(Photo: 123RF)
REVUES DES MARCHÉS. Les Bourses mondiales avancent prudemment vendredi, attendant la prise de parole des banquiers centraux, à commencer par le président de la Réserve fédérale américaine Jerome Powell, pour en connaître davantage sur leurs intentions dans les prochains mois.
Les indices boursiers à 08h30
Paris a grimpé de 0,6%, tandis que Francfort et Londres ont gagné tous deux 0,4%.
À Wall Street, la moyenne Dow Jones des valeurs industrielles a gagné 0,2% et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,1%.
Mais en Asie, les indices de référence ont chuté tandis que les prix du pétrole ont augmenté.
Le Nikkei 225 de Tokyo a chuté de 2,1%, alors que le Kospi de Séoul a perdu 0,7%. Hong Kong a glissé de 1,4% et Shanghai a perdu 0,6%.
De son côté, Sydney a cédé 0,9%.
Sur le marché de l’énergie, le pétrole brut américain de référence a bondi de 1,05 $US pour atteindre 80,10 $US le baril. Le pétrole Brent, la norme internationale, a grimpé de 1,17 $ pour atteindre 84,53 $US le baril.
Le contexte
Les dirigeants des banques centrales sont réunis comme tous les ans à Jackson Hole (États-Unis) pour plusieurs jours de conférences, l’occasion pour eux de transmettre aux marchés des éléments pour mieux anticiper leur prochaine politique monétaire.
Jerome Powell parlera peu après l’ouverture des marchés américains.
Face au risque immobilier en Chine, aux craintes sur la croissance en Europe et aux taux d’intérêt qui sont revenus à leur niveau d’il y a plus de dix ans, «espérons que Jerome Powell aura les mots justes aujourd’hui à Jackson Hole pour une rentrée en douceur», dit Florent Pochon, de Natixis Research.
Jerome Powell «devra choisir entre repousser ou embrasser l’idée du +plus élevé plus longtemps+ à Jackson Hole», en référence à des taux directeurs qui seraient maintenus à leur niveau actuel pendant longtemps, estiment les économistes de Citigroup dans une note.
«Nous pensons que le ton de Jerome Powell sera moins équilibré que dans le compte-rendu de la réunion de juillet, dans la mesure où les dernières données pointent vers un risque de remontée de l’inflation», jugent pour leur part leurs collègues de Bank of America.
Sur le marché obligataire, les taux d’intérêt des emprunts des États remontaient, tout en restant en dessous de leur niveau du début de semaine. L’intérêt de l’emprunt à 10 ans américain valait 2,25%, contre 2,24% jeudi à la clôture, son homologue allemand 2,56%, contre 2,51% jeudi.
Contre la montre
Le groupe britannique de vente de montres de luxe Watches of Switzerland plongeait de plus de 20% à Londres, malgré ses assurances que le rachat en Suisse du détaillant Bucherer par Rolex, annoncé jeudi, ne conduira à «aucun changement» dans les procédures de distribution du fabricant.
CMC Markets souffre avec les marchés
Le courtier britannique CMC Markets, qui a été rétrogradé hors du FTSE 250 mardi, plongeait de plus de 13% vendredi après avoir fait état d’un avertissement sur ses résultats. «Les conditions de marché moroses se sont poursuivies au mois d’août, avec des recettes nettes de trading et d’investissement en baisse de 20% par rapport à l’année précédente», a expliqué l’entreprise.
Du côté du pétrole et des devises
Les cours du pétrole montaient vendredi, les tensions sur l’offre éclipsant pour l’instant les craintes quant à la résilience de la demande, quand le gaz restait sous la barre des 35 euros après l’éloignement des menaces de grève en Australie.
Le baril de Brent de la Mer du Nord avançait de 1,60% à 84,41 $US et le baril de WTI américain gagnait 1,32% à 80,09 $US. Sur la semaine, les cours sont toutefois en repli.
L’euro reculait de 0,07% à 1,0802 $US.
Le bitcoin avançait de 0,28% à 26 090 $US.
Bourse: ce qui bouge sur les marchés avant l'ouverture vendredi - LesAffaires.com
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