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Thursday, June 10, 2021

Transat veut voler de ses propres ailes, mais PKP reste dans le portrait - La Presse

Transat A. T. a donné un aperçu de sa stratégie pour tenter de continuer à voler de ses propres ailes alors que ses discussions se poursuivent avec Pierre Karl Pléadeau, même si ce dernier a envoyé des signaux suggérant que son intérêt à l’endroit du voyagiste s’était envolé.

Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

En dévoilant ses résultats du deuxième trimestre, jeudi, la société mère d’Air Transat, dont les avions devraient recommencer à décoller le 30 juillet, a prévenu qu’il n’y avait « aucune certitude » qu’une transaction sera conclue avec l’actionnaire de contrôle de Québecor.

Par l’entremise de sa société Gestion MTRHP, M. Péladeau avait offert 5 $ pour chacune des actions du voyagiste. En mai dernier, l’homme d’affaires avait toutefois affirmé ne plus être intéressé à acheter Transat A. T. en évoquant les réticences de son plus important actionnaire, Letko, Brosseau & Associés.

À la Bourse de Toronto, mercredi, l’action de l’entreprise avait clôturé à 5,69 $, soit au-dessus du prix proposé par M. Péladeau.

Le voyagiste, qui a conclu une entente avec le gouvernement Trudeau afin de pouvoir emprunter jusqu’à 700 millions $, a prévenu qu’il rationaliserait ses activités cette année dans le cadre de sa stratégie de relance. Avant la crise, son effectif était estimé à quelque 5200 salariés. De plus, le projet visant à exploiter une division hôtelière dans les destinations soleil, au cœur du précédent plan stratégique, est abandonné.

« Le financement que nous avons obtenu nous permettra de déployer notre plan sur les années à venir », a souligné dans un communiqué la présidente et cheffe de la direction de Transat A. T. Annick Guérard, qui a pris la relève de Jean-Marc Eustache aux commandes le 27 mai dernier.

Mme Guérard a la lourde tâche de redémarrer les activités du voyagiste, dont les activités aériennes sont suspendues depuis la fin janvier en raison de la pandémie de COVID-19.

En dépit des espoirs suscités par la vaccination et d’une reprise graduelle des voyages, Transat A. T. estime qu’elle devra attendre au moins jusqu’en 2023 avant de renouer avec le niveau d’activité observé avant la crise sanitaire.

« Tout indique que nos clients ont hâte de voyager et d’y consacrer une importante partie de leur épargne des derniers mois », a indiqué Mme Guérard.

Au cours de la période de trois mois ayant pris fin le 30 avril, Transat A. T. a affiché une perte nette de 69,6 millions $, ou 1,84 $ par action. À la même période il y a un an – au début de la pandémie – la perte nette s’était chiffrée à 179,5 millions $, ou 4,76 $.

Dans le cadre d’un trimestre où les activités étaient au neutre, les revenus ont dégringolé à 7,6 millions $, alors qu’ils avaient été de 563,7 millions $ au deuxième trimestre l’an dernier.

En date du 30 avril, les crédits de voyage émis pour des vols annulés en raison de la crise sanitaire étaient estimés à 504 millions $, dont 46 % étaient placés en fiducie. Transat A. T. a dit avoir reçu des demandes de remboursement pour environ 64 % de la somme.

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