Rechercher dans ce blog

Tuesday, February 28, 2023

L'économie canadienne a fait du surplace au quatrième trimestre de 2022 - Radio-Canada.ca

Des employés travaillent dans l'usine de l'entreprise.

Le produit intérieur brut réel est resté pratiquement inchangé au quatrième trimestre au Canada, après avoir enregistré cinq hausses trimestrielles consécutives.

Photo : Radio-Canada / Chantal Dubuc

Radio-Canada
| Mis à jour

Après cinq trimestres consécutifs de croissance, le PIB réel du Canada est demeuré stable au dernier trimestre de 2022, accusant un recul de 0,1 % en décembre après avoir progressé de 0,1 % en novembre, constate Statistique Canada.

Selon l’agence fédérale, le ralentissement dans l’accumulation de stocks dans les entrepôts a exercé une pression à la baisse sur la croissance du PIB d'octobre à décembre 2022.

L'accumulation des biens fabriqués et des biens durables dans les secteurs du commerce de gros et de détail a été considérablement inférieure à celle qui avait été observée le trimestre précédent. L'accumulation des stocks agricoles a affiché un ralentissement similaire, explique Statistique Canada.

En 2022, les entrepôts canadiens ont enregistré une accumulation de 33,2 milliards de dollars de stocks non agricoles. C'est près de deux fois le précédent record qui était de 18,2 milliards de dollars, en 2017.

Outre les stocks, les investissements ont aussi ralenti au cours du dernier trimestre 2022.

Un recul de 7,8 % de l’investissement des entreprises dans la machinerie et le matériel, combiné à un ralentissement de 2,3 % dans le secteur du logement, ont atténué l’effet de la hausse des dépenses des ménages, celle des administrations publiques et l’amélioration du commerce au cours de la période.

Les perturbations de la chaîne d’approvisionnement qui se sont atténuées ont permis aux entreprises du pays de répondre plus adéquatement à la demande des consommateurs au quatrième trimestre. Ce qui a incité les ménages à augmenter leurs dépenses de 0,5 % au cours de la période.

La hausse des dépenses en biens durables (+3,4 %) est principalement attribuable aux achats de camions, de fourgonnettes et de véhicules utilitaires sport neufs (+10,3 %), de véhicules automobiles d'occasion (+7,9 %) et de voitures particulières neuves (+5,8 %), écrit Statistique Canada dans son rapport trimestriel.

Plus globalement, les dépenses des ménages canadiens ont augmenté de 4,2 % en 2022, selon Statistique Canada.

Le revenu disponible des ménages a pour sa part augmenté de 3 % au cours de la période, en partie en raison des bonifications des prestations gouvernementales et de l'augmentation de 10 % de la pension de la Sécurité de la vieillesse pour les 75 ans et plus, note Statistique Canada.

En 2022, le taux d’épargne des ménages canadiens se chiffrait à 6 %.

Les salaires

Le rythme de l’augmentation des salaires est quant à lui demeuré stable au 4e trimestre avec une croissance de 1,2 %, soit le même taux de croissance qu’au 3e trimestre 2022. C’est également le plus faible taux d’augmentation des salaires observé l’an dernier.

C’est dans le secteur de la construction (+2,4 %) que les salaires ont le plus augmenté au Canada au dernier trimestre.

En 2022, à l'échelle nationale, la rémunération des salariés a progressé de 9,5 %, soit à un taux semblable à celui de 9,4 % observé en 2021, souligne Statistique Canada.

Ralentissement des exportations et des importations

Des conteneurs au port de Vancouver.

Le port de Vancouver est l'une des principales plateformes d'échange de marchandises avec l'étranger au Canada.

Photo : CBC/Ben Nelms

Au cours des trois derniers mois de 2022, les exportations de biens et services du Canada ont augmenté de 0,2 % alors qu’elles avaient crû de 2,6 % au trimestre précédent. Selon Statistique Canada, l’augmentation des exportations de céréales a été contrebalancée par un recul des exportations de métaux précieux, de produits pétroliers raffinés et de voitures.

Les importations ont quant à elles diminué de 3,2 % au cours de la même période. Les produits pharmaceutiques et médicinaux, les ordinateurs et l'équipement périphérique d'ordinateurs, et les pièces électroniques et électriques sont principalement à l'origine du recul, note Statistique Canada.

Sur une base annuelle, les volumes d’exportation ont augmenté de 2,6 % en 2022, alors que les importations ont crû de 7,2 %.

Adblock test (Why?)


L'économie canadienne a fait du surplace au quatrième trimestre de 2022 - Radio-Canada.ca
Read More

Un centre de glisse ouvrira ses portes à Fleur de Lys en mai - TVA Nouvelles

[unable to retrieve full-text content]

Un centre de glisse ouvrira ses portes à Fleur de Lys en mai  TVA NouvellesAfficher la couverture complète sur Google Actualités
Un centre de glisse ouvrira ses portes à Fleur de Lys en mai - TVA Nouvelles
Read More

De l'eau dans le gaz entre Montréal et Hydro-Québec - Radio-Canada.ca

Le siège social d'Hydro-Québec se dresse sous un ciel gris.

Le siège social d'Hydro-Québec

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Hydro-Québec met en garde la Ville de Montréal contre les conséquences d’un passage trop brusque du gaz vers l’électricité dans le chauffage des bâtiments.

La société d’État avertit qu'elle ne pourra pas suffire à la demande si la nouvelle réglementation ferme la porte à l'approche biénergétique qu'elle préconise.

Si on allait dans une logique tout électrique (chauffage, grands bâtiments, etc.), ça créerait une demande qui est énorme. Ce n’est pas réaliste [...] : il manquerait des lignes électriques, des postes, prévient le porte-parole chez Hydro-Québec, Maxence Huard-Lefebvre.

Le 16 février, les élus de la Commission sur l'eau, l'environnement, le développement durable et les grands parcs de la Ville de Montréal ont recommandé d’interdire dans les plus brefs délais tout raccordement de nouveaux bâtiments au réseau de gaz naturel.

La Commission recommande également le retrait graduel des systèmes de chauffage fonctionnant au moyen d’un combustible fossile dans les bâtiments existants.

Selon nos sources, la conversion à l’électricité de tous les systèmes de chauffage au gaz à Montréal dans le bâtiment représenterait un besoin d’alimentation supplémentaire de 4500 mégawatts (MW) pour Hydro-Québec.

Il s’agit d’une puissance significative qui s’ajouterait aux 23 000 MW de demandes d’alimentation d’industries sur la table du ministre de l'Économie, de l'Innovation et de l'Énergie, Pierre Fitzgibbon. Ce dernier est aussi ministre responsable de la Métropole et de la région de Montréal.

La demande pourrait même être encore plus importante si d’autres municipalités décidaient de suivre l’exemple de Montréal. C’est actuellement le cas de Mont-Saint-Hilaire, Otterburn Park, Petit-Saguenay, Prévost et Saint-Cuthbert, qui réclament au gouvernement du Québec l'interdiction du chauffage au gaz naturel dans toutes les nouvelles constructions.

La biénergie au cœur des discussions

La Commission de la Ville de Montréal recommande également de limiter l’utilisation du gaz naturel à 15 % dans le cas de la biénergie et seulement en période de pointe.

Or, avec la biénergie, 30 % de l’apport énergétique des clients résidentiels vient du gaz et 70 % de l'électricité.

Selon Hydro-Québec, sans la biénergie, ça ne fonctionne pas pour nous.

« Nous mettons la Ville en garde des conséquences qu’aurait une réglementation ne permettant pas à l’offre biénergie d’être déployée. »

— Une citation de  Maxence Huard-Lefebvre, porte-parole d’Hydro-Québec

L’enjeu, c’est la pointe hivernale, rappelle Hydro-Québec, lorsque les températures froides accentuent la demande et mettent de la pression sur le réseau.

Des discussions en cours

À la Ville de Montréal, on demeure prudent. Nous allons prendre le temps d’analyser l’ensemble des recommandations et nous y donnerons suite dans les prochains mois, explique l’attachée de presse du comité exécutif, Marikym Gaudreault.

« Nous allons prendre le temps de les analyser et cela se fera également en collaboration avec Hydro-Québec et Énergir. »

— Une citation de  Marikym Gaudreault, attachée de presse du comité exécutif, Ville de Montréal.

Le règlement n’est pas encore écrit et la Ville pourrait très bien prendre un chemin différent des élus de sa Commission.

La porte-parole du comité exécutif de Montréal se réjouit néanmoins de l’intérêt soulevé lors des consultations.

On constate aujourd’hui que l’effort de consultation publique sur notre feuille de route vers des bâtiments zéro émission est un succès, écrit Mme Gaudreault. Une cinquantaine d’organismes, d’entreprises et de citoyens ont participé à la réflexion, ceci démontre à quel point c’est un dossier important pour la population montréalaise.

Une collaboration à l'épreuve

En mai 2022, la mairesse de Montréal, Valérie Plante, se réjouissait de la signature d’une entente de collaboration avec Hydro-Québec pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le secteur du bâtiment.

Je suis particulièrement fière d’annoncer ce partenariat, qui mettra l’immense expertise de notre société d’État au profit de Montréal, disait la mairesse.

Autant il faut réduire le recours aux énergies fossiles, autant il importe de le faire au meilleur coût possible, affirmait pour sa part la PDG Sophie Brochu.

La Ville de Montréal souhaite que les bâtiments construits sur son territoire deviennent carboneutres d’ici 2040.

Pour Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie à Greenpeace Canada, les recommandations des élus de Montréal confirment le leadership de la Ville et mettent en lumière le fait que le gouvernement du Québec dort au gaz alors qu’il devrait réglementer pour sortir les énergies fossiles des bâtiments.

1 milliard $ pour du GNR

Au mois de mai 2022, Hydro-Québec et Énergir obtenaient l'approbation de la Régie de l’énergie visant à convertir des systèmes de chauffage au gaz à la biénergie afin de réduire les gaz à effet de serre.

Un camion d'Énergir.

L'entreprise de distribution de gaz naturel, Énergir

Photo : Radio-Canada / Boualem Hadjouti

La décision a toutefois été portée en appel. La semaine dernière, la Régie s’est ravisée et ne permettra pas à Hydro-Québec de hausser ses tarifs pour financer l’entente avec Énergir. La société d’État affirme toutefois que le partenariat va aller de l’avant, mais qu'elle devra vraisemblablement rogner sur ses profits.

Hydro estime que la biénergie permettra de réduire au Québec les GES de 540 000 tonnes d’équivalent CO2 d’ici 2030 et générer des économies de l’ordre de 1,7 milliard $ par rapport à l’électrification complète.

Dans son mémoire, Hydro demandait par ailleurs à la Commission d’adopter une position reconnaissant le gaz naturel renouvelable comme étant une source d’énergie qui ne génère aucune émission de GES.

Les opposants à l’entente sur la biénergie, notamment des groupes écologistes et de défense des consommateurs, croient qu’il y a d’autres moyens pour gérer la pointe hivernale. Ils prônent davantage l’utilisation de thermopompes et d'accumulateurs de chaleur, ce qui permettrait une décarbonation des bâtiments.

Je déplore le manque d’ambition d’Hydro-Québec. Est-ce que l’obligation de desservir s’applique seulement aux industriels? Et cela ne s’applique pas à la décarbonation? Hydro-Québec trouve prétexte par-dessus prétexte pour ne pas décarboner. La biénergie, c’est une demi-mesure, croit Jean-Pierre Finet, du Regroupement des organismes environnementaux en énergie (ROEE), en entrevue avec Radio-Canada.

Énergir vient de signer un partenariat de 1 milliard de dollars avec la danoise Nature Energy afin d’accélérer la production de gaz naturel renouvelable (GNR) au Québec. Selon le distributeur de gaz québécois, ces installations permettraient une réduction annuelle de 400 000 tonnes de GES d’ici 2030. Actuellement, Énergir a moins de 1 % de GNR qui circule dans son réseau.

Adblock test (Why?)


De l'eau dans le gaz entre Montréal et Hydro-Québec - Radio-Canada.ca
Read More

Monday, February 27, 2023

La TD payera 1,2 milliard US pour régler une poursuite liée à une fraude - La Presse

(Toronto) La Banque TD a indiqué lundi qu’elle payerait 1,205 milliard US pour régler une poursuite liée à une des plus grandes fraudes pyramidales d’investissements jamais orchestrées.

La banque, comme plusieurs autres institutions financières, était sur le point de subir un procès au Texas pour son rôle présumé dans le stratagème de 7 milliards exploité par le Stanford Financial Group.

En acceptant le règlement, la TD a nié toute responsabilité ou tout acte répréhensible et a soutenu qu’elle avait agi convenablement en tout temps. Elle a expliqué avoir choisi de régler l’affaire pour éviter la distraction et l’incertitude liées à la poursuite d’une longue procédure judiciaire.

La TD avait fourni principalement des services de correspondance bancaire à la Stanford International Bank, une banque extraterritoriale d’Antigua, et faisait face à des allégations d’assistance et de négligence en connaissance de cause liées au stratagème à la Ponzi.

Dans une affaire parallèle contre la banque en Ontario, le tribunal a statué en faveur de la TD. La décision a été appuyée par la Cour d’appel de l’Ontario et les plaignants tentent de porter l’affaire en appel devant la Cour suprême du Canada.

Selon les détails de l’entente, la TD a conclu un accord avec le séquestre, l’Official Stanford Investors Committee et d’autres plaignants dans le litige.

La TD, qui doit publier jeudi ses résultats du premier trimestre, inscrira une provision d’environ 1,2 milliard après impôts à ses résultats pour ce trimestre.

Le règlement intervient alors que TD progresse dans le cadre de deux acquisitions majeures aux États-Unis, la transaction avec First Horizon de 13,4 milliards US et celle avec Cowen, évaluée à 1,3 milliard US, tout en faisant face à des attentes de capital plus élevées de la part des autorités de réglementation et des investisseurs.

L’analyste Gabriel Dechaine, de la Banque Nationale, a souligné que même s’il était possible que le règlement pousse la banque sous le coussin de capital attendu par les investisseurs, il ne s’attendait pas à ce que la TD doive vendre des actions pour combler ce manque à gagner.

La banque pourrait s’appuyer soit sur la génération de capital interne, soit sur la vente de ses actifs dans Charles Schwab pour combler tout manque à gagner. Aussi, si elle choisissait de mobiliser des fonds propres, cela ne représenterait qu’une dilution d’environ 1 % des actions actuelles en circulation, a-t-il calculé.

L’analyste John Aiken, de Barclays, a estimé que le règlement résolvait le problème de l’affaire et qu’il s’attendait à ce que les nouvelles soient positives pour les perspectives de la banque.

« Bien que le montant absolu en dollars soit important, nous pensons qu’il était bien inférieur au pire scénario envisagé par certains sur le marché », a-t-il affirmé dans une note.

Le règlement clôt le dossier de la dernière accusation majeure enregistrée par les banques canadiennes dans la foulée de poursuites aux États-Unis.

La Banque CIBC a annoncé, plus tôt en février, qu’elle allongeait 770 millions US pour régler une poursuite intentée contre elle par Cerberus Capital Management au sujet de transactions financières liées à la crise financière de 2008.

En novembre, la Banque de Montréal a pris une charge de 1,1 milliard US liée à un stratagème à la Ponzi distinct au Minnesota, après qu’un jury a imposé des dommages-intérêts d’environ 564 millions US à la banque. La Banque de Montréal avait annoncé à l’époque qu’il porterait la décision en appel.

Le stratagème à la Ponzi du règlement de la TD a été exploité pendant 20 ans par Allen Stanford et impliquait plus de 30 000 comptes. M. Stanford a été condamné à 110 ans de prison pour sa fraude.

Adblock test (Why?)


La TD payera 1,2 milliard US pour régler une poursuite liée à une fraude - La Presse
Read More

La Québécoise Uni-Sélect passe aux mains de la Corporation LKQ, des États Unis - LesAffaires.com

La veille de la venue de Brian McManus le 9 mars 2021, l’action valait 11,20$. Il l’a quadruplée en deux ans. (Photo: La Presse Canadienne)

La Corporation LKQ, établie à Chicago, et la compagnie Uni-Sélect annoncent lundi dans un communiqué conjoint qu’elles ont conclu une entente définitive visant l’acquisition de la totalité des actions émises et en circulation de Uni-Sélect par LKQ pour une contrepartie au comptant de 48 $ CAN par action, ce qui représente une valeur totale d’entreprise d’environ 2,8 milliards de dollars (G$). La somme de 48 $ constitue une prime de 19,2% par rapport au cours de clôture de l’action de Uni-Sélect, vendredi dernier.

Uni-Sélect, qui a été fondée en 1968 à Boucherville, en Montérégie, est connue pour la distribution de peintures automobiles, de revêtements industriels, d’accessoires et d’autres produits automobiles destinés au marché secondaire de l’automobile. La compagnie compte plus de 5200 employés, 15 centres de distribution et plus de 400 succursales.

Le président exécutif et chef de la direction d’Uni-Sélect, Brian McManus, soutient que l’opération offre une valeur et des liquidités attrayantes aux actionnaires. À son avis, la transaction permettra de combiner les forces complémentaires au sein de l’équipe LKQ qui est plus grande, multidisciplinaire et en croissance.

Le conseil d’administration de Uni-Sélect a approuvé la transaction et recommande à ses actionnaires de voter en sa faveur. L’opération devrait se conclure au cours du deuxième semestre de 2023, sous réserve des conditions habituelles.

Pour l’exercice 2022, Uni-Sélect a annoncé plus tôt en février un bénéfice net de 65 millions de dollars, soit 1,32 $ par action, comparativement à 895 000 $, ou 0,02 $ par action, en 2021. Ses ventes se sont améliorées de 7,4% à 1,7 G$.

Adblock test (Why?)


La Québécoise Uni-Sélect passe aux mains de la Corporation LKQ, des États Unis - LesAffaires.com
Read More

Le fleuron québécois Uni-Sélect vendu aux Américains - Le Journal de Montréal

[unable to retrieve full-text content]

  1. Le fleuron québécois Uni-Sélect vendu aux Américains  Le Journal de Montréal
  2. Uni-Sélect passe aux mains de l'américaine LKQ  La Presse
  3. Uni-Sélect se fait racheter par l'Américaine LKQ  TVA Nouvelles
  4. La Québécoise Uni Sélect passe aux mains de la Corporation LKQ, des États Unis  LesAffaires.com
  5. Distribution de produits automobiles | Uni-Sélect vendue 2,8 milliards CA à un concurrent américain  La Presse
  6. Afficher la couverture complète sur Google Actualités

Le fleuron québécois Uni-Sélect vendu aux Américains - Le Journal de Montréal
Read More

Sunday, February 26, 2023

Frais de livraison | QS réclame une « loi permanente » pour protéger les restaurateurs - La Presse

Québec solidaire (QS) presse le gouvernement Legault de limiter à 20 % les frais que les plateformes de livraison exigent aux restaurateurs. Une pareille mesure avait été adoptée pendant la pandémie, mais le parti souhaite maintenant une « loi permanente ».

« Alors que les restaurateurs et les clients paient des frais qui coûtent les yeux de la tête, les livreurs touchent des salaires dérisoires. Dans le modèle actuel, les seuls gagnants, ce sont les entreprises comme DoorDash et Uber Eats », a martelé dimanche le critique solidaire en matière d’économie et de finances, Haroun Bouazzi.

Il soutient que les restaurateurs ont aujourd’hui « besoin d’une bouffée d’air frais », après une crise sanitaire difficile financièrement. « Les compagnies de livraison vampirisent les profits de nos petits restaurateurs qui deviennent prisonniers d’un modèle qui les oblige à payer des frais abusifs », insiste le député.

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Haroun Bouazzi, député solidaire de Maurice-Richard et critique en matière d’économie et de finances

M. Bouazzi tenait ces propos au lendemain d’une enquête de La Presse parue samedi1, qui révélait que de nombreux marchands présents sur les plateformes de livraison ignorent ou défient des lois qui encadrent la vente d’aliments au détail. Des taxes de vente sont par exemple appliquées sur des produits de base, et le prix du lait « régulier » est affiché au-delà du maximum permis. Résultat : les clients paient la note.

La loi 87, visant à limiter certains frais dans le domaine de la restauration, avait été adoptée en mars 2021 par le ministre de l’Agriculture, André Lamontagne. Québec avait alors implanté un maximum de 20 % pour ces frais, mais cette mesure a pris fin avec la levée de l’urgence sanitaire, à l’été 2022.

D’ailleurs, la loi ne concernait que les restaurants « dont la salle à manger est complètement fermée » ou « dont les heures d’exploitation de la salle à manger sont limitées » en raison des mesures sanitaires.

« Nous, on veut un encadrement des frais de livraison permanent. C’est pour ça qu’on a déposé deux projets de loi », a soulevé dimanche l’attachée de presse de l’aile parlementaire de QS, Camille Godbout.

Durant la dernière session parlementaire, deux députés solidaires, Vincent Marissal et Ruba Ghazal, avaient déposé les projets de loi 795 et 798 pour « limiter de manière permanente les frais de livraison payés par les restaurateurs ». Or, les deux textes législatifs « n’ont jamais été appelés par le gouvernement », déplore QS.

Appelé à réagir, le cabinet du ministre Lamontagne a indiqué dimanche avoir des discussions avec l’Association Restauration Québec (ARQ) et la Ville de Montréal « sur de nouvelles solutions de livraison ». « Nous invitons les Québécois à continuer de soutenir les restaurateurs de leur quartier », a expliqué l’attachée de presse Sophie Jacques-Barma.

« En contexte pandémique, nous avons mis en place des mesures d’exception pour aider les restaurateurs à passer au travers de la crise. L’objectif de la loi 87 était clair : limiter le montant des frais facturés par les plateformes numériques de livraison aux restaurateurs forcés de fermer leur salle à manger en raison de restrictions sanitaires », a poursuivi Mme Jacques-Barma.

Adblock test (Why?)


Frais de livraison | QS réclame une « loi permanente » pour protéger les restaurateurs - La Presse
Read More

Train de vie | Peut-on voyager ou doit-on bonifier l'épargne ? - La Presse

Les époux Linda*, 71 ans, et Germain*, 69 ans, sont des retraités en bonne santé et d’un train de vie raisonnable qui souhaitent relancer leurs projets de voyage, après la pause forcée par la pandémie.

La situation

Toutefois, avec l’ajout des années, Linda et Germain se préoccupent de l’impact budgétaire de ces projets de voyage sur leur sécurité financière à long terme, lorsqu’ils devront recourir de plus en plus à des services d’aide et de maintien à domicile.

« Nous voulons nous remettre à voyager pendant que nous en avons encore la santé et la capacité. Toutefois, au lieu de voyager de façon autonome comme auparavant, nous allons voyager de façon plus encadrée et organisée, et donc plus coûteuse », explique Germain lors d’une discussion avec La Presse.

Pour le moment, Linda et Germain envisagent un budget de voyages d’environ 20 000 $ par année qui serait financé à même leur surplus budgétaire courant de l’ordre de 30 000 $ par année.

Il s’agit du solde entre les revenus nets de rentes (après impôts) de Linda et de Germain, qui totalisent 78 000 $, et leurs dépenses courantes, de l’ordre de 48 000 $ par année.

De prime abord, Linda et Germain auraient donc les moyens budgétaires de relancer leurs projets de voyage. En contrepartie, ils se questionnent sur le bas niveau de leurs comptes d’épargne-retraite (REER, FERR, CELI) qui sont indépendants du régime de retraite de Germain – le seul du couple – et de leurs rentes d’origine gouvernementale (PSV fédérale et RRQ provincial).

« Mon REER personnel et le FERR [ancien REER converti] de ma femme, d’où elle commence les retraits minimaux requis, totalisent environ 190 000 $ en actifs, explique Germain.

« Mais nos comptes CELI, auxquels nous venons de commencer à contribuer, totalisent environ 57 000 $. Ça nous apparaît très peu comme réserve d’épargne-retraite autonome dans l’éventualité où nous devrions faire face à de coûteux imprévus, d’ordre médical ou résidentiel, au fur et à mesure que nous avancerons en âge. »

Par ailleurs, signale Germain, sa femme et lui n’ont pas l’intention de revendre leur maison, d’une valeur nette d’environ 530 000 $ (libre d’hypothèque) et « en très bon état », tant qu’ils seront capables d’y habiter, même avec des services d’aide à domicile.

De plus, Linda et Germain n’ont pas de projet d’héritage envers leurs deux enfants, préférant plutôt les aider financièrement de leur vivant dans leurs dépenses courantes de jeunes familles.

Les chiffres

Germain*, 69 ans

Revenu total : 86 900 $
(régime de retraite d’employeur : 67 000 $, RRQ provincial : 11 660 $, PSV fédérale : 8250 $)

Actifs financiers :

REER : 81 200 $
CELI : 8200 $

Linda*, 71 ans

Revenu total : 17 500 $
(PSV fédérale : 8250 $, RRQ provincial : 4260 $, retrait minimal de FERR : env. 5000 $)

Actifs financiers :

FERR : 112 000 $
CELI : 49 000 $

Actifs communs des époux :

– en compte d’épargne courant : 10 000 $
– valeur nette de la résidence : env. 530 000 $

Budget commun des époux :

Revenu net de rentes (après impôts) : env. 78 000 $

Dépenses de train de vie : env. 48 000 $ (10 000 $ liés à la résidence, 38 000 $ liés au style de vie et à l’aide financière aux proches)

Surplus disponible : env. 30 000 $

Dans ce contexte, Germain demande : « Avant de relancer des dépenses de voyage, devrions-nous plutôt prioriser l’usage de notre surplus budgétaire pour combler en accéléré les montants de contribution disponibles dans nos CELI, et rehausser ainsi notre sécurité financière de vieillissement ? »

« Et dans ce cas, pourrions-nous quand même moduler ces contributions en CELI sans devoir trop faire de coupes dans nos projets de voyage ? Si oui, quel partage de ces montants serait recommandable, de part et d’autre ? »

La situation et les questions de Linda et Germain ont été soumises pour analyse-conseil à Mathieu Huot, qui est planificateur financier et fiscaliste chez IG Gestion de patrimoine, à Terrebonne.

Les conseils

En premier lieu, Mathieu Huot signale être un peu étonné de l’écart significatif entre les revenus bruts (environ 104 000 $) et les revenus nets après impôts (environ 78 000 $) des conjoints Linda et Germain.

En parallèle, il constate l’écart important entre les revenus de rentes bruts de Germain (86 900 $) et ceux de sa femme Linda (17 500 $).

PHOTO FOURNIE PAR MATHIEU HUOT

Mathieu Huot, planificateur financier et fiscaliste chez IG Gestion de patrimoine

« Le montant d’écart de 26 000 $ entre leurs revenus bruts et leurs revenus nets suggère que Linda et Germain paient beaucoup d’impôts par rapport à leur situation d’aînés autonomes », indique Mathieu Huot.

« Et quand on considère l’écart considérable des montants de revenu brut individuel de Germain et de Linda, tout indique qu’ils ne se sont pas encore prévalus du mécanisme fiscal du “fractionnement de revenu” entre conjoints aînés pour réduire leur facture d’impôts totale », constate M. Huot.

Selon ses estimations, Germain et Linda pourraient réaliser une économie d’impôts de l’ordre de 4000 $ à 5000 $ par année, ce qui bonifierait d’autant leur budget pour des projets de voyage.

Par conséquent, insiste Mathieu Huot, « ça devrait être leur priorité en matière d’optimisation fiscale à mettre en place dès cette année. Dans les préparatifs de leurs prochains rapports d’impôt [2023] sur leurs revenus de rentes [régime de retraite, PSV fédéral, retraits de REER/FEER], mais aussi en demande spécifique auprès de Retraite Québec en ce qui concerne le fractionnement des prestations du RRQ provincial ».

Voyages et épargne ?

En second lieu, concernant la préoccupation de Linda et Germain de réaliser des projets de voyage « pendant qu’ils en sont capables » sans compromettre la sécurité financière de leur âge avancé, Mathieu Huot peut les rassurer sur leur capacité à poursuivre ces deux objectifs en parallèle.

Comment s’y prendre ? « En considérant que leur budget soit bien complet, Linda et Germain ont déjà l’avantage d’un surplus budgétaire de l’ordre de 30 000 $, auquel pourraient s’ajouter quelques milliers de dollars dès l’an prochain avec les économies d’impôts découlant de la mise en place de leur fractionnement de revenu, souligne M. Huot.

« Par ailleurs, Linda et Germain anticipent un budget annuel de voyages de l’ordre de 20 000 $. S’ils parviennent à respecter ce budget, tout en maintenant leurs dépenses courantes à leur niveau actuel, ils devraient alors disposer d’environ 10 000 $ par année pour des cotisations à leur CELI, en guise de bonification de leur épargne-retraite. »

À ce rythme, tout en tenant compte d’un rendement annuel moyen de 3,75 % sur leur capital en CELI et en REER/FERR, ainsi que d’une indexation d’inflation de 2 % par année sur leurs dépenses de vie courante et leurs rentes de retraite, Mathieu Huot estime que Linda et Germain pourraient encore disposer d’un capital de l’ordre de 800 000 $ dans une vingtaine d’années, soit à l’aube de leurs 90 ans.

De plus, la valeur nette de la revente éventuelle de leur maison – estimée à 530 000 $ – est exclue de cette estimation de capital en épargne-retraite.

« Selon leur budget actuel, Linda et Germain peuvent être sûrs de réaliser leurs projets de voyage tout en continuant de bonifier leur épargne-retraite », indique Mathieu Huot.

Ni voyages ni épargne ?

Par ailleurs, que se passerait-il en cas de changement majeur aux priorités budgétaires de Linda et Germain au cours des prochaines années ?

Pour répondre à cette question, Mathieu Huot a opposé deux hypothèses budgétaires : une première où les 30 000 $ en surplus budgétaire iraient entièrement en épargne-retraite, sans frais de voyages ; et une deuxième où les 30 000 $ disponibles iraient entièrement en dépenses pour les voyages, sans cotisation additionnelle en épargne-retraite.

Les résultats de ces deux hypothèses ?

« Avec la première, Linda et Germain pourraient avoir accumulé quelque 1,4 million en capital d’épargne-retraite au début de leurs 90 ans, et près de 1,9 million en ajoutant la valeur nette de revente de leur maison, résume Mathieu Huot.

« Ça m’apparaît bien plus que leurs besoins prévisibles, à moins qu’ils aient des intentions d’héritage pour leurs proches. Aussi, Linda et Germain se seraient privés de voyages pendant les années où ils en étaient encore capables. »

Avec la seconde hypothèse financière, tout en voyages et sans épargne-retraite additionnelle, Mathieu Huot estime à 455 000 $ le capital d’épargne-retraite de Linda et Germain au début de leurs 90 ans, et d’environ 955 000 $ en ajoutant la valeur nette de la revente de leur maison.

« Ça apparaît suffisant pour leurs besoins budgétaires vers leur fin de vie prévisible. Toutefois, ça viendrait avec peu de marge de manœuvre en cas de projets de dons ou d’héritage à leurs proches. Et sans compter d’éventuels regrets financiers d’avoir beaucoup dépensé en voyages sans égard au renforcement de leur épargne-retraite », croit Mathieu Huot.

* Bien que le cas mis en lumière dans cette rubrique soit réel, les prénoms utilisés sont fictifs.

Vous planifiez un projet qui demande une utilisation judicieuse de votre argent ? Vous avez des problèmes financiers ?

Adblock test (Why?)


Train de vie | Peut-on voyager ou doit-on bonifier l'épargne ? - La Presse
Read More

Agriculture | Des laitues produites toute l'année… sur dix étages - La Presse

(Napierville ) La ministre fédérale de l’Agriculture, Marie-Claude Bibeau, a annoncé vendredi l’attribution d’une aide de 2,7 millions pour soutenir des entreprises agricoles québécoises souhaitant réduire leur empreinte carbone.

Quatre entreprises recevront un coup de pouce pour financer l’installation de technologies propres qui leur permettront de réduire leur bilan énergétique.

Pour en faire l’annonce, la ministre Marie-Claude Bibeau s’est rendue à une ferme hydroponique verticale de dix étages alimentée à l’eau de pluie qui a pu bénéficier du même programme fédéral l’an dernier.

« Notre vision, c’est une agriculture qui est toujours plus durable au Canada. Notre gouvernement veut aider les entreprises agricoles à devenir plus productives et plus résilientes en réduisant la facture d’énergie et l’empreinte carbone », a-t-elle déclaré lors d’un point de presse après avoir visité les installations.

La société, qui produit des légumes-feuilles depuis l’automne dernier, a reçu 846 625 $ pour installer un système d’agriculture intérieur de 11 000 pi2 alimenté à l’éclairage DEL.

Solange Duteau et Sylvain Coallier, qui ont été à la barre d’une entreprise d’exportation de légumes durant 20 ans, ont récemment converti leur entrepôt en ferme intérieure complètement robotisée.

Une ferme verticale 100 % automatisée

  • Le système hydroponique est alimenté par un système de récupération de neige et d’eau de pluie qui permet d’emmagasiner 45 000 gallons. L’eau est purifiée grâce à un système de lampes UV.

    PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

    Le système hydroponique est alimenté par un système de récupération de neige et d’eau de pluie qui permet d’emmagasiner 45 000 gallons. L’eau est purifiée grâce à un système de lampes UV.

  • Laitues, bok choy et basilic : tous les légumes-feuilles sont cueillis par des robots. L’entreprise en compte 21. Pour des enjeux de propriété intellectuelle, il n’est pas encore possible de diffuser publiquement des images de ces robots-cueilleurs.

    PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

    Laitues, bok choy et basilic : tous les légumes-feuilles sont cueillis par des robots. L’entreprise en compte 21. Pour des enjeux de propriété intellectuelle, il n’est pas encore possible de diffuser publiquement des images de ces robots-cueilleurs.

  • Les légumes sont cultivés sans pesticides ni engrais chimiques.

    PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

    Les légumes sont cultivés sans pesticides ni engrais chimiques.

  • Guillaume Coallier, qui est impliqué dans l’entreprise familiale avec ses deux frères et sa sœur, souligne que les feuilles poussent grâce à un système d’éclairage de 8200 lampes DEL. Elles dégagent assez de chaleur pour chauffer l’entrepôt.

    PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

    Guillaume Coallier, qui est impliqué dans l’entreprise familiale avec ses deux frères et sa sœur, souligne que les feuilles poussent grâce à un système d’éclairage de 8200 lampes DEL. Elles dégagent assez de chaleur pour chauffer l’entrepôt.

  • Le président de l’Union des producteurs agricoles, Martin Caron, s’est dit impressionné par sa visite réalisée en compagnie de la ministre fédérale de l’Agriculture Marie-Claude Bibeau.

    PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

    Le président de l’Union des producteurs agricoles, Martin Caron, s’est dit impressionné par sa visite réalisée en compagnie de la ministre fédérale de l’Agriculture Marie-Claude Bibeau.

« Inspirant »

Le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Martin Caron, a visité les installations en compagnie de Mme Bibeau. Il a qualifié le projet d’« inspirant ». « Ils seront en mesure de réaliser 15 récoltes par année », a-t-il souligné.

« Quand on parle d’autonomie alimentaire, de sécurité alimentaire, de marchés de proximité, on ne peut pas avoir mieux que ça. Quand on investit dans des projets comme celui-ci, on investit dans le garde-manger des Canadiens et des Québécois en même temps », a-t-il remarqué.

Sylvain Coallier estime par ailleurs que G.S.P.M. Distribution est en mesure de cultiver 99 000 plants par récolte.

On économise en GES un plein camion par semaine de produits de Californie et qui fait 5000 km. Et c’est de l’énergie verte, renouvelable du Québec.

Sylvain Coallier, de G.S.P.M. Distribution

Depuis le lancement du programme Technologies propres en agriculture (TPA), 18 entreprises québécoises ont reçu un appui financier, qui totalise 6,7 millions.

Parmi les projets annoncés vendredi se retrouve celui de la firme Entosystem. L’entreprise de Drummondville recevra 2 millions pour l’achat d’équipements écoénergétiques afin d’accroître l’efficacité de son système de production d’engrais et d’aliments pour animaux à base d’insectes.

Autre exemple : la Ferme Macna, de Saint-François-du-Lac, obtiendra près de 105 000 $ pour l’installation d’un système de ventilation écoénergétique et d’un système d’éclairage à DEL dans son étable laitière.

À terme, c’est 495,7 millions qui seront affectés au programme TPA.

« L’objectif numéro un, c’est de réduire les émissions », explique Mme Bibeau. Ensuite, ajoute-t-elle, le but est de créer une demande pour les technologies vertes de pointe. « Ça va augmenter le développement de l’innovation et ça va éventuellement réduire les prix. Si on augmente la demande, ça vient donner un boost, si on veut, à l’égard de ces nouvelles technologies. »

Adblock test (Why?)


Agriculture | Des laitues produites toute l'année… sur dix étages - La Presse
Read More

Saturday, February 25, 2023

Le contrat du tramway de Québec arrive au bon moment: satisfaction et fierté à La Pocatière - Le Journal de Québec

[unable to retrieve full-text content]

  1. Le contrat du tramway de Québec arrive au bon moment: satisfaction et fierté à La Pocatière  Le Journal de Québec
  2. Tramway de Québec : les trains seront assemblés à La Pocatière  ICI Québec
  3. Contrat à Alstom: Bernard Généreux se réjouit de cette nouvelle pour la région  CIMT-CHAU
  4. Tramway: la Ville de Québec en voie de s'entendre avec Alstom pour le matériel roulant  Le Journal de Québec
  5. Tramway : Québec convaincu d'avoir le juste prix avec Alstom  Radio-Canada.ca
  6. Afficher la couverture complète sur Google Actualités

Le contrat du tramway de Québec arrive au bon moment: satisfaction et fierté à La Pocatière - Le Journal de Québec
Read More

Services en ligne: nous avons testé le nouveau SAAQclic - Le Journal de Montréal

[unable to retrieve full-text content]

  1. Services en ligne: nous avons testé le nouveau SAAQclic  Le Journal de Montréal
  2. Plus de 320 000 transactions à la SAAQ depuis le 20 février  Le Soleil
  3. SAAQclic : loin de faciliter la vie des automobilistes  98.5 Montréal
  4. SAAQrifice  Le Journal de Montréal
  5. Encore des retards dans les centres de services de la SAAQ  Le Journal de Montréal
  6. Afficher la couverture complète sur Google Actualités

Services en ligne: nous avons testé le nouveau SAAQclic - Le Journal de Montréal
Read More

Plaidoyer d'une jeune fortunée pour une plus grande justice fiscale - La Presse

Claire Trottier est née dans une famille fortunée qui disposait de moyens financiers démesurés par rapport à ceux de la population en général, et elle en a rapidement pris conscience. Tout comme elle a été très vite sensibilisée aux inégalités qui existent à l’échelle mondiale et qui règnent tout autant au Québec. Il faut, selon elle, que les riches et ultrariches apportent leur juste contribution et participent pleinement à tous les défis de société en étant imposés correctement.

En cette période de préparation des déclarations de revenus, on entend la plupart du temps les gens se plaindre du trop lourd fardeau fiscal qu’ils ont à soutenir.

On souligne que les membres de la classe moyenne et supérieure sont injustement imposés par rapport aux gens fortunés qui disposent de toutes sortes de moyens pour éluder l’impôt qu’ils ont à payer ou réduire à son minimum les contributions qu’ils doivent faire.

Claire Trottier, fille de Lorne Trottier, cofondateur de la société technologique Matrox, qui a connu un grand succès depuis sa fondation en 1976, est aussi d’avis que les riches ne paient pas leur juste part d’impôt et qu’il est grand temps que les choses changent.

Depuis quatre ans, en marge du Forum économique mondial de Davos, Claire Trottier cosigne avec 200 millionnaires et milliardaires de partout dans le monde un manifeste qui réclame l’imposition d’une taxe sur la richesse et sur les successions des grandes fortunes.

« J’ai beaucoup lu sur la question et je ne suis pas la seule fortunée qui veut s’engager pour une meilleure justice fiscale. Aux États-Unis, il y a des groupes comme Patriotic Millionaires qui militent depuis des années pour une restructuration du système fiscal américain.

« Au Canada, je me suis jointe au groupe Ressources en mouvement qui regroupe des jeunes de 20-30 ans, issus de familles riches qui veulent aussi payer leur juste part d’impôt », expose la philanthrope et militante.

Le modèle fiscal que souhaitent implanter ces mouvements est simple : il s’agit d’instaurer une taxe sur la richesse de 2 % sur les fortunes de plus de 5 millions, de 3 % sur les 50 millions et plus et enfin de 5 % sur les fortunes familiales de plus de 1 milliard. Une taxe qui pourrait rapporter jusqu’à près de 50 milliards au Canada, selon Claire Trottier.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Claire Trottier

Mme Trottier ne veut pas se prononcer sur les façons dont seraient déterminés les niveaux de richesse de ces nouveaux cotisants, elle n’est pas fiscaliste et ce n’est pas à elle à décider, mais au gouvernement.

De telles mesures n’encourageraient-elles pas le recours accru aux paradis fiscaux qui sont déjà très utilisés par les grandes fortunes ?

« Les paradis fiscaux existent déjà et c’est un autre problème auquel il faut s’attaquer de toute façon. Le statu quo est inacceptable. Une telle taxe ne changerait absolument rien à mon train de vie et ça permettrait aux gouvernements d’avoir des moyens additionnels pour s’attaquer aux grands problèmes de l’heure », souligne Claire Trottier.

Répondre aux crises

Titulaire d’un doctorat en immunologie et virologie de l’Université McGill, Claire Trottier a quitté son poste de professeure à McGill il y a deux ans pour se consacrer à ses activités de philanthropie au sein de la Fondation familiale Trottier et à ses fonctions de présidente du conseil d’administration de l’OBNL Collectif Bienvenue.

« On a mis sur pied cet OBNL en 2017 pour soutenir les immigrants demandeurs d’asile. On mise sur l’économie circulaire pour venir en aide aux réfugiés, leur trouver des meubles, des vêtements qu’on va chercher directement chez les donateurs. On leur offre aussi un soutien psychosocial », explique Claire Trottier.

L’explosion du nombre de demandeurs d’asile qui transitent par le chemin Roxham a créé une immense pression auprès de l’organisme Collectif Bienvenue, qui est littéralement submergé de demandes de toutes parts.

PHOTO CHARLES WILLIAM PELLETIER, COLLABORATION SPÉCIALE

Claire Trottier

On est confronté aux changements climatiques, à la crise du logement, à l’inflation qui frappe les plus démunis, la crise migratoire… Il faut que les plus riches fassent leur part. J’étais plus imposée quand j’étais professeure que je ne le suis aujourd’hui parce que je reçois des dividendes.

Claire Trottier, philanthrope et militante

La Fondation familiale Trottier, qui était dotée de plus de 230 millions avant la vente d’une partie des activités de Matrox à l’américaine Zebra Technologies pour 1,1 milliard l’an dernier, intervient pourtant activement dans les domaines des changements climatiques, de la santé, de l’éducation et des sciences.

« Oui, mais la philanthropie ne réglera pas tout. On ne peut pas compter sur la seule générosité de quelques-uns, il faut que les riches contribuent. La générosité ne peut se substituer à la justice. Aux États-Unis, même [Joe] Biden l’a évoqué dans son discours sur l’état de l’Union en suggérant une taxe pour les milliardaires, l’idée fait son chemin et avance », se réjouit Claire Trottier.

Adblock test (Why?)


Plaidoyer d'une jeune fortunée pour une plus grande justice fiscale - La Presse
Read More

Les agents de bord d'Air Transat rejettent l'entente de principe - Radio-Canada.ca

Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...