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Le projet pétrolier Bay du Nord en eaux troubles Le Journal de MontréalAfficher la couverture complète sur Google ActualitésLe projet pétrolier Bay du Nord en eaux troubles - Le Journal de Montréal
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Le projet pétrolier Bay du Nord en eaux troubles Le Journal de MontréalAfficher la couverture complète sur Google ActualitésLe résultat dilué par action est passé au cours de la même période de 2,53 $ à 2,38 $. (Photo: La Presse Canadienne)
La Banque Nationale du Canada a essuyé au second trimestre de l’exercice financier en cours un recul de 5% de son résultat net, qui s’est élevé à 847 millions de dollars (M$), comparativement à 889 M$ au deuxième trimestre de 2022.
Le résultat dilué par action est passé au cours de la même période de 2,53 $ à 2,38 $.
L’institution établie à Montréal rapporte que les résultats ajustés ont été identiques d’une année à l’autre aux résultats nets.
À (re)lire: Banque Nationale, un choix défensif?
Le secteur particuliers et Entreprises a profité d’une croissance de 14% en un an, à 335 M$, alors que le secteur Gestion de patrimoine a progressé de 9% pendant la même période, à 178 M$. En revanche, le secteur Marchés financiers a fléchi de 7%, à 268 M$.
Le président et chef de la direction de la Banque Nationale du Canada, Laurent Ferreira, croit que des niveaux élevés de fonds propres et de liquidités et des niveaux prudents de provisions pour pertes de crédit continueront à soutenir une croissance rentable et aideront à traverser toute période d’incertitude.
En marge de la publication de ses résultats financiers, la Banque Nationale a annoncé que son conseil d’administration a déclaré les dividendes réguliers sur les diverses séries d’actions privilégiées de premier rang, ainsi qu’un dividende de 1,02 $ par action ordinaire, en hausse de 5 cents ou 5%, payable le 1er août prochain.
Pour continuer de progresser, l’adhésion des milieux d’affaires aux principes et objectifs de la finance et de l’économie durables se bute de plus en plus au manque de normes de mesure et de vérification.
Ce constat généralisé parmi les participants au Sommet de la finance durable, qui a lieu à Montréal mardi et mercredi, pourrait connaître un dénouement majeur en juin, avec la publication du premier énoncé de normes comptables en matière d’économie durable par l’organisme international ISSB, ou International Sustainability Standards Board.
« Les investisseurs et les financiers demeurent confus en matière de finance et d’économie durable. D’où l’importance d’établir bientôt des normes de comptabilité liées à l’économie durable qui soient un langage commun entre les investisseurs et les financiers d’entreprises », a indiqué Jingdong Hua, vice-président de l’ISSB et directeur de son nouveau siège administratif des Amériques établi à Montréal.
Afin de soutenir l’essor de la finance durable dans l’économie, « il faut que les normes de mesure et de vérification en matière d’économie durable deviennent aussi fiables et établies que les normes comptables en usage au Canada et à l’international », a souligné Charles-Antoine St-Jean, président du nouveau Conseil canadien des normes d’information sur la durabilité (CSSB, ou Canadian Sustainability Standards Board).
C’est d’ailleurs ce nouveau CSSB qui pilotera l’implantation au Canada des prochaines normes comptables en économie durable qui sont élaborées au niveau international par l’ISSB. Cette implantation sera aussi réalisée en étroite collaboration avec les autorités comptables au Canada.
Nous veillerons à promouvoir l’implantation des normes de l’ISSB afin de faciliter l’intégration des principes et des objectifs de finance durable dans l’économie.
Pamela Steer, présidente et chef de la direction de l’organisme professionnel CPA Canada
« Entre-temps, nous devons aussi préparer des processus de certification et de vérification de ces nouvelles normes de l’ISSB qui soient de grande qualité et aussi fiables que les processus comptables déjà en vigueur. »
Du côté des entreprises, le témoignage le plus éloquent en faveur de normes comptables mieux définies en matière d’économie durable et de « carboneutralité » est venu d’un vice-président de Cascades, un gros fabricant de produits papetiers d’emballage et d’hygiène à partir de fibres recyclées.
« Ça fait 25 ans que nous recueillons et gérons des données à propos de notre empreinte carbone et de notre efficacité énergétique. Peu considérées à l’époque dans notre secteur d’activité, ces informations sont devenues au fil des ans un gros avantage concurrentiel dans notre industrie qui nous attire de nouveaux clients », a indiqué Hugo D’Amours, vice-président, affaires publiques et développement durable, chez Cascades.
Et pour entretenir cet avantage concurrentiel, Cascades aspire maintenant à rehausser sa collecte de données en économie durable « à un niveau aussi solide que celui de nos données comptables et financières ».
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Fitzgibbon ouvre la voie à des barrages privés pour pallier la pénurie d'énergie et Innergex lève la main TVA NouvellesAfficher la couverture complète sur Google Actualités[unable to retrieve full-text content]
Fitzgibbon ouvre la voie à des barrages privés pour pallier la pénurie d'énergie et Innergex lève la main Le Journal de MontréalAfficher la couverture complète sur Google ActualitésLe maire de Lévis l’avoue, le décalage horaire le frappe encore de plein fouet. Ses yeux sont un peu plus petits qu'à l'habitude, mais Gilles Lehouillier a tout de même le sourire facile lorsque vient le moment de parler de son voyage en Europe. Il est fraîchement revenu d’une mission en France organisée par l’Association des fournisseurs du Chantier Davie.
Une trentaine d’entrepreneurs et de maires reviennent tout juste d'une visite à des chantiers maritimes européens. Ils comptent s’en inspirer afin de se préparer pour les contrats à venir du gouvernement fédéral sur la Rive-Sud. Bien que des négociations soient encore en cours, Chantier Davie espère obtenir des contrats pour la construction de sept brise-glaces. Le gouvernement du Québec a annoncé en avril investir 519 millions $ pour aider à la modernisation du chantier, qui doit s’amorcer en 2024. Des mégahangars doivent voir le jour sur le sol lévisien.
Il faudra trouver de nouveaux terrains, puisque les chantiers en France nous disent que, règle générale, il faut que les fournisseurs soient le plus près possible de l’installation
, explique le maire.
Près de 1000 fournisseurs répartis partout au Québec seront appelés à travailler pour le chantier une fois les contrats officiellement signés et octroyés par Ottawa. Cependant, vu l’ampleur des pièces à construire et des délais serrés, plusieurs devront déménager sur la rive sud du Saint-Laurent.
« [Ce dont] on s’est rendu compte, c’est que 75 % de l’ensemble des travaux sont assurés par des entreprises entourant le chantier! »
En théorie, Chantier Davie espère livrer à la Garde côtière canadienne son premier brise-glace en 2030.
C’est sûr que ça va nous amener une chaîne de fournisseurs qui vont avoir rapidement besoin de sites. Mais on est capable de s’organiser
, lance le maire.
Gilles Lehouillier compte sur le parc industriel et d’innovation pour y trouver des espaces. Pas question de toucher aux terres agricoles, dit-il.
Non, non! On ne touchera pas au zonage agricole. On a l’espace voulu. Mais il faut qu’on s’organise, il faut qu’on agence tout cette arrivée-là.
milieu de vie
Le maire de Lévis le répète aussi depuis maintenant des années, le boom économique sera extrêmement important
pour sa ville. Il devra revoir les déplacements en ville, le transport en commun et l’accès au chantier. La pénurie de logements sera aussi au menu.
On parle minimalement de 2500 nouveaux travailleurs qui vont s’ajouter uniquement sur le site du chantier. Mais imaginez les fournisseurs autour!
« On va devenir un pôle attractif à l’immigration. »
La Ville de Lévis créera aussi un comité de travail stratégique pour appuyer la construction navale chez elle.
De l’autre côté du fleuve, à Saint-Augustin-de-Desmaures, Gaétan St-Jean revient aussi de France. Le président d’EBM Laser travaille déjà comme fournisseur de Chantier Davie. Il fabrique et découpe des pièces d’acier et d’aluminium. Mais les contrats du fédéral s’annoncent inédits.
Ça va être une obligation d’augmenter notre capacité de production de plus de 20 à 30 %. Et ça, c’est pour l’ensemble des sous-traitants reliés au chantier
, explique le fondateur de l’entreprise.
Gaétan St-Jean a déjà entamé la formation d’employés concernant la robotisation encore plus poussée de son entreprise pour répondre aux besoins de Chantier Davie, mais il devra aussi s’installer à Lévis.
EBM Laser souhaite construire des monocoques de navire. Des immenses pièces de 70 pieds de long et de 15 pieds de haut impossibles à transporter sur le réseau routier et encore moins sur les ponts.
Tout est en train de se développer, explique Gaétan St-Jean en parlant du futur site de son entreprise sur la Rive-Sud. Ça peut être à Lévis, ça peut être sur le chantier, ça peut être à proximité du chantier. C’est un début de discussion.
Le défi est immense pour son entreprise. Il a 100 employés actuellement répartis dans trois petites usines. D’ici cinq ans, Gaétan St-Jean devra se trouver au moins 75 soudeurs pour fournir les commandes de Chantier Davie.
Des entreprises du secteur maritime s’organisent actuellement pour faire des représentations auprès des gouvernements afin de sensibiliser les centres de formation, les cégeps et les universités à la formation de cette main-d’oeuvre.
Anna Lee, directrice générale de Destination Canada GSA Korean, Robert Mercure, directeur général de Destination Québec cité, le maire Bruno Marchand, Stéphane Poirier, président de YQB et la ministre du Tourisme, Caroline Proulx. (Le Soleil, Caroline Grégoire)
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La vanlife à l'honneur au pied du Mont-Orford La TribuneDifficile de savoir quel est le bon moment pour acheter son billet d’avion afin d’obtenir le meilleur prix. Les prix sont généralement à la hausse et fluctuent de plus en plus en raison de la tarification dynamique. Pour mettre les chances de son côté, s’y prendre à l’avance et se tourner vers une agence de voyages figurent parmi les options les plus accessibles.
« Il faut voir cela comme la Bourse, illustre Marc-Antoine Vachon, titulaire de la Chaire de tourisme Transat et professeur à l’UQAM. On gère notre risque. Si vous êtes flexible sur vos dates de voyage, vous pouvez tenter votre chance et ne pas réserver tout de suite. Mais le billet peut ne jamais redescendre, comme vous pouvez être chanceux. »
L’industrie du voyage fait partie des secteurs, comme l’hôtellerie et les plateformes de billetterie événementielle, où la tarification dynamique s’implante rapidement. Ce concept consiste à faire fluctuer les prix en fonction des conditions de marché. Généralement, ils grimpent lorsque la demande est forte, comme c’est le cas pour la saison estivale qui est à nos portes.
Puisque les compagnies aériennes collectent de plus en plus de données sur leurs clients, elles ont de plus en plus une meilleure idée du prix qu’un voyageur est prêt à payer pour un billet d’avion.
La pandémie de COVID-19 a incité la plupart des vacanciers à s’y prendre davantage à l’avance pour planifier leur séjour à l’extérieur. Il y a toujours des exceptions, mais dans le contexte actuel, ce comportement reste l’un des moyens de se prémunir contre les fluctuations soudaines de prix, estime M. Vachon.
Il y a plusieurs avantages. L’entreprise, sachant qu’elle s’assure un client, va généralement offrir des tarifs plus intéressants. On en vient à favoriser le comportement de planification.
Marc-Antoine Vachon, titulaire de la Chaire de tourisme Transat et professeur à l’UQAM
Selon les données compilées plus tôt ce mois-ci par Hopper – application montréalaise qui suggère quand acheter votre billet d’avion au prix le plus bas –, les tarifs dans le marché intérieur ont légèrement augmenté en vue de la saison estivale. À environ 650 $ pour un aller-retour, ce prix est légèrement supérieur à l’an dernier, mais 17 % inférieur à ce qui était observé en 2019.
Le portrait est cependant différent lorsqu’on regarde à l’extérieur des frontières du pays. À l’international, les prix poursuivent leur augmentation, alors que les recherches pour des billets ont pratiquement renoué avec les niveaux observés avant la crise sanitaire.
Le modèle varie d’un endroit à l’autre, mais les transporteurs changent la façon de vendre des billets. Autrefois, on fixait des prix pour des itinéraires et ils ne changeaient pas. Par la suite, les catégories de prix ont fait leur apparition. Lentement mais sûrement, celles-ci cèdent leur place à des points de prix indéfinis, souligne le responsable de la gestion des revenus chez le transporteur à bas coût Flair Airlines, Jean-Loup Senski.
« Plutôt que de passer de 100 $ à 120 $, par exemple, le prix peut s’ajuster à 101 $, 103 $, explique-t-il en entrevue. Avec l’apprentissage automatique (machine learning), c’est une façon de maximiser les revenus et le remplissage d’un avion. »
Chez Flair, environ 80 % des transactions sont effectuées par l’entremise de son site web, souligne M. Senski. C’est ce qui permet à l’entreprise établie à Edmonton d’accélérer l’implantation de la tarification dynamique. Les compagnies aériennes comme Air Canada et WestJet, dont une partie du volume dépend des achats effectués par les consommateurs par l’entremise d’agences de voyages, ont certaines restrictions.
La principale raison : les services de distribution globale, qui sont des concentrateurs d’offres aériennes. Ces plateformes permettent aux agences de voyages d’accéder à un large éventail de tarifs offerts par divers fournisseurs. Elles constituent, en quelque sorte, un territoire encore impossible à conquérir pour la tarification dynamique et ses déclinaisons.
Chez les agences de voyages, mis à part un retour de la demande en vue de l’été, les effets de la tarification dynamique ne s’observent pas encore dans le comportement des consommateurs, estime Moscou Côté, président de l’Association des agents de voyages du Québec (AAVQ).
« Nous avons accès aux tarifs des compagnies en temps réel, dit-il. On sait éviter les tours de passe-passe où le consommateur se retrouve devant un prix intéressant avec des conditions très rigides. Pour un vol entre Montréal et Paris à 1000 $ en haute saison, j’ai encore accès à ce tarif si la compagnie arrive avec un prix dynamique plus élevé sur son site web. »
M. Senski apporte un bémol. Cet ancien responsable des revenus au sein de la chaîne hôtelière Marriott et chez WestJet estime que le voyageur n’est pas toujours gagnant.
« Le prix peut parfois être plus élevé parce que pour la compagnie aérienne, l’aspect de la flexibilité disparaît. L’entreprise va vouloir se protéger. On ne veut pas prendre le risque. »
Les algorithmes mis en place par les transporteurs aériens peuvent aussi avoir des effets inusités sur le marché, selon une étude émanant de l’Université Yale qui vient d’être mise à jour. Ses auteurs, les professeurs Aniko Öry et Kevin Williams, ont identifié ce qui est qualifié de « danger » lorsque deux compagnies se disputent une clientèle plusieurs mois avant le détail.
Si la première baisse légèrement ses prix pour séduire les voyageurs, l’algorithme de sa rivale détectera le changement et s’ajustera.
« Au fil du temps, les deux compagnies se livrent à une surenchère telle qu’elles vendent toutes deux trop de sièges trop tôt, ce qui laisse trop peu de sièges disponibles pour les voyageurs qui réservent tardivement, écrivent les chercheurs. Cette situation nuit aux compagnies aériennes qui comptent sur les prix élevés que les clients de dernière minute sont prêts à payer ainsi qu’aux clients qui ont besoin d’un vol le lendemain. »
Ce scénario a moins de chances de se produire au Canada, estime M. Vachon, où il y a moins d’acteurs dans le paysage concurrentiel. Il n’en reste pas moins que les observations des chercheurs de Yale suggèrent que les vacanciers qui s’y prennent à l’avance ont obtenu un prix plus intéressant.
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Un rapport de Statistique Canada nuance l'ampleur de la pénurie de main-d'œuvre Le SoleilAfficher la couverture complète sur Google ActualitésIl sera peut-être plus facile de trouver un déménageur pour le 1er juillet cette année. Avec la hausse des taux d’intérêts, la rareté des logements sur le marché locatif et l’engourdissement du marché immobilier, des entreprises de déménagement entrevoient un été plus tranquille.
Fait rare habituellement à ce temps-ci de l'année, il reste encore des disponibilités chez Déménagement Le Clan Panneton pour la fin juin et la début juillet à Montréal.
Cette année, l’entreprise qui opère à Québec et Montréal constate une baisse importante de 30% de la demande pour les déménagements résidentiels.
« Au niveau des déménagements résidentiels, on voit une diminution considérable, par rapport à la COVID-19, de 30%. »
Le copropriétaire est également à même de constater les impacts de la crise du logement.
Peu importe où on se trouve au Québec en ce moment, se reloger, se relocaliser, c'est extrêmement difficile
, mentionne M. Cyr.
Souvent, les gens vont quitter un endroit pour se trouver à une nouvelle place où ils vont devoir payer beaucoup plus cher de loyer
, ajoute-t-il.
Même son de cloche chez Déménagement Robert Michaud à Québec. Même si le calendrier est plein pour les deux dernières semaines de juin, il est encore possible de réserver pour le début du mois.
Robert Michaud constate également une diminution d’environ 30 % de la demande pour les déménagements résidentiels.
La cause de cette diminution? Robert Michaud et Pierre-Olivier l'attribuent essentiellement aux taux d'intérêt élevés.
On l'a vu d'ailleurs à la dernière mise à jour. Lorsque que les taux ont été gelés, on a vu un petit regain au niveau des déménagements. Donc, on voit que la marché immobilier va repartir quand très prochainement, du moins pour le résidentiel, lorsque les taux vont commencer à descendre
, illustre Pierre-Olivier Cyr.
Néanmoins, la pénurie de main-d'œuvre est aussi difficile à gérer pour les entreprises. Sur la soixantaine d’employés que compte Robert Michaud, 15 proviennent de l’étranger pour pallier le problème.
Un manque de personnel qui a aussi des conséquences sur les tarifs, mentionne Pierre-Olivier Cyr. Il explique que le phénomène affecte particulièrement sa succursale de la région de Québec.
Steve Robichaud, propriétaire de Déménagement Pro-Efficace, nuance le portrait. S'il a observé une baisse de la demande au mois de mai, son calendrier est maintenant complet autour du 1er juillet, avec près de 200 déménagements prévus.
Alors que les déménagements résidentiels accusent une baisse, le Clan Panneton a observé une hausse de 300 % à 400 % des déménagements commerciaux, tant à Québec qu’à Montréal.
Les tours à bureaux se vident
, observe Pierre-Olivier Cyr.
C'est pas pour déménager d'un bureau à un autre bureau, c'est pour déménager d'un bureau à un entrepôt ou d'un 10 000 pieds carrés à un 2000 pieds carrés
, explique-t-il.
Au premier trimestre de 2023, le taux d’inoccupation des espaces de bureaux au Canada a atteint un sommet historique de 17,7 %, d’après la firme-conseil en immobilier commercial CBRE.
Avec les informations de Louis-Philippe Arseneault et Pascale Lacombe
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Les prix vont continuer de monter dans les épiceries TVA NouvellesAfficher la couverture complète sur Google Actualités[unable to retrieve full-text content]
Inflation: baisse du nombre de prêts hypothécaires, mais pas de la dette Le Journal de MontréalAfficher la couverture complète sur Google Actualités[unable to retrieve full-text content]
Des nouveautés en Estrie pour charmer les touristes cet été TVA NouvellesAfficher la couverture complète sur Google ActualitésFord et Nemaska Lithium ont annoncé lundi la conclusion d'une entente qui verra le constructeur automobile américain acheter des produits de lithium, notamment de l'hydroxyde de lithium, pendant 11 ans à la future usine de l'entreprise québécoise à Bécancour, dans le Centre-du-Québec.
L'accord prévoit la livraison d'un maximum de 13 000 tonnes d'hydroxyde de lithium par an, ont précisé les deux entreprises dans un communiqué conjoint. Le lithium produit à Bécancour servira à la production des batteries de véhicules électriques de Ford.
La construction d'une nouvelle usine à Bécancour est un projet majeur pour Nemaska Lithium. Les travaux, qui doivent s'amorcer cette année et durer jusqu'en 2025, mobiliseront environ 800 personnes à temps plein, selon l'entreprise.
Une fois opérationnelle, l'usine embauchera quelque 200 travailleurs. Alimentée à l'hydroélectricité, elle convertira le concentré de spodumène produit à la mine Whabouchi, dans le Nord-du-Québec, en hydroxyde de lithium. Il s'agira de la première usine de production de ce type au Canada.
Avec l'annonce de lundi, Ford devient le premier client de Nemaska Lithium.
« Ce partenariat à long terme avec un chef de file de l'industrie automobile et dans le développement de véhicules électriques témoigne de la solidité du projet de Nemaska Lithium et de la qualité du produit que nous allons livrer. »
En entrevue, le vice-président aux finances de Nemaska Lithium, Steve Gartner, a parlé d'un vote de confiance pour la solidité du projet et la qualité du produit et envers les équipes de Nemaska qui travaillent à la réussite du projet.
On est fiers de faire partie d'une chaîne d'approvisionnement en Amérique du Nord qui est responsable socialement, et qui rencontre de hauts standards de développement durable
, a affirmé M. Gartner.
Il a réitéré qu'il doit s'agir de l'une des exploitations de lithium à base de spodumène à plus faibles émissions de carbone par unité de production au monde et qu'elle doit utiliser jusqu'à 12 fois moins d'eau que d'autres procédés à travers le monde
.
La valeur monétaire de la transaction n'a pas été dévoilée.
Cette nouvelle usine à Bécancour sert en quelque sorte de moteur à la relance de Nemaska Lithium, qui s'était retrouvée en situation d'insolvabilité en 2019.
L'été dernier, le gouvernement du Québec et son partenaire Livent ont annoncé qu'ils allaient investir chacun 80 millions de dollars dans le capital-actions de l'entreprise pour poursuivre les études et travaux préparatoires nécessaires à la reprise de la construction d'une mine dans le Nord-du-Québec et au lancement de la construction de l'usine de Bécancour.
Le ministre de l'Économie, Pierre Fitzgibbon, avait alors soutenu que ce projet est important pour le développement de la filière de batteries pour les véhicules électriques au Québec.
Le gouvernement Legault s'est engagé à investir 300 millions dans la relance de Nemaska. De cette enveloppe, 175 millions ont déjà été annoncés.
Le projet de relance n'a rien à voir avec la première mouture du plan d'affaires qui avait fait perdre 71 millions à Investissement Québec, alors que la minière s'était placée à l'abri de ses créanciers en 2019, avait assuré le ministre Fitzgibbon.
L'État québécois, sous le gouvernement libéral précédent, avait investi 130 millions dans l'entreprise.
Le centre de traitement de données de l’entreprise QScale annonce avoir conclu une entente avec un premier locataire principal, la multinationale Hewlett Packard Enterprise (HPE). « C’est vraiment comme si on avait été choisi par les meilleurs », se réjouit Martin Bouchard, président et chef de la direction de QScale.
L’entreprise occupera la majorité des infrastructures de calcul haute performance de la phase 1 du campus Q01 de Saint-Nicolas. Elle s’en servira notamment pour entraîner des modèles d’intelligence artificielle. On a d’autres clients, mais c’est un peu comme notre Ikea dans notre centre d’achat
, compare le président.
Ce ne sont pas des noms aussi connus du grand public que Google et Amazon, mais dans notre secteur, ce sont vraiment les numéros 1
, poursuit Martin Bouchard. HPE est le fruit de la division de HP en 2014. La multinationale offre des services de stockage, de calculs et différents logiciels aux entreprises. L’autre fraction, encore simplement appelée HP, a conservé le volet de l’informatique personnelle et des imprimantes.
QScale partage notre vision de créer des centres de traitement informatique durables qui fournissent la capacité élevée requise pour les applications à grande échelle
, indique dans un communiqué, Nicola Dubé, chef architecte en calcul haute performance et intelligence artificielle chez HPE.
Le projet Q01 de Saint-Nicolas se déclinera en huit phases totalisant des investissements totaux de plus de 1,05 milliard de dollars. Il doit permettre de créer 200 emplois spécialisés.
QScale propose à terme un centre alimenté par 142 mégawatts d'énergie renouvelable et elle veut aussi réutiliser la chaleur générée par ses superordinateurs pour chauffer les bâtiments environnants.
La phase 1 est complétée depuis janvier et n’utilise qu’un huitième des 142 mégawatts. On a plus de demande que de capacité
, assure le président de QScale. Il compte donc sur la réalisation de la phase 2 pour accroître la capacité dans un horizon de 12 à 18 mois.
Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...