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Thursday, September 30, 2021

Challenger 3500 | Une grosse commande pour Bombardier, « phase incertaine » pour l'aviation - La Presse

Est-ce que l’aviation d’affaires pourrait perdre de l’altitude en raison des pressions inflationnistes et d’un ralentissement du rythme de la reprise économique ? Si des analystes voient quelques nuages poindre à l’horizon, Bombardier s’estime capable de réagir aux soubresauts.

Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Après une décennie de stagnation, le marché des luxueux jets d’affaires a repris du poil de la bête depuis le début de la pandémie. Les mieux nantis et les ultrariches ont opté pour ce moyen de transport pour se déplacer, ce qui stimule les ventes.

La preuve : Bombardier a annoncé jeudi sa plus importante commande de l’année, évaluée à 534 millions US selon les prix affichés, pour 20 jets d’affaires Challenger 3500 – modèle présenté il y a environ deux semaines, dont la cabine a subi une cure de rajeunissement.

« Des commandes de 20 avions, ça n’arrive pas tous les jours », a lancé le président et chef de la direction de Bombardier, Éric Martel, qui participait à un évènement organisé par le Cercle canadien de Montréal.

Toutefois, quelques heures auparavant, WingX, une firme d’analyse et d’information sur l’aviation, soulignait que la reprise de l’activité dans l’aviation d’affaires entrait « dans une phase incertaine » en dévoilant ses plus récentes données.

Elle s’attend toujours à ce que le niveau d’activité surpasse le volume enregistré en 2019, année où le marché a finalement dépassé les niveaux records enregistrés en 2008, mais avec quelques bémols.

« Le rythme de la reprise économique ralentit et les risques inflationnistes augmentent alors que les perturbations des chaînes d’approvisionnement sont de plus en plus apparentes », souligne WingX.

En dépit de signes encourageants depuis le début de la crise sanitaire, Richard Aboulafia, de la firme américaine Teal Group, a abondé dans le même sens en soulignant que tous les constructeurs jouaient de prudence.

Au cours d’un entretien téléphonique, il a souligné que les pressions inflationnistes risquaient d’avoir une incidence négative sur les profits des entreprises, un indicateur de la vigueur du marché des avions d’affaires.

« Il y a également beaucoup de tensions géopolitiques avec la Chine, ce qui peut avoir une incidence sur le contexte économique, a dit M. Aboulafia. Le marché se porte bien, mais plusieurs facteurs nous entraînent dans une période d’incertitude, je crois. »

Conscient, mais pas inquiet

En marge de sa participation à l’évènement du Cercle canadien, M. Martel a reconnu que l’on « vit dans un monde plus complexe », dans lequel il y a des tensions géopolitiques et une « menace d’inflation qui point à l’horizon ».

À court terme, il n’entrevoit toutefois pas de « développements défavorables ».

« La beauté de notre modèle d’affaires, présentement, c’est qu’on a bâti notre plan sur les cinq prochaines années et non pas avec des augmentations de volume considérables, a dit M. Martel, au cours d’une mêlée de presse. Cela nous donne la marge de manœuvre pour réagir à des soubresauts que le marché pourrait avoir. »

En août dernier, Bombardier avait relevé sa prévision de livraison, qui table sur 120 appareils, par rapport à une fourchette allant de 110 à 120 avions auparavant.

Après une douloureuse restructuration qui s’est échelonnée sur plusieurs années et qui s’est soldée par une sortie de l’aviation commerciale et de la fabrication de matériel roulant, la multinationale est recentrée exclusivement sur les jets d’affaires – un secteur vulnérable aux aléas de l’économie – depuis janvier dernier.

Tous les concurrents de Bombardier dans l’industrie des luxueux jets d’affaires, comme les constructeurs des Gulfstream et Falcon, sont également présents dans d’autres secteurs, comme la défense, ce qui leur permet de mieux résister aux périodes de turbulences.

Le contexte économique peut avoir une incidence sur la demande pour les appareils de taille intermédiaire comme les Challenger, populaires auprès des entreprises, a reconnu M. Martel.

Il estime toutefois que le segment des jets à grande cabine, comme ceux de la famille Global, est plus résilient, tout comme les activités de maintenance et de service après-vente.

À la Bourse de Toronto, l’action de Bombardier a grimpé de 7 cents, ou 3,5 %, jeudi, pour clôturer à 2,16 $. Cela confère une valeur boursière d’environ 5,3 milliards à l’entreprise. Le titre de catégorie B de l’avionneur avait amorcé l’année à 48 cents.

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Fin de la prime COVID-19: des ressources pour handicapés craignent de disparaître - Le Journal de Québec

Les administrateurs de ressources d'hébergements du milieu communautaire pour personnes handicapées craignent de devoir fermer leurs portes, voyant l’inégalité des salaires de préposés aux bénéficiaires dans le réseau de la santé. 

La prime de 4 $ l'heure accordée aux préposés aux bénéficiaires deviendra permanente partout dans le réseau, sauf dans les neuf résidences communautaires pour personnes handicapées du Québec.

Sans cette prime, les préposés gagneront entre 15 $ et 17 $ l'heure dans les ressources d’hébergement comparativement à ce qu’il gagnerait ailleurs dans le réseau de la santé, soit entre 21 $ et 26 $.

Selon la présidente des Résidences Entre-Deux de Trois-Rivières, en Mauricie, si les salaires baissent, les préposés aux bénéficiaires quitteront inévitablement le navire. «On est déjà en roulement de personnel régulier», a martelé Julie Durand.

«C'est déjà difficile de faire du recrutement, d'avoir des gens compétents. Comment on peut être attrayant avec un salaire de 15 $ l'heure», a poursuivi la dame.

Même constat pour la directrice générale de la Villa Tournesol de Shawinigan, Sophie Leblanc. «Si on enlève la prime, c'est certain que les gens vont partir pour le réseau public ou les ressources intermédiaires. Et là, la ressource sera en péril. Moi personnellement, je ne serai pas capable de faire jour, soir, nuit et directrice.»

Annie-Kim Charest-Talbot habite une de ces ressources depuis deux ans. Elle a beaucoup gagné en autonomie et ne veut en aucun cas retourner en arrière. «Je n’aime pas y penser, mais c'est sûr que je me ramasse sûrement dans une petite chambre dans un CHSLD», craint-elle.

Les administrateurs ne font pas de cachette: si la prime est retirée, les résidences vont fermer. Pourtant, selon les calculs de Mme Leblanc, même avec le 4 $ de plus, un résident en ressource communautaire coûte beaucoup moins cher à l'état que dans le réseau public.

«Ce même locataire va coûter au réseau de la santé 57 500 $ comparativement à 89 000 $ dans le réseau de la santé. On fait encore une économie de 31 500 $ par individu.»

Si les résidences communautaires ferment, c'est 136 bénéficiaires partout au Québec qui devront prendre le chemin du système public.

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Déploiement des tests rapides: la pénurie de personnel ne peut justifier le retard, selon QS - TVA Nouvelles

La pénurie de personnel ne peut justifier le retard dans le déploiement des tests rapides en milieu scolaire, selon Québec solidaire. 

• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus

• À lire aussi: Écoles primaires: le déploiement de tests rapides retardé par le manque de personnel

Le Journal rapportait jeudi que les tests rapides ne sont pas encore utilisés dans une majorité d’écoles primaires, selon un sondage interne réalisé au cours des derniers jours par la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE). 

Le manque de personnel scolaire nécessaire pour faire passer ces tests aux élèves qui développent des symptômes pendant leur journée d’école est en cause dans plus de 70% des cas, selon la FQDE. 

Pour Christine Labrie, députée de Québec solidaire et porte-parole en matière d’éducation, la pénurie ne peut servir d’excuse. «Ça fait, quoi, un an que Santé Canada a approuvé ces tests-là? Alors, on a eu amplement le temps de réfléchir à comment les utiliser dans nos écoles. Pour moi, ce n’est pas une raison [pour] être aussi en retard dans l’utilisation de ces tests», a-t-elle lancé. 

L’utilisation des tests rapides dans les 10 régions ciblées vise maintenant 1600 écoles primaires, alors que plus de 155 000 tests ont été distribués dans le réseau scolaire.  

Selon le virologue Benoit Barbeau, il aurait été préférable de donner le feu vert à cette «opération complexe» bien avant la rentrée afin de donner davantage de temps au milieu scolaire pour se préparer. 

«Si on avait commencé bien avant, ça aurait été l’idéal», affirme ce professeur de l’UQAM. 

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Challenger 3500 de Bombardier | Nouvelle version, nouvelle commande - La Presse

Le Challenger 3500 n’a pas mis de temps à trouver preneur. Environ deux semaines après la présentation de cet appareil dont la cabine a été repensée, Bombardier a décroché une commande ferme pour 20 avions – sa plus importante de l’année.

Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Annoncé jeudi, le contrat est estimé à 534 millions de dollars US selon les prix affichés. Les clients bénéficient parfois de rabais. L’identité du client n’a pas été révélée, mais il est permis de croire qu’il s’agit d’un exploitant de flotte de jets d’affaires, qui loue des appareils à l’heure.

« Cette importante commande a été signée que quelques jours après le dévoilement du Challenger 3500, lequel a rapidement renforcé la suprématie de cette plateforme sur le marché des avions superintermédiaires », a souligné dans un communiqué Peter Likoray, vice-président principal, ventes, nouveaux avions de Bombardier.

Présenté le 14 septembre dernier, Le Challenger 3500 n’est pas entièrement un nouvel avion d’affaires dans le segment des appareils intermédiaires. Il s’agit d’un Challenger 350 dont la cabine a subi une cure de rajeunissement. L’assemblage se fera au Québec, tout comme la finition.

L’appareil, dont les premières livraisons sont prévues dans la deuxième moitié de 2022, est affiché à environ 27 millions US.

La crise sanitaire a bénéficié à l’aviation d’affaires, puisque des ultrariches se sont tournés vers les jets d’affaires pour se déplacer, ce qui stimule les ventes. Bon nombre de compagnies aériennes ayant réduit leurs services, les voyageurs mieux nantis ont fait appel aux exploitants de flottes.

Cela a incité Bombardier à relever sa prévision de livraison, qui table sur 120 appareils, par rapport à une fourchette allant de 110 à 120 avions auparavant.

Selon la firme WingX, l’activité de l’aviation d’affaires devrait surpasser le volume enregistré en 2019, l’année où le marché a finalement dépassé les niveaux records enregistrés en 2008.

« La reprise de l’activité entre dans une phase incertaine alors que le contexte de l’aviation d’affaires se complique », prévient-elle, dans sa plus récente évaluation.

WingX rappelle que la cadence de la reprise économique montre certains signes d’essoufflement dans un contexte où les signes inflationnistes préoccupent.

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Muskrat Falls | Les Innus retirent leur poursuite contre Ottawa et Terre-Neuve-et-Labrador - La Presse

(Saint-Jean) Les Innus du Labrador retirent leur poursuite contre Ottawa et le gouvernement de Terre-Neuve-et-Labrador au sujet du récent accord de refinancement de 5,2 milliards du projet hydroélectrique Muskrat Falls.

La Presse Canadienne

Une déclaration commune publiée mercredi par les gouvernements fédéral et provincial et la nation innue indique que les parties ont conclu une entente et que les Autochtones du Labrador retirent leur poursuite et leur demande d’injonction contre l’entente.

La déclaration indique que les gouvernements fédéral et provincial ont convenu de consulter les Innus au sujet de toute restructuration financière des projets hydroélectriques sur le cours inférieur du fleuve Churchill, au Labrador.

Les Innus avaient annoncé en août qu’ils intentaient une poursuite, affirmant qu’ils n’avaient pas été impliqués dans l’accord de refinancement du projet hydroélectrique en difficultés de Muskrat Falls. L’entente avait été annoncée en juillet par le premier ministre Justin Trudeau et le premier ministre Andrew Furey.

L’accord de 5,2 milliards vise à aider le gouvernement provincial à financer ce vaste projet hydroélectrique, dont le coût a presque doublé pour atteindre 13,1 milliards. Plusieurs craignaient que les consommateurs terre-neuviens subissent d’importantes hausses de tarifs pour éponger les dépassements de coûts.

La construction du barrage de Muskrat Falls a inondé des terres des Innus et menace maintenant d’augmenter les niveaux de méthylmercure dans les territoires de chasse et de pêche autochtones en aval de l’infrastructure.

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Desjardins primé deux fois | La Presse - La Presse

Desjardins a reçu deux prix mercredi soir à l’occasion d’un gala virtuel organisé par l’organisme britannique Structured Retail Products.

Richard Dufour
Richard Dufour La Presse

Le prix du meilleur produit de l’année en Amériques a été remporté grâce aux ventes réalisées, à la performance ainsi qu’à la satisfaction envers le Portefeuille garanti Zénitude Ambitieux.

Ce placement garanti lié au marché est destiné aux membres et clients qui sont à la recherche d’un investissement dont le capital est garanti à l’échéance, qui offre un potentiel de rendement supérieur aux placements traditionnels ainsi qu’une exposition mondiale, y compris une exposition aux marchés émergents.

Desjardins s’est aussi vu décerner le prix du meilleur manufacturier au Canada, qui reconnaît l’institution financière canadienne s’étant le plus démarquée par ses produits structurés, comme les placements garantis liés au marché (PGLM) et les billets liés aux marchés.

Le choix du gagnant prend en considération des facteurs quantitatifs, comme le volume de ventes réalisées, mais aussi la qualité de la gamme de produits et la satisfaction de la clientèle.

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Lightspeed: La Caisse de dépôt et placement du Québec perd 400 M$ - TVA Nouvelles

Un rapport accablant pour Lightspeed, publié mercredi, a fait plonger la valeur boursière de la société d’ici d’environ 2 milliards $. Une chute qui a du coup fait perdre en seulement quelques heures des centaines de millions de dollars à la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui est le plus gros actionnaire.

Au 31 décembre 2020, la Caisse détenait près de 24,3 millions d’actions (17 %) dans la techno québécoise. Mardi, en fin de journée, la valeur de ces actions représentait un butin de 3,46 milliards $. Il a fondu, mercredi, comme neige au soleil d’environ 400 millions $, pour atteindre 3,06 milliards $.

La Caisse a refusé de commenter ce dossier et de dire combien d’actions exactes elle détenait toujours dans son portefeuille. «Nous ne commentons pas de façon spécifique les entreprises cotées en Bourse dans lesquelles nous investissons», a répondu au Journal la porte-parole Elena Gabrysz.

La journée sombre de Lightspeed a également eu un impact, plus minime toutefois, dans le portefeuille d’Investissement Québec qui détient 1,6 % des actions de la compagnie montréalaise. Le fondateur et PDG, Dax Dasilva, possède, quant à lui, 13,9 millions d’actions (9,77 %).

La direction de Lightspeed n’a pas rendu nos demandes d’entrevue.

Le titre a clôturé, hier, à 126 $ CA (-11,74 %), ce qui donne une valeur boursière d’environ 18 milliards $ à l’entreprise de 2000 salariés dans le monde. En début d’année, elle valait plus ou moins 12 milliards $.  

  • Écoutez la chronique de Michel Girard sur QUB radio:    

Mercredi, Lightspeed qui se spécialise dans les solutions de paiements électroniques a été malmenée dans un rapport de 125 pages publié par la firme new-yorkaise Spruce Point qui s’était déjà attaquée, par le passé, au détaillant montréalais Dollarama.

Spruce Point accuse notamment Lightspeed d’avoir «gonflé» certains chiffres avant de faire son introduction à la Bourse. Elle dit avoir des preuves comme quoi le nombre de clients et le volume des transactions auraient été exagérés de respectivement «85 %» et «10 %».

Elle avance également que la société québécoise couvrirait ses baisses de croissance dans les deux chiffres en multipliant les acquisitions. Le rapport soulève aussi des questions sur les normes de gouvernance.

Le fondateur de Spruce Point, Ben Axler, prévoit que l’action de Lightspeed pourrait perdre entre 60 % et 80 % de sa valeur ces prochains mois. Il ajoute que la compagnie devrait perdre sa bataille contre des joueurs comme Shopify et Amazon dans le monde des solutions de paiements pour les commerçants.

Précisons que Spruce Point mise sur la chute de l’action de Lightspeed puisqu’elle détient une position à découvert dans l’entreprise.

Mercredi, l’analyste de la Banque Nationale Richard Tse a indiqué ne rien voir d’accablant dans ce rapport et qu’il maintenait, pour le moment, la position de sa thèse d’investissement.

En début de soirée, mercredi, la direction de Lightspeed a indiqué dans un communiqué que le rapport contenait «un grand nombre d'inexactitudes importantes et d'interprétations erronées qui [...] sont trompeuses et clairement destinées à profiter à Spruce Point». 

«Lightspeed déconseille aux investisseurs de prendre des décisions basées sur ce rapport et les encourage fortement à consulter des sources crédibles», écrit l’entreprise, ajoutant avoir confiance en sa gouvernance. 

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Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi - LesAffaires.com

(Photo: Getty Images)

Les Bourses européennes se montraient mitigées jeudi à la mi-journée tandis que Wall Street se préparait à ouvrir en légère hausse, dans un contexte marqué par l'inquiétude au sujet d'une inflation persistante.

Les indices

Aux États-Unis, vers 8h00, les contrats à terme du Dow Jones récoltaient 109 points, ou 0,32%, à 34 374 points. Ceux du S&P 500 haussaient de 15,25 points, ou de 0,35% à 4 365 points alors que ceux du Nasdaq augmentaient de 67,50 points, ou de 0,46 %, à 14 807,25 points.

En Europe, les résultats étaient mitigés. À Londres, le FTSE 100 prenait 0,22%. À Paris, le CAC 40 était à l'équilibre à 6 560,59 points et à Francfort, le DAX reculait de 0,26%.

En Asie, le Nikkei de Tokyo a perdu 0,31% et le Hang Seng de Hong Kong a descendu de 0,36%.

Du côté du pétrole, vers 8h00, le prix du baril de WTI américain baissait de 0,92% à 74,14 $US et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,66% à 78,12 $US.

Le contexte

«La remontée récente des marchés européens reste fragile», commente Andreas Lipkow, analyste chez Comdirect. «Il faut voir si l'évolution de la conjoncture européenne, américaine et chinoise donne de nouvelles impulsions d'achat».

Les places européennes ont profité d'une accalmie sur le marché des taux, qui se sont stabilisés mercredi après une forte hausse, liée à des craintes autour d'une inflation plus durable que prévu.

En France, l'inflation a accéléré à 2,1% sur un an au mois de septembre, après 1,9% en août, selon une estimation provisoire publiée jeudi par l'Insee. Une hausse des prix tirée par les services et l'énergie.

Dans l'après-midi, les investisseurs prendront connaissance de la même donnée pour l'Allemagne.

Les investisseurs surveillent «toujours avec attention les grands dossiers du moment, qu'il s'agisse des pénuries d'électricité en Chine, du possible défaut de paiement du géant Evergrande ou du plafond de la dette aux États-Unis», souligne Franklin Pichard, directeur général de Kiplink Finance.

Le Congrès américain doit absolument approuver d'ici jeudi soir minuit un mini-budget d'urgence pour éviter à court terme une paralysie de l'administration fédérale («shutdown»), en attendant de trouver un accord sur le plafond de la dette américaine d'ici le 18 octobre.

Les acteurs de marché surveilleront également la publication jeudi après-midi de l'estimation finale du PIB des États-Unis au deuxième trimestre ainsi que les demandes hebdomadaires d'allocation chômage. 

Des statistiques mitigées ont pu peser. 

En Chine notamment, l'activité manufacturière s'est contractée en septembre, une première depuis début 2020, en raison notamment de nombreuses coupures d'électricité.

La branche poids lourds de Volkswagen (-1,14% à 193,80 euros), Traton (-1,69% à 22,04 euros), a annoncé le départ surprise du patron Matthias Gründler et de son directeur financier Christian Schulz. Ils seront remplacés dès vendredi par Christian Levin et Annette Danielski, respectivement patron de la marque Scania et responsable financière au sein de Traton.

Eutelsat grimpait de 13,82% à 11,78 euros. L'opérateur européen de satellites a rejeté une offre de rachat du milliardaire Patrick Drahi, l'actionnaire majoritaire d'Altice. Dans son sillage, SES prenait 3,34% à 7,61 euros.

À Londres, le titre de l'enseigne Boohoo chutait de 10% à 232 pence après avoir revu à la baisse sa prévision de marges à cause d'une envolée des coûts due aux problèmes d'approvisionnement et aux pénuries de travailleurs.

Le groupe de spiritueux Diageo (+2,05% à 3 635 pence) tient son AG jeudi, et a dit avoir enregistré «un solide début pour son exercice fiscal 2022» décalé même s'il avertit que «la volatilité va demeurer à court terme».

L'euro se repliait (-0,19%) par rapport au billet vert à 1,1576 dollar américain.

Le bitcoin évoluait en hausse de 4,71% à 43 062 $US.

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Une nouvelle journée fériée fédérale sème la confusion - TVA Nouvelles

Le nouveau jour férié voté par le gouvernement de Justin Trudeau pour commémorer la triste réalité des pensionnats autochtones crée de la confusion chez les employeurs et chez les salariés.

Malgré le fait que le Québec et l’Ontario n’ont pas ajouté le congé à leur calendrier, les entreprises assujetties aux normes du travail fédérales doivent le respecter. 

Au Port de Montréal, les 250 employés de l’administration portuaire sont en congé aujourd’hui. Mais pas les débardeurs. Ni leurs dirigeants à l’Association des employeurs maritimes (AEM).

« La chaîne logistique ne s’arrête pas », répond l’AEM, qui a refusé le jour férié aux débardeurs. 

« Ils ne veulent juste pas payer le temps double », accuse le président du syndicat des débardeurs, Martin Lapierre. 

Groupe Océan, dont l’un des plus importants clients est la Défense nationale, n’était pas obligé de l’offrir. La compagnie maritime a décidé de le faire... demain, comme au Port de Québec.

Normalement volubile, le Conseil du patronat du Québec reste vague. 

Pour son patron, Karl Blackburn, « la journée du 30 septembre est bien plus qu’un temps d’arrêt offert aux employés ».

Les banques à charte doivent fermer aujourd’hui. Pas Desjardins, qui a quand même fermé ses succursales au Québec, en Ontario, en plus de ses bureaux.

Les magasins Simons ont décidé de donner congé à tout le monde au Canada. D’autres, non, comme iA Groupe financier, de Québec, qui est coté en Bourse à Toronto. 

« On n’est pas en faveur d’ajouter des journées fériées pour quelque raison que ce soit au Québec », avait dit le premier ministre du Québec, François Legault, en juin. 

À Québec, la Coalition avenir Québec est la seule à penser ça. 

« Sur le territoire québécois, il ne devrait même pas y avoir deux calendriers de fériés », dit le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.

Chez Québec solidaire, Manon Massé se demande « dans quel monde vit M. Legault pour ne pas avoir envie d’un férié de plus » et pourquoi il laisse filer l’« occasion de commémorer la réalité des Premières Nations. »

« Au-delà des mots », ajoutent Dominique Anglade et le Parti libéral du Québec, « nous devons respecter les peuples autochtones et agir dès maintenant ». 

Le 30 septembre 

OUVERT

Hydro-Québec, Loto-Québec, SAQ

CN et CP (sauf les bureaux)

La grande majorité des commerces au Québec

FERMÉ 

Toutes les banques et les Caisses Desjardins 

Postes Canada, bureaux d’assurance-emploi  

Maison Simons   

Journée nationale de la vérité et de la réconciliation 

À partir d’aujourd’hui, le 30 septembre est consacré à commémorer les victimes des pensionnats autochtones du Canada. Ce nouveau jour férié fédéral a été créé grâce à une nouvelle loi adoptée ce printemps par le gouvernement libéral. Près de 19 000 employeurs et 1 million de salariés sont sous compétence fédérale au Canada.

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Wednesday, September 29, 2021

La hausse des prix des aliments modifie les comportements des Canadiens à l'épicerie - LesAffaires.com

De plus en plus de Canadiens consultent les circulaires hebdomadaires. (Photo: La Presse Canadienne)

Halifax — Les problèmes de chaîne d’approvisionnement et les conditions météorologiques défavorables font grimper les prix des aliments et modifient la façon dont les Canadiens font leurs courses, révèlent les résultats d’un nouveau sondage.

Selon l’enquête menée par le laboratoire d’analyse agroalimentaire de l’Université Dalhousie en partenariat avec Caddle, les prix des aliments sont en passe d’augmenter de près de 5% cette année.

Cette hausse du coût des produits d’épicerie modifie le comportement des consommateurs, poursuit l’enquête, et de plus en plus de Canadiens consultent les circulaires hebdomadaires, utilisent des coupons et achètent des marques d’épicerie et des aliments à prix réduit parce qu’ils sont près de leur date d’expiration.

Entre-temps, les chiffres de Statistique Canada montrent que les prix de la viande ont augmenté de 10% en six mois, une situation qui, selon l’enquête, a incité près de la moitié des Canadiens à réduire la quantité de viande qu’ils achètent.

Les résultats du sondage indiquent également qu’environ les trois quarts des Canadiens ont remarqué ce qu’on appelle la «réduflation», soit la réduction de la quantité de nourriture dans un emballage pour s’ajuster à l’inflation sans augmenter le prix.

L’enquête a également révélé que, bien que 86% de tous les Canadiens estiment que les prix des aliments sont plus élevés qu’il y a six mois, cette observation était plus prononcée chez les baby-boomers, 93% d’entre eux ayant remarqué la hausse des prix.

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Un rapport dévastateur coûte 2 G$ de valeur boursière à Lightspeed - Le Journal de Québec

Un rapport accablant pour Lightspeed, publié mercredi, a fait plonger la valeur boursière de la société d’ici d’environ 2 milliards $. Une chute qui a du coup fait perdre en seulement quelques heures des centaines de millions de dollars à la Caisse de dépôt et placement du Québec, qui est le plus gros actionnaire.

Au 31 décembre 2020, la Caisse détenait près de 24,3 millions d’actions (17 %) dans la techno québécoise. Mardi, en fin de journée, la valeur de ces actions représentait un butin de 3,46 milliards $. Il a fondu, mercredi, comme neige au soleil d’environ 400 millions $, pour atteindre 3,06 milliards $.

La Caisse a refusé de commenter ce dossier et de dire combien d’actions exactes elle détenait toujours dans son portefeuille. «Nous ne commentons pas de façon spécifique les entreprises cotées en Bourse dans lesquelles nous investissons», a répondu au Journal la porte-parole Elena Gabrysz.

La journée sombre de Lightspeed a également eu un impact, plus minime toutefois, dans le portefeuille d’Investissement Québec qui détient 1,6 % des actions de la compagnie montréalaise. Le fondateur et PDG, Dax Dasilva, possède, quant à lui, 13,9 millions d’actions (9,77 %).

La direction de Lightspeed n’a pas rendu nos demandes d’entrevue.

Le titre a clôturé, hier, à 126 $ CA (-11,74 %), ce qui donne une valeur boursière d’environ 18 milliards $ à l’entreprise de 2000 salariés dans le monde. En début d’année, elle valait plus ou moins 12 milliards $.

Des chiffres gonflés?

Mercredi, Lightspeed qui se spécialise dans les solutions de paiements électroniques a été malmenée dans un rapport de 125 pages publié par la firme new-yorkaise Spruce Point qui s’était déjà attaquée, par le passé, au détaillant montréalais Dollarama.

Spruce Point accuse notamment Lightspeed d’avoir «gonflé» certains chiffres avant de faire son introduction à la Bourse. Elle dit avoir des preuves comme quoi le nombre de clients et le volume des transactions auraient été exagérés de respectivement «85 %» et «10 %».

Elle avance également que la société québécoise couvrirait ses baisses de croissance dans les deux chiffres en multipliant les acquisitions. Le rapport soulève aussi des questions sur les normes de gouvernance.

Le fondateur de Spruce Point, Ben Axler, prévoit que l’action de Lightspeed pourrait perdre entre 60 % et 80 % de sa valeur ces prochains mois. Il ajoute que la compagnie devrait perdre sa bataille contre des joueurs comme Shopify et Amazon dans le monde des solutions de paiements pour les commerçants.

Précisons que Spruce Point mise sur la chute de l’action de Lightspeed puisqu’elle détient une position à découvert dans l’entreprise.

Mercredi, l’analyste de la Banque Nationale Richard Tse a indiqué ne rien voir d’accablant dans ce rapport et qu’il maintenait, pour le moment, la position de sa thèse d’investissement.

En début de soirée, mercredi, la direction de Lightspeed a indiqué dans un communiqué que le rapport contenait «un grand nombre d'inexactitudes importantes et d'interprétations erronées qui [...] sont trompeuses et clairement destinées à profiter à Spruce Point». 

«Lightspeed déconseille aux investisseurs de prendre des décisions basées sur ce rapport et les encourage fortement à consulter des sources crédibles», écrit l’entreprise, ajoutant avoir confiance en sa gouvernance. 

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3e lien: «le moins pire projet», dit François Legault - TVA Nouvelles

Pour régler le problème de congestion entre Québec et Lévis, «le moins pire projet, c'est un tunnel avec du transport collectif» qui relie les deux centres-villes, a affirmé le premier ministre François Legault. 

C’est ce que le chef caquiste a plaidé, mercredi matin, lorsque questionné par un journaliste à savoir s’il aborderait le dossier 3e lien lors de sa participation à la 26e conférence de l’ONU sur le climat, vers la fin du mois prochain. 

«Écoutez, il y a plein de routes au Québec, qu'on doit continuer d'entretenir et de développer», a soutenu M. Legault. Il y a un problème de congestion entre Québec et Lévis, et on a deux ponts qui sont un à côté de l'autre puis qui sont congestionnés», a rétorqué M. Legault. 

«Nous, on pense que le moins pire projet, c'est un tunnel avec du transport collectif qui est de centre-ville à centre-ville. On ne veut pas un pont qui passerait par l'île d'Orléans, puis qui défigurerait l'île d'Orléans», a-t-il continué. 

Avec une planification d'investissements totalisant 55 milliards $ dans le transport collectif – en incluant les contributions de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans le REM à Montréal – M. Legault trouve légitime de dépenser jusqu’à 10 milliards $ pour le tunnel Québec–Lévis. 

Le projet est sur la voie rapide. Un contrat de 2 millions $ pour la réalisation d’une étude d’impact environnemental a d’ailleurs été octroyé hier, à un consortium formé par les firmes SNC-Lavalin et Englobe. 

Depuis la rentrée parlementaire, M. Legault déplore qu’aucun autre parti « propose une meilleure solution » que celle dévoilée en mai dernier. 

«Ton moins pire projet va faire de l’étalement urbain, faire de la congestion», a réagi la députée solidaire de Taschereau, Catherine Dorion, qui milite activement contre la réalisation du 3e lien. 

Selon elle, la seule façon de rendre ce projet plus acceptable serait de faire un tunnel dédié à 100 % au transport en commun, sans quoi il en résultera une augmentation de la dépendance à l’auto, notamment.

«Il n’a aucune crédibilité en environnement ce premier ministre-là, considère-t-elle. [...] Tout ce qu’on lit, tout ce qu’on sait sur ce projet-là par rapport à l’environnement, c’est négatif. Il n’y a rien de positif.» 

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3e lien: «le moins pire projet», dit François Legault - TVA Nouvelles
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3e lien: «le moins pire projet», dit François Legault - Le Journal de Québec

Pour régler le problème de congestion entre Québec et Lévis, «le moins pire projet, c'est un tunnel avec du transport collectif» qui relie les deux centres-villes, a affirmé le premier ministre François Legault.

• À lire aussi - Joyce Echaquan: des excuses réclamées à Legault, qui en rajoute

• À lire aussi - Changements climatiques: François Legault ira en Écosse pour la COP26

C’est ce que le chef caquiste a plaidé, mercredi matin, lorsque questionné par un journaliste à savoir s’il aborderait le dossier 3e lien lors de sa participation à la 26e conférence de l’ONU sur le climat, vers la fin du mois prochain. 

«Écoutez, il y a plein de routes au Québec, qu'on doit continuer d'entretenir et de développer», a soutenu M. Legault. Il y a un problème de congestion entre Québec et Lévis, et on a deux ponts qui sont un à côté de l'autre puis qui sont congestionnés», a rétorqué M. Legault. 

«Nous, on pense que le moins pire projet, c'est un tunnel avec du transport collectif qui est de centre-ville à centre-ville. On ne veut pas un pont qui passerait par l'île d'Orléans, puis qui défigurerait l'île d'Orléans», a-t-il continué. 

Meilleure solution

Avec une planification d'investissements totalisant 55 milliards $ dans le transport collectif – en incluant les contributions de la Caisse de dépôt et placement du Québec dans le REM à Montréal – M. Legault trouve légitime de dépenser jusqu’à 10 milliards $ pour le tunnel Québec–Lévis. 

Le projet est sur la voie rapide. Un contrat de 2 millions $ pour la réalisation d’une étude d’impact environnemental a d’ailleurs été octroyé hier, à un consortium formé par les firmes SNC-Lavalin et Englobe. 

Depuis la rentrée parlementaire, M. Legault déplore qu’aucun autre parti « propose une meilleure solution » que celle dévoilée en mai dernier. 

«Ton moins pire projet va faire de l’étalement urbain, faire de la congestion», a réagi la députée solidaire de Taschereau, Catherine Dorion, qui milite activement contre la réalisation du 3e lien. 

Selon elle, la seule façon de rendre ce projet plus acceptable serait de faire un tunnel dédié à 100 % au transport en commun, sans quoi il en résultera une augmentation de la dépendance à l’auto, notamment.

«Il n’a aucune crédibilité en environnement ce premier ministre-là, considère-t-elle. [...] Tout ce qu’on lit, tout ce qu’on sait sur ce projet-là par rapport à l’environnement, c’est négatif. Il n’y a rien de positif.» 

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Lightspeed malmenée en Bourse suite à un rapport de Spruce Point - La Presse

(Montréal) Après Dollarama et Canadian Tire, c’est au tour du spécialiste du commerce en ligne Lightspeed d’être dans la mire de Spruce Point. Son action tombe en Bourse tandis que le vendeur à découvert américain accuse l’entreprise montréalaise d’exagérer la taille de son marché potentiel et de cacher le déclin de ses activités en enchaînant les acquisitions.

Stéphane Rolland La Presse Canadienne

« Lightspeed attire les investisseurs avec le potentiel énorme de ses solutions de paiement, mais nous croyons qu’elle n’a pas été transparente au sujet de la pression concurrentielle et d’un déclin important de ses marges », peut-on lire dans le rapport de 125 pages rédigé par Ben Axler, fondateur de Spruce Point.

Spruce Point croit que la concurrence s’accentue contre Shopify et Amazon et que Lightspeed va ultimement « perdre » le combat tandis que le titre s’échange à un multiple « astronomique » de 23 fois les prévisions de ventes des analystes pour 2022.

M. Axler estime que le titre de Lightspeed pourrait perdre entre 60 % et 80 % de sa valeur. Vers midi, l’action reculait de 15,53 $, ou 10,95 %, à 127,13 $.

Il n’a pas été possible d’obtenir une réaction immédiate d’un représentant de Lightspeed.

Ce n’est pas la première fois que Spruce Point publie un rapport critique à l’endroit d’une société canadienne. La firme a fait le même exercice contre Dollarama en 2018 et contre Canadian Tire en 2019.

Dans les deux cas, les entreprises visées ont accusé le rapport de comporter des inexactitudes. Leurs actions ont subi une correction immédiate, mais ont repris le terrain perdu quelques mois plus tard, sans que l’affaire n’ait de suivi.

La firme a été critiquée par le passé parce qu’elle pouvait vendre à découvert certains des titres dans son collimateur. La vente à découvert permet à un investisseur de s’enrichir lorsque l’action d’une société recule en Bourse. Il n’a pas été possible d’avoir une réaction immédiate de Spruce Point.

M. Axler prétend avoir des preuves d’une baisse de la croissance des activités existantes et d’une détérioration de ces activités. Il accuse Lightspeed de changer les éléments inclus dans les indicateurs financiers dévoilés dans ses résultats afin de masquer ses difficultés. Il estime que le revenu moyen par utilisateur est en baisse, contrairement à ce qu’affirme la société.

Il accuse aussi Lightspeed d’avoir « massivement » exagéré ses résultats avant son introduction en Bourse. Le nombre de clients aurait été gonflé de 85 % et le volume de transaction de 10 %, prétend-il.

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La pénurie de main-d'œuvre à un niveau critique au Québec - TVA Nouvelles

La pénurie de main-d’œuvre qui déferle sur le Québec atteint un niveau critique avec plus de 194 145 postes à pourvoir et saigne la productivité de nos entreprises comme nulle part ailleurs au pays.

« On a atteint un état critique parce que déjà ç’a commencé à ralentir la croissance des entreprises », a prévenu Pierre Cléroux, l’économiste en chef de la Banque de développement du Canada (BDC) en entrevue au Journal.

• À lire aussi: La pénurie de main-d’œuvre force la fermeture d’une résidence pour aînés de Victoriaville

• À lire aussi: 18 milliards $ de perdus en raison du manque de main-d’œuvre

• À lire aussi: Les PME canadiennes continuent d’en arracher

Au Québec, le nombre de postes vacants a explosé de 38,2 % en deux ans, entre le 2e trimestre de 2019 et le 2e trimestre de 2021, à 194 145 postes à pourvoir, relevait récemment l’Institut du Québec (IDQ).

Alors que Manufacturiers et Exportateurs du Québec chiffre à plus de 18 milliards $ les contrats perdus ces deux dernières années, la Banque de développement du Canada (BDC) vient d’en ajouter une couche.

C’est au Québec que la difficulté d’embauche est la plus aiguë au pays, révèle sa nouvelle étude, qui a interrogé quelque 1251 propriétaires d’entreprise.

Plus de 60 % des entreprises québécoises ont de la difficulté à trouver leur main-d’œuvre, un sommet au pays devant l’Ontario (55 %), l’Atlantique (55 %), la Colombie-Britannique (55 %) et les Prairies (51 %). 

Vieillissement de la population, baisse de l’immigration avec la pandémie, sans parler du fait que plus de 20 % des travailleurs québécois ont changé de secteur pendant la crise sanitaire... le portrait est loin d’être rose. 

« Ça va être encore comme ça pendant plusieurs années », prévient Pierre Cléroux de la BDC, qui a voulu savoir s’il y avait moyen de renverser la vapeur.

Au Journal, il insiste : les salaires et les conditions de travail comptent, mais c’est la technologie qui a donné le plus de résultats sur le terrain. 

Pour Mohamed Guetat, PDG de Momentum, une entreprise de Québec de services-conseils TI, les outils technos peuvent aider nos PME en ce moment.

« Les gens qui travaillent 14 heures par jour et qui doivent s’assurer que tout est opérationnel peuvent souffler un peu avec notre service de gestion », résume l’homme d’affaires, qui propose ses services aux PME coincées.

Hier, dans le parc industriel de Boucherville, sur la Rive-Sud, les pancartes criant au manque de main-d’œuvre poussaient comme des champignons.

À Technologie supérieure d’alliages, son directeur d’usine, Massimo Patulli, en avait long à dire sur le sujet.

« J’aurais besoin d’au moins quatre ou cinq travailleurs de plus à l’usine. C’est beaucoup sur 30 », a partagé l’homme à la recherche de journaliers et d’opérateurs.

À côté de lui, la responsable des ressources humaines, Guylaine Savard, chez Technologie supérieure d’alliages depuis une vingtaine d’années, n’avait jamais rien vu de tel.

« Ça use le personnel en arrière. Ils travaillent fort pour le manque de personnel. C’est une entreprise très humaine ici. Les conditions sont bonnes », a-t-elle conclu.

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Deux autres journées de grève pour le personnel des CPE - La Presse

Les 11 000 travailleurs des Centres à la petite enfance (CPE) affiliés à la CSN ont annoncé mardi deux autres journées de grève les 14 et 15 octobre prochain.

Alice Girard-Bossé
Alice Girard-Bossé La Presse

« Après avoir conclu deux autres journées de pourparlers avec les négociateurs gouvernementaux, les représentantes et représentants des 11 000 salarié-es de CPE syndiqués à la Fédération de la santé et des services sociaux déclarent une grève de deux jours, les 14 et 15 octobre prochains », ont-ils indiqué dans un communiqué mardi soir.

Il s’agira des deuxième et troisième journées d’un mandat de grève de 10 jours adopté à 97 % par les travailleuses et les travailleurs de CPE. La première journée de grève a eu lieu le vendredi 24 septembre dernier.

« Malheureusement, on sent qu’il faut vraiment maintenir la pression, a indiqué la représentante du secteur des CPE à la FSSS-CSN, Stéphanie Vachon dans un communiqué. La partie patronale doit comprendre qu’elle n’est pas en position d’imposer des reculs dans la convention collective. »

Les négociations tournent principalement autour de la question des salaires.

Les éducatrices en CPE demandent la parité avec les techniciennes en service de garde scolaire. Celles-ci ont droit à un salaire de 29,05 $ l’heure au dernier échelon salarial. À l’heure actuelle, le salaire d’une éducatrice en CPE est de 19 $ l’heure au premier échelon et de 25 $ l’heure au 10e et dernier échelon. Or, la dernière proposition du gouvernement du Québec, déposée en juillet dernier, ferait passer le salaire maximal des éducatrices de 25,15 $ à 28,26 $ l’heure.

Selon le syndicat, les CPE font face à une pénurie de main-d’œuvre et la relève se fait rare alors que la technique en service de garde attire de moins en moins d’élèves.

Avec Éric-Pierre Champagne, La Presse

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Transaction majeure à Anticosti - Le Journal de Montréal

Déjà considérée comme la plus grande pourvoirie au monde pour la chasse au chevreuil, voilà que Sépaq Anticosti élargit considérablement son terrain de jeu en faisant l’acquisition de 75 % du territoire qui appartenait à un de ses concurrents, Safari Anticosti. 

La transaction de l’ordre de 26,1 millions $ annoncée hier matin deviendra effective le 5 décembre et permettra à la Société des établissments de plein air du Québec (Sépaq) d’acquérir deux auberges, 15 chalets et une flotte de véhicules, de même que les droits exclusifs d’exploitation sur quelque 1500 kilomètres carrés. 

Cela portera le territoire de chasse de la Sépaq sur l’île à plus de 5500 kilomètres carrés. 

Une somme de 7,3 millions supplémentaire a aussi été accordée à la Sépaq pour divers projets d’aménagement du territoire, entre autres pour de la transition énergétique. 

Selon le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, cette acquisition par le gouvernement du Québec protégera la vocation du territoire et écarte du même coup la possibilité d’une prise de possession des actifs par des intérêts étrangers.

C’est dans le pavillon Louis-Jolliet de Safari Anticosti que l’annonce de la transaction s’est déroulée hier midi.

Photo courtoisie

C’est dans le pavillon Louis-Jolliet de Safari Anticosti que l’annonce de la transaction s’est déroulée hier midi.

Un Trésor national

« Cette transaction permettra à la Sépaq d’offrir un plus grand accès aux splendeurs de ce trésor national et permettra aux Québécois de découvrir une nouvelle façon de vivre l’aventure enivrante d’un voyage à Anticosti », a assuré M. Dufour.

Le président-directeur général de la Sépaq, Jacques Caron, a, quant à lui, tenu à souligner la collaboration et l’engagement du propriétaire de Safari Anticosti, Marcel Dutil.

« M. Dutil et sa famille sont de grands entrepreneurs et des passionnés d’Anticosti qui font en sorte que la gestion du territoire reste entre les mains des Québécois. Nous faisons l’acquisition d’infrastructures de grande qualité et nous ferons en sorte de mettre en valeur la perle du Saint-Laurent et de la préserver. »

« Nous ouvrons un nouveau chapitre de l’histoire de notre pourvoirie avec la certitude que ce trésor national qu’est Anticosti demeure une source de fierté pour les Québécois », a affirmé M. Dutil.

La zone blanche sur cette carte représente la nouvelle acquisition de Sépaq Anticosti dans le territoire de Safari Anticosti.

Photo courtoisie

La zone blanche sur cette carte représente la nouvelle acquisition de Sépaq Anticosti dans le territoire de Safari Anticosti.

Ce n’est qu’un début

La transaction a aussi de quoi réjouir le directeur de Sépaq Anticosti, Robin Plante, pour qui les projets d’expansion ne sont pas terminés.

« En plus des infrastructures mises sur pied au cours des années par Safari Anticosti, nous pourrons dorénavant profiter de la piste d’atterrissage asphaltée et illuminée de la rivière Saumon, qui est accessible aux avions à réaction, pour faciliter nos opérations et le transport de notre clientèle », a expliqué ce haut dirigeant de la Sépaq.

« Notre nouvelle structure emploiera maintenant plus de 130 employés et comme on le fait depuis toujours, nous nous assurerons de supporter au maximum l’économie locale de toutes les façons possibles », a assuré M. Plante.

  • Les employés actuels de Safari Anticosti qui sont touchés par la transaction se verront offrir un poste à la Sépaq.
  • La Sépaq accueille annuellement environ 2300 clients qui peuvent opter pour un forfait américain ou pour un plan européen, guidé ou pas.
  • Les nouveaux territoires de chasse de la Sépaq sont ceux de Chaloupe, Rivière-Bell, Aquila, Dauphiné Nord et Sud, Box et Lac-Renard. Safari Anticosti poursuivra ses opérations dans les secteurs Saumon et Relais.
  • Les séjours de chasse des clients de Safari Anticosti pour la saison en cours seront honorés.

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Lotto Max: le gros lot de 70 M$ remporté - Le Journal de Montréal

Le gros lot de 70 millions $ offert lors du tirage de Lotto Max, mardi, a été remporté grâce à une sélection vendue en Colombie-Britannique.  

Trois Maxmillions d’une valeur de 1 million $ ont été également gagnés lors du même tirage, a indiqué Loto-Québec dans un communiqué. 

Les élections gagnantes ont été vendues en Ontario, au Québec et dans Les Prairies, a-t-on précisé.

Un gros lot de 20 millions $ sera en jeu au prochain tirage du Lotto Max, vendredi. 

Pour rappel, deux gros lots de 70 millions 4 ont été déjà remportés au Québec en février et octobre 2020. 

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La Sépaq investira 33 millions $ pour exploiter l'île d'Anticosti - Le Journal de Montréal

La Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq) fera l'acquisition de nouvelles infrastructures et obtiendra les droits exclusifs de pourvoirie sur près de 1500 km2 supplémentaires de l'île d'Anticosti. 

À partir du 5 décembre prochain, Sépaq Anticosti investira 26,1 millions $ pour exploiter six nouveaux secteurs de l'île, incluant deux auberges, 15 chalets ainsi que diverses infrastructures appartenant à la pourvoirie Safari Anticosti, dont une flotte de véhicules.

La Sépaq prévoit débourser 7,3 millions $ supplémentaires pour des projets d'aménagement, de mises à niveau et de transition énergétique à venir sur l'île d'Anticosti.

Safari Anticosti conservera la propriété des secteurs Saumon et Relais au nord-est de l'île, où elle continuera à accueillir de la clientèle.

L’acquisition de la Sépaq écarte la possibilité d'une prise de possession de ces actifs par des intérêts étrangers.

«Le gouvernement du Québec a saisi cette occasion historique de garantir l'accessibilité et de protéger une plus grande partie du joyau sans pareil qu'est l'île d'Anticosti. Cette transaction permettra à la Sépaq d'offrir, à travers ses différents forfaits, un accès plus grand aux splendeurs de ce trésor national», a indiqué dans un communiqué le ministre responsable des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour.

D'ici 2022, une offre harmonisée de forfaits de chasse seront offerts. Le potentiel de développement de forfaits de pêche sera également analysé.

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Tuesday, September 28, 2021

Hausser la TPS pour payer la dette - TVA Nouvelles

Un groupe de douze sénateurs appellent à augmenter la TPS de deux points de pourcentage afin de réduire la dette fédérale. 

Dans un rapport publié aujourd’hui, le Groupe d’action sénatorial pour la prospérité souligne que le Canada a été un des plus dépensiers du G7 pendant la pandémie.

Mais contrairement à celle de ses partenaires, l’économie canadienne crée moins de richesses. Il y a donc «de plus en plus d’inquiétudes quant à la manière dont le pays gérera cette importante dette», écrivent les sénateurs.

D’où la nécessité de trouver de nouvelles sources de revenus en augmentant la taxe sur les produits et services, tout en ajustant les crédits d’impôt pour atténuer l’impact sur les personnes à faible revenu.

Ce serait la manière «la plus progressiste» d’aller chercher de l’argent, approuve l’économiste Robert Asselin, ex-directeur des politiques et du budget du ministre des Finances, aujourd’hui au Conseil canadien des affaires.

Néanmoins, M.Asselin prévient qu’on ne peut pas compter uniquement sur la taxation pour sauver les finances publiques de l’abîme. Seule la création de richesse renflouera les coffres.

C’est pourquoi les sénateurs pressent le gouvernement Trudeau de présenter un plan plus crédible pour gérer la dette croissante et appellent Ottawa et les provinces à élaborer une stratégie nationale de croissance économique.

Dans un rapport de plus 70 pages auquel ont contribué quelque 70 experts nationaux et internationaux, les sénateurs dressent une longue liste de devoirs pour le gouvernement Trudeau :

Formation professionnelle, arrimage entre les universités et les entreprises, investissement en recherche et développement et en infrastructure numérique, levée des obstacles au commerce interprovincial, accroître l’investissement des entreprises ici, recherche de nouveaux marchés, etc.

«L’inaction ou les actions tardives ont engendré des coûts économiques et sociaux. Dans un monde post-pandémie, le Canada ne peut se permettre de répéter ces erreurs», souligne le rapport.

Les sénateurs s’inquiètent en particulier de la dégringolade du niveau de vie des Canadiens en raison de la faiblesse de la productivité :

En 1970, le PIB par habitant au Canada était de 21 656 $ soit le deuxième plus élevé des pays du G7, et seulement 3600$ de moins que celui des États-Unis. En 2019, le Canada est tombé au troisième rang (45 850$), loin derrière l’Allemagne (50 004$) et les États-Unis (60 709$).

Le rapport prévient que, sans un sérieux coup de barre, le Canada sera incapable de mettre en place une économie à faibles émissions de carbone et pourrait même voir sa démocratie minée.

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Secteur manufacturier | La moitié des postes disponibles à un salaire de 20 à 29 $ l'heure - La Presse

(Montréal) Une consultation auprès d’entreprises manufacturières du Québec au sujet de la rareté de la main-d’œuvre indique que la moitié des postes à pourvoir affichent un salaire de 20 $ à 29 $ l’heure.

Lia Lévesque La Presse Canadienne

On est donc loin du salaire minimum, qui est de 13,50 $ au Québec depuis le 1er mai.

De plus, 11 % des postes à pourvoir commandent un salaire de 30 $ à 40 $ l’heure et 6 % un salaire d’au moins 40 $ l’heure. Ce sont 34 % des postes à pourvoir qui affichent un salaire de moins de 20 $ l’heure.

La consultation a été réalisée par Manufacturiers et exportateurs du Québec auprès de 401 entreprises, en mai et juin. Le regroupement a aussi fait une tournée et rencontré les représentants de 110 entreprises.

On y apprend aussi que les postes les plus difficiles à combler sont ceux de journaliers, assembleurs, opérateurs, soudeurs, mécaniciens, machinistes, manœuvres, techniciens et ingénieurs.

Seuils d’immigration

Des huit solutions proposées par Manufacturiers et exportateurs pour alléger le problème de rareté de la main-d’œuvre, c’est la hausse des seuils d’immigration qui recueille le plus d’adhésion.

Quelque 45 % croient que cela aiderait beaucoup ; 30 % que cela aiderait moyennement et 24,5 % que ça aiderait peu.

« L’immigration, c’est incontournable, si on veut répondre aux besoins dans le secteur manufacturier. Alors on demande au gouvernement d’avoir plus de bras, d’avoir plus de talents. C’est la seule façon qu’on va s’en sortir », a lancé Véronique Proulx, présidente-directrice générale de Manufacturiers et exportateurs, en conférence pour présenter les résultats de la consultation.

Hausser les salaires ?

Interrogés sur une autre de ces solutions, soit l’augmentation du salaire des postes à pourvoir, les représentants des entreprises ont estimé dans une proportion de 23,4 % que cela aiderait beaucoup ; 48 % ont jugé que cela aiderait moyennement et 28,6 % que cela aiderait peu.

Quand on a demandé à Mme Proulx si ce n’était pas là la solution pour combler bon nombre de ces postes vacants, elle a répondu : « Partout à travers le Québec, la pression sur les salaires se fait à la hausse. On a plusieurs entreprises qui ont haussé les salaires, mais fondamentalement, le problème, c’est que le bassin de travailleurs n’est pas assez grand. »

La pandémie a pourtant causé des pertes d’emplois dans plusieurs secteurs, comme l’hôtellerie, la restauration et le commerce de détail. Plusieurs observateurs ont déjà noté le problème d’adéquation entre les postes affichés et la main-d’œuvre disponible.

Autres

Parmi les autres solutions proposées par Manufacturiers et exportateurs, on note l’automatisation et la robotisation, l’attraction de jeunes, l’attraction de femmes, un crédit d’impôt sur les salaires et des investissements dans la formation.

Mme Proulx affirme que ses membres ont évalué à 18 milliards les pertes dans le secteur manufacturier dues au manque de main-d’œuvre et aux contrats qui ont été refusés ou reportés. « C’est 18 milliards qu’on a laissés sur la table dans le secteur manufacturier depuis deux ans. »

Elle rapporte que des entreprises ont par exemple fermé des quarts de soir, de nuit, de fin de semaine, pour faire face à la situation.

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Transaction majeure à Anticosti - Le Journal de Montréal

Déjà considérée comme la plus grande pourvoirie au monde pour la chasse au chevreuil, voilà que Sépaq Anticosti élargit considérablement son terrain de jeu en faisant l’acquisition de 75% du territoire qui appartenait à un de ses concurrents, Safari Anticosti.

• À lire aussi: La renaissance des chevreuils d’Anticosti

La transaction de l’ordre de 26,1 millions $ annoncée ce matin deviendra effective le 5 décembre et permettra à la Sépaq d’acquérir deux auberges, 15 chalets et une flotte de véhicules, de même que les droits exclusifs d’exploitation sur quelque 1 500 kilomètres carrés. Cela portera le territoire de chasse de la Sépaq sur l’île à plus de 5 500 km carrés.

La zone en blanc sur cette carte représente la nouvelle acquisition de Sépaq Anticosti dans le territoire de Safari Anticosti.

Courtoisie

La zone en blanc sur cette carte représente la nouvelle acquisition de Sépaq Anticosti dans le territoire de Safari Anticosti.

Une somme de 7,3 millions supplémentaire a aussi été accordée à la Sépaq pour divers projets d’aménagement du territoire, entre autres pour de la transaction énergétique.

Trésor national

Selon le ministre responsable des Forêts, de la Faune et des Parcs, Pierre Dufour, cette acquisition par le gouvernement du Québec protégera la vocation du territoire et écarte du même coup la possibilité d’une prise de possession des actifs par des intérêts étrangers.

« Cette transaction permettra à la Sépaq d’offrir un plus grand accès aux splendeurs de ce trésor national et permettra aux Québécois de découvrir une nouvelle façon de vivre l’aventure enivrante d’un voyage à Anticosti », a-t-il assuré.

Le président directeur général de la Sépaq, M. Jacques Caron, a quant à lui tenu à souligner la collaboration et l’engagement du propriétaire de Safari Anticosti, Marcel Dutil.

« M. Dutil et sa famille sont de grands entrepreneurs et des passionnés d’Anticosti qui font en sorte que la gestion du territoire reste entre les mains des Québécois. Nous faisons l’acquisition d’infrastructures de grande qualité et nous ferons en sorte de mettre en valeur la perle du Saint-Laurent et de la préserver ».

« Nous ouvrons un nouveau chapitre de l’histoire de notre pourvoirie avec la certitude que ce trésor national qu’est Anticosti demeure une source de fierté pour les Québécois », affirme M. Dutil.

Pas terminé

La transaction a aussi de quoi réjouir le directeur de la Sépaq Anticosti, Robin Plante, pour qui les projets d’expansion ne sont pas terminés.

Fort de ses 24 années d’expérience avec la société d’État, le directeur actuel de Sépaq Anticosti, Robin Plante, sera responsable de la nouvelle super structure.

Courtoisie

Fort de ses 24 années d’expérience avec la société d’État, le directeur actuel de Sépaq Anticosti, Robin Plante, sera responsable de la nouvelle super structure.

« En plus des infrastructures mises sur pied au cours des années par Safari Anticosti, nous pourrons dorénavant profiter de la piste d’atterrissage asphaltée et illuminée de la rivière Saumon, qui est accessible aux avions à réaction, pour faciliter nos opérations et le transport de notre clientèle » a expliqué ce haut dirigeant de la Sépaq.

« Notre nouvelle structure emploiera maintenant plus de 130 employés et comme on le fait depuis toujours, nous nous assurerons de supporter au maximum l’économie locale de toutes les façons possible », a assuré M. Plante. 

  • Les employés actuels de Safari Anticosti qui sont touchés par la transaction se verront offrir un poste à la Sépaq. 
  • La Sépaq accueille annuellement environ 2 300 clients qui peuvent opter pour un forfait américain ou pour un plan européen, guidé ou pas. 
  • Les nouveaux territoires de chasse de la Sépaq sont ceux de Chaloupe, Rivière-Bell, Aquila, Dauphiné nord et sud, Box et Lac-Renard. Safari Anticosti poursuivra ses opérations dans les secteurs Saumon et Relais. 
  • Les séjours de chasse des clients de Safari Anticosti pour la saison en cours seront honorés.  

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La Caisse tournera le dos au pétrole d'ici la fin de 2022 - Radio-Canada.ca

Plan rapproché de Charles Émond en conférence de presse.

Le président et chef de la direction de la Caisse de dépôt et placement du Québec, Charles Émond

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDPQ) s’est engagée mardi à liquider ses actifs dans le secteur pétrolier d’ici la fin de 2022, ce qui représente présentement 1 % de son portefeuille d’investissements ou 4 milliards de dollars. Sa stratégie climatique présentée mardi prévoit aussi la fin de tout investissement dans de nouvelles constructions d’oléoducs.

La Caisse a refusé de mentionner spécifiquement les entreprises visées, mais des entreprises canadiennes comme Suncor et Canadian Natural Resources travaillant dans les sables bitumineux de l’Alberta risquent d’écoper considérant la nature de leurs activités pétrolières.

Cette stratégie est aussi une affaire de rendements. Si on regarde le secteur pétrolier, il y a quand même une tendance structurelle où les rendements ont été marginaux, a indiqué le PDG Charles Emond. La tendance est à la baisse, il y a eu beaucoup de volatilité. La proposition risque/rendement n'est pas des plus attrayantes.

Si le fonds institutionnel dit ne pas vouloir contribuer à l’augmentation de la production de pétrole, il entend demeurer investi dans les infrastructures de transport d’hydrocarbures comme les pipelines et l’industrie gazière, soit l’équivalent de 7 milliards de dollars. Le gaz naturel demeure aux yeux de Charles Emond une énergie de transition.

On ne peut pas passer de l'énergie renouvelable qui représente 5 % de l'offre mondiale et remplacer 80 % de l'énergie fossile. L'économie n'est pas encore positionnée pour s'en priver.

Une citation de :Charles Emond, PDG, Caisse de dépôt et placement du Québec

Objectif net zéro d'ici 2050

L’intensité carbone du portefeuille de la Caisse devra également être réduite de 60 % par rapport à son niveau de 2017. Autrement dit, pour chaque dollar investi, l'institution devra à terme émettre 60 % moins de carbone qu'en 2017. Fin 2020, elle avait déjà atteint le seuil de 38 %.

Pour décarboniser son portefeuille, les investissements futurs devront notamment être moins intenses en carbone. D’ailleurs, la rémunération variable de ses équipes est désormais liée aux cibles climatiques.

D’ici 2025, la CDPQ triplera ses investissements dans des actifs dits verts, par rapport à 2017, pour un total de 54 milliards de dollars.

Il s’agit entre autres de participation à des projets de mobilité durable et immobiliers certifiés, ou dans de nouveaux secteurs comme l’hydrogène, les batteries et la capture du carbone.

Une enveloppe de 10 milliards de dollars est aussi prévue pour contribuer à la décarbonisation de secteurs plus émetteurs en carbone (matériaux, transport et agriculture).

L'ensemble de ces mesures permettrait à la Caisse d'atteindre un objectif d'émissions nettes de zéro gaz à effet de serre de son portefeuille global d'ici 2050.

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