Ottawa lance des consultations pour l’instauration d’une «taxe de luxe» qui s’appliquerait dès le 1er janvier 2022 sur des voitures, bateaux et avions hauts de gamme.
• À lire aussi: Cri du cœur des microdistilleries : Le gouvernement taxe l’achat local
• À lire aussi: Taxer la misère des gens
L’idée figurait au budget 2021, déposé au mois d’avril dernier, mais c’est la première fois que le ministère des Finances signale clairement son intention d’explorer cette nouvelle taxe de manière plus sérieuse.
« L’incidence de la récession causée par la COVID a été très inégale. Certains Canadiens ont perdu leur emploi ou leur petite entreprise, alors que des secteurs de l’économie ont prospéré. C’est pourquoi il est justifié de demander aux Canadiens qui peuvent se permettre d’acheter des produits de luxe d’en payer un tout petit peu plus », a-t-on indiqué dans un bref communiqué, venant expliquer la consultation.
Voitures, bateaux, aéronefs
Dans sa forme actuelle, la taxe serait imposée sur les véhicules neufs et les aéronefs neufs qui dépassent les 100 000 $, ainsi que sur les bateaux neufs dépassant les 250 000 $.
« La taxe correspondrait au moins élevé des deux montants suivants : 20 % de la valeur qui dépasse le seuil applicable (100 000 $ pour les voitures et les aéronefs personnels, 250 000 $ pour les bateaux) ; ou 10 % de la valeur totale de la voiture, du bateau ou de l’aéronef », détaille le gouvernement.
La mesure proposée semble toutefois avoir déjà bénéficié d’une importante quantité d’énergie et de réflexion au ministère des Finances.
Pour preuve, une page web explicative qui regorge de détails a été mise en ligne.
Aux fins de consultations, le gouvernement invite la population à envoyer leurs avis à cette adresse courriel désignée : fin.luxury-luxe.fin@fin.gc.ca.
Consultation pour une «taxe de luxe» instaurée dès 2022 - Le Journal de Québec
Read More
No comments:
Post a Comment