C’est extrêmement bien justifié comme mesure de santé publique
, affirme Vardit Ravitsky, professeure de bioéthique à l’Université de Montréal. La proposition du gouvernement est tellement étroite qu’il ne s’agit pas de restrictions à nos droits et libertés.
En cas d'éclosion, les personnes pleinement vaccinées pourront avoir accès à des milieux jugés à risque, comme les salles de sport, les bars, les restaurants ou les salles de spectacle. Seuls les activités et les services non essentiels seront touchés. Si elle devait être utilisée, la preuve vaccinale n’empêchera personne, vacciné ou non, de recevoir des services jugés essentiels.
Quand c’est bien ciblé comme ça, donc temporaire et spécifique à un endroit ou une activité, je ne pense pas qu’on peut parler de discrimination. C’est une mesure de santé publique appliquée de manière proportionnelle, pour éviter de plus grandes violations des droits de la personne.
Selon elle, la démarche préconisée par Québec est plus adéquate que ce qui se fait dans certains pays ailleurs dans le monde, où l’accès à des lieux ou à des types de rassemblements est réservé à ceux qui présentent une preuve de vaccination. Les critiques estiment que cela crée deux classes dans la société.
Ici il ne s’agit pas du tout de ça. Il s’agit d’une mesure ciblée, à court terme, là où il faut pour pouvoir garder les établissements ouverts
, tranche Vardit Ravitsky.
Selon l’experte, comme la mesure entrera en vigueur le 1er septembre, cela laissera amplement le temps à la population de se faire vacciner adéquatement.
Passeport vaccinal au Québec : une approche « extrêmement bien justifiée » - Radio-Canada.ca
Read More
No comments:
Post a Comment