La hausse du prix des aliments affecte de plus en plus de familles, qui n'ont d'autre choix que de couper dans le panier d'épicerie.
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C’est le cas de Vicky Ferguson, une mère monoparentale durement touchée par l’augmentation du coût de la nourriture.
«Il faut que j'y aille avec ce qui est moins cher et ce que je peux acheter», a-t-elle expliqué, en entrevue à TVA Nouvelles.
Cette dernière vit seule avec son fils et a beaucoup de difficulté à garnir son réfrigérateur.
«Quand je faisais une épicerie de 120 dollars, j'en avais pour le mois, au moins pour me rendre au 20. Mais là aujourd'hui, je fais des épiceries de 200 et je ne vois même pas le fond», raconte Vicky Ferguson.
Des spécialistes affirment d'ailleurs que c'est un réel défi de manger sainement lorsqu'on a un faible revenu.
«La seule façon, c'est d'être extrêmement outillé en termes d'astuces, d'habiletés culinaires. Il faut savoir planifier, il faut savoir profiter des rabais», indique la directrice générale de la Fondation Olo, Élise Boyer.
En avril dernier, 17% des familles québécoises étaient aux prises avec une insécurité alimentaire. Selon les spécialistes, ce chiffre ne fait qu'augmenter en raison de l'inflation et des salaires qui ne s'accordent pas avec la flambée des prix.
Hausse du panier d'épicerie : des choix difficiles pour les familles vulnérables - TVA Nouvelles
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