: la descente aux enfers de «Mom» Boucher en cellule

• À lire aussi: Méconnaissable, «Mom» rêve de vengeance

Il s’agit d’une des révélations qui se trouvent dans le livre Le Parloir – Manigances et déchéance de Maurice « Mom » Boucher, écrit par les journalistes Eric Thibault et Félix Séguin de notre Bureau d’enquête. 

M. Bélanger a appris qu’il figurait sur cette liste lors d’un appel avec le directeur général par intérim de la Sûreté du Québec (SQ) de l’époque. 

Ce dernier tenait d’abord à lui annoncer qu’un gardien de prison venait d’être abattu près de la résidence de l’ex-ministre. 

«Il a dit que le prochain c’était soit un procureur de la Couronne, soit un juge ou soit moi», se souvient Pierre Bélanger, qui raconte que l’information provenait, selon ce qu’il a compris, de l’écoute électronique. 

Devant la menace, la sécurité de l’ex-ministre à été immédiatement renforcée de deux gardes du corps supplémentaires. 

«Ce n’était pas évident, j’étais un jeune couple avec un bébé, alors il a fallu que je m’invente une petite histoire avec ma femme pour la rassurer, parce que tout à coup, avoir trois gardes du corps autour de moi 24 heures sur 24, ça a été un peu déstabilisant. Donc c’était ça, c’était troublant», admet-il en entrevue à LCN. 

Piette Bélanger confie avoir eu une «impression d’un peu de panique». 

«On sentait vraiment que pour la première fois, on s’attaquait vraiment à la société. Les gardiens de prison étaient terrorisés et on a eu à subir et à gérer ces contrecoups-là excessivement rapidement, presque instantanément suite à ce deuxième assassinat d’un gardien de prison» explique l’ancien ministre. 

Le sentiment de sécurité de l’ancien ministre de la Sécurité publique est revenu graduellement, principalement parce qu’il a senti la mobilisation de la société. 

«À un moment donné, je pense que c’est l’erreur fatale de Maurice «Mom» Boucher, il a trop attiré tous les projecteurs de la société. Il y a eu comme un consensus: "maintenant il faut travailler ensemble, maintenant il faut redoubler d’énergie"», croit-il. 

Pour Pierre Bélanger, la province a rarement connu une telle cohésion entre les différents corps policiers, les autorités pénales, le ministre de la Justice et le ministre de la Sécurité publique. 

«On s’est tous mis à travailler ensemble et à un moment donné on s’est dit : "là, ça va faire"», rapporte-t-il. 

Écoutez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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Ex-ministre sur la liste noire des motards: «c'était un peu déstabilisant, c'était troublant» - TVA Nouvelles
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Moisson Montréal espère le mieux et se prépare pour le pire - TVA Nouvelles

En cette journée d’Halloween, l’organisme Moisson Montréal a déjà les yeux rivés sur le temps des Fêtes.

• À lire aussi: Hausse de 26 % des demandes d’aide alimentaire à Montréal

• À lire aussi: Les demandes de denrées alimentaires explosent

• À lire aussi: Montréal: un financement de 1,83 million $ pour lutter contre l’insécurité alimentaire

En entrevue à LCN, le directeur général de Moisson Montréal, Richard Daneau, a confirmé que la collecte de denrées pour les paniers de Noël est déjà entamée et l’organisme espère une demande moins élevée que l’an dernier, mais se prépare pour le pire.

«On est sur le bout de nos orteils», clame Richard Daneau.

L’organisme distribue chaque année environ 20 000 paniers de Noël. Et les besoins ont explosé durant la première année de la pandémie, mais ont tendance à diminuer en 2021 par rapport à 2020.

«On donne 7% ou 8% moins de nourriture qu’on en donnait l’année passée, mais quand on compare ça à il y a deux ans, on voit que ça a beaucoup augmenté», explique le directeur général de Moisson Montréal.

Néanmoins, l’organisme craint de voir la problématique continuer à prendre de l’ampleur en raison de la hausse du coût de la nourriture.

«C’est sûr que le prix des aliments, ça va finir par rattraper le monde», prédit Richard Daneau.

Ce dernier souligne que les prix élevés des aliments vont forcer plusieurs personnes et familles à effectuer des choix alimentaires qui ne sont pas toujours optimaux.

«La grande question que nous nous posons chez Moisson Montréal, c’est : serons-nous capables de continuer à trouver autant de nourriture qu’il y de besoins?», indique M. Daneau.

Pour voir l’entrevue complète, visionnez la vidéo ci-haut.

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Moisson Montréal espère le mieux et se prépare pour le pire - TVA Nouvelles
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Les compagnies aériennes se préparent à la reprise après 18 mois - La Presse

(Toronto) Les compagnies aériennes ajoutent des vols et de la capacité dans l’espoir que les passagers soient impatients de recommencer à voyager après plus de 18 longs mois de pandémie de COVID-19.

Ross Marowits La Presse Canadienne

« Nous avons connu l’équivalent d’environ 11 ans de croissance historique au cours des six derniers mois, donc la croissance a été vraiment énorme sur une très, très courte période de temps », a dit John Weatherill, directeur commercial de WestJet.

Après un arrêt presque complet des activités, la compagnie aérienne établie à Calgary s’attend à atteindre environ 70 % de sa capacité d’avant COVID d’ici la fin décembre, à rétablir complètement ses vols intérieurs d’ici l’été prochain et à voir sa capacité internationale pleinement revenir d’ici la fin de 2022.

Air Canada, avec son réseau plus vaste et son service accru vers les destinations internationales et les voyages d’affaires, prévoit qu’elle sera de retour là où elle était avant la pandémie d’ici 2023 ou 2024.

« Mais ces dates sont très mobiles en fonction de l’évolution de la situation au cours des six prochains mois », a déclaré Mark Galardo, vice-président principal de la planification du réseau et de la gestion des revenus chez Air Canada.

Les futures vagues de COVID pourraient bouleverser ces plans, bien que les compagnies aériennes s’attendent à ce que la campagne de vaccination aide à relever tout nouveau défi de santé publique.

« Nous sommes confiants que le pire soit derrière nous », a-t-il dit dans une interview.

Selon M. Galardo, la pandémie de COVID-19 a anéanti une décennie de croissance.

La demande de passagers en Amérique du Nord a chuté de 79 % en janvier 2021 par rapport à janvier 2019 avec une capacité en sièges de 60,5 %, selon l’International Air Transport Association, qui représente les compagnies aériennes.

La situation s’est améliorée, mais le nombre de vols intérieurs réguliers pour le quatrième trimestre est toujours en baisse de 40 % et la capacité est près de 25 % inférieure à ce qu’elle était avant la pandémie, selon la société de données aéronautiques Cirium.

L’assouplissement des restrictions de voyage et l’augmentation des taux de vaccination ont permis à la demande de s’améliorer, mais l’avenir du secteur de l’aviation « reste plus incertain qu’il ne l’a été depuis des décennies », indique un rapport de Deloitte préconisant une réforme du secteur canadien de l’aviation.

« La pandémie a complètement bouleversé l’avenir du secteur », indique le rapport, notant qu’il pourrait falloir jusqu’à cinq ans pour que le trafic aérien en Amérique du Nord revienne aux niveaux d’avant la pandémie.

Garth Lund, directeur commercial du transporteur Flair, a dit que la reprise a jusqu’à présent été inégale. Les compagnies aériennes à bas prix comme Flair qui élargissent leur flotte verront une reprise beaucoup plus rapide puisque ces transporteurs gagnent des parts de marché dans le monde par rapport à la situation prépandémie.

C’est parce qu’ils servent principalement les voyages d’agrément qui ont vu la demande être refoulée. Ils ont également garé moins de leurs avions que les transporteurs traditionnels, ont pu acquérir des avions plus récents et ont utilisé la pandémie pour obtenir de meilleures conditions dans les aéroports, recruter des équipages et catapulter leur croissance.

« Les 18 derniers mois environ, ou même les six derniers mois, ont vraiment été une opportunité unique dans une vie de vraiment catalyser cette croissance », a dit M. Lund.

Pour l’industrie dans son ensemble, la vaccination des passagers et des employés est essentielle.

« Je pense que cela aide les gens à voyager en toute confiance », a ajouté Charles Duncan, président de Swoop, le transporteur à bas prix de WestJet.

Cependant, les voyages d’affaires – qui sont le pain et le beurre d’Air Canada et aident à compenser la baisse des tarifs de loisirs – pourraient faire face à un retour à la normale plus long, car de nombreuses grandes entreprises ont reporté la réouverture de leurs bureaux.

M. Galardo a dit que jusqu’à ce que les affaires se rétablissent, il pariera encore plus sur le marché des loisirs qui a été plus résistant et est en partie soutenu par les communautés multiculturelles voyageant pour rendre visite aux familles et aux proches du monde entier.

M. Weatherill, de WestJet, estime que l’incertitude entourant les restrictions de voyage et les exigences de tests de dépistage de la COVID-19 contribuent à la réticence des passagers à acheter des billets.

Les tests sont coûteux, en particulier le test PCR requis pour rentrer au Canada. Alors que les vaccins deviennent disponibles pour les enfants dès l’âge de cinq ans, l’industrie souhaite que les tests, qu’elle considère comme le « dernier obstacle logistique et économique majeur à la reprise », se terminent en 2022.

« C’est également inutile à notre avis, et c’est dans un monde où effectivement tous ceux qui voyagent sont doublement vaccinés », a dit M. Weatherill.

Les transporteurs canadiens espèrent qu’une politique mise à jour du transport aérien aux États-Unis, permettant aux voyageurs vaccinés de ne se fier qu’à des tests rapides au lieu de tests PCR ou d’utiliser des kits d’autotest, sera adoptée par le Canada.

« Nous espérons que le Canada verra finalement la lumière [et mettra fin à l’exigence de PCR] », a déclaré Robert Kokonis, président de la société de conseil en transport aérien AirTrav.

« Une fois que nous aurons fait cela, je vois la demande s’améliorer encore au cours de la saison des réservations à l’avance, à la fois pour l’hiver et pour l’été. »

La réouverture imminente de la frontière américaine pour les voyageurs canadiens le 8 novembre contribuera également à renforcer la confiance des passagers, car il y a eu confusion avec l’autorisation des voyages en avion alors que la frontière terrestre a été fermée, a ajouté M. Lund.

« Ajouter plus de cohérence entre les deux aidera simplement les gens à avoir cette confiance pour voler vers le Sud. »

D’autre part, une augmentation de 120 % des coûts de carburant au cours de l’année écoulée, à leur plus haut niveau depuis 2014, représente un défi pour toutes les compagnies aériennes, qui répugnent à imposer des surcharges pour le carburant.

« Nous n’avons pas eu de supplément pour le carburant chez WestJet depuis 2008 », a dit M. Duncan.

« Nous n’avons pas l’intention de rétablir un supplément carburant et nous travaillerons avec diligence pour gérer cette dépense croissante tout en maintenant des tarifs bas pour les Canadiens, comme nous l’avons toujours fait au cours des 13 dernières années. »

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Les compagnies aériennes se préparent à la reprise après 18 mois - La Presse
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Pourquoi le gouvernement veut-il maintenir les gens dans la pauvreté? - TVA Nouvelles

Le président du conseil d’administration de Cogeco, Louis Audet, a ouvert le bal lundi dernier en osant proposer une augmentation du salaire minimum de 13,50 $ à 20 $ l’heure. Ce serait un moyen de réduire les inégalités sociales qui vont s’accroissant et toute la société – même le patronat – en sortirait gagnante. Comme il le disait lui-même, « il faut avoir un peu d’audace! ».  

Rapidement, on a vu le gouvernement se braquer contre cette idée, multipliant les appels à la sacro-sainte prudence et se bornant à évoquer le « choc économique important » que subiraient les employeurs si le salaire minimum était augmenté trop vite. Et malheureusement, il n’a rien proposé pour venir en aide rapidement à tous ces travailleurs et travailleuses à bas salaire qui ont de plus en plus de difficulté à joindre les deux bouts. 

Une telle position de fermeture du gouvernement est totalement irresponsable. 

Pas plus tard que la semaine dernière, dans son discours d’ouverture, le premier ministre reconnaissait qu’il y avait eu une hausse rapide du coût de la vie dans la dernière année. Statistique Canada a chiffré la hausse de l’Indice des prix à la consommation à 5,1 % pour le Québec entre septembre 2020 et septembre 2021. Le prix des aliments a bondi de 4 % et celui du logement de 4,4 %. 

Les personnes en situation de pauvreté sont les plus touchées par de telles augmentations, et les personnes qui travaillent au salaire minimum, même à temps plein, en font partie. 

Justement, le Bilan-Faim publié le 28 octobre nous montre une augmentation de 37 % de la distribution de paniers de provisions entre 2019 et 2021. Et le nombre de travailleuses et de travailleurs qui ont eu recours aux banques alimentaires aurait augmenté de 40 %. Des augmentations en bonne partie attribuables à la pandémie, et Les Banques alimentaires du Québec nous rappellent que « la hausse du coût de la vie et l’inflation ne font qu’aggraver cette situation ». 

Devant cela, comment le gouvernement peut-il rejeter du revers de la main une augmentation du salaire minimum suffisante pour faire sortir les personnes de la pauvreté? Que propose-t-il à tous ces travailleurs et travailleuses au salaire minimum qui vivent « un choc économique important » chaque fin de mois, quand vient le temps d’essayer de boucler le budget? 

Les temps nous semblent particulièrement propices à un peu plus d’audace. En ce sens, le Collectif pour un Québec sans pauvreté revendique désormais un salaire minimum de 18 $ l’heure. C’est le minimum nécessaire actuellement pour permettre à une personne seule travaillant à temps plein de sortir de la pauvreté. 

Photo courtoisie

Virginie Larivière, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté

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Pourquoi le gouvernement veut-il maintenir les gens dans la pauvreté? - TVA Nouvelles
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Des biscuits provenant de chez Dollarama font l'objet d'un rappel - Le Journal de Montréal

Dollarama procède depuis vendredi au rappel de ses biscuits Fines menthes de marques Walkers parce que ce produit pourrait contenir du lait qui n’a pas été déclaré sur l’étiquette.

• À lire aussi: Dollarama n’écarte pas la hausse de prix

L’Agence canadienne d’Inspection des aliments (ACIA) a indiqué que le produit en question ne doit pas être consommé. Il devrait être jeté ou rapportés au magasin où il a été acheté. 

De format 150 g, le produit visé par le rappel possède le code CUP 0 11555 02481 6 et fait partie des lots 1174, 1175 et 1179. Il est distribué partout au Canada. 

Des biscuits provenant de chez Dollarama font l’objet d’un rappel

PHOTO COURTOISIE

L’ACIA procède actuellement à une enquête sur la salubrité des aliments qui pourrait entraîner le rappel d'autres produits. Elle veille à ce que l'industrie retire du marché le produit faisant l'objet du rappel. 

Une réaction liée à la consommation de l’aliment visé a été signalée.

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Des biscuits provenant de chez Dollarama font l'objet d'un rappel - Le Journal de Montréal
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Meta, l'avenir selon Facebook - Le Devoir

Meta, l’ex-Facebook, va dépenser 10 milliards de dollars américains pour jeter les bases d’un univers virtuel immersif appelé métavers. Et ce n’est qu’un seul des nouveaux produits qui sortiront au cours des prochaines années de ses Reality Labs. Au menu : montre intelligente, enceinte connectée, lunettes de réalité augmentée… alouette !

L’écran connecté Portal et des lunettes connectées réalisées de concert avec la marque Ray Ban ne sont qu’un début, dit en entrevue exclusive avec Le Devoir Andrew « Boz » Bosworth, qui, après 15 ans chez Facebook, accédera d’ici 2022 au poste névralgique de chef de la technologie chez… Meta, nom choisi par l’entreprise californienne pour signifier son développement futur.

« Meta, c’est ça : nous serons plus qu’un réseau social. Du côté matériel, nous fabriquons beaucoup de prototypes pour tester certaines fonctions très précises et quand un tel prototype deviendra assez raffiné, il se peut qu’on le mette en vente », dit-il. Le prochain grand produit est évidemment tout indiqué : un casque de réalité mixte, appelé projet Cambria. Il est attendu l’an prochain.

La réalité mixte est ce qu’on voit quand on porte un casque doté de caméras qui peuvent recréer devant nos yeux une image de l’environnement physique qui se trouve devant soi, et quand on y ajoute du contenu numérique entièrement virtuel. Cette définition vaut aussi pour le « métavers », un mot répété souvent jeudi dernier par le p.-d.g. de Facebook, Mark Zuckerberg, pour indiquer là où souhaitait diriger son entreprise.

Nous misons surtout sur la foi que nous avons dans le fait que le métavers finira par être plus grand que l’est le Web actuellement.

 

« Ce sera tout un écosystème. On y fera du commerce, on pourra s’échanger des articles de façon virtuelle, ce sera un lieu où les travailleurs pourront aller pour être plus productifs. Et ce sera très différent de ce qu’on fait présentement avec un téléphone. Le métavers est la prochaine grande courbe de croissance pour la technologie. »

Cette réalité virtuelle aidera aussi apparemment à se tenir en forme : Facebook a justement annoncé en fin de journée vendredi le rachat de l’éditeur de l’application de mise en forme par abonnement Supernatural pour mieux l’intégrer à sa plateforme virtuelle.

Un univers à bâtir… ou à acquérir

D’autres environnements numériques existent déjà : Microsoft et ses lunettes HoloLens s’approchent beaucoup de ce qui se trame dans les Reality Labs de Meta. Si on considère les plateformes de jeux vidéo ouvertes comme Roblox et Fortnite (Epic Games), la liste peut s’allonger drôlement.

Mais le métavers n’est ni un jeu ni une application d’entreprise. C’est quoi ? « C’est un environnement immersif qui n’a pas besoin d’être exploré à partir d’un casque de réalité virtuelle, mais qui est beaucoup plus riche et immersif s’il l’est. Il réunit en un seul endroit tous ces petits univers créés par chacune des applications de tous les jours que vous utilisez en ce moment séparément », dit Andrew Bosworth.

« C’est l’évolution du réseau social vers un monde virtuel où l’avatar des utilisateurs n’est plus seulement un nom et une photo. C’est un personnage en trois dimensions qui peut explorer un environnement physique et qui peut interagir avec d’autres personnes ou avec des entreprises », ajoute Nadia Seraiocco, chargée de cours à l’École des médias de l’UQAM et spécialiste des technologies numériques.

Ce que souhaite créer Zuckerberg n’est pas sans rappeler Second Life, selon elle, un monde virtuel qui a connu son heure de gloire entre 2003 et 2013. Le concept avait attiré de nombreuses entreprises. La canadienne Telus possédait sa propre boutique dans Second Life, où elle offrait du service à la clientèle à distance.

Ses meilleurs jours sont loin derrière, mais Second Life existe encore… D’ailleurs, si Meta échoue à faire décoller son propre univers numérique, il pourra toujours tenter d’acquérir un de ses environnements rivaux, ajoute Mme Seraiocco. C’est comme ça qu’Instagram a été acquis par Facebook en 2012…

« Second Life est une superbe technologie qui a vu le jour trop tôt », dit Andrew Bosworth. Le futur directeur de la technologie de Meta ne voit pas son propre environnement connaître le même sort, même si les casques Oculus, à l’heure actuelle, attirent surtout les plus jeunes amateurs de jeu vidéo.

« Oui, c’est vrai, nous misons surtout sur la foi que nous avons dans le fait que le métavers finira par être plus grand que l’est le Web actuellement. Il ne faut pas oublier que bien des technologies à leurs débuts avaient l’air d’un jouet, mais c’est comme ça que nous finissons aujourd’hui avec des téléphones intelligents dans nos mains. »

Ne pas sous-estimer Facebook

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Meta, l'avenir selon Facebook - Le Devoir
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Des biscuits provenant de chez Dollarama font l'objet d'un rappel - TVA Nouvelles

Dollarama procède depuis vendredi au rappel de ses biscuits Fines menthes de marques Walkers parce que ce produit pourrait contenir du lait qui n’a pas été déclaré sur l’étiquette.

L’Agence canadienne d’Inspection des aliments (ACIA) a indiqué que le produit en question ne doit pas être consommé. Il devrait être jeté ou rapportés au magasin où il a été acheté. 

De format 150 g, le produit visé par le rappel possède le code CUP 0 11555 02481 6 et fait partie des lots 1174, 1175 et 1179. Il est distribué partout au Canada. 

PHOTO COURTOISIE

L’ACIA procède actuellement à une enquête sur la salubrité des aliments qui pourrait entraîner le rappel d'autres produits. Elle veille à ce que l'industrie retire du marché le produit faisant l'objet du rappel. 

Une réaction liée à la consommation de l’aliment visé a été signalée.

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Pourquoi le gouvernement veut-il maintenir les gens dans la pauvreté? - Le Journal de Montréal

Le président du conseil d’administration de Cogeco, Louis Audet, a ouvert le bal lundi dernier en osant proposer une augmentation du salaire minimum de 13,50 $ à 20 $ l’heure. Ce serait un moyen de réduire les inégalités sociales qui vont s’accroissant et toute la société – même le patronat – en sortirait gagnante. Comme il le disait lui-même, « il faut avoir un peu d’audace! ».  

Rapidement, on a vu le gouvernement se braquer contre cette idée, multipliant les appels à la sacro-sainte prudence et se bornant à évoquer le « choc économique important » que subiraient les employeurs si le salaire minimum était augmenté trop vite. Et malheureusement, il n’a rien proposé pour venir en aide rapidement à tous ces travailleurs et travailleuses à bas salaire qui ont de plus en plus de difficulté à joindre les deux bouts. 

Les prix bondissent

Une telle position de fermeture du gouvernement est totalement irresponsable. 

Pas plus tard que la semaine dernière, dans son discours d’ouverture, le premier ministre reconnaissait qu’il y avait eu une hausse rapide du coût de la vie dans la dernière année. Statistique Canada a chiffré la hausse de l’Indice des prix à la consommation à 5,1 % pour le Québec entre septembre 2020 et septembre 2021. Le prix des aliments a bondi de 4 % et celui du logement de 4,4 %. 

Les personnes en situation de pauvreté sont les plus touchées par de telles augmentations, et les personnes qui travaillent au salaire minimum, même à temps plein, en font partie. 

Justement, le Bilan-Faim publié le 28 octobre nous montre une augmentation de 37 % de la distribution de paniers de provisions entre 2019 et 2021. Et le nombre de travailleuses et de travailleurs qui ont eu recours aux banques alimentaires aurait augmenté de 40 %. Des augmentations en bonne partie attribuables à la pandémie, et Les Banques alimentaires du Québec nous rappellent que « la hausse du coût de la vie et l’inflation ne font qu’aggraver cette situation ». 

Faisons preuve d’audace

Devant cela, comment le gouvernement peut-il rejeter du revers de la main une augmentation du salaire minimum suffisante pour faire sortir les personnes de la pauvreté? Que propose-t-il à tous ces travailleurs et travailleuses au salaire minimum qui vivent « un choc économique important » chaque fin de mois, quand vient le temps d’essayer de boucler le budget? 

Les temps nous semblent particulièrement propices à un peu plus d’audace. En ce sens, le Collectif pour un Québec sans pauvreté revendique désormais un salaire minimum de 18 $ l’heure. C’est le minimum nécessaire actuellement pour permettre à une personne seule travaillant à temps plein de sortir de la pauvreté. 

Bloc argent dollar canadien

Photo courtoisie

Virginie Larivière, porte-parole du Collectif pour un Québec sans pauvreté

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Pourquoi le gouvernement veut-il maintenir les gens dans la pauvreté? - Le Journal de Montréal
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Inflation | Les prix des aliments s'enflamment au Québec - La Presse

Augmentation de 68 % du prix des huiles, de 31 % pour les céréales, de 48 % pour le sucre… Depuis août 2020, les prix mondiaux des matières premières s’envolent pour atteindre des niveaux historiques. En tenant compte de la hausse du coût des transports et de la main-d’œuvre, le Québec se retrouve avec une inflation de 2,5 % sur les produits alimentaires, d’après un rapport publié en octobre par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ). Et nous ne sommes certainement qu’au début d’une crise économique majeure.

Chloé Bourquin
Chloé Bourquin La Presse

Plusieurs causes de la hausse des prix

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Le prix des céréales a bondi de 31 % sur le marché mondial, entre août 2020 et août 2021.

Cette hausse des prix peut s’expliquer de plusieurs façons. Tout d’abord, sur le plan mondial, le dérèglement climatique induit des inondations et des sécheresses, qui ont des répercussions sur les rendements en agriculture. « Qu’il y ait une pandémie ou non, c’est un facteur invariable qui complique les choses chaque année », souligne Sylvain Charlebois, directeur du laboratoire des sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie. Ensuite, la pandémie a chamboulé l’économie mondiale. Après une crise majeure comme celle-ci, « relancer la chaîne alimentaire mondiale, c’est un peu comme diriger un paquebot avec des rames : le redémarrage va être extrêmement lent », ajoute-t-il. Enfin, à cause de la pénurie de main-d’œuvre, la crise économique frappe de plein fouet les restaurateurs : l’inflation est de 3,4 % pour les aliments achetés en restaurant, comparativement à 2,1 % pour ceux achetés en magasin.

Le coût de la main-d’œuvre a augmenté de façon dramatique : il y a une rareté de main-d’œuvre, alors les employeurs augmentent les salaires pour garder l’attractivité.

JoAnne Labrecque, professeure de marketing à HEC Montréal

L’inflation au Québec en chiffres

4,4 % pour l’ensemble des biens et des services
2,5 % pour l’ensemble des aliments (restaurants et magasins)
2,1 % pour les aliments achetés en magasin
3,4 % pour les aliments achetés au restaurant

Source : ​​​BioClips 2021​ du MAPAQ, sur la période d’août 2020 à août 2021

PHOTO MARCO CAMPANOZZI, LA PRESSE

L’inflation est très forte (3,4 %) pour les aliments achetés au restaurant.

On peut attendre en espérant que l’inflation ne soit que temporaire : on a des problèmes d’approvisionnement, des pénuries de marchandises qui sont liées à la chaîne logistique, qui vont se résorber éventuellement.

Maurice Doyon, directeur du département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval

Quelques pistes pour le consommateur

Il est possible de modifier ses habitudes de consommation pour éviter la flambée des prix de certaines denrées. « En alimentation, il y a quand même beaucoup de substitutions possibles, donc en réalité, ce n’est pas vrai qu’on va être touchés à 2,5 %. Habituellement, on est capable de réduire cet impact », souligne Maurice Doyon, directeur du département d’économie agroalimentaire et des sciences de la consommation de l’Université Laval. On peut par exemple remplacer la viande par le poisson, qui n’est pas touché par l’inflation pour le moment.

Les aliments particulièrement touchés par l’inflation

18,5 % pour le porc
13,8 % pour les graisses et huiles
11,1 % pour le beurre
8,7 % pour les œufs

Source : ​​​BioClips 2021​ du MAPAQ, sur la période d’août 2020 à août 2021

PHOTO KARENE-ISABELLE JEAN-BAPTISTE, COLLABORATION SPÉCIALE

Le prix des œufs a augmenté de 8,7 % entre août 2020 et août 2021.

Dans une situation comme celle-ci, on est tenté d’acheter « en grande quantité parce qu’il y a un rabais, mais ensuite, on en jette la moitié parce qu’on n’a pas eu le temps de tout manger », soutient JoAnne Labrecque, professeure de marketing à HEC Montréal. Autant que possible, il est souhaitable d’acheter local pour soutenir les entreprises alimentaires québécoises. Mais les produits locaux sont parfois chers et « il ne faut pas faire de recommandations qui culpabilisent », indique JoAnne Labrecque. Par exemple, « la tomate du Mexique est moins chère que la tomate locale, donc le choix s’impose pour les gens qui ont de faibles revenus ».

Dans la mesure du possible, il faut conscientiser les consommateurs sur leur capacité à contribuer à réduire le gaspillage, mais aussi à aider la santé de nos entreprises locales.

JoAnne Labrecque, professeure de marketing à HEC Montréal

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

De grandes quantités d’aliments achetées en solde risquent fortement de se perdre avant d’être consommées.

Pour les familles à faibles revenus en particulier, le Dispensaire diététique de Montréal propose une liste de prix pour des produits nutritifs de base, mise à jour régulièrement, pour une famille de quatre personnes. Cette liste de référence permet de repérer les circulaires intéressantes et d’éviter les prix gonflés artificiellement. « Dans cette liste, on a très peu ou pas du tout d’aliments transformés », souligne Julie Paquette, directrice générale du Dispensaire diététique de Montréal. Pour varier son alimentation et adapter ses menus de la semaine en fonction des rabais, le Dispensaire accompagne également les familles en leur offrant la « possibilité de développer certaines compétences, dont celles associées à la cuisine », ajoute-t-elle.

Consultez le rapport BioClips​ du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (5 octobre 2021) Consultez le panier de provisions nutritif du Dispensaire diététique de Montréal (mai 2021) Lisez notre chronique « Faire l’épicerie, ça s’apprend »

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Saturday, October 30, 2021

Le passeport vaccinal fait son entrée à l'aéroport Montréal-Trudeau - La Presse

Pour prendre l’avion, le train ou un navire, les voyageurs au Canada doivent désormais montrer qu’ils sont pleinement vaccinés. Une mesure accueillie avec indifférence par certains, mais avec scepticisme par ceux qui n’ont pas reçu leurs deux doses.

Lila Dussault
Lila Dussault La Presse

Embrassades, séparations déchirantes, bagages empilés sur les chariots, longues files d’attente : une ambiance frénétique règne dans la section des départs nationaux et internationaux de l’aéroport international montréalais samedi après-midi.

La vaccination complète contre la COVID-19 est désormais obligatoire au Canada pour tous les voyageurs de 12 ans et plus qui montent à bord des avions, des trains et des navires. Les voyageurs devront montrer une preuve qu’ils ont reçu deux doses de vaccins contre la COVID-19 approuvés par Santé Canada au plus tard 14 jours avant leur départ. Les travailleurs de ce secteur doivent aussi être obligatoirement vaccinés. En d’autres mots, un passeport vaccinal est maintenant nécessaire pour voyager.

Pour Adil Ijaz et Salma Rzik, qui retournent à Edmonton après une visite à Montréal, cette mesure semble illogique. « Surtout quand on reste à l’intérieur du pays, explique Salma Rzik. Dans les autres pays, où on ne connaît pas la transmission, je comprends. Mais ici, un test PCR, ça aurait été suffisant », croit-elle.

PHOTO PASCAL RATTHÉ, COLLABORATION SPÉCIALE

Adil Ijaz et Salma Rzik

Le couple n’a pas de passeport vaccinal. Il bénéficie de la période de grâce d’un mois accordée par le gouvernement fédéral. En effet, il est encore possible pour les passagers non vaccinés de fournir un test de dépistage négatif jusqu’au 29 novembre.

Rappelons que cette réglementation s’applique au secteur du transport qui est sous réglementation fédérale. Elle touche les trains VIA Rail et Rocky Mountaineer, tous les aéroports canadiens et les navires à passagers qui effectuent des activités non essentielles et des voyages de plus 24 heures et plus – comme les navires de croisière. Le transport routier, incluant en autobus, est donc exclu de ces mesures.

Des réactions qui divergent

Certains voyageurs déjà vaccinés ont expliqué à La Presse que cette mesure ne changeait rien pour eux. « Ce n’est pas grave, c’est correct », a affirmé Holliness Buselengete, en route vers la ville de Québec avec son fils Israel.

PHOTO PASCAL RATTHÉ, COLLABORATION SPÉCIALE

Holliness Buselengete ne voit pas de problème au passeport vaccinal pour voyager.

Karyna et Mark Bardei, deux Montréalais d’origine ukrainienne, ne voient pas non plus de problème avec cette nouvelle politique. « Pour nous, ce n’est pas un gros enjeu. On s’est fait vacciner parce qu’on voulait revenir à une vie normale », raconte Karyna Bardei. « C’est dur de dire si c’est une bonne chose ou une mauvaise chose », estime toutefois Mark Bardei, qui est entraîneur de patinage artistique. Il pense à certains de ses amis, non vaccinés, qui devront maintenant revenir des États-Unis en conduisant une voiture, plutôt que de prendre l’avion.

PHOTO PASCAL RATTHÉ, COLLABORATION SPÉCIALE

Karyna et Mark Bardei se préparent à aller visiter Vancouver.

Pour Anis Kafidi, qui s’envolait samedi vers l’Allemagne, toutes les mesures en lien avec la vaccination sont compliquées et l’organisation de son voyage a été un casse-tête. « Le passeport vaccinal, on n’a plus vraiment le choix, observe-t-il. Si on l’a, on est libre, si on ne l’a pas, on ne peut plus faire grand-chose. » Pour le jeune homme, la vaccination devrait être une question personnelle. « Nous, [les personnes vaccinées], on peut encore la transmettre [la COVID-19]. Donc les gens qui n’ont pas le passeport vaccinal, ils mettent surtout leur vie en jeu », croit-il.

PHOTO PASCAL RATTHÉ, COLLABORATION SPÉCIALE

Anis Kafidi

Sursis vaccinal

Un sursis est également accordé aux citoyens étrangers qui pourront jusqu’au 28 février prochain prendre l’avion afin de quitter le Canada, même s’ils ne sont pas vaccinés. Ces voyageurs devront cependant présenter un test moléculaire négatif de dépistage de la COVID-19 avant de pouvoir monter dans l’avion. Pour bénéficier de cette exception à la règle, ils devront aussi être entrés au Canada avant le 30 octobre.

À compter du 30 novembre, toute personne qui prendra un train, un avion ou un bateau de croisière au Canada devra prouver qu’elle est vaccinée contre la COVID-19. Des amendes de 5000 $ par infraction pourraient être imposées, en vertu de la Loi sur l’aéronautique.

Pour Marguerite Hébert, une Américaine qui vient d’arriver de Floride avec sa famille, une chose est sûre, les mesures ont le mérite d’être claires. « On est très impressionnés par le contrôle de la COVID-19 à l’aéroport ! », souligne-t-elle.

Avec La Presse Canadienne

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Les agents de bord d'Air Transat rejettent l'entente de principe - Radio-Canada.ca

Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...