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Friday, May 14, 2021

Dilemme et frustration chez des gens vaccinés avec AstraZeneca - Le Soleil - Groupe Capitales Médias

«C’est choquant. On va par nous-mêmes chercher ce vaccin, car le gouvernement dit que le premier vaccin disponible est le meilleur, mais que le discours change maintenant, je trouve ça un peu étrange», soulève Cyrille Roy, un homme de 52 ans de Hull. 

Comme la plupart des gens, il n’a pas eu d’effets secondaires majeurs après avoir reçu sa dose d’AstraZeneca. En «pleine forme», il se réjouit d’avoir fait un «devoir de citoyen». 

Et la deuxième dose? 

Quelques heures après l’annonce d’un changement de cap, le dilemme est toutefois plus grand pour quelques-uns en vue de l’administration de la deuxième dose. Certains ne se disent pas prêts à revivre le «stress» de l’attente de développer ou non des complications à la suite d’une dose d’AstraZeneca, bien que le risque estimé de thrombose passe à un sur 1 million à la deuxième dose, selon le ministère de la Santé. 

«Je ne suis pas de ceux qui sont outrés qu’on ne l’offre plus comme première dose, mais je ne sais pas encore ce que je vais faire, si je vais prendre AstraZeneca ou un autre pour ma deuxième dose», s’interroge M. Roy. 

Le résident de Hull a jusqu’à la fin d’août pour y penser et compte «prendre le temps» pour réfléchir, sachant que «beaucoup de choses arrivent en cours de route», de la part du gouvernement. 

Pour l’instant, il est recommandé aux personnes de 45 ans et plus qui ont reçu AstraZeneca comme première dose de le recevoir aussi pour la seconde dose, bien qu’il sera également possible, si désiré, d’opter pour les vaccins Pfizer ou Moderna. 

«Soulignons que les personnes qui recevront deux vaccins différents ressentiront probablement des effets secondaires plus importants dans les jours suivant la seconde dose, tels que de la fièvre, des maux de tête et de la fatigue», précise toutefois le ministère de la Santé. 

En dépit de ces symptômes possibles en cas d’interchangeabilité des vaccins, Nicole Laniel de Montréal compte dire oui à un vaccin Pfizer, maintenant qu’elle sait que le Québec en attend une «quantité industrielle». «C’est clair pour moi que je n’aurai pas une deuxième dose [d’AstraZeneca]. Même si les risques de thromboses sont minimes, je ne suis pas capable de me faire à l’idée que je veux l’avoir», envisage-t-elle en vue de la date prévue de son deuxième rendez-vous, le 4 juillet. 

Josée Desmeules doit pour sa part recevoir sa deuxième dose du vaccin contre la COVID-19 le 12 août. «J’envisageais déjà que ma prochaine dose serait autre chose que l’AstraZeneca», raconte-t-elle.  

Par contre, si le fait de choisir l’AstraZeneca comme deuxième dose lui permet de l’avoir plus rapidement, la femme de 52 ans l’acceptera «sans hésitation». D’autres abondent aussi dans le même sens. 

Mais une chose est sûre, tous s’entendent pour dire qu’ils «rêvent d’en avoir fini». 

«Si on m’offre d’avoir l’AstraZeneca plus tôt, je vais le considérer pour être immunisé plus rapidement : régler ça une fois pour toutes et revenir à la normale», termine Cyrille Roy.

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