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Saturday, October 30, 2021

Le numéro un de la Banque Nationale écorche Trudeau - TVA Nouvelles

Le PDG sortant de la Banque Nationale estime que Justin Trudeau devrait avoir plus de rigueur dans ses dépenses avant de s’attaquer publiquement aux banques avec ses taxes.

« Avant d’augmenter les impôts sur les banques et sur le monde des affaires en général, on devrait peut-être avoir un peu plus de rigueur au niveau des dépenses gouvernementales actuellement », a dénoncé au Journal Louis Vachon, PDG de la Banque Nationale (BN), 48 heures avant son départ à la retraite, mercredi.

« Ce qui nous agace actuellement dans la situation, c’est que l’on est ciblé dans un contexte qui n’est pas budgétaire, mais électoral », a-t-il ajouté.

En août dernier, en pleine campagne électorale, Justin Trudeau a promis d’augmenter l’impôt des banques dont les profits dépassent un milliard $ de 3 %, de 15 % à 18 %, une surtaxe qui a piqué l’industrie financière.

Or, pour Louis Vachon, « la taxe de M. Trudeau » ne passe pas.

Au Journal, le haut dirigeant fait valoir que pendant la pandémie son gouvernement est passé par le système bancaire pour déployer ses programmes d’aide et que les institutions financières ont accepté de différer les intérêts sur le capital sur des dizaines de milliards de prêts.

Pour le numéro un de la Banque Nationale, cette sortie de Justin Trudeau en pleine campagne électorale a le défaut de passer sous silence les efforts qu’ont faits les banques sous l’ère de Philippe Couillard. 

« En 2014, 2015, le gouvernement du Québec, dans le cadre non pas d’une élection, mais d’un budget, avait mis une taxe compensatoire sur les salaires des employés des institutions financières au Québec. À l’époque, on avait dit : OK », a expliqué Louis Vachon.

Selon lui, il fallait alors faire des choix difficiles au niveau des dépenses, et l’industrie avait donc accepté de mettre la main à la pâte.

Alors que les tensions se multiplient entre la Chine et le Canada, Louis Vachon estime par ailleurs que l’interdépendance économique entre les deux pays n’a cessé d’augmenter ces quatre dernières années.

Pour s’adapter à cette nouvelle réalité, le commerce international et les échanges commerciaux seront bientôt « à deux vitesses », a-t-il illustré.

D’un côté, il y aura les produits non stratégiques (pétrole, blé, porc), qui continueront à s’échanger. De l’autre, tout ce qui est perçu comme stratégique, lié à la défense, aux technos et au cyber, sera plus contrôlé.

« Quelqu’un qui vend du porc en Chine pourra continuer de faire des échanges avec eux, mais si vous êtes dans la technologie de fine pointe, ça sera plus compliqué », a-t-il conclu. 

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