(Photo: 123RF)
En ce début de deuxième semestre, Wall Street se préparait à ouvrir en ordre dispersé, alors que les géants du pétrole se rencontrent à Vienne jeudi. La veille, la place boursière américaine a terminé en ordre dispersé, ce qui n’a toutefois pas empêché le S&P 500 d’atteindre un nouveau record historique, le 5e d’affilée.
Les indices
Peu avant l’ouverture, les contrats à terme du Dow Jones montaient de 0,08 %, à 34 427 points, tout comme ceux du S&P 500, qui avançait de 0,03 %, à 4289 points. De leur côté, les contrats à terme du Nasdaq pliaient de 0,14 %, à 14 529 points.
Les marchés européens avaient repris leur course en avant jeudi matin, avant de glisser au début de la réunion très attendue de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés (OPEP+).
Vers 7 h 45, Paris montait de 0,06 % et Londres de 0,81 %, Francfort était près de l’équilibre de (-0,03 %) et Milan perdait 0,08 %.
L’humeur était plus morose en Asie, toujours préoccupée par la propagation du variant Delta : la Bourse de Tokyo a clôturé en baisse pour une quatrième séance d’affilée (-0,29 %) et celle de Shanghai a cédé 0,1 %. Hong Kong est fermée pour cause de jour férié.
Le contexte
« S’il y a un événement important à surveiller aujourd’hui, c’est la décision de l’OPEP+, avant laquelle tous les courtiers retiennent leur souffle », souligne Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank.
Le marché s’attend « à ce que les producteurs de l’OPEP ajoutent un demi-million de barils par jour supplémentaire à l’offre mondiale » sur fond de réouverture des économies, ajoute-t-elle, même si la propagation du variant Delta pourrait venir jouer les trouble-fête.
La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a ainsi prévenu jeudi que le rebond économique en cours reste incertain en raison de la propagation des variants de la Covid-19.
Côté indicateurs, l’activité manufacturière en Chine a ralenti en juin tout en restant en territoire positif, selon un indice indépendant, et elle a poursuivi sa forte expansion en France malgré des pénuries qui ont affecté les chaînes d’approvisionnement, selon le cabinet IHS Markit.
Aux États-Unis, l’ISM manufacturier de juin et les demandes hebdomadaires d’allocations chômage sont attendus dans l’après-midi.
« Les marchés boursiers européens et mondiaux ont connu une forte hausse au cours des six derniers mois » grâce à « la combinaison d’une politique monétaire ultra-accommodante, de largesses budgétaires et d’une réouverture des économies grâce à la vaccination », rappelle Neil Wilson, analyste chez Markets.com.
L’Europe n’a toutefois pas affiché une performance uniforme depuis le début de l’année : « si le Dax est tout proche de ses records historiques (…), le CAC 40 devra encore patienter » car il se retrouve « à près de 400 points de ses plus hauts niveaux de septembre 2000 », relève John Plassard, responsable de l’investissement chez Mirabaud.
« En queue de peloton, on retrouve l’Ibex espagnol à 8 900 points, bien loin des 16 000 points atteints en décembre 2007, et le FTSE MIB italien », poursuit-il.
Du côté du pétrole
Vers 7h49 Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 76,14 dollars à Londres, en hausse de 2,03 % par rapport à la clôture de la veille.
À New York, le baril de WTI pour le mois d’août gagnait 2,67 %, à 75,43 dollars.
Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture jeudi - LesAffaires.com
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