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Surpris avec une arme et de la drogue après une poursuite policière Le Journal de MontréalSurpris avec une arme et de la drogue après une poursuite policière - Le Journal de Montréal
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Surpris avec une arme et de la drogue après une poursuite policière Le Journal de MontréalJ’ai la sensation d’être pris en otage par un système qui devrait être carrément automatique. Il y a eu une grande modernisation informatique, mais je ne sais pas où elle est passée : elle se cache pour le moment
, laisse tomber Frédéric Estienne.
Ce passionné de moto s’est récemment acheté une nouvelle monture pour partir à l'aventure cet été avec sa conjointe. Mais il doit pour l'heure s’armer de patience, incapable d’obtenir sa nouvelle immatriculation sur SAAQclic.
Je me suis rendu compte que le service offert, il n’est pas disponible pour une nouvelle transaction. C’est simplement disponible pour faire un remisage ou pour faire un renouvellement de permis. J’ai donc fait toutes ces démarches pour rien
, se désole-t-il.
M. Estienne a donc tenté – non sans peine – de prendre rendez-vous en ligne dans une succursale près de chez lui. La date a automatiquement été repoussée d’un mois
, au 19 mai, dit-il. Et ce fut la même chose pour plusieurs autres succursales. Il raconte aussi avoir contacté le service à la clientèle, mais il a été incapable de parler de vive voix avec un représentant.
La SAAQ a lancé son nouveau portail SAAQclic le 20 février dernier, afin d’améliorer son offre de services en ligne. Rapidement, des utilisateurs n'ont pas été en mesure d'obtenir les services dont ils avaient besoin.
Bon nombre d'entre eux ont alors décidé de se présenter à un point de service de la société d’État. Résultat : des files d’attente record ont été observées aux quatre coins de la province, mettant la patience des clients à rude épreuve.
On a livré SAAQclic à un moment peut-être discutable, en pleine période de pointe après une fermeture de plusieurs semaines
, analyse en entrevue Daniel Lafrenière, stratège en expérience client, UX et transformation numérique. À ses yeux, les impacts potentiels de ce virage numérique sur les usagers et sur les employés de la SAAQ n’ont pas été suffisamment pris en compte par les responsables du projet.
À l’heure actuelle, les files devant les points de service ont nettement diminué, mais de nombreux clients se butent toujours à d’importants délais pour obtenir un rendez-vous. C’est le cas d’Enasri Abdelaziz, croisé jeudi dernier dans le stationnement d’une succursale de la société d’État, à Montréal. Je trouve que c’est mal organisé
, lance-t-il.
Ce père de famille est incapable d’obtenir un rendez-vous rapidement pour payer son nouveau permis de taxi.
« J’ai des factures à payer, mais c’est impossible de commencer à travailler maintenant parce qu’il n’y a pas de rendez-vous, il n’y a pas de service. Tout est en retard. »
Marie-France St-Amour s’impatiente elle aussi. Elle a récemment vendu sa voiture, mais elle ne parvient pas à obtenir un rendez-vous rapidement pour le transfert de propriété. J’ai tenté de tout faire par moi-même avec le service d’authentification gouvernemental, et ça ne fonctionne pas. Ça ne fonctionne pas parce que ça l’air que mon nom n’est pas écrit comme il faut sur tous les différents documents
, explique celle qui est finalement parvenue à obtenir un rendez-vous le 9 mai prochain.
Dans un courriel transmis à Radio-Canada, la SAAQ se dit désolée des inconvénients vécus par certains de nos clients
, tout en soulignant que la situation s’améliore de jour en jour, que ce soit autant dans les points de service qu’en ligne
.
Étant toujours en période de stabilisation vue l’ampleur d’un tel projet, nous apportons en continu des améliorations
, note-t-on. La SAAQ indique en outre qu'elle veille à régler les cas des clients dès qu'ils leur sont soumis, et qu'elle offre un accompagnement à ceux qui le souhaitent en messagerie privée sur Facebook ou encore par courriel.
Depuis le 20 février, selon les chiffres de la société d'État, plus de 1,8 million de clients ont été servis dans l’ensemble du Québec, dont plus de 780 000 servis en ligne via SAAQclic. 259 000 comptes SAAQclic ont été créés depuis le déploiement de la nouvelle plateforme.
Avec les informations de Gabrielle Proulx et Hadi Hassin.
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Recherchée par la police: elle aurait agressé sexuellement un homme Le Journal de MontréalTwitter va bientôt proposer à ses utilisateurs d'acheter des articles de presse à l'unité, a annoncé samedi Elon Musk, une solution maintes fois proposée mais dont le modèle économique reste à démontrer.
À compter du mois prochain, cette plateforme [Twitter, NDLR] permettra aux responsables de médias de faire payer les lecteurs, article par article, d'un simple clic
, a écrit le patron de ce réseau social, qui ne cesse de lancer de nouveaux projets – parfois dans la confusion – depuis qu'il a racheté cette entreprise américaine.
« Cela permettra aux utilisateurs qui ne prendraient pas d'abonnement mensuel de payer un prix plus élevé par article quand ils voudront lire un article de manière occasionnelle. Ce sera gagnant-gagnant pour les médias et pour les lecteurs. »
Il n'a donné aucun autre détail sur les prix ou sur le fonctionnement.
L'idée d'une plateforme permettant d'acheter les articles de presse de différentes publications à l'unité, forme de solution alternative entre, d'une part, la presse gratuite en ligne financée par la publicité et, d'autre part, les abonnements, n'est pas nouvelle mais n'est jamais parvenue aux succès escomptés.
La jeune entreprise pionnière danoise Blendle n'a pas réussi son pari de créer une sorte d'iTunes des contenus journalistiques. Cette entreprise a été rachetée en 2020 par le groupe français Cafeyn, qui propose plutôt un abonnement.
Le pari d'Elon Musk, tout comme les précédentes tentatives similaires auparavant, requiert la participation des responsables de publication, qui devraient accepter de brancher leurs contenus sur la plateforme, ce qui ne semble pas une mince affaire étant donné l'histoire chaotique de ce modèle et la réputation désormais écornée de Twitter.
(San Francisco) Twitter va bientôt proposer à ses utilisateurs d’acheter des articles de presse à l’unité, a annoncé samedi Elon Musk, une solution maintes fois proposée mais dont le modèle économique reste à prouver.
« À partir du mois prochain, cette plateforme (Twitter, NDLR) permettra aux éditeurs de médias de faire payer les lecteurs, article par article, en un simple clic », a écrit le patron du réseau social, qui ne cesse de lancer de nouveaux projets – parfois dans la confusion – depuis qu’il a racheté l’entreprise américaine.
« Cela permettra aux utilisateurs qui ne prendraient pas d’abonnement mensuel de payer un prix plus élevé par article quand ils veulent lire un article de manière occasionnelle », ajoute Elon Musk, « ça sera gagnant-gagnant pour les médias et les lecteurs ».
Il n’a donné aucun autre détail sur les prix ou le fonctionnement.
L’idée d’une plateforme permettant d’acheter les articles de presse de différentes publications à l’unité, forme d’alternative entre la presse gratuite en ligne financée par la publicité et les abonnements, n’est pas nouvelle, mais n’est jamais parvenue aux succès escomptés.
L’entreprise pionnière danoise Blendle n’a pas réussi son pari de créer une sorte d’iTunes des contenus journalistiques. L’entreprise a été rachetée en 2020 par le groupe français Cafeyn, qui propose lui… un abonnement.
Le pari d’Elon Musk, comme les précédentes tentatives similaires avant lui, requiert la participation des éditeurs de presse, qui devraient accepter de brancher leurs contenus sur la plateforme, ce qui ne semble pas une mince affaire étant donné l’histoire chaotique de ce modèle et la réputation désormais écornée de Twitter.
L’Ontario risque de perdre ses meilleures terres agricoles avec l’arrivée de la nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques de Volkswagen dans la municipalité de St. Thomas, au sud de London. Une situation que déplore la Fédération de l'agriculture de l'Ontario (FAO).
Il faut garder nos terres agricoles parce qu’on perd 319 acres par jour en Ontario. À ce rythme-là, on n'aura plus de fermes dans une centaine d'années pour nos produits agricoles
, regrette le vice-président de la FAO, Crispin Colvin.
Fermier lui-même, M. Colvin possède 200 acres de terres dans la région de London et cultive surtout du maïs et du soja.
« Nous devons préserver nos terres agricoles pour nous nourrir nous-mêmes et nourrir le monde. »
C’est très important de pouvoir nous nourrir nous-mêmes, surtout puisque notre population [ontarienne] augmente, tout comme la population mondiale
, dit-il.
Selon Crispin Colvin, la nouvelle usine de Volkswagen, annoncée en mars, contribue à la perte de terres agricoles.
Et ce ne sont pas n’importe quelles terres.
« C’est décevant que ce type de développement ait lieu dans le Sud-Ouest de l’Ontario, simplement parce que c’est ici qu’on retrouve les meilleures terres agricoles. »
On met cette usine sur notre meilleur terrain agricole de la province. Notre sol est très bien classé en Ontario, et les meilleures terres sont dans le Sud-Ouest
, renchérit-il.
L’usine, qui doit s’étendre sur 370 acres, représentera 210 terrains de soccer, selon le géant automobile.
Le parc industriel complet aura une superficie de 1500 acres. Le fermier indique que plus de terres agricoles vont devoir disparaître en raison des infrastructures qui suivront la construction de l’usine.
C’est non seulement l’usine, mais tout ce qui va suivre. On va devoir bâtir des autoroutes, des maisons et des commerces. 2000 acres de plus risquent de disparaître
, constate Crispin Colvin.
Cette usine est certainement un grand exploit pour la province d’un point de vue économique
, dit-il. Mais d’un point de vue agricole, des développements industriels comme celui-ci réduisent notre capacité d’être autonomes et de produire la nourriture dont notre population a besoin.
Le choix de St. Thomas pour la nouvelle usine était pourtant bien réfléchi, selon le président de l'Association des fabricants de pièces automobiles, Flavio Volpe.
C’est le meilleur endroit pour l’usine. C’est un emplacement stratégique, qui permet un accès facile pour acheminer les produits vers les usines ailleurs en Ontario et en Amérique du Nord
, explique-t-il.
M. Volpe indique aussi qu’il y a une forte culture manufacturière à St. Thomas, puisque la ville a déjà accueilli une usine du secteur automobile : une usine de Ford, qui a fermé ses portes en 2009.
« Ce projet est d'une importance énorme pour les générations futures dans cette région. »
St. Thomas, c’est une ville automobile. Oui, l’usine va coûter des terres agricoles et je ne néglige pas ça, mais lorsque nous constatons les avantages pour ce terrain précis, dans cette ville, il n’y a aucun doute que ce soit positif
, affirme Flavio Volpe.
Le ministre du Développement économique, de la Création d’emplois et du Commerce, Vic Fedeli, soutient lui aussi que St. Thomas est un des meilleurs sites pour cette usine, puisque le terrain est grand, plat et près des services nécessaires.
Crispin Colvin reconnaît l’importance économique d’avoir l'usine de Volkswagen en Ontario. Le fermier aurait cependant voulu que Volkswagen et les différents gouvernements l'installent ailleurs dans la province, comme dans l’est ou dans le nord, où les terres agricoles n’ont pas autant de valeur.
Avant tout, l’usine représente d’importantes retombées économiques pour St. Thomas et la région du Sud-Ouest, estime le ministre Fedeli.
L’usine de Volkswagen va créer 3000 emplois directs chez Volkswagen en plus de 30 000 emplois indirects dans le même secteur, grâce à d’autres entreprises qui vont s'installer dans la région
, déclare-t-il.
« Chaque centimètre carré de ce terrain sera utilisé pour la création d’emploi. C’est très important. »
Le gouvernement fédéral compte investir 13 milliards de dollars pour l’usine de Volkswagen, alors qu’un investissement de 500 millions de dollars viendra du gouvernement provincial.
Pour sa part, Crispin Colvin de la FAO applaudit ces investissements pour le secteur automobile, mais il aimerait voir plus d’investissements pour assurer la pérennité du secteur agricole en Ontario.
Si l’on prenait une fraction des investissements pour l’usine de batteries et on la mettait dans le secteur agricole, pour aider les jeunes fermiers à commencer dans le domaine, je suis certain que ça paierait le double
, dit-il. Plus que tout, ça nous aiderait à protéger nos terres.
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(Illustration: Camille Charbonneau)
La Bourse de Toronto a clôturé jeudi en hausse de plus de 150 points, profitant de gains généralisés alimentés par les secteurs de la finance, de la santé et des métaux, tandis que les grands indices américains ont progressé eux aussi.
Le premier ministre canadien Justin Trudeau doit discuter vendredi des relations entre le Canada et les États-Unis lors d’un événement organisé par le Council on Foreign Relations, à New York.
Statistique Canada devrait annoncer que le PIB du pays a probablement augmenté de 0,2% en février, contre une hausse de 0,5% le mois précédent.
On attend aussi les résultats trimestriels de TC Energy (TRP), qui devrait annoncer un premier trimestre solide grâce à la mise en service de son oléoduc Keystone après une fuite en décembre.
Imperial Oil (IMO) devrait afficher un bénéfice plus élevé au premier trimestre, le raffineur et le producteur bénéficiant de la hausse des prix de l’énergie dans un contexte d’offre mondiale restreinte. Les investisseurs seront attentifs aux commentaires concernant la fuite de résidus et les perspectives de production.
L’indice S&P/TSX du TSE | Prix | Changement en dollars canadien | Changement en % |
Gagnants | |||
Spin Master |
38,05 |
4,12 |
12,14 |
Tilray Brands |
3,22 |
0,27 |
9,15 |
Mullen Group |
14,93 |
0,94 |
6,72 |
Perdants | |||
Bombardier |
61,38 |
-3,16 |
-4,90 |
Celestica |
15,30 |
-0,74 |
-4,61 |
Secure Energy Services |
6,27 |
-0,28 |
-4,27 |
Avec La Presse Canadienne
À quand la fermeture des centres de rénovation le dimanche ou les soirs de semaine ? Clients et quincaillers s’entendent sur une chose : la décision de réduire les heures d’ouverture serait un « moindre mal », si elle permet d’avoir en tout temps des employés compétents sur le plancher. Forts de ce constat, les quincaillers veulent pouvoir convenir entre eux de leurs heures d’ouverture afin d’éviter la concurrence déloyale. Ils feront valoir leur point de vue auprès du Bureau de la concurrence du Canada.
Près de 77 % des marchands sont prêts à faire une concession sur l’horaire plutôt que de réduire le nombre d’employés présents pour répondre aux questions dans les allées. Du côté des consommateurs, ce sont 61 % d’entre eux qui préfèrent cette option : moins d’heures, mais du service en tout temps.
C’est ce qui ressort de deux sondages menés par CROP et par l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT), dont les résultats ont été dévoilés jeudi, à Saint-Hyacinthe, à l’occasion du congrès de l’organisation.
« Le marchand est rendu là et le consommateur est prêt à aller là », résume le président et chef de la direction de l’AQMAT, Richard Darveau. Il reconnaît que les deux enquêtes lui donnent les coudées franches pour poursuivre sa croisade sur la réduction des heures d’ouverture.
Pour éviter la concurrence déloyale, Richard Darveau souhaiterait que les quincaillers d’une même région puissent s’entendre entre eux pour convenir des mêmes heures d’ouverture. Or, pour le moment, ils s’exposent à des accusations de collusion pouvant entraîner une peine d’emprisonnement ou une amende. Son association a donc soumis un projet de résolution qui lui donnerait le mandat de contester l’interprétation du Bureau de la concurrence du Canada à cet effet. La résolution a reçu un appui de 85 %, 55 personnes ont voté. L’AQMAT a l’intention d’aller de l’avant.
L’an dernier, le Bureau de la concurrence avait avisé M. Darveau qu’il était passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 25 millions de dollars ou encore d’une peine de prison s’il encourageait ses membres à s’entendre sur des heures d’ouverture communes.
La Presse avait révélé en début d’année que près de la moitié des quincailleries ont réduit leurs heures d’ouverture en 2022, selon une recension effectuée par l’AQMAT. Sur quelque 800 magasins, 400 ont apporté ce changement.
« On a décidé de fermer les dimanches et les soirs de semaine, indique Nicolas Couture, président de Couture Timber Mart, qui compte quatre magasins dans les Cantons-de-l’Est. Les clients veulent avoir de l’expertise en tout temps. Est-ce que l’expertise veut travailler en tout temps, sept jours sur sept, avec les heures d’ouverture dans le détail ? Non. »
Mais tous n’osent pas modifier leur horaire. « J’ai des membres qui me disent qu’ils voudraient bien réduire leurs heures, mais qu’ils ont peur des conséquences », confie Richard Darveau.
Ainsi, parmi les clients interrogés – des propriétaires résidentiels –, 76 % affirment que des heures réduites en quincaillerie en début de semaine ne les incommoderaient peu ou pas. Cette proportion passe à 66 % si le commerce affichait fermé un jour de semaine et à 68 % si c’était le dimanche.
De leur côté, 71 % des marchands estiment qu’une fermeture le dimanche ne « serait pas pénalisante » pour les clients. Par contre, l’idée de fermer boutique un jour de semaine rallie peu de quincaillers puisque 87 % affirment que ce n’est pas une bonne idée.
Par ailleurs, Richard Darveau table sur l’importance d’offrir de l’expertise en magasin. « Les attentes ne sont pas les mêmes quand tu rentres dans un magasin de vélo, un dépanneur ou une quincaillerie. »
Dans le sondage, près de 53 % des répondants jugent que l’expertise est importante lorsqu’ils mettent les pieds dans une quincaillerie. Cette proportion diminue à 19 % lorsqu’il s’agit d’une épicerie et à 18 % dans le cas d’une boutique de vêtements. « Les clients ont des attentes très élevées en ce qui concerne les relations qu’ils ont avec vos employés, a souligné Stéphane Gendron, vice-président, marketing et sondages d’opinion de CROP, lors de la présentation des résultats. C’est votre police de sécurité business pour l’avenir. »
Selon lui, si le consommateur a un attachement envers un commerce, ils vont faire un compromis sur des changements d’heures.
Présent au congrès, Manuel Champagne, directeur général de Détail Québec, le comité sectoriel de main-d’œuvre du commerce de détail, a été agréablement surpris par ces données. « Les clients sont beaucoup plus ouverts que je pensais à différents scénarios de [réduction d’heures]. »
Les résultats des deux sondages ont été transmis au cabinet du ministre de l’Écomonie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, ainsi qu’au Conseil québécois du commerce du détail (CQCD) et au Conseil canadien du commerce de détail (CCCD).
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Groupe Huot: une entreprise condamnée à payer 850 000$ à Revenu Québec TVA Nouvelles(Photo: La Presse Canadienne)
Que faire avec les titres de Groupe CGI, Alphabet et Cascades? Voici quelques recommandations d’analystes susceptibles de faire bouger les cours prochainement. Note: l’auteur peut avoir une opinion totalement différente de celle exprimée.
Groupe CGI surpasse les prévisions de Jérome Dubreuil de Desjardins Marché des capitaux sur toute la ligne au deuxième trimestre, une performance qui sanctionne l’appréciation de 42% du titre depuis juin 2022.
Les revenus de 3,7 milliards de dollars se comparent au consensus de 3,56 G$, soit une croissance de 11,4% en devises constantes, et de 9,5%, sans l’effet des acquisitions.
Cette performance surpasse de loin la hausse prévue de 6,5% par l’analyste qui semble agréablement surpris étant donné la conjoncture incertaine.
Le bénéfice avant intérêts et impôts de 601 millions de dollars (en hausse de 13.2%) et les marges de 16,2% dépassent aussi le consensus de 573 M$ et de 16,1%, respectivement. Cette marge se compare à celle de 16,1% au premier trimestre et de 16%, il y a un an, souligne l’analyste.
Le bénéfice de 1,82$ par action (en hausse de 19%) est aussi plus élevé que le consensus de 1,72$.
Jérome Dubreuil voit d’un bon œil la capacité de CGI de préserver ses marges. Les solides résultats valident pour l’instant l’argument de CGI qui fait valoir que sa croissance a peu à voir avec la modération des plus gros fournisseurs infonuagiques («hyperscalers») , ajoute-t-il, dans une notre préliminaire.
Les nouveaux contrats signés d’une valeur de 3,8 G$ et le ratio de 103,3%, qui compare ces nouveaux contrats aux revenus déjà facturés, sont «acceptables». Ce ratio s’est aussi amélioré par rapport à celui de 100% il y a un an.
Enfin, le carnet de commandes de 25,2 G$ représente 1,8 fois les revenus annuels.
Seule ombre au tableau, les flux de trésorerie générés de 469 M$ sont inférieurs au consensus de 503 M$. Le recul de 0,7% serait attribuable à l'ajout au fonds de roulement.
Jérome Dubreuil ne s’en formalise pas puisque CGI a d’importantes ressources financières à sa disposition et bénéficie d’un bilan très solide.
D’ailleurs, la société a racheté 400 M$ de ses propres actions, au cours du trimestre.
Avant la téléconférence matinale, l’analyste ne touche pas à sa recommandation d’achat ni à son cours-cible de 140$.
Le ministère de l’Environnement a ouvert une enquête dans le but d'intenter une poursuite pénale contre la Fonderie Horne de Rouyn-Noranda. Cette décision survient après qu'une importante quantité de concentré de cuivre, emportée par le vent, s'est répandue à différents endroits du quartier Notre-Dame, un secteur résidentiel. Le ministère a aussi imposé une amende de 10 000 $ à la Fonderie Horne pour un autre manquement.
Le 7 mars dernier, de la poussière de concentré de cuivre s’est répandue dans le quartier Notre-Dame après avoir été emportée par le vent. Un avis de non-conformité avait alors été délivré à la Fonderie Horne par le ministère de l'Environnement.
Après l'analyse du dossier, le ministère assure en arriver à la conclusion qu’une poursuite pénale contre la Fonderie Horne doit être envisagée.
On récolte des données, on monte notre dossier. On documente l’état de la situation avec des enquêteurs au ministère de l’Environnement, des experts en la matière à l’interne et, ensuite, on le transmet au Directeur des poursuites criminelles et pénales. Il est pris en charge par des avocats qui vont étudier le dossier et évaluer s’ils déposent des constats d’infraction en vue d’aller en cour éventuellement
, explique Annie Cassista, directrice régionale du contrôle environnemental au ministère de l’Environnement.
Le ministère n’a pas souhaité donner de détails sur les raisons qui l'incitent à vouloir intenter une poursuite pénale contre la Fonderie Horne, afin de ne pas nuire à l’enquête.
On regarde plusieurs éléments, la nature du manquement, les conséquences, la vulnérabilité du milieu touché et toutes les circonstances qui entourent le dossier. Quand on a analysé ces manquements, à la lumière de tout ça, on a décidé dans ce cas-ci d’y aller vers une enquête pénale. Les montants pour les amendes pénales sont beaucoup plus élevés, on peut parler jusqu’à 6 millions de dollars, dépendamment du type de manquement
, ajoute Annie Cassista.
La direction de la Fonderie Horne nous a fait savoir par courriel ne pas avoir reçu d’information en lien avec une poursuite pénale qui pourrait intentée contre elle par le ministère.
À cet effet, la Fonderie Horne ne fera aucun commentaire sur des investigations possibles ou qui peuvent être en cours
, indique Cindy Caouette, surintendante aux communications et relations avec la communauté pour l'entreprise.
Le ministère estime que la décontamination n’a pas été achevée et que des travaux sont toujours requis par la Fonderie Horne. Des parcs, écoles et résidences privés ont été décontaminés lors du retrait de la neige par l'entreprise, le mois dernier. L'instance gouvernementale dit être en discussion avec l’entreprise afin de déterminer comment il sera possible de décontaminer tous les secteurs touchés, notamment le lac Osisko, comme demandé par le ministère.
Sur la neige, visuellement, c’était beaucoup plus facile à récupérer. Présentement, on fait des suivis auprès de Glencore/Fonderie Horne pour voir quelle sera la façon de continuer la récupération
, mentionne Annie Cassista.
Bien que la neige où s’est déposée la poussière de concentré de cuivre ait pratiquement toute fondu au cours des dernières semaines, nous continuons à travailler pour trouver des solutions afin de procéder au ramassage de cette poussière, même la neige fondue
, rajoute Cindy Caouette.
La Fonderie Horne a aussi reçu une sanction administrative pécuniaire de 10 000 $ du ministère de l’Environnement, étant donné que des résidus miniers de son parc à résidus Noranda 5 ont aussi été emportés par le vent, le 7 mars, dans le secteur du lac Pelletier. L'entreprise avait reçu un autre avis de non-conformité à la suite de ce manquement.
L’objectif de la sanction, c’est vraiment d’assurer un retour à la conformité, donc, que la récupération des contaminants se poursuive et aussi qu’il y ait un plan correcteur pour que le manquement ne se répète pas dans le futur
, précise Mme Cassista.
Celle-ci indique que le montant de 10 000 $ est celui prescrit par la Loi sur la qualité de l'environnement pour une personne morale. Dans ce cas-ci, on parle de l’émission d’un contaminant susceptible de porter atteinte à l'environnement
, déclare-t-elle.
Dans le cas du secteur du lac Pelletier, le ministère estime aussi que la décontamination n’est pas achevée et que la Fonderie Horne a encore du travail à faire. Des rencontres avec l’entreprise ont lieu à ce sujet.
Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...