Au lendemain de la journée du déménagement, ce sont finalement plus de 500 ménages locataires du Québec qui n’ont pas trouvé de logement, a fait savoir vendredi le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU).
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«Ce chiffre est supérieur à ce qu’il était il y a 20 ans, en 2001, lorsque le gouvernement québécois avait dû reconnaître, après bien des hésitations, l’existence d’une crise du logement», a précisé le FRAPRU, tout en insistant sur le fait que la situation pourrait s’envenimer.
«Des mesures d’aide au 1er juillet sont nécessaires et il faut continuer à les améliorer, mais il est urgent d’avoir des mesures structurantes pour régler le problème à la source», a fait savoir Véronique Laflamme, porte-parole du FRAPRU.
Pour l’organisme, c’est la «totale déconnexion de la réalité actuelle du marché privé de l’habitation» qui est la cause de cette «crise bien réelle». Il déplore notamment que le marché repose sur la «marchandisation de l’habitation et la spéculation».
Seulement à Montréal, 554 ménages locataires ont fait appel au service de référence de l’office municipal d’habitation cette année, alors que le taux de logements inoccupés est de 3,2 %, ce qui est au-dessus du seuil d’équilibre.
Le FRAPRU préconise un resserrement des contrôles sur le marché privé, l’accroissement du pourcentage de logements hors-marché avec notamment le lancement d’un chantier de 50 000 logements sociaux en cinq ans.
Par ailleurs, l’organisme critique l’action du gouvernement Legault et se demande s’il respectera son engagement de livrer 15 000 logements sociaux. «Selon les dernières données disponibles, ce ne sont que 3100 logements sociaux qui ont été finalisés depuis l’arrivée au pouvoir de la Coalition avenir Québec, dont à peine 620 l’an dernier», a-t-on fait savoir.
Crise du logement: plus de 500 ménages du Québec sans toit, selon le FRAPRU - Le Journal de Montréal
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