Acheter une propriété avant de vendre la sienne est une pratique commune, mais est-ce une bonne idée de procéder ainsi?
«C’est une question de tolérance au risque financier d’abord parce qu’on va se retrouver avec la possibilité de devoir supporter deux propriétés», a indiqué Denis Joanis, président de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec.
Encore faut-il qu’un prêteur hypothécaire soit prêt à vous offrir un financement-relais, une situation qui s’est amplifiée avec la surchauffe immobilière, selon M. Joanis.
L’autre méthode – plus «coutumière» - est de faire une offre d’achat conditionnelle à la vente de sa propriété pour éviter de se retrouver avec deux hypothèques.
La surchauffe décélère
Alors que la surchauffe immobilière décélère et qu’il y a une certaine stabilité dans les prix depuis quelques mois, cela ne signifie pas que tout est réglé sur le marché.
«Le grand problème qu’on a dans le marché immobilier c’est que les acheteurs sont encore là [mais] l’inventaire n’est pas suffisant. Alors on se retrouve encore avec des valeurs qui peuvent encore un peu augmenter même si on voit une stabilité dans les prix depuis 4-5 mois», a expliqué Denis Joanis, en entrevue à LCN.
Même si elle est moins importante que par le passé, la concurrence entre les acheteurs est toujours omniprésente.
«On a dans certains marchés une concurrence entre les acheteurs qui veulent consolider leur choix de propriété. Il y en a encore», a dit M. Joanis.
Pour éviter qu’un acheteur paie trop cher une propriété, les courtiers doivent sensibiliser leurs clients à respecter la limite qu’ils se sont fixée.
Par ailleurs, Denis Joanis prévoit une stabilisation des prix dans tous les marchés au cours des prochains mois.
Acheter une propriété avant de vendre, une bonne idée? - Le Journal de Montréal
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