Britishvolt ne viendra pas compléter la filière québécoise des batteries. La situation précaire dans laquelle se trouve l’entreprise britannique l’oblige à enterrer son projet québécois d’usines de cellules – la dernière étape dans la chaîne avant l’assemblage des batteries, confirme l’ex-premier ministre québécois Philippe Couillard.
Celui-ci n’est plus à l’emploi de Britishvolt depuis « quelques jours », a-t-il expliqué, dans un entretien téléphonique avec La Presse.
« Ma motivation était de participer à un projet au Québec, dit M. Couillard. À partir du moment où il n’y a pas de projet au Québec, ma motivation n’est plus là. L’état actuel des finances de l’entreprise est incompatible avec un projet à l’extérieur du Royaume-Uni. »
Si le gouvernement Legault doit se tourner vers d’autres options pour compléter l’écosystème de la filière des batteries, l’ancien premier ministre libéral, qui dirigeait l’antenne canadienne de Britishvolt, croit que les « facteurs d’attraction » du Québec « demeurent bons ». Il s’attend à voir d’autres acteurs se manifester.
Malgré son intérêt à l’endroit de la province, la compagnie britannique n’était toujours pas propriétaire du terrain qu’elle convoitait dans le parc industriel et portuaire de Bécancour – l’endroit privilégié par le gouvernement Legault pour développer la filière batterie.
La stratégie de Québec consiste à attirer des projets à toutes les étapes de la filière batterie, soit l’extraction des ressources comme le graphite et le spodumène de lithium, la transformation de matière en composants de qualité batterie, la fabrication d’anodes et de cathodes (principal élément d’une batterie), l’assemblage de cellules et la fabrication des modules de batteries.
Filière québécoise des batteries | Britishvolt enterre son projet québécois - La Presse
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