(Photo: Getty Images)
REVUE DES MARCHÉS. Dure journée pour les investisseurs nord-américains: les places boursières de Toronto et de Wall Street glissent toutes deux à vers la moitié de l'exercice, s'inquiétant des répercussions de la COVID-19 sur l'économie.
Les indices
À Toronto, le S&P/TSX glissait de 214 points vers midi, ou de 1,06%, à 20 076 points.
L'indice composé de la Bourse de New York, le S&P 500, flanchait de 35 points, ou de 0,81%, à 4322 points.
Le Dow Jones, l'indice vedette de Wall Street, plongeait de 234 points, ou de 0,68%, à 34 447 points.
Le Nasdaq, influencé par les titres de la technologie, cédait 120 points, ou 0,82%, à 14 544 points.
Le contexte
La veille, Wall Street avait conclu en légère hausse.
« Le marché est sur la défensive », a commenté Peter Cardillo, économiste en chef de Spartan Capital Security, évoquant deux facteurs.
L’un est « la peur du variant (Delta) du coronavirus. Le marché est saisi par la crainte que l’activité de l’économie mondiale ne ralentisse » à cause du retour en intensité de l’épidémie, a expliqué l’analyste à l’AFP.
Le Japon a décrété jeudi l’état d’urgence sanitaire à Tokyo pour les Jeux olympiques. L’Australie, où près de la moitié de la population est soumise à des mesures de confinement, a annoncé davantage de restrictions pour entrer sur le continent.
L’autre facteur expliquant la nervosité des investisseurs « est le fait que la Fed a évoqué le ralentissement des achats d’actifs » dans ses minutes publiées mercredi, qui ont rendu compte de sa dernière réunion monétaire des 15 et 16 juin, a souligné M. Cardillo.
« Même si ce n’est pas encore en vue, les investisseurs évoquent le fait que le président de la Fed Jerome Powell puisse annoncer ces mesures lors de la conférence annuelle de Jackson Hole (Wyoming) fin août », a souligné M. Cardillo.
Les rendements sur la dette américaine à 10 ans ne semblaient pourtant pas s’inquiéter de la perspective d’une diminution du soutien monétaire de l’institution.
Au lieu de se tendre, ils s’inscrivaient à la baisse, à 1,28 % contre 1,31 % la veille, ce qui laissait les analystes perplexes : « le niveau des taux n’est pas cohérent avec un renforcement de l’économie (…) ni avec le risque d’une inflation au-dessus de 2 % à long terme », s’étonnait Kathy Jones, stratégiste des produits à revenus fixes chez Schwab.
Un indicateur décevant sur le front de l’emploi a aussi surpris les marchés. Les demandes hebdomadaires d’allocations chômage sont reparties à la hausse aux États-Unis, contredisant les attentes. Quelque 373 000 personnes se sont nouvellement inscrites au chômage, 2 000 de plus que la semaine d’avant, et 23 000 de plus que ce que prévoyaient les analystes.
Au rang des actions, les compagnies aériennes chutaient, reflétant les craintes de l’extension de la pandémie, comme Delta Airlines (-2,14 %) ou United (-2,01 %). Le croisiériste Carnival lâchait 3,65 %.
Bourse: les indices nord-américains glissent jeudi - LesAffaires.com
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