Ainsi, le grand patron d’Air Canada (qui ne parle toujours pas français même s’il vit au Québec depuis 14 ans) prononcera une conférence à Montréal « in English only ».
Savez-vous quoi ?
Moi, je dis « Bravo ! »
« Félicitations ! »
Pourquoi quelqu’un respecterait un peuple qui ne se respecte pas lui-même ?
COUCOUCHE PANIER
Je suis dur, je sais, mais c’est la réalité.
Quand tu fais la carpette, ne te plains pas si des gens s’essuient les pieds sur toi.
C’est à ça que ça sert, les carpettes.
Si tu veux que les gens te respectent, commence par te respecter toi-même.
Savez-vous pourquoi autant d’unilingues anglophones ne se gênent même plus pour dire haut et fort qu’ils se foutent royalement de notre langue ?
Parce qu’ils savent qu’on ne réagira pas.
Oh, on va s’énerver, « la broue dans le toupet et les baguettes en l’air », comme le chante Ferland dans Pissou, mais ça ne durera pas plus de deux jours.
Après, ça va être coucouche panier.
On va switcher à l’anglais dès qu’un vendeur s’adressera à nous dans la langue de Mordecai Richler.
On est comme ça.
Bonasse jusqu’à en être niaiseux.
Comme le personnage du « bon gars » d’Yvon Deschamps qui était tout content que son boss l’invite à faire ses commissions et à tondre le gazon à sa maison de campagne.
- Écoutez Richard Martineau et Mathieu Bock-Côté sur QUB radio:
LA HAINE DE SOI
Dimanche, La Presse (qui ne cesse, depuis quelques jours, de brailler sur la disparition du cours d’Éthique et de culture religieuse – qu’elle était belle, l’époque où on pouvait se servir de l’école pour enfoncer le credo multiculturaliste dans la gorge de nos enfants !) a publié un ixième texte sur le « méchant cours » de culture et citoyenneté québécoises.
« Les jours qui ont suivi l’annonce de ce nouveau cours, Chantal Bertrand, chargée de cours à l’UQAM en didactique d’éthique et de culture religieuse, avoue avoir agrémenté ses messages courriel “de petites fleurs de lys” et avoir ironisé sur le fait que le futur cours débuterait peut-être “par La complainte du phoque en Alaska a capella”... »
Ce cours, a dit madame Bertrand à la journaliste de La Presse (d’une voix enrouée par l’émotion, sûrement), représente « un resserrement identitaire choquant ».
Plus colonisé que ça, tu meurs...
Qu’est-ce qu’il y a de choquant à vouloir parler de NOTRE culture aux jeunes ?
C’est quoi, le problème ?
Faut-il avoir avalé et digéré le discours anti-québécois de certains militants canadiens-anglais pour réagir de la sorte !
Faut-il mépriser son peuple !
Faut-il avoir honte de qui l’on est et d’où l’on vient !
Le ministre Roberge a juste dit que le nouveau cours présentera la culture québécoise aux jeunes, et tout de suite, on crie au « resserrement identitaire » ?
À l’endoctrinement ?
NATIONALISME = FASCISME ?
Cette chargée de cours de l’UQAM est représentative d’une certaine élite « urbaine, ouverte et branchée » qui voit dans chaque petite affirmation nationale des relents de fascisme.
Jusqu’au Devoir qui est rendu comme ça...
Et après, on se demande pourquoi le grand patron d’Air Canada ne nous parlera qu’en anglais ?
Pourquoi diantre ne le ferait-il pas ?
Nous passons notre temps à nous excuser d’exister !
Le patron d'Air Canada se fout du français? Bravo! - Le Journal de Montréal
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