Il est minuit moins une dans l'industrie de la construction au Québec.
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Si aucune entente n'est intervenue vendredi entre les parties, les travailleurs pourraient décider de fermer les chantiers et de se mettre en grève dès la semaine prochaine.
Selon les constructeurs d'habitations, les échanges ont été très limités depuis l'expiration des contrats de travail le 30 avril dernier.
Des règlements seraient tout de même à portée de la main sur plusieurs enjeux sauf sur un; la volonté des employeurs d'introduire dans les téléphones portables des ouvriers une application de géolocalisation pour établir leur arrivée et leur départ des chantiers de même que la prise des pauses et le temps supplémentaire.
Pour l'Alliance syndicale, il s'agit d'une demande inacceptable qui viole le droit à la vie privée des travailleurs.
«La Charte est claire là-dessus. Ce n'est pas permissible. On ne peut pas surveiller quelqu'un constamment en train de travailler» fait valoir Éric Boisjoly de l'Alliance syndicale de la construction.
Les constructeurs d'habitations répliquent que la question de la géolocalisation est un faux-fuyant.
«C'est une fausse peur qu'ils ont que ces outils servent à faire de la géolocalisation et de la surveillance à temps plein de la vie personnelle des gens», plaide François Bernier de l'APCHQ.
Le ministre du Travail n'écarte pas le recours à une loi spéciale si jamais les chantiers de construction se retrouvent paralysés par une grève.
«Il faut éviter un conflit de travail. Vous le savez on est en contexte de reprise économique. Pour les familles, pour l'économie ce serait absolument catastrophique» insiste Jean Boulet.
Une grève dans la construction pourrait être déclenchée la semaine prochaine - TVA Nouvelles
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