Depuis vendredi, les deux parties cherchaient un accord dans le cadre d'un blitz de négociation. Cette entente de principe doit maintenant être approuvée par les travailleurs.
Par voie de communiqué, le syndicat précise qu’il convoquera rapidement ses membres en assemblée générale
. Dans un message publié sur Twitter, le ministre du Travail, Jean Boulet, laisse entendre qu’elle se déroulera mardi.
Première conséquence à cette entente de principe, les responsables de l’entreprise suspendent leur menace d’abolir le quart du soir, ce qui aurait entraîné la suppression de 500 postes. Les lettres de licenciement devaient être envoyées lundi matin.
Le maire de Vallée-Jonction très, très heureux
Devant la perspective d’un règlement, la direction d’Olymel a accepté de repousser à mercredi matin l’envoi des lettres de licenciement
, est-il écrit dans un communiqué.
Mardi, l’entreprise avait lancé cet ultimatum expliquant que cette grève entamée fin avril avait des impacts économiques extrêmement négatifs.
En entrevue à Radio-Canada, dimanche soir, Réal Bisson, le maire de Vallée-Jonction, poussait un ouf de soulagement.
On ne pouvait pas attendre meilleur dénouement
, a-t-il déclaré, tout en restant conscient que le conflit de travail n’est pas terminé.
Le 14 août, les deux parties étaient déjà parvenues à une entente de principe. Les travailleurs l’avaient rejetée trois jours plus tard à 57%.
Ce qui avait motivé le ministre du Travail, Jean Boulet, à suggérer, jeudi dernier, une procédure d’arbitrage. La direction l’avait aussitôt acceptée; en soirée, le syndicat avait fait savoir qu’il la refusait.
Conflit à l'usine Olymel : la direction et le syndicat concluent une nouvelle entente - ICI.Radio-Canada.ca
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