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Saturday, December 31, 2022

Encore une hausse du prix de l'essence au Québec - Le Journal de Montréal

Les automobilistes qui devront se déplacer pour les festivités du Nouvel An vont avoir toute une surprise à la pompe alors que les prix de l’essence continuent d’augmenter au Québec. 

• À lire aussi: Le prix de l'essence bondit en 24 heures à Québec

• À lire aussi: Plusieurs hausses en vue pour 2023: votre portefeuille va encore y goûter

D’une semaine à l’autre, le prix moyen à la pompe est passé de 1,50$ le litre à 1,55$ vendredi pour les stations-service de Montréal.

Déjà plus élevée à Québec lors des Fêtes, l’essence est désormais à près de 1,62$ le litre dans la Capitale-Nationale, selon les chiffres de CAA-Québec. De l’autre côté du fleuve, à Lévis, le prix a fait un bond de 1,43$ le litre jeudi à 1,58$ vendredi matin.

Les habitants du Bas-Saint-Laurent devront aussi mettre la main au portefeuille, avec 1,59$ le litre d’essence.

À l’inverse, les résidents de Gatineau font partie des chanceux, puisque le prix moyen à la pompe est de 1,40$ le litre.

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Friday, December 30, 2022

Le Tribunal de la concurrence donne son feu vert à la fusion Shaw-Rogers - TVA Nouvelles

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Le Tribunal de la concurrence donne son feu vert à la fusion Shaw-Rogers  TVA NouvellesAfficher la couverture complète sur Google Actualités
Le Tribunal de la concurrence donne son feu vert à la fusion Shaw-Rogers - TVA Nouvelles
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Qui perdra son job en 2023 ? | La Presse - La Presse

Ceci n’est pas un conte de Noël. La récession est sans doute déjà commencée au Québec, nous avertissent les économistes de Desjardins. Qui dit recul économique dit pertes d’emplois. Où le mal frappera-t-il cette fois-ci en dépit de la pénurie généralisée de main-d’œuvre ? Trois économistes répondent à la question.

Avec la hausse du taux directeur de la Banque du Canada de 400 points de base depuis le début de l’année, les secteurs sensibles aux variations de taux d’intérêt pâtiront d’emblée, nous dit Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins.

Malgré un taux de chômage à un creux historique, 3,8 % en novembre, on ne perd rien pour attendre, prévient-elle. « Quand la récession va s’installer, il va y en avoir, des pertes d’emplois », soutient-elle. L’économiste estime que le taux de chômage va remonter à 6 % d’ici la fin de 2023. Ce qui implique la perte de quelque 100 000 emplois par rapport à novembre 2022, sur la base d’une population active constante.

Une variation négative du taux de chômage de deux points de pourcentage, c’est ce qu’on a vu pendant la récession de 2008-2009, indique Mme Bégin.

Secteurs touchés

Parmi les premiers secteurs touchés, on pense ici au courtage immobilier et hypothécaire, aux quincailleries, aux biens durables comme des meubles et des automobiles, aux scieries qui font du bois d’œuvre et aux entrepreneurs et sous-traitants du secteur de la construction résidentielle.

« La première crise est immobilière », renchérit Mathieu Marchand, économiste indépendant de Québec.

La Bourse étant un indicateur avancé de l’état de l’économie, il est d’intérêt de regarder le prix de l’action de BMTC, propriétaire des enseignes de magasins de meubles Tanguay et Brault et Martineau. Il a atteint son creux des 52 dernières semaines à la mi-décembre.

Pour ce qui est des nouveaux logements, la Commission de la construction du Québec, organisme paritaire qui encadre l’industrie, s’attend à une réduction de l’ordre de 7 % des heures travaillées dans le secteur résidentiel. Dans l’industrie dans son ensemble, la baisse ne sera que de 4 %.

Un premier acteur d’envergure, Groupe Sélection, s’est placé sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) en novembre. Géant aux pieds d’argile en raison de ses fonds de trésorerie négatifs récurrents, il n’est pas nécessairement représentatif de l’industrie, sans être toutefois le seul à devoir s’ajuster à la hausse des coûts de financement.

La récession ne se limitera pas à l’immobilier

Pour Mme Bégin, le transport est un autre secteur qui souffrira, notamment à cause du recul prévu des échanges commerciaux internationaux dans un contexte de récession mondiale. Le secteur de la fabrication aussi en subira les conséquences.

« Beaucoup d’industries sont en déclin, observe-t-elle. Ce qui est étonnant, c’est assez généralisé parmi toutes les industries, la baisse d’activités qui est amorcée au Québec où il n’y a pas de pétrole pour donner une chance. »

Desjardins s'inquiète surtout pour les secteurs ayant déjà souffert de la pandémie, soit les restaurants et les prestataires de services personnels comme les coiffeurs. Ces entreprises ressortent endettées de la pandémie tout en étant particulièrement sensibles à la réduction des dépenses discrétionnaires. Une recette qui mène directement au dépôt de bilan, laissaient entendre Joëlle Noreau et Florence Jean-Jacobs, économistes principales chez Desjardins, dans une analyse publiée en octobre.

De son côté, le professeur d’économie de l’UQAM Philippe Goulet Lacombe s’attend à une récession asymétrique frappant davantage le secteur des biens et la construction que le secteur des services, moins touché par une récession mondiale.

Ça risque d’être une récession différente des dernières que nous avons connues.

Philippe Goulet Lacombe, professeur d’économie de l’UQAM

« On s’attend à ce que l’impact de la récession sur l’emploi soit moins grand que par le passé », ajoute-t-il, dans un entretien. Il serait surpris de voir le taux de chômage au Québec remonter à 6 %.

Une opinion que partage l’économiste Mathieu Marchand. En septembre, on dénombrait 2,5 postes vacants par chômeur au Québec. En simplifiant, fait-il valoir, la récession pourrait faire perdre 250 000 emplois et on ne ferait qu’éliminer les postes vacants sans que personne se trouve dans la rue.

« Ça prendrait un très gros choc avant qu’on ne ressente les effets de la hausse du chômage sur l’économie », en conclut-il. D’autant, ajoute-t-il, qu’au Québec, les salaires suivent l’inflation, notamment dans les secteurs situés au bas de l’échelle : fabrication, machinerie, santé. Ce qui est de bon augure pour la résilience des ventes au détail, croit-il.

« Les pertes d’emplois les plus médiatisées aux États-Unis sont dans les technos et les banques, poursuit M. Marchand. On a moins de technos que les Américains. En revanche, on a des banques. Toutes les grandes banques américaines ont annoncé des baisses d’emplois. Je n’en ai pas encore vu au Canada, mais je m’y attends, surtout dans le secteur hypothécaire. »

Impacts de la récession, selon Desjardins

Secteurs en difficulté

Restauration, hébergement, arts et spectacles
Transport
Services personnels
Construction

Secteurs plus résilients

Mines, pétrole et gaz
Finance et assurance
Services professionnels
Santé
Technologies de l’information

Source : Desjardins

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Thursday, December 29, 2022

Voici les villes où les produits de Tim Hortons ont été les plus consommés au Canada - Le Journal de Montréal

La chaîne canadienne de restaurants rapides Tim Hortons a dévoilé jeudi la liste de ses produits les plus populaires à travers le pays.

• À lire aussi: EN IMAGES | Découvrez 6 éblouissants Tim Hortons situés ailleurs dans le monde

• À lire aussi: Le menu de Tim Hortons en Thaïlande fait des jaloux sur TikTok

Tim Hortons, détenue par l’entreprise Restaurants Brands International, a analysé les résultats financiers de 2022 pour connaître les villes où les ventes par habitant étaient les plus élevées.

Parmi les produits analysés, on retrouve le wrap-matin du travailleur, le wrap-délice, le thé infusé, le TimGlacé, l’espresso, le latte, l’Americano, le thé latte et le RafraîchiTim.

Une seule ville québécoise figure sur le palmarès: c’est à Dorval où les lattes ont été les plus consommés par habitant.

En ce qui concerne les autres produits, voici une brève liste établie par Tim.

  • Wrap-matin du travailleur: Port Hope, Ontario
  • Wrap-délice: Niagara-on-the-Lake, Ontario
  • Thé infusé: Cap-Breton, Nouvelle-Écosse
  • TimGlacé: Charlottetown, Île-du-Prince-Édouard
  • Dose d'espresso: Windsor, Ontario
  • Americano: Langford, Colombie-Britannique
  • Thé latte: Prince George, Colombie-Britannique
  • Café de mélange original: Miramichi, Nouveau-Brunswick
  • RafraîchiTim: Timmins, Ontario

Notons que c’est à Calgary, en Alberta, où les soupes en boîte ont été les plus achetées au prorata de la population.

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Wall Street conclut en berne, les taux en hausse - La Presse

(New York) La Bourse de New York a conclu en berne mercredi au terme d’une séance hésitante où les taux sont remontés dans un marché peu étoffé avant la fin d’une année 2022 bien sombre pour les marchés boursiers.

L’indice Dow Jones a lâché 1,10 % à 32 875,71 points, le NASDAQ à dominante technologique a perdu 1,35 % à 10 213,29 points et l’indice élargi S&P 500 a cédé 1,20 % repassant sous les 3800 points à 3783,22 points.

La baisse des actions qui s’est accélérée en fin de séance est intervenue « dans un contexte d’échanges très légers pour cette fin d’année lugubre », ont résumé les analystes de Schwab.

Les rendements sur les bons du Trésor à 10 ans sont un peu remontés à 3,87 % contre 3,84 % la veille, ce qui se fait souvent au détriment du cours des actions.

« On est dans un marché baissier (“bear market”) et la grande leçon de 2022 est qu’il aura fallu respecter les risques », a commenté Adam Sarhan de 50 Park Investment.

« On fait face à plusieurs problèmes macroéconomiques (l’inflation, la guerre en Ukraine, les hausses de taux de la Fed) qui ont plombé les actions et ces problèmes restent encore à résoudre », a ajouté le spécialiste. « Mais la bonne nouvelle est que cette importante réduction des valorisations boursières peut ouvrir la porte au prochain marché haussier (“bull market”), a-t-il assuré ».

L’analyste de 50 Park Investment signale toutefois qu’historiquement, lors des dernières grandes déprimes boursières en 2000-2002 avec l’éclatement de la bulle internet et en 2008-2009 avec celle de la bulle immobilière, le fond n’avait été touché qu’en mars.

 « On n’a pas encore vu la capitulation de Wall Street, ce mouvement de ventes forcées. On l’a vu dans le secteur de la crypte, mais pas encore à la Bourse », prévenait l’analyste.

Parmi les bonnes nouvelles néanmoins, la réouverture de la Chine, avec la levée des restrictions sanitaires, pourrait relancer la demande. Mais, sur tous les marchés, des matières premières aux actions en passant par les devises, les investisseurs restent prudents sur le rythme de l’évolution de l’activité en Chine.

Étant donné la propagation de la COVID-19 dans le pays, l’abandon rapide de la politique du « zéro COVID-19 » par Pékin suscite l’inquiétude des pays étrangers. L’Italie vient d’annoncer l’imposition de tests aux voyageurs venant de Chine. Les États-Unis réfléchissent à des restrictions.

À la cote, dans un marché très peu actif ce qui amplifie les variations, Tesla, qui a plongé de 11,4 % mardi, perdant 69 % depuis début 2022, a redressé la tête mercredi en avançant de 3,31 % à 112,71 dollars.

L’action du constructeur de véhicules électriques dirigé par Elon Musk accuse une des pires performances de l’année au sein du S&P 500, après la compagnie d’équipement électrique Generac (-74 % depuis le début de l’année) et l’application de rencontres Match Group (-70 %).

Autres grands noms du NASDAQ, Apple a perdu 3,07 %, Amazon 1,47 %.

Tous les secteurs du S&P 500 ont conclu dans le rouge, l’énergie en tête avec un repli de 2,22 %.

La situation ne s’est guère arrangée pour la compagnie aérienne Southwest Airlines qui a connu un long week-end de Noël catastrophique, contrainte d’annuler des milliers de vols quotidiennement depuis cinq jours, alors qu’un blizzard d’une ampleur historique s’est abattu sur une bonne partie des États-Unis. L’action a encore lâché 5,16 % à 32,19 dollars après avoir plongé de presque 6 % la veille.

Les autres compagnies aériennes ont aussi été sanctionnées comme Delta Air Lines (-2,77 %), United (-2,38 %) ou la compagnie à bas prix JetBlue (-2,98 %).

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Wednesday, December 28, 2022

2022, une année pénible sur les marchés boursiers - Le Journal de Montréal

Après trois années de croissance, la chute des Bourses en 2022 n’était pas si surprenante. Ce qui l’était plus, c’est le recul marqué des titres obligataires, de sorte qu’il a été très difficile pour les investisseurs d’empêcher leur portefeuille de perdre des plumes.

• À lire aussi: Fonds de travailleurs: hausse ou baisse de l'action?

• À lire aussi: Wall Street : le Dow Jones clôture à l’équilibre, Nasdaq et S&P en baisse, le marché reste crispé

• À lire aussi: La Bourse de New York clôture en forte baisse, affolée par l’obstination de l’inflation

«D’habitude, les obligations, ça agit un peu comme une valeur refuge. Mais pas cette fois-ci. Ç’a été une année très difficile pour les rendements », constate Lorenzo Tessier-Moreau, économiste au Mouvement Desjardins.

L’indice phare aux États-Unis, le S&P 500, a lâché environ 20 %, sa plus importante dégringolade annuelle depuis la crise financière de 2008, et de loin. Au Canada, l’indice S&P/TSX s’en est un peu mieux tiré, mais il a tout de même cédé plus de 8 %. Quant à la valeur des obligations canadiennes, elle a perdu plus de 10 % en moyenne.

« Nous n’avons pas vu un tel recul uniformisé depuis les années 1970 au moins. Le portefeuille type composé à 60 % d’actions et à 40 % d’obligations est en baisse d’environ 12 %, ce qui est considérable. Le resserrement de la politique monétaire a entraîné une revue à la baisse des prix de toutes les catégories d’actifs », résument froidement les économistes de la Banque de Montréal.

Lorenzo Tessier-Moreau, économiste chez Desjardins.

Photo tirée de Linkedin

Lorenzo Tessier-Moreau, économiste chez Desjardins.

Chute des technos

La hausse des taux d’intérêt dans le but de juguler la forte inflation a fait particulièrement mal aux titres technologiques. Aux États-Unis, le Nasdaq s’est effondré de près de 35 %. Au Canada, le sous-indice des technologies de l’information a plongé de plus de 30 %, mené par la dégringolade du géant ontarien Shopify (-70 %).

Dans un environnement économique incertain où les coûts de financement bondissaient, les investisseurs ont fui les actions des entreprises endettées et non rentables, comme Uber et WeWork. 

Cela dit, même les géants du web ont goûté à la morosité des marchés. À eux seuls, Alphabet (Google), Amazon, Apple, Meta (Facebook) et Microsoft ont collectivement perdu plus de 3500 milliards $ US de leur valeur en 2022.

Comme si ce n’était pas assez, la guerre en Ukraine a elle aussi contribué à tirer les Bourses mondiales vers le bas, notamment sur le Vieux Continent, où l’indice Euro Stoxx 50 a fléchi de plus de 11 %.

Flambée du brut

Le conflit a toutefois fait croître les cours du pétrole, qui ont dépassé les 100 $ US le baril pendant une bonne partie de l’année. Cette flambée des prix de l’énergie a fait bondir les profits et le cours boursier des exploitants d’hydrocarbures, ce qui a aidé la Bourse de Toronto à éviter une chute trop brutale.

Cela dit, la quasi-inexistence de l’industrie des hydrocarbures au Québec n’a pas empêché l’indice regroupant les 30 plus importantes entreprises d’ici cotées en Bourse de faire meilleure figure que le TSX. L’IQ-30 est en voie de terminer l’année avec une maigre baisse de 3,6 %.

«L’indice Québec a notamment profité de la contribution positive du secteur de la consommation non cyclique [les biens essentiels] tout en n’étant pas exposé au recul du secteur de l’immobilier», explique M. Tessier-Moreau.

DES ENTREPRISES DU QUÉBEC INC. EN EAUX TROUBLES

L’année 2022 aura été particulièrement difficile en Bourse pour de nombreuses entreprises québécoises qui, jusqu’à récemment, attiraient l’attention pour leurs promesses de prospérité. C’est notamment le cas de la société de minage de cryptomonnaie Bitfarms (-90,7 %) et du producteur de cannabis HEXO (-88,7 %). Il en va de même pour Marché Goodfood, GURU et Loop Industries, lesquelles ont vu la valeur de leur titre plonger de plus de 80 % en 2022. Le constructeur de véhicules Lion Électrique (-78,8 %), le détaillant DAVIDsTEA (-77,4 %) et les technos Dialogue (-68,9 %), Lightspeed (-62,5 %), Nuvei (-57,3 %) et Coveo (-53,5 %) ont eux aussi connu une dure année. 

DES COMPAGNIES D’ICI GRIMPENT, MALGRÉ LA TOURMENTE

D’autres entreprises québécoises ont réussi à résister plutôt bien aux vents de face que 2022 a apportés. Uni-Sélect, un distributeur de pièces automobiles, est le grand gagnant de l’année. En pleine pénurie de voitures, l’entreprise a vu sa valeur croître de 67,9 %. Dans un tout autre domaine, les actionnaires de Produits forestiers Résolu ont pu profiter de la vente de l’entreprise à Paper Excellence, qui appartient à des intérêts étrangers. Évaluée à environ 3,5 milliards de dollars, la transaction a contribué à faire bondir l’action de Résolu de 55,8 %. Enfin, au cœur de la tempête inflationniste, le Groupe ADF (qui est spécialisé dans la fabrication de structures d’acier) et le détaillant Dollarama sont parvenus à faire grimper leur cours boursier de plus de 25 %. 

UNE PERFORMANCE MOYENNE DE L’INDICE QUÉBEC 30

En date du 20 décembre, les 30 principales capitalisations boursières québécoises (IQ-30) ont produit un rendement négatif de -3,8 % en 2022. Elles s’en tirent mieux que celles de la Colombie-Britannique (ICB-20) et des provinces de l’Atlantique (IA-15), qui ont affiché des reculs respectifs de -5,4 % et de -17,1 %. De leur côté, l’Ontario (IO-40) et les Prairies (IP-10) ont enregistré des rendements de +1,1 % et de -1,5 %. L’Alberta, dont l’économie est dominée par l’exploitation des hydrocarbures, est dans une classe à part : son indice (IAB-25) affichait un rendement de... 17,9 %. 

CHUTE DES ENTRÉES EN BOURSE

Comme ailleurs dans le monde, la Bourse de Toronto (TSX) et la Bourse de croissance TSX (TSXV) auront accueilli en 2022 beaucoup moins de nouveaux venus que l’année dernière. En date du 30 novembre, 111 entreprises et fonds ont inscrit leurs titres au TSX et au TSXV – en baisse de 45,6 % par rapport à l’année dernière. Quant au nombre de premiers appels publics à l’épargne (IPO en anglais), il n’a été que de 17, soit 66 % de moins que le record de 50 atteint en 2021. Du nombre, trois ont eu lieu au TSX et 14 au TSXV. Du lot, Valeo Pharma est la seule entreprise québécoise. 

Quelques dates marquantes dans l’actualité boursière en 2022

5 AVRIL :

L’indice S&P/TSX touche un sommet historique de 22 213 points. Il s’en tiendra relativement loin le reste de l’année. Aux États-Unis, le S&P 500 a atteint son sommet historique le 4 janvier (4819 points) et son creux de 2022 le 11 octobre (3569 points).

13 JUIN :

Bombardier regroupe ses actions à raison de 25 pour une, ce qui a pour effet de faire passer son cours boursier de 1,13 $ à... 26,86 $! La multinationale québécoise souhaite ainsi accroître l’intérêt des investisseurs pour ses actions. Le titre de Bombardier est en voie de terminer l’année avec un bond de près de 20 %.

13 SEPTEMBRE :

L’indice américain S&P 500 connaît sa pire dégringolade quotidienne de 2022, soit une chute de 4,3 %. Une inflation plus forte que prévu fait craindre aux investisseurs que la Réserve fédérale américaine n’augmente les taux d’intérêt davantage que prévu.

3 OCTOBRE :

L’action de Loop Industries de Terrebonne chute de plus de 10 % au Nasdaq, après le dépôt d’une poursuite du gendarme boursier américain alléguant qu’un important actionnaire de Loop aurait escroqué un riche aîné en cachant sa réelle identité. Le fondateur de Loop, Daniel Solomita, a assuré qu’il n’avait rien à voir avec cette fraude.

3 DÉCEMBRE 2022 :

L’action de la montréalaise Marché Goodfood connaît un rebond spectaculaire de 39 % en Bourse après l’annonce d’une amélioration de ses marges bénéficiaires. L’entreprise de préparation de repas reste toutefois dans une position très difficile : ses ventes ayant grandement souffert de la fin des mesures de confinement, son cours boursier est passé d’un sommet de 13 $ en janvier 2021 à un plancher de 26 cents en novembre.

22 DÉCEMBRE :

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Photo d'archives

Le Journal révèle que le ministère de l’Économie, qui a à sa tête le très influent ministre Pierre Fitzgibbon, a acheté en secret pour 49 millions de dollars de titres de l’entreprise québécoise Lightspeed Commerce. Fait inhabituel, cet achat d’actions a été effectué, en juillet dernier, sur les marchés boursiers. Les tenants et aboutissants de cette transaction demeurent mystérieux. Il est, toutefois, possible que le gouvernement du Québec ait voulu stopper la dégringolade de l’action de Lightspeed.

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Tuesday, December 27, 2022

Crise inflationniste: en 2022, il a fallu faire plus avec chaque dollar - Le Journal de Montréal

Pas de doute, l’inflation est le sujet économique no 1 au Québec en 2022. Même s’il est un peu technique, le mot s’est imposé dans la langue de tous les jours aussi rapidement que les prix ont monté à l’épicerie.

• À lire aussi: La revanche des consommateurs

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• À lire aussi: Des crédits d’impôt qui soulagent l’inflation

Inflation est d’ailleurs le mot de l’année pour le Centre de recherche interuniversitaire sur le français en usage au Québec (CRIFUQ).  

«Nous l’avons toutes et tous intégré à notre vocabulaire», écrit le CRIFUQ, qui note qu’en «temps normal», il est réservé aux économistes, comptables et autres experts.

Les journalistes ne font pas exception. Le mot a été l’un des plus utilisés dans les médias québécois en 2022. 

«Plus on en parle, plus ça devient important», avertit Jean-François Dumas, président d’Influence Communication.

Il calcule que le mot s’est retrouvé à la télé, à la radio, dans les journaux et sur le web (sans les réseaux sociaux) presque 8 fois plus en 2022 que l’an passé.

«C’est gigantesque comme couverture», indique cet observateur de longue date des médias québécois. 

L’inflation est d’abord un mot-clé et non un sujet. On peut le retrouver dans un article ou un reportage qui n’a rien à voir avec l’inflation.

Reste que dans l’ensemble, les journalistes québécois l’ont mentionné deux fois plus que Vladimir Poutine en 2022. 

«Il y a quand même une guerre entre la Russie et l’Ukraine», lance l’expert en tentant de relativiser. 

Sur la base des 48 derniers mois, 81 % des mentions de l’inflation dans les médias ont eu lieu en 2022. 

On s’appauvrit

Le phénomène a-t-il été exagéré par les médias ou les journalistes n’ont-ils fait que leur travail de rendre compte de la réalité?

C’est l’œuf ou la poule, le débat est ouvert. Ce qu’on sait, c’est que personne ne prédisait une telle hausse du coût de la vie en janvier dernier. 

«On ne peut pas juste blâmer la Russie, même si son invasion de l’Ukraine a fait grimper le prix de l’énergie et des aliments dès le début de l’année», concède Doug Porter, économiste en chef de BMO Groupe financier.

Avec son équipe, ils prédisaient une inflation de tout au plus 3,5 % au Canada en 2022, ce qui est déjà pas mal. 

Elle va finir l’année à 7 %, écho au début des années 1980. 

On s’attendait aussi, à la BMO comme ailleurs, à ce que les taux d’intérêt augmentent modérément et que le taux directeur passe de 0,25 % à 1,25 %. 

Il est présentement à 4,25 % après 7 hausses consécutives, ce que savent déjà trop bien les Québécois qui ont des paiements hypothécaires. 

Doug Porter, économiste en chef de BMO.

Photo tirée du site web de BMO

Doug Porter, économiste en chef de BMO.

Impact de la folie immobilière

Tout le monde a sous-estimé l’impact de la folie immobilière de 2021 et du début de 2022 sur l’inflation, reconnaît le prévisionniste émérite.

«Le prix des maisons a explosé, merci à la spéculation et aux taux d’intérêt extrêmement bas, et on ne peut pas blâmer la Russie ou la chaîne d’approvisionnement pour ça», dit-il.

Bref, le Canada était mûr pour une bonne dose d’inflation, guerre ou pas, ce que personne ou presque n’avait vu venir. 

De gros profits

«Faut savoir qu’on peut se tromper sur toute la ligne. Ça rend humble», lâche le directeur de la BMO. 

Douze mois plus tard, manger nous coûte 11,4 % de plus, nos hypothèques 14,5 %, et l’essence 13,7 %, selon les chiffres officiels de novembre. 

Ces trois postes de dépenses — aliments, logement, transport — sont de loin les plus importants des ménages, pour qui ces hausses se calculent en milliers de dollars par année. 

Comme les prix, les profits des grandes corporations, notamment les banques, ont gonflé cette année au Canada. 

Un sommet en 60 ans a même été atteint aux mois d’avril, de mai et de juin, quand les profits après impôt des sociétés ont représenté 20 % du PIB.

C’est plus du double de la moyenne enregistrée entre 1960 et 2000, indique Statistique Canada. 

LA CRISE INFLATIONNISTE AU QUÉBEC EN QUELQUES DATES

7 janvier :

On apprend que le prix du lait au détail va augmenter de 4 % à 6 % dès février, ce qui donne le ton à l’année 2022. Il avait augmenté de 7,4 % de 2016 à 2021.

20 janvier :

On a, ce jour-là, un premier aperçu, de ce qui nous attend en 2022. En effet, on apprend que l’inflation en décembre 2021 a atteint 4,8 %, un taux inédit depuis 1991. 

22 mars :

Photo d'archives

31 mai :

François Legault promet d’envoyer un deuxième chèque aux Québécois s’il est réélu le 3 octobre. Il avait déjà offert un crédit d’impôt de 500 $ pour faire face à l’inflation, lors du budget, en mars. La deuxième aide, un chèque non imposable 400 $ à 600 $, sera finalement versée début décembre. 

20 juillet :

Le sommet est atteint à cette date, quand les chiffres de l’Indice des prix à la consommation du mois de juin sont publiés. Ce sont les plus élevés de l’année, avec un taux d’inflation à 8,1 %. 

10 septembre :

La sécheresse en Californie est plus importante que prévu et cause l’augmentation des prix des fruits et légumes importés au Québec, qui achète 3 milliards $ de laitues et de petits fruits par année dans cet État américain.

5 octobre :

Ottawa ouvre une enquête sur les profits qu’ont enregistrés les épiceries canadiennes au cours des derniers mois. C’est le Comité permanent de l’agriculture et de l’agroalimentaire qui s’en charge. La première rencontre, en décembre, montre que les députés ne font pas le poids devant les représentants de l’industrie. 

Le mot de l’année

L’inflation est sur toutes les lèvres en cette fin 2022. Le Journal est allé demander aux Québécois quels étaient leurs sujets économiques de l’année. Tous ont spontanément mentionné la hausse du coût de la vie. 

La plateforme québécoise Glouton.

Photo tirée du site web de Glouton

La plateforme québécoise Glouton.

La crise inflationniste, qui a débuté en 2021 et qui s’est aggravée à la suite de l’offensive russe en Ukraine a fait exploser la popularité des outils pour épargner, qu’il s’agisse des magasins à escomptes, comme Dollarama, d’applications comme la plateforme québécoise Glouton ou encore d’épiceries offrant des emplettes à petit prix, comme Les Escomptes Saint-Jean.

Les Escomptes Saint-Jean.

Photo Julien McEvoy

Les Escomptes Saint-Jean.

PAS D’AUTRES CHOIX QUE DE RETOURNER TRAVAILLER

À cause de la hausse du coût de la vie, Sabrina Firmino–Matheus n’a plus les moyens d’être mère au foyer à plein temps.

Photo Hélène Schaff

À cause de la hausse du coût de la vie, Sabrina Firmino–Matheus n’a plus les moyens d’être mère au foyer à plein temps.

«J’étais une maman à la maison et je dois retourner travailler. On n’a plus les moyens que je reste à la maison à m’occuper de mes filles», explique Sabrina Firmino–Matheus, une jeune mère de famille.

L’inflation généralisée a mis à mal le budget de la famille. Et en 2023, ce sera pire : «On a acheté notre maison en 2018, ajoute-t-elle. Il va falloir renouveler notre taux hypothécaire, ça fait très très mal.»

Amal, une autre maman rencontrée par Le Journal, dit aussi se chercher un emploi pour combler le trou laissé par l’inflation. 

Même son de cloche chez les plus âgés : Diana, récemment retraitée, affirme que plusieurs de ses amis proches de la retraite pensent devoir repousser le moment de leur départ du marché du travail.

C’EST PARTICULIÈREMENT DOULOUREUX À L’ÉPICERIE

Diana, qui a récemment pris sa retraite, explique que plusieurs de ses amis songent à rester sur le marché du travail pendant encore un certain temps.

Photo Hélène Schaff

Diana, qui a récemment pris sa retraite, explique que plusieurs de ses amis songent à rester sur le marché du travail pendant encore un certain temps.

«La hausse des prix est vraiment remarquable quand je fais mon épi-cerie, sur tous les articles», lance Diana, une retraitée croisée dans un centre commercial de l’agglomération de Montréal.

L’inflation alimentaire n’épargne personne, même si l’essence, à plus de 13 %, restait — de peu — numéro un pour l’inflation en novembre.  

Si les familles à revenus modestes avaient déjà l’habitude de chercher les rabais, elles se retrouvent désormais avec un trou dans leur budget. Quant aux ménages plus nantis, plusieurs expliquent au Journal avoir commencé pour la première fois à scruter circulaires et rabais.

ET LE PRIX DE LA BOUFFE VA CONTINUER DE GRIMPER EN 2023

André Vellis, qui habite la banlieue de Montréal, fait remarquer que les problèmes environnementaux ainsi que la raréfaction des ressources risquent très fortement de pousser l’inflation alimentaire vers le haut au cours des prochaines années.

Photo Hélène Schaff

André Vellis, qui habite la banlieue de Montréal, fait remarquer que les problèmes environnementaux ainsi que la raréfaction des ressources risquent très fortement de pousser l’inflation alimentaire vers le haut au cours des prochaines années.

«Il y a bien du monde qui souffre, même avec le chèque de M. Legault. Ceux qui en arrachent, ils vont en arracher encore plus», s’inquiète Michel, un retraité qui se dit chanceux de ne pas être dans le besoin.

«Ça va continuer de même avec les problèmes environnementaux et les ressources qui sont de plus en plus rares», estime quant à lui André Vellis, résident de la banlieue de Montréal.

Le dernier rapport annuel sur les prix alimentaires semble donner raison aux deux hommes : la forte inflation alimentaire va continuer. On s’attend à une progression de 5 % à 7 % en 2023.

Quant aux raisons : oui, les événements climatiques défavorables sont bien en cause, mais il faut ajouter dans la balance la guerre en Ukraine et le prix élevé du pétrole.

Vous avez des informations à nous communiquer à propos de cette histoire?

Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs?

Écrivez-nous à l'adresse ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.

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Crise inflationniste: en 2022, il a fallu faire plus avec chaque dollar - Le Journal de Montréal
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Sunday, December 25, 2022

Ouvert ou fermé pour Noël? - Le Journal de Montréal

Vous avez des invités de dernière minute et avez besoin de faire quelques courses, consultez notre guide ouvert ou fermé afin de ne pas vous cogner le nez sur des portes closes.

Aujourd’hui

OUVERT

  • Les pharmacies
  • Les dépanneurs
  • Certains cinémas
  • Les collectes selon l’horaire habituel, sauf dans l’arrondissement Lachine
  • Le réseau de la STM selon l’horaire des jours fériés

FERMÉ

  • Les commerces de détail et les épiceries
  • Les succursales de la SAQ et de la SQDC
  • Les centres de services de la SAAQ
  • Les marchés publics
  • Les bureaux de poste
  • Les banques et les Caisses
  • Les bureaux gouvernementaux
  • Les bureaux municipaux
  • Les bibliothèques municipales
  • Le Biodôme, la Biosphère, le Jardin botanique, l'Insectarium et le Planétarium Rio Tinto Alcan
  • Les écocentres seront fermés du 24 décembre au 2 janvier

Lundi 26 décembre

OUVERT

  • Les pharmacies
  • Les dépanneurs
  • Certains cinémas
  • Les collectes selon l’horaire habituel, sauf dans l’arrondissement Lachine
  • Le réseau de la STM selon l’horaire des jours fériés
  • Les succursales de la SAQ dès 13h
  • Les succursales de la SQDC de 13h à 21h
  • Les commerces de 13h à 21h

FERMÉ

  • Les centres de services de la SAAQ
  • Les marchés publics
  • Les bureaux de poste
  • Les banques et les Caisses
  • Les bureaux gouvernementaux
  • Les bureaux municipaux
  • Les bibliothèques municipales
  • Les écocentres seront fermés du 24 décembre au 2 janvier

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Ouvert ou fermé pour Noël? - Le Journal de Montréal
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Un appareil électronique provoque un incendie en avion, on compte cinq blessés - Le Journal de Montréal

Un incendie à bord d'un avion de JetBlue Airways a forcé plus de 160 passagers à évacuer l'appareil à l'aide de glissades d'urgence à l'aéroport international John F. Kennedy de New York, samedi.

• À lire aussi: [EN IMAGES] Le week-end de Noël bouleversé par une tempête mortelle aux États-Unis

• À lire aussi: Un avion avorte son atterrissage et redécolle

L'incident pourrait avoir commencé à cause d'un appareil électronique et fait l'objet d'une enquête, rapporte CNN. 

«Le vol JetBlue 662 au départ de Bridgetown à la Barbade a été évacué peu après son atterrissage à l'aéroport JFK de New York, en raison de rapports faisant état de l'appareil électronique défectueux ou de la batterie défectueuse d'un client», a déclaré le porte-parole de JetBlue, Derek Dombrowski. 

Un appareil électronique provoque un incendie en avion, on compte cinq blessés

Photo d'archives, AFP

Au total, 167 personnes ont été évacuées à l'aide de toboggans d'urgence, a indiqué le service d’incendie de New York. 

Cinq passagers ont été légèrement blessés.

«La sécurité est toujours notre priorité numéro un», a ajouté le porte-parole. 

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Un appareil électronique provoque un incendie en avion, on compte cinq blessés - Le Journal de Montréal
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Saturday, December 24, 2022

À surveiller : Couche-Tard, Lion Électrique et Aritzia - LesAffaires.com

(Photo: courtoisie)

Que faire avec les titres d’Alimentation Couche-Tard, Lion Électrique et Aritzia? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.

Couche-Tard (ATD, 60,50$): une première incursion prometteuse dans l’industrie du lave-auto express

Martin Landry, de Stifel GMP, voit d’un bon œil le premier achat d’une chaîne de 65 lave-autos express indépendants aux États-Unis qui pourrait servir de plateforme pour consolider cette industrie de 10 milliards de dollars encore fragmentée.

La valeur de l’achat de True Blue Car Wash n’a pas été dévoilée, mais l’analyste peut déjà dire que la transaction sera modestement rentable pour Couche-Tard.

Cette nouvelle initiative de croissance est intéressante à ses yeux parce que Couche-Tard est déjà familière avec l’industrie du lave-auto grâce aux 2500 lave-autos qu’exploite déjà sa chaîne Circle K.

Cette percée complémentaire offre un potentiel de ventes croisées puisqu’environ 85% des lave-autos Rainstorm et Clean Freak de True Blue se situent à moins de cinq kilomètres d’un dépanneur Circle K. Les lave-autos de True Blue pourraient offrir un café Circle K gratuit aux clients les dirigeant ainsi vers les dépanneurs de Couche-Tard, donne en exemple l’analyste.

De plus, les lave-autos express requièrent moins de main-d’œuvre et dégagent donc de meilleures marges que les établissements offrant des services. Martin Landry cite les marges d’exploitation de plus de 30% que dégage la chaîne de 420 Mister Car Wash (MCW, 9,51 $ US) qui est un autre consolidateur de l’industrie de lave-auto indépendant aux côtés de Driven Brands (DRVN, 26,90 $ US).

Enfin, True Blue offre un service d’abonnement de 20 à 55 $ US par mois qui lui procure la moitié de ses revenus. Le service «fast -pass» compterait 170 000 membres. «Ces revenus récurrents atténuent l’effet de saisonnalité du chiffre d’affaires», ajoute l’analyste de Stifel GMP.

À plus long terme, ces lave-autos distincts des stations d’essence devraient aussi en principe moins souffrir de l’éventuel déclin de la demande pour l’essence à la pompe, avance aussi Martin Landry.

Cette expansion mineure ne change pas les perspectives du géant. L’analyste renouvelle sa recommandation d’achat et son cours cible de 68 $, soit 19 fois le bénéfice qu’il prévoit en 2024.

Lion Électrique (LEV, 2,02 $ US): le premier bloc-batterie aux ions lithium produit à Mirabel

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Des rabais hâtifs du lendemain de Noël pour attirer les clients - La Presse

(Montréal) Les magasins de partout au Canada se préparent déjà pour les soldes du lendemain de Noël, qui pourraient être affichés plus tôt cette année dans l’espoir d’attirer le plus de clients possible en cette période de gestion plus serrée des budgets.

Depuis quelques années, l’évènement phare pour les rabais au Canada est relégué au second rang derrière son pendant américain, le Vendredi fou.

Cependant, plusieurs experts s’entendent pour dire que les ventes ont été en deçà des attentes pour le Vendredi fou et le Cyber-lundi, le mois dernier, ce qui fait en sorte que de nombreux détaillants voudront vider leurs inventaires en cette fin d’année.

« On va voir d’assez bons rabais pour le lendemain de Noël, parce que la saison des ventes de fin d’année a été plus tranquille. On n’a pas vu de ruée vers les magasins en décembre comme on le voit d’habitude », souligne Lisa Hutcheson, associée directrice de la société de conseil J. C. Williams Group.

Même avec des soldes alléchants, les consommateurs pourraient demeurer timides dans leurs achats, en raison du contexte économique actuel.

« L’inflation y est pour beaucoup ; il y a beaucoup de craintes, a reconnu Mme Hutcheson. Le lendemain de Noël sert surtout aux gens qui ont reçu des cartes-cadeaux et qui ont des achats personnels à faire. Sauf que si les gens sont préoccupés par leurs finances personnelles, il y aura moins d’achats personnels. »

Trouver l’équilibre

Les détaillants vont donc tenter de trouver un équilibre entre la nécessité de vider leurs inventaires excédentaires et maintenir leurs marges de profit, a expliqué l’analyste de la vente au détail Bruce Winder.

Plus les rabais sont importants, plus le volume de produits qu’un magasin est susceptible de vendre sera important. De plus petits soldes maintiennent les marges plus élevées, mais font courir le risque que les magasins restent pris avec des produits invendus.

« Dans certains cas, on peut garder l’inventaire jusqu’à l’année prochaine, mais ça prend de la main-d’œuvre, sans compter qu’il faut quand même payer les fournisseurs », a rappelé M. Winder.

Pourtant, la porte-parole nationale du Conseil canadien du commerce de détail, Michelle Wasylyshen, a nuancé que la plupart des détaillants ne sont pas trop préoccupés par inventaires — du moins, pas au niveau où certains analystes le suggèrent.

Cette fausse impression que les magasins sont remplis de produits invendus provient peut-être des ventes décevantes du Vendredi fou.

« Le sentiment général est que les consommateurs attendaient de meilleures offres, soit parce qu’ils ont entendu dans les médias que les détaillants avaient trop de stocks, soit parce qu’ils ont dû se serrer la ceinture à cause de la hausse du coût de la vie », a affirmé Mme Wasylyshen.

Malgré tout, les magasins se dirigent vers le lendemain de Noël avec un « optimisme prudent ».

« L’évènement du lendemain de Noël est une occasion pour les détaillants de planifier des évènements promotionnels et d’examiner leurs niveaux d’inventaires pour voir s’ils ont réellement besoin de mettre le paquet avec des évènements de vente en magasin ou en ligne pour aider à liquider les stocks excédentaires », a mentionné Mme Wasylyshen.

Tout comme le Vendredi fou, le lendemain de Noël est devenu un évènement d’une semaine, avec moins de ventes de porte-à-porte en personne qui incarnaient autrefois cette journée.

« La tendance des détaillants est maintenant de prolonger ces évènements afin que les gens n’aient pas à tous venir en une seule journée », a observé David Soberman, professeur de marketing à la Rotman School of Management de l’Université de Toronto.

« C’est une chose particulièrement importante maintenant étant donné que la grippe, le virus respiratoire syncytial (VRS) et la COVID-19 sont toujours très, très actifs et que les gens s’en inquiètent. »

En termes de montant des remises, M. Soberman pense que les offres seront probablement « sporadiques » avec des produits considérés comme plus discrétionnaires, voyant davantage d’activités promotionnelles.

« Là où les détaillants ont des stocks élevés, vous pouvez voir de très bonnes affaires, a-t-il déclaré. La dernière chose que vous voulez faire est de transporter les stocks de Noël et d’hiver tout au long du premier trimestre. »

La fidélité gratifiée

Selon une étude récente, les détaillants à la recherche d’un avantage concurrentiel se concentreront sur le service à la clientèle et la fidélité gratifiante.

Un sondage du service de paiement Adyen mené par Angus Reid a révélé que plus de la moitié des répondants âgés de 18 à 34 ans ont cité la fidélité aux magasins dans lesquels ils ont déjà fait leurs achats comme le principal facteur déterminant pour décider où aller.

« Le facteur le plus important est de savoir s’il s’agit d’une marque qu’ils connaissent déjà et avec laquelle ils ont une relation », a analysé Sander Meijers, directeur national d’Adyen pour le Canada.

« Ils veulent vraiment être reconnus lorsqu’ils achètent quelque chose en ligne ou en magasin et être récompensés pour être un client fidèle. »

Le sondage a également révélé que le service, y compris la rapidité du processus de paiement, était essentiel pour de nombreux Canadiens lorsqu’ils décidaient où magasiner pendant les soldes des Fêtes.

« La rapidité et la fluidité d’une expérience de paiement sont toujours un indicateur clé pour savoir si un magasin de détail va réussir ou non lors d’un évènement comme le lendemain de Noël », a-t-il déclaré.

Le sondage en ligne auprès de plus de 1500 Canadiens a été mené au début de novembre. Selon l’organisme professionnel de l’industrie des sondages, le Conseil canadien pour la recherche, les sondages en ligne ne peuvent pas se voir attribuer une marge d’erreur, car ils n’échantillonnent pas la population au hasard.

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Des rabais hâtifs du lendemain de Noël pour attirer les clients - La Presse
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Thursday, December 22, 2022

24 % plus cher: le coût du déjeuner explose avec l'inflation - Le Journal de Québec

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  1. 24 % plus cher: le coût du déjeuner explose avec l'inflation  Le Journal de Québec
  2. L'inflation s'accroche en novembre | La Presse  La Presse
  3. Ralentissement timide de l'inflation à 6,8 % en novembre au pays  Radio-Canada.ca
  4. [Chronique de Gérard Bérubé] Là où ça fait mal !  Le Devoir
  5. L'inflation à 6,8 % au Canada  TVA Nouvelles
  6. Afficher la couverture complète sur Google Actualités

24 % plus cher: le coût du déjeuner explose avec l'inflation - Le Journal de Québec
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Surprise, votre pouvoir d'achat augmente ! | La Presse - La Presse

Le coût de la vie est l’une des préoccupations de l’heure, avec raison : le boom de l’inflation gruge le budget des ménages. Mais au bout du compte, le pouvoir d’achat des Québécois s’est-il vraiment érodé si l’on considère en plus la hausse de leurs revenus ?

Surprise, la réponse est non pour la plupart des catégories de ménages, a constaté la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke.

Dans une étude fouillée sur le sujet, les auteurs Frédérick Hallé-Rochon, Luc Godbout et Suzie St-Cerny arrivent à des conclusions surprenantes. Ils ont analysé l’évolution des revenus après impôts et cotisations sociales de 14 types de ménages québécois pour en conclure que pour 11 d’entre eux, le pouvoir d’achat s’est en fait accru ces dernières années, malgré l’inflation.

Les personnes seules, les familles monoparentales et les aînés de 70 ans et plus, entre autres, sortent gagnants de la situation.

Leurs revenus disponibles, après impôts et inflation, ont grimpé entre 1,1 % et 3,3 % depuis 2019, selon l’étude. En revanche, les personnes vivant en couple sont plus souvent perdantes, mais les pertes sont relativement modestes (1 % à 1,3 %).

Pour faire leur analyse, les chercheurs ont comparé les revenus médians que gagneront 14 types de ménages en 2023 – après la tempête inflationniste – à ceux qu’ils faisaient en 2019, soit avant la pandémie. Les revenus ont été dégonflés de l’inflation, si bien qu’ils sont comparables d’une année à l’autre.

Les auteurs ont également comparé l’évolution du pouvoir d’achat à long terme, soit depuis l’an 2000.

Résultat : le revenu disponible médian des personnes seules avoisinera les 37 222 $ en 2023, soit 1,1 % de plus qu’en 2019, une fois l’inflation effacée. Pour les couples avec enfants, ce revenu net médian sera de 109 075 $, ce qui est 1,3 % plus faible qu’en 2019 (on est loin de l’hécatombe).

Parmi les éléments favorables qui ont compensé l’inflation, il y a bien sûr les hausses salariales, relativement importantes au Québec. En 2023, le Mouvement Desjardins prévoit que l’augmentation avoisinera 4,1 %, en moyenne, après une hausse de 4,2 % en 2022 et de 2,9 % en 2021.

Outre les hausses salariales, mentionnons l’augmentation marquée de l’Allocation canadienne pour les travailleurs comme celle, plus récente, du crédit d’impôt pour les aînés de 70 ans et plus.

En fait, un grand nombre de ménages a réellement subi les impacts du boom de l’inflation en 2022, par exemple ceux qui ont dû changer de logement.

Et avec la disparition des programmes d’aide implantés pendant la pandémie, le choc fut important pour certains par rapport à 2020.

Néanmoins, les mesures ponctuelles des gouvernements pour neutraliser les effets de l’inflation, comme les chèques du gouvernement Legault, ont en partie compensé. Et l’an prochain, l’indexation des paramètres gouvernementaux à l’inflation (tables d’impôt, régime des rentes, etc.), auxquels s’ajoutent la hausse des salaires et les mesures fiscales, notamment pour les aînés, feront plus qu’annuler la montée de l’inflation, en moyenne.

Selon Luc Godbout, il y a eu une certaine enflure de la problématique. « L’effet de l’inflation a pu être exacerbé par la couverture médiatique (vox pop, prix de l’essence, etc.). Dans bien des cas, les mesures ponctuelles ont entièrement ou significativement pallié la hausse du coût de la vie », dit M. Godbout.

À ces mesures ponctuelles s’ajoutera la baisse importante d’impôt promise par le gouvernement caquiste en 2023 (l’étude a estimé ses impacts pour les 14 ménages types, mais les données de cette chronique sont toutes avant la baisse d’impôt).

Chose certaine, à long terme, le ménage médian a vu son pouvoir d’achat augmenter significativement, selon l’étude. Par exemple, la croissance réelle – soit après inflation – a été de 64 % pour les familles monoparentales entre 2000 et 2019. Il faut dire que ces ménages ont été particulièrement aidés par les gouvernements du Québec ces dernières années.

Autres gagnants : les personnes seules (+ 43 %) et les couples avec enfants (+ 40 %).

L’amélioration depuis 20 ans ne s’est pas faite de façon linéaire, fait remarquer Luc Godbout. Entre 2007 et 2012, le pouvoir d’achat a presque stagné au Québec, dans le contexte de la crise financière. Il s’est redressé par la suite, avec les effets favorables qu’on constate à long terme.

Luc Godbout convient qu’actuellement, la période est plus difficile pour l’accession à la propriété. Mais à ceux qui se plaignent des besoins plus grands aujourd’hui qu’il y a 25 ans ou 40 ans, il répond que ces besoins ont surtout changé.

Oui, il y a des dépenses pour le cellulaire, mais les frais d’interurbain ont disparu. Et aujourd’hui, la plupart des ménages, peu importe leur classe sociale, se permettent une voiture ou un voyage régulier dans le Sud, ce qui ne pouvait se faire dans les années 1970 ou 1980, par exemple.

Confrontant, non ?

Pour en savoir plus :

Rectificatif, Churchill Falls

Dans ma chronique sur Churchill Falls, j’ai écrit que le coût de deux récentes transactions donnait un prix de marché variant entre 4650 $ et 4838 $ par mégawatt. Il aurait fallu écrire par kilowatt, bien sûr. Mea culpa.

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Surprise, votre pouvoir d'achat augmente ! | La Presse - La Presse
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Wednesday, December 21, 2022

L'inflation au Canada recule à 6,8 % en novembre - La Presse

L’Indice des prix à la consommation était en léger recul en novembre, à 6,8 %, après une hausse de 6,9 % en octobre.

Sans les aliments et l’énergie, les prix ont augmenté de 5,4 % d’une année à l’autre en novembre, indique Statistique Canada

Le ralentissement de la croissance des prix de l’essence et des meubles a été partiellement contrebalancé par une croissance plus rapide des coûts de l’intérêt hypothécaire et du loyer.

À l’épicerie, ça continue de couter plus cher. Les prix des aliments achetés en magasin ont augmenté de 11,4 % d’une année à l’autre en novembre, après avoir augmenté de 11,0 % en octobre. L’inflation des prix des aliments est restée généralisée et la croissance des prix dans les épiceries a été supérieure à celle de l’indice d’ensemble chaque mois depuis décembre 2021.

Sur une base mensuelle, l’IPC s’est accru de 0,1 % en novembre après avoir affiché une hausse de 0,7 % en octobre. Sur une base mensuelle désaisonnalisée, l’IPC a augmenté de 0,4 %.

Au Québec, le taux annuel d’inflation est passé de 6,4 % à 6,8 %.

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L'inflation au Canada recule à 6,8 % en novembre - La Presse
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Ralentissement timide de l'inflation à 6,8 % en novembre au pays - Radio-Canada.ca

Un comptoir de viandes dans un supermarché

La facture de l’épicerie a augmenté de 0,4 point de pourcentage en novembre par rapport à octobre.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

En dépit des nombreuses interventions de la Banque du Canada cette année, le taux d'inflation s'est résorbé de 0,1 point de pourcentage en novembre par rapport à octobre, pour atteindre 6,8 % sur une base annuelle.

Selon les calculs de Statistique Canada, les coûts élevés de l’alimentation et de l’énergie pèsent toujours dans la balance inflationniste, mais la flambée ne touche pas que ces secteurs. En fait, les prix ne baissent pas.

Sans la hausse du prix des aliments et de l'énergie, les prix ont augmenté de 5,4 % d'une année à l'autre en novembre, après avoir progressé de 5,3 % en octobre, souligne l’agence fédérale.

Sur une base nationale, l'inflation a progressé dans six provinces d'octobre à novembre, dont au Québec, où le taux d'inflation a progressé de 0,4 point de pourcentage pour atteindre 6,8 %. Terre-Neuve-et-Labrador (+ 0,2), le Nouveau-Brunswick (+ 0,9), la Nouvelle-Écosse (+ 0,9), l'Île-du-Prince-Édouard (+ 1) et le Manitoba (+ 0,1) ont aussi connu des hausses de l'inflation au cours de la période.

Le ralentissement du taux d'inflation national est majoritairement attribuable à la baisse des prix de l'essence à la pompe et à la croissance moins élevée du prix des meubles le mois dernier. Mais la hausse des coûts de l'intérêt hypothécaire et des loyers a contrebalancé les gains faits sur le prix des meubles et du carburant, souligne Statistique Canada.

Notons que les prix de l'essence ont diminué de 3,6 % en novembre par rapport à octobre, surtout en raison des diminutions de prix observées dans l'Ouest du Canada.

Les prix de l'essence ont augmenté de 13,7 % au pays en novembre par rapport à leur niveau de novembre 2021.

L'épicerie toujours plus chère

Sans surprise, la facture du panier d'épicerie n'a pas diminué en novembre, elle a même augmenté de 0,4 point de pourcentage par rapport à octobre.

Sur une base annuelle, les coûts de l'alimentation ont augmenté de 11,4 % en novembre, alors que cette augmentation annuelle était de 11 % en octobre.

« L'inflation des prix des aliments est restée généralisée et la croissance des prix dans les épiceries a été supérieure à celle de l'IPC d'ensemble chaque mois depuis décembre 2021. »

— Une citation de  Statistique Canada, Le Quotidien, décembre 2022

Le logement augmente

Les hausses marquées des taux hypothécaires qui ont suivi l'augmentation du taux directeur de la Banque du Canada se sont fait sentir en novembre avec une augmentation d'une année à l'autre de 7,2 % du prix du logement au pays.

Le coût de l'intérêt hypothécaire a continué d'augmenter à un rythme plus élevé d'une année à l'autre, en croissance de 14,5 % en novembre comparativement à 11,4 % en octobre, dans le contexte de la hausse des taux d'intérêt. La progression enregistrée en novembre a été la plus marquée depuis février 1983, explique Statistique Canada.

C'est à l'Île-du-Prince-Édouard (+ 12,6 %), en Colombie-Britannique (+ 7,2 %), au Québec (+ 5,3 %) et en Ontario (+ 7,1 %) que la croissance des prix du loyer a été la plus marquée

L'inflation persiste

Même après avoir augmenté son taux directeur de 4 % à la suite de sept hausses consécutives cette année, la Banque du Canada n’arrive pas à calmer la surchauffe de l’économie canadienne. Même modeste, cette baisse de 0,1 point de pourcentage de l'IPC en novembre est la première observée au Canada depuis septembre alors que l'IPC sur une base annuelle était de 6,9 %. Un niveau qui s'était maintenu en octobre.

« On s’attendait à une baisse un peu plus importante. »

— Une citation de  Benoit Durocher, économiste principal au Mouvement Desjardins

Or, le fait que l'inflation ne réagisse pas aussi rapidement qu'on le voudrait n'est pas non plus une fatalité, a souligné M. Durocher sur les ondes d'ICI RDI. Il faut comprendre qu’on part quand même de loin, souligne-t-il. L’inflation était à 8,1 % en juin dernier, là, on est à 6,8 % en novembre, donc on voit que la tendance est quand même à la baisse depuis quelques mois.

La réduction de l’inflation s’avère être un processus extrêmement lent et nous pensons que cela pourrait être le thème de 2023, a pour sa part expliqué à La Presse canadienne l’économiste en chef de BMO, Douglas Porter.

Dans une note, M. Porter estime que l’inflation de base en légère hausse est un signe manifeste de pressions inflationnistes sous-jacentes persistantes.

Il y a tout le temps une espèce de décalage entre l'effet des hausses de taux sur l'économie et par la suite sur l'inflation et sur les prix, donc ça prend quelques mois avant que ça se transmette totalement sur la croissance des prix, a indiqué Benoit Durocher.

Les économistes de la Banque Nationale, Matthieu Arseneau et Alexandra Ducharme, ont estimé que les données publiées mercredi matin par Statistique Canada montrent que la Banque du Canada doit faire une pause après le resserrement extrêmement agressif orchestré en 2022.

Certes, nous aurions souhaité une plus grande décélération de l'inflation globale, mais les indicateurs avancés nous disent que c'est imminent. Les prix de l'essence ont considérablement baissé en décembre, ce qui laisse présager une modération significative de l'inflation annuelle dans le prochain rapport, ont ajouté les économistes.

Dans une analyse, Desjardins prévoit que la Banque du Canada mettra en pause son cycle de hausse de son taux directeur en janvier, mais le résultat de l’inflation laisse la porte ouverte à une autre majoration.

L’inflation annuelle avait atteint un pic au Canada en juin à 8,1 % et avait amorcé un lent recul en juillet (7,6 %) et en août (7 %).

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Les agents de bord d'Air Transat rejettent l'entente de principe - Radio-Canada.ca

Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...