La pénurie de personnel ne peut justifier le retard dans le déploiement des tests rapides en milieu scolaire, selon Québec solidaire.
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Le Journal rapportait jeudi que les tests rapides ne sont pas encore utilisés dans une majorité d’écoles primaires, selon un sondage interne réalisé au cours des derniers jours par la Fédération québécoise des directions d’établissement d’enseignement (FQDE).
Le manque de personnel scolaire nécessaire pour faire passer ces tests aux élèves qui développent des symptômes pendant leur journée d’école est en cause dans plus de 70% des cas, selon la FQDE.
Pour Christine Labrie, députée de Québec solidaire et porte-parole en matière d’éducation, la pénurie ne peut servir d’excuse. «Ça fait, quoi, un an que Santé Canada a approuvé ces tests-là? Alors, on a eu amplement le temps de réfléchir à comment les utiliser dans nos écoles. Pour moi, ce n’est pas une raison [pour] être aussi en retard dans l’utilisation de ces tests», a-t-elle lancé.
L’utilisation des tests rapides dans les 10 régions ciblées vise maintenant 1600 écoles primaires, alors que plus de 155 000 tests ont été distribués dans le réseau scolaire.
Selon le virologue Benoit Barbeau, il aurait été préférable de donner le feu vert à cette «opération complexe» bien avant la rentrée afin de donner davantage de temps au milieu scolaire pour se préparer.
«Si on avait commencé bien avant, ça aurait été l’idéal», affirme ce professeur de l’UQAM.
Déploiement des tests rapides: la pénurie de personnel ne peut justifier le retard, selon QS - TVA Nouvelles
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