Un modèle d’entente a été proposé lundi par trois centrales syndicales afin d’imposer des balises pour le recours au télétravail, au moment où la levée de certaines mesures sanitaires favorise le retour au bureau.
Le modèle dévoilé par la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la Centrale des syndicats nationaux (CNS) et la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) prévoit ainsi des dispositions sur les horaires de travail et leur flexibilité, la charge des coûts d’équipement entrainés ainsi que les obligations dévolues aux parties.
La santé et la sécurité au travail et la protection des données ont été également abordées par le document des organisations syndicales.
Les syndicats insistent sur le caractère volontaire du télétravail, précisant que la volonté des employeurs de superviser les prestations de travail ne doit pas enfreindre certains principes protégeant la vie privée des travailleurs.
«Ce que nous proposons aux organisations syndicales et patronales avec ce modèle de politique de télétravail, c'est un guide devant permettre à tous et à toutes d'être traités équitablement dans le respect des lois du travail», a indiqué par communiqué Daniel Boyer, président de la FTQ.
«Ce guide doit permettre, entre autres, de baliser l'encadrement, la supervision, les horaires de travail, ainsi que la protection de la vie privée», a-t-il souligné.
«Le télétravail va demeurer une réalité dans l'organisation du travail pour plusieurs secteurs d'activité. Certes, si le télétravail apporte son lot d'avantages, il doit tenir compte autant des besoins des travailleurs et travailleuses que des besoins organisationnels», a mentionné Luc Vachon, président de la CSD.
«Le télétravail ne doit ni être imposé ni attribué aléatoirement au gré des humeurs. Des balises claires et objectives sont nécessaires», a ajouté Caroline Senneville, présidente de la CSN.
FTQ, CSN et CSD: les syndicats veulent baliser le télétravail - TVA Nouvelles
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