(New York, Toronto) La Bourse de New York a fini dans le vert jeudi, emmenant le S&P 500 à un record, à l’issue d’une séance indécise, mais globalement dominée par les excellents résultats trimestriels de Facebook et d’Apple.
Selon des résultats définitifs, l’indice élargi S&P 500 a touché un nouveau sommet à 4211,47 points (+0,68 %). Le Dow Jones (+0,71 %) à 34 060,36 points et le NASDAQ (+0,22 %) à 1408,55 points ont également avancé.
Les échanges ont été volatils au cours d’une journée commencée sur les chapeaux de roue, après les bons résultats annoncés la veille de Facebook (+7,30 %) et d’Apple qui a fini stable. À la mi-séance, les indices se sont essoufflés avant de repartir.
« Les actions américaines ont connu une journée chargée de données qui ont renversé le malaise de midi pour permettre de clôturer dans le vert », ont résumé les analystes de Schwab.
La Bourse de Toronto a pour sa part clôturé en baisse, jeudi, tirée vers le bas par les prix des métaux, tandis que le huard a poursuivi son ascension pour une septième journée consécutive.
L’indice composé S&P/TSX du parquet torontois a cédé 101,3 points à 19 255,92 points.
Sur le marché des devises, le dollar canadien s’est négocié à 81,35 cents US, en hausse par rapport à son cours moyen de 80,93 cents US mercredi.
Après la clôture, Amazon a été le dernier des piliers américains de la technologie à publier ses comptes du premier trimestre.
Le géant du commerce électronique a plus que triplé son bénéfice net, à 8,1 milliards de dollars.
Il a ainsi pulvérisé les attentes, signe que l’appétit pour le commerce en ligne ne faiblit pas alors que les États-Unis émergent progressivement de la pandémie. À 16 h 30, le titre prenait 3,63 % dans les échanges électroniques après la clôture.
« Le marché a eu des réactions fortes pour Facebook et Google […], mais ils étaient attendus », a souligné Gregori Volokhine de Meeschaert Financial Services. « Une fois que les résultats sont publiés, les bonnes nouvelles qui avaient poussé les titres à la hausse sont déjà dans les cours », a-t-il ajouté.
Twitter qui a perdu presque 1 % à la clôture, plongeait de 9 % à 59 dollars dans les échanges électroniques. Le titre était pénalisé par l’annonce d’un plus faible nombre d’utilisateurs quotidiens au 1er trimestre que ce qu’attendaient les analystes.
De nombreuses autres entreprises ont aussi annoncé leurs résultats trimestriels jeudi, dont McDonald’s (+1,20 %), membre du Dow Jones, qui a fait mieux que prévu.
Caterpillar (-2,08 %), qui fait aussi partie du plus célèbre indice new-yorkais, a dépassé les attentes, mais s’est inquiété de potentielles perturbations dans la chaîne d’approvisionnement.
Les acteurs du marché boursier ont aussi pris connaissance, avant l’ouverture, de la croissance américaine de janvier à mars, qui a bondi de 6,4 % en rythme annualisé.
« On a sous les yeux une économie qui revit […]. On a vu les chiffres du PIB : les gens retournent au travail, recommencent à voyager, la sortie du confinement », ajoute M. Volokhine.
La veille, Wall Street avait suivi l’issue d’une réunion du Comité monétaire de la Réserve fédérale (Fed), qui a laissé inchangée sa politique de soutien à l’économie, ainsi qu’un discours de Joe Biden devant le Congrès au cours duquel le président américain a dit vouloir faire payer les plus riches pour financer un plan d’aide aux familles et à l’éducation.
« Pour le moment, le marché ne comprend pas à quel point la politique que Joe Biden est en train d’annoncer est bien plus progressiste que celle sur laquelle il a été élu. Le marché ne prend pas du tout ça en compte », a relevé l’analyste de Meeschaert Financial Services.
Wall Street finit en hausse, record pour le S&P 500 - La Presse
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