(Photo: Getty Images)
Les Bourses européennes continuaient de se laisser gagner par la torpeur vendredi, évoluant en ordre dispersé avant le très attendu discours du président de la Fed Jerome Powell à 10h, heure du Québec, qui sera précédé des derniers chiffres de l'inflation américaine pour juillet. De son côté, Wall Street, qui a fini dans le rouge jeudi, s'orientait vers un rebond à l'ouverture.
Les indices
Aux États-Unis, vers 8h30, les contrats à terme du Dow Jones augmentaient de 36 points, ou de 0,10%, à 35 231 points. Ceux du S&P 500 haussaient de 7 points, ou de 0,16%, à 4 477 points alors que ceux du Nasdaq prenaient 30,50 points, ou 0,20%, à 15 317,75 points.
En Europe, les résultats étaient à la baisse. À Londres, le FTSE 100 perdait 0,18%. À Paris, le CAC 40 baissait de 0,24% et à Francfort, le DAX glissait de 0,10%.
En Asie, le Nikkei de Tokyo a descendu de 0,36% et le Hang Seng de Hong Kong a glissé de 0,03%.
Le contexte
«Les investisseurs attendent aujourd'hui avec fébrilité l'intervention de Jerome Powell, le président de la Fed. Ils seront à l'affût d'indices qui les renseigneront sur le moment à partir duquel la Fed va commencer à réduire progressivement son soutien à l'économie et aux marchés financiers», souligne Franklin Pichard, le directeur général de Kiplink Finance.
Lors de leur dernier comité monétaire fin juillet, les responsables de la Fed avaient envisagé de commencer à réduire leur soutien d'ici la fin de l'année, mais restaient divisés sur le moment le plus opportun pour lancer le mouvement, certains plaidant même pour attendre début 2022, selon les minutes de cette réunion.
«Par ailleurs, le président de la Fed pourrait donner de nouvelles indications sur l'impact économique de la propagation du variant Delta du coronavirus», complète M. Pichard.
«En parallèle, de nouveaux indicateurs permettront d'en savoir un peu plus sur la santé de l'économie américaine», poursuit le spécialiste, «comme les revenus et dépenses des ménages de juillet», et les chiffres de l'inflation PCE pour ce même mois, tous attendus à 8h30, heure du Québec.
La confiance des consommateurs de l'Université du Michigan pour août (estimation finale) est également à l'agenda.
Avant l'allocution du patron de la banque centrale américaine, les taux d'emprunt se stabilisaient des deux côtés de l'Atlantique après avoir progressé depuis le début de la semaine.
Vonovia se tourne vers le marché obligataire
À Francfort, le géant allemand de l'immobilier Vonovia restait en tête du Dax (+1,04% à 58,16 euros) après avoir émis 5 milliards d'euros de dette dans le cadre du financement du rachat de son concurrent Deutsche Wohnen (-0,15% à 52,48 euros).
Les bancaires à la peine
Les titres bancaires reculaient avant d'éventuelles annonces de politique monétaire du président de la Fed. À Paris, BNP Paribas perdait 1,12% à 53,07 euros, Société Générale reculait de 1,03% à 26,32 euros et Crédit Agricole cédait 0,81% à 12,02 euros.
À Francfort, Deutsche Bank était en queue du Dax (-1,87% à 10,37 euros) tandis que Commerzbank reculait de 1,25% à 5,23 euros.
En revanche, après avoir progressé dans la matinée, les titres liés au secteur s'essoufflaient: à Paris, TotalEnergies cédait 0,17% à 37,25 euros désormais pendant qu'à Londres, BP n'engrangeait plus que 0,34% à 297,55 pence et Royal Dutch Shell 0,11% à 1 430,20 pence.
Du côté du pétrole
Vers 8h30, le prix du baril de WTI américain augmentait de 2,12% à 68,85 $US et le baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,77% à 72,33 $US.
Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi - LesAffaires.com
Read More
No comments:
Post a Comment