Les Borsellino avaient réorganisé leur fiducie familiale l’an dernier pour s’assurer que l’immense empire familial soit bien transmis à ses descendants et éviter qu’une personne ne s’arroge trop de pouvoir.
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La fiducie était dirigée par Giuseppe Borsellino et sa femme Elina.
Les deux avaient les pleins pouvoirs pour émettre des directives communes concernant les avoirs détenus par la fiducie.
En cas de décès de Borsellino, tous les pouvoirs se seraient trouvés entre les mains de son épouse Elina.
Les enjeux étaient immenses puisque la fiducie a été créée en 2008 pour assurer la transition de l’entreprise familiale aux générations futures.
Dans les documents déposés en cour, on la décrit comme ayant une valeur considérable avec des millions de pieds carrés d’immeubles à bureaux, de bureaux commerciaux et industriels à Montréal, Québec et Toronto.
Saputo impliqué
En juillet 2020, ce pouvoir unilatéral a été retiré des mains du couple pour être réparti entre les mains de cinq fiduciaires, dont l’homme d’affaires Lino Saputo, le beau-frère de Giuseppe Borsellino.
« Les demandeurs veulent s’assurer que des directives unilatérales qui feraient en sorte que l’entreprise familiale ne serait pas transmise intégralement à la génération future ne puissent être émises », peut-on lire dans les documents déposés au palais de justice de Laval.
Borsellino brasse des affaires depuis très longtemps avec Lino Saputo, le fondateur de la multinationale Saputo et l’un des hommes les plus riches du Canada.
Il est le frère de Giuseppa Elina Borsellino, la femme de Borsellino. Ils possèdent via leurs sociétés de placements respectifs des parts dans certaines des plus grandes tours de Montréal.
Mis à part les Borsellino et Lino Saputo, les autres fiduciaires nommés dans la procédure sont l’homme d’affaires Gerry La Rocca et l’avocat John Daniel Nolan.
Décès de Giuseppe Borsellino: en Cour pour protéger l'empire - Le Journal de Montréal
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