La personne qui dirigera Santé Québec aura une rémunération encore plus élevée que ce qu’avaient récemment avancé certains médias : elle sera de 567 000 $ par an, et de 652 050 $ lors des deux premières années.
Les conditions salariales offertes au futur p.-d.g. de cette nouvelle agence gouvernementale ont été rendues publiques mercredi dans la Gazette officielle du Québec. Son salaire annuel « de base » sera de 567 000 $ par an, mais il aura droit à une « rémunération additionnelle de 15 % » lors les deux premières années de son mandat, y précise-t-on.
À 652 050 $, son revenu dépassera alors celui du p.-d.g. d’Hydro-Québec, le mieux payé des patrons des sociétés d’État québécoises, qui reçoit 639 000 $ par année.
Les candidats recherchés n’ont pas nécessairement besoin d’avoir une expérience professionnelle du réseau de la santé, indique l’appel de candidatures rendu public mercredi. La connaissance du réseau sera toutefois considérée comme un « un atout ». Le gouvernement est à la recherche d’une personne détenant un diplôme de deuxième cycle en administration, en santé, en gestion des affaires, en administration publique ou dans « tout autre domaine jugé pertinent ». Elle devra également posséder une expérience professionnelle d’au moins 15 ans en gestion, dont 5 comme « dirigeant d’une grande organisation ».
Le futur p.-d.g. sera nommé pour un mandat maximal de cinq ans, avec possibilité de renouvellement. Il aura pour mandat de rendre le réseau plus « efficace », d’améliorer les services offerts à la population et de faire de Santé Québec un employeur de choix.
Le gouvernement a aussi affiché mercredi un appel de candidatures pour les membres du conseil d’administration de Santé Québec. L’instance sera constituée de 13 personnes, en plus du p.-d.g. et du sous-ministre de la Santé. Chacun des membres sera rémunéré à la hauteur de 21 200 $ par an pour y siéger.
Le p.-d.g., les membres du CA et leur président doivent être nommés au printemps prochain.
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Un salaire de 652 050$ pour diriger Santé Québec lors des deux premières années - Le Devoir
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