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Monday, May 24, 2021

L'Alliance syndicale de la construction dépose une offre - Le Journal de Montréal

L'Alliance syndicale, qui représente 200 000 travailleurs et travailleuses de la construction, a déposé une offre formelle pour sortir de l'impasse des négociations avec la partie patronale.

L'offre contient des demandes syndicales qui prennent en considération des besoins exprimés par les employeurs, soutient l’Alliance, qui dispose d’un mandat de grève.

«On attend aujourd'hui une réponse formelle des patrons concernant l’offre finale de la partie syndicale», a indiqué Éric Boisjoly, porte-parole de l'Alliance syndicale, en entrevue avec TVA Nouvelles.

Grève évitée?

Dotée d'un mandat de grève approuvé par 93% de ses membres, l'Alliance syndicale de la construction est en droit de déclencher ses moyens de pression à tout moment depuis vendredi dernier.

«On a la possibilité de grève depuis le 21. On va donner un ultimatum de 12 à 24 heures, mais présentement, nous sommes plus dans la négociation qu’aller vers des moyens de pression. Tout est sur la table pour pouvoir régler l’industrie de la construction», a fait valoir M. Boisjoly.

Dès le début de la négociation, l'Alliance syndicale et les employeurs se sont entendus pour donner la priorité au régime d'avantages sociaux, afin d'en assurer sa pérennité, a-t-elle fait savoir.

L’Alliance syndicale soutient que l’offre déposée à la «partie patronale est historique». Elle comprend une «contribution financière des employeurs, et des travailleuses et travailleurs au régime d'assurance ainsi qu'un partage des augmentations futures de ses coûts», a-t-elle détaillé par communiqué.

Enjeu de la géolocalisation

La partie patronale rend toutefois l'acceptation de cette offre conditionnelle à une entente sur les systèmes de géolocalisation numériques mobiles qui enregistrent l’arrivée des travailleurs sur le chantier.

Les syndiqués allèguent que l’imposition du pointage par «localisation automatique mettrait en péril leur vie privée». L’Alliance syndicale a mandaté un organisme à but non lucratif pour étudier la question.

«Ce n'est pas le bon moment pour prendre une décision sur la géolocalisation. Les gouvernements du Canada et du Québec étudient présentement des projets de loi qui vont encadrer la protection de la vie privée et qui pourraient complètement changer ce qui sera ou non permis, et comment. Pour le reste, nous avons présentement une offre qui pourrait gagner l'adhésion des patrons. Entendons-nous sur ça, et nous nous engageons à discuter de géolocalisation lorsque tous les paramètres seront établis», a expliqué Éric Boisjoly.

«Je le redis, on veut négocier une entente. Nous ne sommes pas contre les nouvelles technologies pour le pointage, mais sans surveillance immédiate», a ajouté le porte-parole de l'Alliance.

«Pour l’instant, c'est trop d’une importance cruciale la rétention de la main-d’œuvre et les avantages sociaux pour mettre en péril une négociation, quelque chose qu’ils sont en train de regarder au point de vue politique», estime Éric Boisjoly.

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