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Tuesday, September 27, 2022

La Vérif : Le Québec envoie-t-il vraiment 2 G$ à l'industrie pétrolière albertaine? | Élections Québec 2022 - Radio-Canada.ca

Des pompes extraient du pétrole du sol près d'Olds, en Alberta.

Chaque année, le gouvernement fédéral accorde en moyenne 10,7 milliards en subventions à l'industrie pétrolière et gazière.

Photo : La Presse canadienne / Jeff McIntosh

Le chef péquiste Paul St-Pierre Plamondon affirme que le Québec envoie deux milliards de dollars chaque année en Alberta pour subventionner l'industrie pétrolière et gazière de cette province. Est-ce réellement le cas?

On envoie de nos poches plus de deux milliards de dollars en cadeau à l'Alberta pour des subventions pour des industries pétrolières, a déclaré le chef péquiste en point de presse mardi.

C’est une affirmation qui mérite des nuances.

Le Parti québécois se fie à la moyenne des dernières années des subventions accordées par Exportation et développement Canada au secteur pétrolier et gazier (notamment des prêts et des garanties de prêts).

Entre 2016 et 2020, cet organisme fédéral a accordé en moyenne 10,7 milliards de dollars par année à cette industrie. Le Parti québécois évalue que la part du Québec atteint 20 % de cette somme annuelle, donc environ 2 G$, en raison de son poids démographique au sein de la fédération canadienne.

Paul St-Pierre Plamondon en mêlée de presse.

Paul St-Pierre Plamondon estime que l'argent des Québécois subventionne les compagnies pétrolières albertaines à hauteur de 2 G$ par année.

Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz

Dans les faits, il est très difficile de faire cette démonstration. Comme les subventions proviennent des coffres d’Ottawa, on ne peut pas conclure qu’il s’agit d’une somme versée directement par le Québec.

On cherche un exemple qui plaît sur le plan électoral, mais on ne tient pas compte de l’ensemble du portrait, estime l’économiste indépendant Jean-Pierre Aubry.

S’il est possible que des sommes prélevées dans la province puissent servir à l’octroi de subventions à l’industrie pétrolière albertaine, il faut cependant retenir que le gouvernement fédéral dépense davantage d’argent qu’il n’en récolte globalement dans la province.

En 2019, Ottawa a engrangé des revenus de 61 G$ au Québec alors qu’il y a effectué des dépenses de près de 80 G$, ce qui inclut notamment les transferts pour la santé et pour d’autres programmes sociaux, les versements de péréquation et les transferts aux ménages, notamment les allocations.

Le Québec a donc retiré près de 19 G$ de plus qu’il n’en a versé dans les coffres fédéraux. Pour l’Alberta, c’est la situation inverse. Cette province des Prairies a versé cette année-là 16 G$ de plus qu’elle n’en a reçu d’Ottawa.

En tenant compte de ces données, il est difficile de conclure que le Québec peut envoyer de l’argent à une autre province par le truchement de ses contributions aux revenus fédéraux, de surcroît l’Alberta.

La péréquation

S’il est hasardeux de prétendre que le Québec finance l’industrie pétrolière de l’Alberta, la même logique s’applique à la péréquation. On ne peut pas dire que l’Alberta paye la facture pour les transferts de péréquation qui sont envoyés au Québec.

Le gouvernement fédéral prévoit verser près de 22 G$ en paiements de péréquation cette année, dont 13,7 G$ au Québec.

Ce programme, qui vise à redistribuer la richesse entre les provinces, est financé avec une partie des impôts prélevés par Ottawa d’un océan à l’autre. Si une portion des revenus récoltés découle de l’activité économique générée par l’industrie pétrolière, il s’agit encore une fois d’une contribution indirecte.

Ce n’est donc ni le Québec qui verse des subventions à l’Alberta, ni l’Alberta qui verse de la péréquation au Québec : ce sont des transactions à travers le gouvernement fédéral, explique Pierre-Olivier Pineau, titulaire de la Chaire de gestion du secteur de l’énergie à HEC Montréal.

Une comptabilité exacte est très ardue à faire. La guerre des chiffres est constante et, jusqu’à un certain point, assez vaine, conclut-il.

Avec la collaboration de Nathalie Lemieux

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Fini les Air Miles chez Jean Coutu - TVA Nouvelles

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Forte hausse de la valeur des propriétés à Lévis - TVA Nouvelles

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Investissement de la CDPQ dans Celsius Network | Un entrepreneur au passé nébuleux - La Presse

Avant la débâcle de Celsius Network, Alex Mashinsky donnait l’impression d’être un entrepreneur capable de transformer en or tout ce qu’il touchait, selon son site web personnel. Or, le parcours du fondateur de la cryptobanque est moins reluisant lorsqu’on s’y attarde. Méritait-il l’investissement de 200 millions effectué l’an dernier par la CDPQ – une somme vraisemblablement perdue ?

Publié à 5h00
Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

Cory Klippsten n’a pas mis beaucoup de temps à conclure qu’il préférait rester loin de Celsius Network. Après une courte rencontre d’une trentaine de minutes avec Alex Mashinsky au début de 2018, quelque chose clochait aux yeux du chef de la direction de Swan Bitcoin – une plateforme californienne permettant d’automatiser l’achat de bitcoins.

« Aucune des affirmations sur son passé ne passe le test après cinq minutes de recherches sur Google, explique l’homme d’affaires à La Presse. Avec ces conneries [bullshit] et drapeaux rouges, j’ai décidé de ne rien avoir à faire avec eux. »

PHOTO TIRÉE DE LINKEDIN

Cory Klippsten, chef de la direction de Swan Bitcoin

Invention d’une technologie informatique révolutionnaire dans les années 1990, record en Bourse et milliards récoltés en financement et en sortie d’entreprises… le site web d’Alex Mashinsky ne tarit pas d’éloges sur le parcours de cet entrepreneur israélo-américain de 56 ans.

Le hic, c’est que la présentation est parsemée d’inexactitudes ainsi que d’informations incomplètes ou impossible à confirmer avec des preuves à l’appui. Certaines contradictions, relevées par le blogue américain Dirty Bubble Media, ont été validées par La Presse.

Cela n’a pas empêché M. Mashinsky de convaincre la CDPQ d’investir 200 millions – une somme déjà radiée des livres de l’institution – dans Celsius Network. Cette cryptobanque controversée fondée en 2017 est sous la protection de la loi américaine sur les faillites depuis juillet dernier. Les actifs de ses 1,7 million de déposants sont toujours gelés. De plus, une agence gouvernementale (responsable de la réglementation financière au Vermont) qui se penche sur l’effondrement de Celsius Network vient de décrire son modèle comme quelque chose qui s’apparente à une arnaque à la Ponzi.

Celsius Network mettait en commun des dépôts de cryptomonnaies. Elle offrait des prêts et intérêts, qui pouvaient parfois atteindre 17 %, aux déposants. La dégringolade du cours des cryptomonnaies depuis le début de l’année l’a plongée dans une crise des liquidités.

La Presse a tenté d’entrer en contact avec M. Mashinsky pour obtenir des explications, mais celui-ci n’a pas répondu. Même si la cryptobanque est à l’abri de ses créanciers, les cadres sont toujours rémunérés. En août, M. Mashinsky a ainsi touché environ 40 000 $ US, selon des documents judiciaires. Quelque 655 000 $ US ont été versés en salaires uniquement en août à 19 personnes.

La mise de la Caisse dans Celsius Network ne représentait qu’un faible pourcentage de son actif net de 392 milliards. Elle pesait toutefois pour environ 15 % du portefeuille de capital de risque de 1,5 milliard. Rares sont les placements qui se volatilisent de la sorte en à peine 10 mois.

Un ingrédient, pas la recette

« Alex a bouleversé plusieurs industries, mais il est surtout connu comme l’inventeur de la VoIP, qui permet aujourd’hui à plus de 1 milliard de personnes dans le monde de communiquer gratuitement sur l’internet », avance sa biographie.

En réalité, plusieurs individus sont reconnus comme les fondateurs de cette technologie permettant de transmettre la voix par l’internet et qui se retrouve dans des applications utilisées quotidiennement comme WhatsApp et Zoom. Alex Mashinsky ne fait toutefois pas partie du groupe sélect formé par Marian Croak, Alan Cohen, Jeff Pulver, Fumitada Itakura et Shuzo Saito. L’information est publique et se trouve en ligne.

S’il est à l’origine de plusieurs dizaines de brevets gravitant autour de la VoIP, le fondateur de Celsius Network ne peut se targuer d’en être l’inventeur, affirme Corey McCraw, spécialiste des questions de télécommunications chez Fit Small Business, une organisation américaine qui conseille les PME.

M. McCraw affirme ne jamais avoir entendu le nom d’Alex Mashinsky.

C’est un inventeur, mais je pense qu’il va un peu loin. Je ne veux pas dire qu’il n’a pas contribué. Je dis simplement que la VoIP est comme une grande marmite. Il a peut-être mis un ingrédient, mais il n’a pas inventé la recette.

Corey McGraw, spécialiste des questions de télécommunications chez Fit Small Business

Le constat est le même chez VoIP.ms, entreprise québécoise spécialisée dans les services de la technologie de voix. À la demande de La Presse, l’entreprise a effectué des vérifications en ce qui a trait à l’invention de cette technologie. Le nom d’Alex Mashinsky n’est apparu nulle part.

« Il peut avoir participé à l’évolution, mais pas nécessairement à l’invention », affirme David Rouleau, chef de la direction de VoIP.ms.

Début fracassant, mais…

La carrière d’entrepreneur d’Alex Mashinsky prend son envol avec la création d’Arbinet, spécialisée dans les services de télécommunications, en 1995. L’entreprise entre en Bourse le 16 décembre 2004 et voit le cours de son action exploser de 69 % après une séance. C’est la meilleure performance du genre de l’année, souligne le site de l’homme d’affaires.

C’est vrai, mais on omet de mentionner qu’à l’époque, M. Mashinsky n’était plus le président d’Arbinet, après avoir été écarté en 2000. De plus, après son départ canon, l’action a aussitôt entamé un long déclin. La chute se poursuivra jusqu’à ce que l’entreprise soit vendue pour une bouchée de pain (28 millions) en 2010 – loin de sa valeur boursière de 750 millions au terme de sa première journée au NASDAQ.

À l’exception d’une année, Arbinet n’a jamais été rentable entre sa fondation et son rachat, selon ses états financiers de l’époque. Elle avait accumulé des pertes de 105 millions avant son arrivée en Bourse.

Mike Alfred, un investisseur privé américain spécialisé dans les cryptomonnaies, a eu l’occasion de rencontrer le fondateur de Celsius Network à plus d’une reprise depuis 2014.

« C’est un personnage mégalomane, explique M. Alfred, qui a ouvertement critiqué Celsius Network et M. Mashinsky. Il se croit plus grand que nature. C’est une personne extrêmement évasive. Il ne répond jamais directement aux questions. »

Deux autres réalisations sont également mises en évidence par le patron de Celsius Network : la récolte de 1,2 milliard US en financement depuis le début de sa carrière et des sorties d’entreprises ayant permis d’empocher 3,2 milliards US. Dans les deux cas, il n’a pas été possible de confirmer ces affirmations avec certitude. La plupart des transactions mentionnées impliquaient des entreprises qui n’étaient pas cotées en Bourse. Les détails pouvaient demeurer privés. Cependant, certaines sociétés fondées par M. Mashinsky étaient en difficulté au moment de la transaction.

Le fondateur de Celsius passe également sous silence sa tendance à se tourner vers la firme de capital de risque qu’il a fondée et dirigée – Governing Dynamics – afin d’obtenir plusieurs dizaines de millions pour financer ses projets. Cette tactique a été utilisée pour au moins trois de ses entreprises : Elematics, GroundLink et Transit Wireless.

En 2001, Elematics a obtenu 11 millions US de Governing Dynamics, d’après les données compilées par Crunchbase. Sept ans plus tard, c’est au tour de GroundLink de récolter 65 millions US auprès de la firme de capital de risque. L’année suivante, Governing Dynamics épaule Transit Wireless pour une somme non précisée.

Réponses attendues

La tournure des évènements avait contraint la CDPQ à admettre son erreur par rapport à Celsius Network. Néanmoins, le processus de vérification au préalable du bas de laine des Québécois fait toujours l’objet de questions. L’institution refuse d’en dire davantage en évoquant le processus judiciaire en cours concernant Celsius Network.

« Tel que mentionné précédemment, nous poursuivons notre travail sur nos options juridiques », a répondu une porte-parole, Kate Monfette.

L’institution a fait un premier geste, la semaine dernière, en participant à une requête déposée par les actionnaires de Celsius Network. Affirmant que « tout tourne autour des déposants » dans les procédures de faillite, ceux-ci réclament une voix au comité qui participe au processus dans le but d’avoir leur part du gâteau s’il y a de l’argent à récupérer.

La Caisse affirme que les services de firmes de « premier ordre » avaient été retenus, mais ne les nomme pas. Il n’a pas été possible de savoir si le passé de M. Mashinsky et son curriculum vitæ avaient été passés au peigne fin.

« Cela doit être pris au sérieux, affirme Richard Leblanc, spécialiste de gouvernance, de droit et d’éthique à l’Université York, à Toronto. Lorsque quelqu’un exagère ou fait de fausses déclarations, cela est un voyant rouge indiquant qu’il pourrait y avoir d’autres problèmes. »

Le professeur ajoute qu’en général, une vérification au préalable se traduit par un examen minutieux de la situation financière d’une entreprise. On enquête également sur les antécédents de la haute direction pour vérifier s’il n’y a pas de squelette dans le placard. Le curriculum vitæ ainsi que le parcours scolaire sont également des éléments vérifiés.

Ainsi, la vérification au préalable va au-delà des enjeux financiers, souligne M. Leblanc.

Le professeur agit également comme expert-conseil auprès d’entreprises. Pour une organisation, il existe un risque d’atteinte à la réputation en s’associant à une personne qui effectue de fausses déclarations ou qui embellit son parcours.

1,2 milliard US

Taille du trou dans les finances de Celsius Network quand elle s’est placée à l’abri de ses créanciers

Source : Tribunaux new-yorkais

3 milliards US

Valeur conférée à Celsius Network l’automne dernier

Source : CDPQ

De nombreux démêlés

PHOTO TIRÉE DE LA PAGE FACEBOOK D’ALEX MASHINSKY

Alex Mashinsky, chef de la direction et fondateur de Celsius Network

Alex Mashinsky n’a jamais semblé à court d’idées pour imaginer de nouveaux projets. Employés, partenaires et investisseurs potentiels ayant croisé son chemin ne conservent pas toujours un bon souvenir de cet entrepreneur qui aime être le centre de l’attention.

« C’est un gars super intelligent, mais il ne fait que parler, parler, parler, raconte à La Presse Lou Kerner, l’un des conseillers de la première heure chez Celsius Network. J’ai toujours trouvé qu’Alex aurait dû passer plus de temps à écouter. »

Le passage de cet analyste de carrière à Wall Street au sein de la cryptobanque a été de courte durée. Au printemps 2018, M. Kerner allègue avoir été congédié parce qu’il refusait de partager une liste de contacts dans le milieu financier.

« Celsius était très différente à l’époque, souligne M. Kerner. J’étais appelé à commenter le livre blanc de la compagnie et son projet de jetons [sa propre monnaie virtuelle] qui était ridiculement mauvais. Alex peut être un intimidateur parfois. »

Plus d’un épisode

L’analyste n’a pas été le seul à en découdre avec M. Mashinsky. L’entrepreneur a eu plus d’un désaccord au sein de sa carrière. Ce dernier a même été poursuivi en 2006 par Arbinet dans le cadre d’une bataille d’actionnaires qu’il avait lancée pour reprendre le contrôle de l’entreprise qu’il avait fondée.

Selon les documents consultés par La Presse, M. Mashinsky était accusé d’avoir causé des « dommages irréparables » à l’entreprise en divulguant, à de grands investisseurs, des informations confidentielles. L’affaire a finalement été réglée à l’amiable.

Le fondateur de Celsius Network voyait également très grand en lançant GroundLink, spécialisée dans la réservation de voitures avec chauffeur, en 2004. Dans une entrevue au Wall Street Journal, son partenaire de l’époque, Malcolm Elvey, avait exprimé sa déception à l’égard des méthodes de gestion de M. Mashinsky.

M. Elvey n’a pas répondu aux demandes d’entrevue de La Presse.

En échangeant avec M. Mashinsky – qui était à la tête de Novatel Wireless – pour la première fois à l’été 2014, Mike Alfred a eu une drôle d’impression. Son interlocuteur avait révélé avoir accumulé des millions de dollars en achat d’options de Qualcomm, une entreprise concurrente dans la technologie mobile.

« Ce n’est pas illégal, mais c’est certainement quelque chose qui soulève des questions. Mon impression était : “Voici un type qui prend d’importants risques.” Si son employeur avait su cela, il n’aurait pas été content. Son département de la conformité aurait eu quelque chose à dire. Alex a fini par être congédié de Novatel. »

Pas un mot

M. Kerner a croisé le fondateur de Celsius Network en avril dernier à Paris lors d’un évènement annuel consacré à la chaîne de blocs. La cryptobanque était déjà dans la tourmente en raison de l’effondrement du cours des monnaies virtuelles.

Selon l’analyste américain, M. Mashinsky n’a jamais parlé des problèmes de son entreprise.

« C’était une boîte noire, raconte M. Kerner. Vous n’avez aucune idée de ce que fait l’entreprise avec vos actifs. Malgré tout, les gens ont fait la queue pendant des années pour lui confier des actifs. C’est plus facile de prendre l’argent des gens avec une boîte noire. Cela fonctionne jusqu’à ce que la musique s’arrête. »

L’analyste affirme n’avoir jamais investi dans Celsius Network. Sa réponse lorsqu’on lui demandait s’il fallait confier ses actifs à l’entreprise : « jamais ».

Quatre chapitres de la carrière d’Alex Mashinsky

Alex Mashinsky n’a pas chômé depuis les années 1990. Il a lancé plusieurs entreprises en plus d’en diriger d’autres. Les résultats n’ont cependant pas toujours été au rendez-vous. Retour sur quatre chapitres de son parcours.

1995

Alex Mashinsky lance Arbinet, spécialisée dans les services de télécommunications. Il est poussé vers la sortie en 2000. Après une entrée en Bourse fracassante en 2004, les ennuis financiers s’accumulent. L’entreprise est vendue pour 28 millions US en 2010.

2000

L’entrepreneur lance Transit Wireless, qui propose des services WiFi. L’entreprise décroche un important contrat en 2007 dans le métro de New York. Les choses ne se passent pas comme prévu. En 2010, Transit Wireless a besoin d’argent et accepte l’offre de BAI Communications, qui devient son actionnaire majoritaire.

2004

GroundLink devait être « Uber avant Uber », selon M. Mashinsky. L’aventure se termine en 2011 pour ce dernier. L’entreprise d’autopartage dans le créneau commercial ne peut résister à l’offensive d’Uber. Elle passe dans le giron de BostonCoach en 2017. La société est emportée par la pandémie et met la clé sous la porte en août 2020.

2014

L’entreprise californienne de télécommunications Novatel Wireless fait appel à Alex Mashinsky. Son passage aux commandes est de courte durée. Environ 16 mois plus tard, il se fait montrer la porte. Les raisons n’ont pas été expliquées. Des médias américains ont avancé que M. Mashinsky aurait refusé de déménager à San Diego, où se trouvait le siège social de Novatel.

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La pénurie de «bonnes jobs» pire que jamais - Le Journal de Montréal

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Monday, September 26, 2022

Sunday, September 25, 2022

Techno | Clins d'œil technologiques | La Presse - La Presse

Le fameux jeu Star Citizen, annoncé en 2012, toujours en phase alpha et qui a franchi cette semaine le cap des 500 millions US en sociofinancement, compte sur une importante antenne montréalaise.

Publié hier à 16h00
Karim Benessaieh
Karim Benessaieh La Presse

Star Citizen

Une centaine d’employés de l’agence Turbulent se consacrent depuis deux ans au seul système planétaire jouable, sur la centaine promis. « Le jeu a beaucoup gagné en maturité : des villes, des aires de jeu, des vaisseaux qui se sont écrasés offrant de nouvelles missions ont été ajoutés, indique Marc Beaudet, président de Turbulent. L’innovation va bien au-delà du financement, estime-t-il. On fait le jeu avec les joueurs qui s’impliquent, il y en a eu jusqu’à 45 000 certains jours. C’est la première fois qu’un jeu est fait de manière aussi transparente. »

Fini le 3 G aux États-Unis

PHOTO SIMON DAWSON, BLOOMBERG

Les Canadiens qui iront faire un tour au sud de la frontière avec un vieux téléphone qui ne prend pas en charge le réseau 4G/LTE – comme ce Nokia Lumia 630 datant de 2014 – auront une mauvaise surprise : ils ne pourront plus se brancher aux réseaux américains.

Les principaux fournisseurs de télécommunications aux États-Unis ferment leur réseau 3G/HSPA, le dernier en lice étant Verizon qui le débranchera le 31 décembre prochain pour faire de la place au 5G. Les Canadiens qui iront faire un tour au sud de la frontière avec un vieux téléphone qui ne prend pas en charge le 4G/LTE auront une mauvaise surprise : ils ne pourront plus se brancher aux réseaux américains. Même les appareils plus récents pourraient avoir des difficultés pour les appels vocaux s’ils ne sont pas compatibles avec un autre standard, VoLTE. On ne s’attend pas à ce que les fournisseurs canadiens abandonnent le 3G avant 2025.

iPhone

Est-ce une simple coïncidence ? Les trois pays où les télécommunications sont les plus coûteuses sont également ceux où l’iPhone 14 est le moins cher. Selon une étude de la firme montréalaise HelloSafe, le prix médian d’un iPhone 14 avec 256 Go en 2022 au Canada était de 1249 $, en dollars canadiens et taxes non incluses. Seuls les États-Unis (1183 $) et le Japon (1236 $) offrent de meilleurs prix. À l’autre bout du spectre, c’est en Turquie (2423 $) et au Brésil (2192 $) qu’il faut débourser le plus. L’étude de HelloSafe établit de plus que le prix médian de l’iPhone – entre le modèle le moins cher et le plus cher – a triplé au Canada en 15 ans, passant de 590 $ à 1669 $.

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Saturday, September 24, 2022

Le PDG de Couche-Tard mis à l'amende - La Presse

Le PDG d’Alimentation Couche-Tard a été mis à l’amende pour 10 000 $ par l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour un manquement à une disposition de la Loi sur les valeurs mobilières.

Publié à 7h00
Richard Dufour
Richard Dufour La Presse

La sanction imposée à Brian Hannasch a été rendue publique dans le plus récent numéro du Bulletin de l’AMF publié jeudi.

À titre d’initié d’une entreprise inscrite à la Bourse, Brian Hannasch est tenu de déclarer son emprise sur des titres ou une modification à cette emprise. La loi accorde cinq jours à un initié pour produire ses déclarations.

En contrevenant à cette obligation, un initié est tenu au paiement d’une amende de 100 $ par omission de déclarer pour chaque jour au cours duquel il est en défaut, jusqu’à concurrence d’un maximum de 5000 $.

Le 25 mai dernier, Brian Hannasch a effectué deux déclarations sur le Système électronique de déclaration des initiés pour des opérations d’acquisition d’actions à droit de vote multiple de catégorie A de Couche-Tard qui avaient eu lieu le 25 juin 2004 et le 26 janvier dernier.

L’Autorité des marchés financiers a produit le 31 mai dernier un préavis de sanction administrative pécuniaire d’un total de 10 000 $, soit deux sanctions d’une valeur maximale de 5000 $ pour chaque opération déclarée en retard.

Amende payée

Le préavis avisait Brian Hannasch que l’AMF entendait lui imposer une sanction administrative pécuniaire, mais qu’elle lui donnait d’abord la possibilité de transmettre ses observations.

Brian Hannasch a payé l’amende le 30 juin sans présenter d’observations à l’AMF.

Ce n’est toutefois que le 13 septembre que l’AMF a rendu « officielle » sa décision d’imposer ladite sanction au grand patron de Couche-Tard.

À l’instar de l’AMF, La Presse a tenté sans succès d’obtenir un commentaire ou une explication auprès de Brian Hannasch.

Alimentation Couche-Tard est une des plus grandes entreprises au pays avec une capitalisation boursière de 56 milliards et un chiffre d’affaires annuel supérieur à 62 milliards. L’entreprise exploite un réseau de plus de 14 000 magasins dans 24 pays.

Brian Hannasch a succédé à Alain Bouchard à la tête de Couche-Tard il y a huit ans et travaille au sein de la chaîne de dépanneurs de Laval depuis 2001.

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Sommes-nous bien protégés dans les banques ? - Le Journal de Montréal

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Plus de 2000 entreprises sur le point de fermer faute de relève - Le Journal de Montréal

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Les dix véhicules qui émettent le plus de CO2 en 2022 - RPM

L’utilisation d’un véhicule à moteur thermique vient inévitablement avec des émissions de CO2, un gaz responsable de l’effet de serre. Si certains véhicules hybrides parviennent à obtenir des résultats impressionnants en termes d’émissions, certains autres modèles semblent n’avoir aucune intention de les réduire. Voici les dix véhicules vendus en 2022 au Canada qui émettent le plus de CO2 par kilomètre parcouru.


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Friday, September 23, 2022

Le fauxmage alimente les tribunaux - Le Devoir

Quels produits peuvent s’appeler « fromage » ? Laissant planer la possibilité d’un débat constitutionnel en invoquant sa liberté d’expression, une entreprise montréalaise de produits alimentaires végétaliens s’en prend à un règlement qui restreint l’utilisation du mot « fromage » aux produits faits de lait animal — l’empêchant de donner ce nom aux siens, qui sont à base de noix. Une première décision judiciaire rendue cette semaine commence à remettre en question la réglementation en vigueur dans une industrie alimentaire en pleine évolution.

Les divers produits végétaliens de Rawesome se trouvent sur les tablettes des épiceries. La Ville de Montréal l’a épinglée en 2018 et lui a imposé une amende pour son « fromage à la crème de noix de cajou non laitier ». Car pour pouvoir écrire « fromage » sur l’emballage d’un produit, la réglementation fédérale prévoit qu’il doit résulter de « la coagulation du lait » et suivre un processus de fabrication bien précis.

Il n’est donc pas possible pour l’entreprise montréalaise de la respecter : son fromage ne contient aucune substance animale — c’est d’ailleurs sa raison d’être — et son processus de fabrication est bien sûr différent.

Une première victoire en justice

 

Rawesome a remporté une première victoire cette semaine : elle a été acquittée en appel de l’infraction pénale résultant du non-respect du règlement. « C’est une très bonne nouvelle », a réagi Me Natalia Manole, l’avocate de l’entreprise. « Il a été reconnu que le règlement ne s’applique pas aux produits qu’elle fabrique », rapporte-t-elle, ajoutant qu’il s’agit là de « la première décision judiciaire au Canada actuellement sur le sujet ».

Mais sa bataille n’est pas finie. Rawesome a déjà intenté une action pour obtenir un jugement plus large, qui s’appliquera partout au pays et qui exemptera les produits à base de plantes de l’application de la réglementation sur le fromage. Si le tribunal refuse, elle entend contester la constitutionnalité du règlement en invoquant sa liberté d’expression et la liberté de conscience des consommateurs, toutes deux protégées par la Charte canadienne des droits et libertés.

Le règlement alimentaire « fait de l’ingérence dans le droit des consommateurs qui cherchent des produits à base de plantes, en accord avec leurs valeurs », peut-on lire dans la procédure. Il les empêche aussi de recevoir de l’information sur des aliments dans des termes qui leur sont familiers et qu’ils comprennent, allègue Rawesome.

Dans un résumé de leur défense, le gouvernement fédéral et l’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) font valoir que leur mission est d’assurer la salubrité des aliments. Pour cette raison, il est interdit de vendre un produit pouvant être confondu avec un autre qui est soumis à une norme de fabrication.

Mais il n’y a pas de confusion possible chez le consommateur, rétorque Camille Labchuk, la directrice principale de l’organisme Animal Justice, qui a obtenu le droit d’intervenir dans le litige afin d’apporter un éclairage particulier au juge qui tranchera l’affaire. Les gens ne sont pas induits en erreur : ils cherchent activement des produits végétaliens pour différentes raisons, comme pour lutter contre la cruauté animale dans les fermes, en raison d’allergies alimentaires ou pour protéger la planète, explique-t-elle.

Selon elle, l’amende imposée à Rawesome fait partie d’une tendance plus large des autorités réglementaires qui s’en prennent aux entreprises végétaliennes — les « laits » et « viandes » à base de plantes sont aussi ciblés — , les mettant dans une situation désavantageuse par rapport aux autres producteurs alimentaires.

La plupart du temps, les entreprises se plient aux exigences réglementaires et modifient leurs emballages, dit Mme Labchuk. Ce qui explique les appellations « boissons d’amande » et « délice végétal à l’avoine », au lieu des mots lait et yogourt.

Dans sa procédure, Rawesome indique qu’elle demandera à la Cour de se prononcer sur la raison pour laquelle le mot fromage continuerait d’être réservé à un type de produits : « Est-ce dans l’intérêt des consommateurs ou dans l’intérêt de l’industrie laitière ? »

Cette dernière est très puissante et fait du lobbying auprès du gouvernement pour que les règlements restent bien en place, car elle est terriblement inquiète du déclin de l’industrie, alors que les millénariaux et ceux de la génération Z boivent moins de lait de vache, souligne Mme Labchuk.

En compétition ?

Les industries traditionnelles voient un concurrent et cherchent à protéger leurs parts de marché « qui s’effritent », opine Jordan LeBel, professeur titulaire de marketing alimentaire à l’Université Concordia. Et l’une de leurs façons de réagir est d’invoquer le cadre réglementaire.

Les fabricants d’aliments végétaliens répliquent en rappelant que le règlement date de 1979 — bref, d’une autre époque, lorsque tous les fromages étaient à base de lait de vache ou de chèvre. Le véganisme était alors « presque inexistant », dit Rawesome.

L’industrie « réagit rapidement » et innove, mais les autorités législatives sont plus lentes à s’adapter, car elles attendent les données probantes sur les nouveaux produits afin d’évaluer leurs impacts à long terme, souligne le professeur.

Et pourquoi ne pas utiliser le mot « fauxmage », comme certains l’ont fait, et ainsi éviter les foudres réglementaires ? Parce que le propriétaire de Rawesome refuse de dire que son produit est « faux », répond Me Manole. « Pour lui, c’est un vrai fromage », « qui a le même goût et la même texture » et qui s’utilise de la même façon sur les bagels et la pizza. Les consommateurs utilisent d’ailleurs de façon courante les termes « fromage végétalien » ou encore « fromage non laitier », insiste Rawesome.

C’est aussi en raison d’un phénomène psychologique « très puissant » selon lequel assigner une catégorie à un produit aide le consommateur à traiter l’information, explique le professeur LeBel. L’entreprise qui offre un produit alternatif connaît bien le concept et va se positionner par rapport à la catégorie de départ, pour donner au consommateur un « script » qu’il reconnaît. « Appeler ça “fromage”, ça permet immédiatement d’expliquer au consommateur que ça fond sur la pizza, que ça se sert en apéro », dit-il.

« La nourriture à base de plantes est là pour de bon, et les responsables de la réglementation des aliments ont besoin d’être de leur temps et d’arrêter de cibler de façon inconstitutionnelle les entreprises à la tête de l’innovation alimentaire », plaide Animal Justice.

Des litiges alimentaires un peu partout

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Le fauxmage alimente les tribunaux - Le Devoir
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Des augmentations de salaire de 4,1 % attendues au Québec en 2023 - La Presse

(Montréal) Les employeurs du Québec s’attendent à devoir augmenter les salaires de 4,1 % l’an prochain en général, rapporte l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés du Québec.

Mis à jour le 21 septembre
Lia Lévesque La Presse Canadienne

Il s’agit de la prévision de hausses salariales la plus élevée depuis 2008, selon l’Ordre.

En entrevue mercredi, la directrice générale de l’Ordre, Manon Poirier, a expliqué que c’est surtout la rareté de main-d’œuvre qui pousse ainsi à la hausse les salaires.

« Bien sûr il y a l’inflation, mais habituellement les entreprises sont relativement prudentes à réagir trop rapidement par rapport à l’inflation. Mais je vous dirais que le principal facteur, c’est nécessairement la pénurie de main-d’œuvre qui, depuis un certain temps, met beaucoup de pression sur les salaires », a-t-elle expliqué.

Les TI en demande et en hausse

C’est le secteur des technologies de l’information et des communications qui devrait en profiter le plus, avec des augmentations prévues de 4,9 %, selon ces prévisions pour 2023.

« Ce secteur-là connaît la pénurie de main-d’œuvre depuis très, très longtemps. La demande pour les gens des technologies de l’information a augmenté beaucoup. Il y a eu une époque où c’était juste les entreprises de haute technologie qui les recrutaient, mais maintenant, c’est toutes les entreprises qui commencent à avoir une équipe de technologie. Donc, ça met beaucoup de pression sur le marché. Et, comme ces dernières années, c’est le secteur où on entrevoit les plus fortes hausses de salaire », a expliqué Mme Poirier.

Après les travailleurs des technologies de l’information et des communications suivent ceux des services professionnels, scientifiques et techniques, avec des augmentations prévues de 4,5 %.

Moins pour le public

Tout à l’opposé, ce sont les travailleurs dans les administrations publiques – municipales, provinciales et fédérales – qui devraient toucher les augmentations de salaire les moins élevées, selon les mêmes prévisions, soit de 3,1 % en 2023.

Il existe pourtant aussi un manque d’infirmières, d’enseignants, de professionnels de l’éducation et d’éducatrices dans les services de garde, a-t-on fait remarquer.

« Les administrations publiques, c’est des conventions collectives qui sont sur plusieurs années ; certaines sont en renégociation. Peut-être qu’avant qu’on voit le plein impact de la pénurie qui touche aussi les services publics, l’administration publique, peut-être que ça va prendre un petit bout de temps encore avant qu’on voit la pression sur les salaires à la hausse », avance Mme Poirier.

Parmi les autres secteurs dans lesquels les augmentations attendues sont moindres, on note les arts, spectacles et loisirs avec 3,6 %.

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Thursday, September 22, 2022

Publisac | Les maires du Grand Montréal appuient Plante - La Presse

Les maires du Grand Montréal ont appuyé jeudi la mairesse Valérie Plante dans sa lutte contre la distribution à grande échelle du Publisac dans la métropole.

Publié à 11h04 Mis à jour à 17h09
Philippe Teisceira-Lessard
Philippe Teisceira-Lessard La Presse

Le conseil de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) demande à Ottawa d’« imposer un moratoire sur la distribution d’articles publicitaires non sollicités par Postes Canada », selon le texte de la motion adoptée jeudi matin.

Plus tôt cette année, Montréal a interdit la distribution de publicités non sollicitées sur son territoire, expliquant que l’impact sur l’environnement d’une telle pratique était trop important. Mais Transcontinental, l’entreprise qui commercialise le Publisac, s’est tournée vers Postes Canada pour le distribuer. Comme il s’agit d’une société fédérale, elle est à l’abri de la réglementation municipale.

Lundi, le conseil municipal de Montréal a unanimement appuyé la mairesse dans son appel à l’action à l’endroit de Postes Canada et d’Ottawa.

Jeudi, c’était au tour de la CMM de faire de même. Elle « évalue que les imprimés publicitaires distribués à une seule adresse pendant un an totalisent 26 kilos de matières résiduelles que doivent gérer les municipalités ». Pour Montréal, on parle de 17 000 tonnes de papier et de plastique par année, soit 11 % du contenu des bacs verts.

« À l’heure où toute la population et toutes les organisations doivent réduire leur empreinte écologique, je trouve inconcevable qu’une société publique fasse fi de la compétence des municipalités et contribue à perpétuer ce gaspillage », a affirmé Mme Plante, présidente de la CMM, dans un communiqué. « Ottawa doit intervenir pour faire respecter la volonté des municipalités et de leurs citoyens et citoyennes. »

Pas de nouveaux commentaires d’Ottawa

Le gouvernement fédéral n’a pas commenté cette nouvelle escalade de tension dans le dossier du Publisac.

Mercredi, Ottawa soufflait le chaud et le froid. « On comprend les enjeux », assurait-on au cabinet de la ministre responsable de Postes Canada, Helena Jaczek. « Nos équipes vont travailler avec Postes Canada pour trouver une solution à ce problème-là, mais on va aussi continuer à livrer les services sur lesquels les Canadiens comptent. »

Postes Canada, pour sa part, maintenait la même ligne : « en tant que fournisseur national de services postaux », elle est « tenue de livrer tout le courrier qui est correctement préparé et payé, y compris le publipostage ». La société fédérale ajoute toutefois « comprendre » la position de Montréal.

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Commerce de détail | La collusion ne se limite pas aux prix - La Presse

Deux marchands concurrents ne peuvent légalement convenir ensemble de fermer leur commerce le lundi matin pour éviter de nuire aux affaires de l’autre, sous peine d’amende ou d’emprisonnement. L’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction (AQMAT) l’a appris à ses dépens.

Publié à 6h00
Nathaëlle Morissette
Nathaëlle Morissette La Presse

Depuis plusieurs mois, l’AQMAT et son président, Richard Darveau, militent pour une réduction des heures d’ouverture afin de permettre aux marchands et à leurs employés de souffler un peu, dans un contexte où l’on manque cruellement de personnel. L’idée que deux marchands décident ensemble d’avoir des heures d’ouverture similaires a été évoquée.

Or, cette pratique est illégale. Le Bureau de la concurrence a avisé M. Darveau qu’il était passible d’une amende pouvant aller jusqu’à 25 millions de dollars ou encore d’une peine de prison s’il encourageait ses membres à s’entendre sur des heures d’ouverture communes.

PHOOT FOURINE PAR L’AQMAT

Richard Darveau, président de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction

« S’entendre à l’amiable entre commerces concurrents pour convenir du même horaire aurait pu être une option tacite [dans le dossier sur les heures d’ouverture], mais le Bureau de la concurrence a récemment statué qu’une telle collaboration relevait de la collusion, aussi illégale et passible d’amende et de prison que le fait de fixer ensemble des prix », a écrit M. Darveau en début de semaine, dans une lettre adressée aux différents partis politiques afin de les interpeller sur l’importance que le gouvernement modifie la loi sur les heures d’ouverture des commerces.

Retour en arrière. En août 2021, le Bureau de la concurrence a fait part de ses « inquiétudes » au président de l’AQMAT à propos des « actions envisagées » par l’organisation pour engager un débat de fond sur les heures d’ouverture des magasins.

« Une entente entre concurrents visant à restreindre et à coordonner leurs affaires soulèverait des préoccupations en vertu de l’article 45 de la Loi [sur la concurrence] », peut-on lire dans une lettre que le Bureau de la concurrence a envoyée à M. Darveau.

« Quiconque commet cette infraction encourt une amende maximale de 25 millions de dollars et un emprisonnement maximal de 14 ans, ou l’une de ces peines », ajoute-t-on également. La lettre rappelle que, en plus des concurrents, une partie qui « encourage ou conseille les autres à le faire » risque également d’être tenue « criminellement responsable ».

Dans un courriel envoyé à La Presse, la porte-parole du Bureau de la concurrence, Marie-Christine Vézina, n’a pas voulu se prononcer sur ce cas spécifique puisque « le Bureau mène ses travaux de manière confidentielle ». Elle a toutefois rappelé qu’il était illégal pour deux entreprises « de fixer les prix, d’attribuer des ventes, des territoires, des clients ou des marchés, de réduire ou d’éliminer la fourniture d’un produit ou service ou de truquer des offres ».

En entrevue, M. Darveau estime qu’il s’agit d’une interprétation « assez élastique » de ce qu’est la collusion.

Le Bureau de la concurrence est convaincu que le fait d’encourager les commerçants à se parler pour décider ensemble, par exemple, de fermer le jeudi à 18 h pour éviter de se cannibaliser, c’est une ligne de trop qui est franchie et que l’on tombe dans la collusion.

Richard Darveau, président de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction

« Leur argumentaire, c’est que deux commerces concurrents ne peuvent pas s’entendre pour priver le consommateur d’un bien », dit-il, ajoutant dans la foulée qu’il respectera la loi en vigueur.

Résultat : dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, des quincaillers voisins qui pourraient être tentés de suivre le même horaire et de fermer pendant certaines heures pour donner un répit à leurs employés n’iront pas de l’avant par crainte de représailles.

L’idée a par ailleurs déjà traversé l’esprit d’Annie Paquette, directrice générale des marchés d’alimentation Pasquier, dont les épiceries sont situées à Delson et à Saint-Jean-sur-Richelieu. Pendant la COVID-19, elle a souvent travaillé en collaboration avec d’autres supermarchés. « On y a déjà pensé, mais le problème, c’est que dans chaque ville, il y a des magasins corporatifs. »

Selon elle, ceux-ci doivent suivre un horaire établi par la maison-mère et ne peuvent le modifier comme bon leur semble. Par ailleurs, la directrice générale de Pasquier ignorait qu’une telle pratique était illégale. « On n’aurait jamais posé de geste illégal. »

Division sur les heures d’ouverture

Face à pareille situation, c’est au gouvernement de statuer sur la question afin de permettre à tous les commerçants d’être sur un pied d’égalité, estime Mme Paquette. Selon elle, aucun marchand individuellement ne va oser fermer plus tôt le samedi ou encore ouvrir plus tard le lundi si les concurrents, eux, ne modifient pas leur horaire.

« On est très favorable à l’idée que le gouvernement mette une loi en place pour laisser nos employés souffler, indique Sylvie Senay, copropriétaire des supermarchés Avril. En attendant, si les autres épiceries sont ouvertes, on ne va pas fermer. »

« Il faut que ça soit à armes égales, croit aussi Louis Côté, vice-président des opérations pour le Groupe Goulet Sports, propriétaire d’une dizaine de magasins Sports Experts. À ce moment-là, la concurrence va être obligée de suivre. » M. Côté souligne également que les commerçants ne peuvent décider eux-mêmes de leurs heures d’ouverture, notamment ceux qui ont des magasins dans les centres commerciaux, où ils doivent respecter les règles imposées par les bailleurs.

L’AQMAT demande également l’intervention du gouvernement pour modifier les heures d’ouverture, qu’il s’agisse de fermer le dimanche ou plus tôt certains soirs. Or, les autres associations de commerçants n’ont pas la même position.

Le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD) – qui représente notamment IGA, Metro, Loblaw, Costco et Walmart – affirme que ses membres ne souhaitent pas que le gouvernement intervienne pour modifier une loi qui touchera tout le monde de la même façon.

Selon Michel Rochette, président du CCCD pour le Québec, « les commerçants ont une bonne marge de manœuvre pour prendre la décision qui leur appartient ». M. Rochette est d’avis que chacun d’eux peut individuellement choisir un horaire qui lui convient.

Au Conseil québécois du commerce de détail (CQCD), le directeur général, Jean-Guy Côté, va consulter ses membres sur la question après les élections. Il reconnaît que tous ne s’entendent pas dans ce dossier.

S’il reconnaît qu’il est important d’avoir l’horaire du concurrent sur « son radar », Alexandre Bérubé, économiste spécialisé en gestion, croit que la pénurie de main-d’œuvre et le débat sur les heures d’ouverture doivent être l’occasion d’entamer une réflexion plus globale. « Les entreprises doivent se demander : est-ce que c’est pertinent pour nos consommateurs d’être aussi souvent ouverts ? C’est là que l’innovation du modèle d’affaires entre en ligne de compte. »

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Recensement de 2021 | Le taux de propriété en baisse au Canada - La Presse

Le pourcentage de ménages québécois propriétaires de leur logement, déjà le plus bas parmi les provinces canadiennes, recule pour la première fois.

Mis à jour hier à 22h34
André Dubuc
André Dubuc La Presse

Moins de six Québécois sur dix étaient propriétaires de leur logement en 2021. Le taux de propriété est passé de 61,3 %, en 2016, à 59,9 % cinq ans plus tard. Il faut remonter à 2001 pour trouver un taux de propriété inférieur à 60 % au Québec.

Dans l’ensemble du Canada, la proportion de propriétaires s’érode également. Elle s’établit néanmoins à 66,5 % en 2021, soit 6,6 points de pourcentage de plus qu’au Québec.

Les chiffres sont tirés du recensement de 2021 et ils ont fait l’objet d’une analyse par Statistique Canada mercredi.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ce n’est pas la hausse des prix de l’immobilier qui est le facteur le plus important pour expliquer la perte d’attrait de la propriété. Selon Statistique Canada, les raisons du déclin s’expliquent par l’immigration, le vieillissement de la population et les choix de modes de vie privilégiés par les jeunes Canadiens.

Étonnamment, au chapitre de l’abordabilité, la situation s’est améliorée de façon exceptionnelle en 2021 à la suite de la baisse des taux d’intérêt hypothécaires et des programmes d’aide gouvernementale alors que la pandémie de COVID-19 faisait rage.

Le portrait a radicalement changé en 2022. « À mon avis, la tendance à la baisse du taux de propriété va se poursuivre, dit l’économiste Paul Cardinal. Actuellement, l’abordabilité est à son pire niveau au Canada. »

S’enrichir en devenant propriétaire

Ce retard du Québec au chapitre de la propriété n’est pas sans conséquence sur le niveau de vie de ses citoyens. « C’est facilement démontrable que les ménages qui ont accédé à la propriété se sont constitué un actif qui a pris de la valeur. Habituellement, les propriétaires disposent d’une valeur nette supérieure à celle des locataires », soutient le directeur du service économique de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ).

La valeur nette des propriétaires de tous âges est passée de 325 000 $ à 685 000 $ en dollars constants entre 1999 et 2019, selon Statistique Canada. Celle des locataires est passée de 14 600 $ à 24 000 $ durant la même période de 20 ans.

Autrement dit, devenir propriétaire est une façon de s’enrichir. « C’est un vieil adage, mais qui est encore plus vrai depuis 20-25 ans », dit M. Cardinal.

L’APCHQ, l’organisme pour lequel travaille M. Cardinal, est un regroupement d’entrepreneurs généraux qui cherche à convaincre les gouvernements de favoriser la construction de logements, mais l’association n’a pas de préférence entre les maisons, les condos ou les logements locatifs.

Le rattrapage du Québec freiné dans son élan

Le premier ministre François Legault insiste beaucoup sur l’importance de combler l’écart de richesse entre le Québec et l’Ontario. À notre connaissance, il parle rarement de l’importance de rehausser le taux de propriété du Québec au niveau canadien ou encore à celui des Ontariens, qui est encore plus haut.

M. Cardinal verrait d’un bon œil que le gouvernement provincial se fixe un objectif précis en ce qui a trait à la proportion de ménages propriétaires.

Sur l’accession à la propriété, la CAQ n’a rien promis pendant la présente campagne électorale, mais le gouvernement a annoncé qu’il allait doubler le crédit d’impôt pour l’achat d’une première maison et a promis d’harmoniser dès 2023 ses programmes avec ceux du fédéral.

PHOTO RYAN REMIORZ, LA PRESSE CANADIENNE

François Legault, premier ministre du Québec


De leur côté, le Parti libéral et le Parti conservateur proposent d’abolir les droits de mutation (« taxe de bienvenue ») aux premiers acheteurs. Les libéraux augmenteraient le montant pouvant être retiré des REER en franchise d’impôt dans le but d’acquérir une première propriété. Québec solidaire propose de réglementer davantage le processus d’achat de maison afin de limiter la spéculation.

Au moment où l’on se parle, il y a une question d’équité générationnelle. C’est très difficile pour les jeunes ménages d’accéder à la propriété. Pour les jeunes ménages issus de la classe moyenne, c’est très difficile. Il faut vraiment qu’ils gagnent des revenus supérieurs.

Paul Cardinal, économiste

Le Québec avait entrepris un rattrapage du taux de propriété par rapport à la moyenne canadienne. En 1971, la différence entre le Canada et Québec dépassait les 13 points de pourcentage. Par la suite, l’écart s’est rétréci jusqu’à 6,5 points en 2016. Depuis, le processus de rattrapage a été stoppé.

Taux de propriété au pays

– Canada : 66,5 % – Québec : 59,9 % – Ontario : 68,4 %

Source : Statistique Canada, données de 2021

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Wednesday, September 21, 2022

Tuesday, September 20, 2022

Recul du taux d'inflation à 7 % en août au Canada - Radio-Canada.ca

Une femme au comptoir de paiement d'un supermarché.

Les prix de plusieurs biens et services augmentent, mais moins rapidement, exception faite du panier d'épicerie qui a connu en août sa plus forte augmentation depuis août 1981.

Photo : iStock / Juanmonino

Statistique Canada a annoncé mercredi que l'indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 7 % en août par rapport à l'année précédente. Il s'agit toutefois d'un recul de 0,6 point de pourcentage par rapport au taux d'inflation de juillet, qui était de 7,6 %.

C'est le second recul de l'inflation annuelle au Canada en deux mois depuis le sommet de 8,1 % atteint en juin dernier.

Comme ce fut le cas en juillet, ce nouveau ralentissement de la croissance des prix est une fois de plus largement attribuable au recul du prix de l'essence.

Ce qui signifie que le prix des biens et services en général n'a pas beaucoup fléchi en dépit de cinq hausses consécutives du taux directeur de la Banque du Canada cette année pour tenter de freiner la surchauffe de l'économie.

Il s'agit néanmoins d'une bonne nouvelle dans la mesure où l'IPC sans l'essence n'avait pas affiché de recul depuis plus d'un an.

« Il s'agit du premier mois où l'IPC sans l'essence affiche un ralentissement d'une année à l'autre depuis juin 2021. »

— Une citation de  Statistique Canada

Sans l'essence, les prix se sont accrus de 6,3 % d'une année à l'autre en août, après avoir affiché une augmentation de 6,6 % en juillet, précise l'agence fédérale.

Toujours en excluant l'essence, ce sont essentiellement les transports (+10,3 %) et le logement (+6,6 %) qui sont responsables du ralentissement de la croissance des prix en août dernier. La hausse du prix des biens non durables a aussi ralenti (+10,8 %), tout comme le prix des biens durables notamment les automobiles ou les appareils électroménagers (+6 %).

Toutefois, la hausse constante des prix de l'épicerie (+10,8 %) est venue atténuer les gains réalisés le mois dernier sur l'inflation.

Les prix des aliments achetés en magasin (+10,8 %) ont affiché l'augmentation la plus marquée depuis août 1981 (+11,9 %), souligne Statistique Canada dans son rapport mensuel.

On constate que probablement le sommet au niveau de l’inflation aurait été atteint en juin. Ça, avait baissé un peu en juillet et là ça continue à baisser en août avec une inflation de 7 %. Ça, c’est une bonne chose, expliquait mardi matin l'économiste principal de Desjardins, Benoit Durocher, sur les ondes d'ICI RDI.

« Quand on regarde les aliments et l’énergie […], ça continue à augmenter, mais ça augmente de moins en moins rapidement depuis quelques mois et c’est quand même une nouvelle encourageante. »

— Une citation de  Benoit Durocher, Économiste principal au Mouvement Desjardins

L'essence toujours en baisse

Le prix de l'essence à la pompe a poursuivi en août sa lente régression après avoir flambé à plus de 2 $ le litre au printemps dernier, lors de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Du mois d’août 2021 à août 2022, le prix de l’essence a grimpé de 22,1 %, alors qu’en juillet, cette augmentation d’une année à l’autre atteignait 35,6 %.

D'un mois à l'autre, les prix de l'essence ont reculé de 9,6 %, après avoir diminué de 9,2 % en juillet. Il s'agit de la plus forte baisse mensuelle observée depuis avril 2020, constate Statistique Canada.

Les salaires

Alors que le prix des aliments, des biens et des services continue d'augmenter, le salaire horaire moyen a aussi augmenté de 5,4 % par rapport à août 2021, soit moins que la hausse moyenne des prix qui a été de 7 % le mois dernier, toujours sur une base annuelle.

Même si le pouvoir d'achat des Canadiens a diminué, l'écart a été moins prononcé qu'en juillet, précise l'agence fédérale.

D'autres hausses des taux d'intérêt à venir

Pour l'économiste du Mouvement Desjardins, Benoit Durocher, les hausses successives des taux d'intérêt induites par le taux directeur de la Banque du Canada ont certes un effet visible sur l'inflation, mais beaucoup de travail reste encore à faire, selon lui.

Je pense que la Banque du Canada ne prendra aucune chance. Sa priorité c’est la lutte à l’inflation et on est quand même à une inflation de 7 % […]. Ça demeure un niveau très élevé, prévient-il. Les risques sont toujours orientés à la hausse au niveau de l’inflation.

Dans ce contexte-là, je pense que la Banque du Canada ne prendra pas de chances. [...] Pour la réunion d’octobre, il faut s’attendre à voir une nouvelle hausse des taux d’intérêt; possiblement de 50 points de base, ce qui est quand même un peu moins prononcé que les deux dernières augmentations.

Il sera important également pour la banque centrale canadienne de surveiller comment réagit l'économie à ces hausses successives des taux d'intérêt, car on commence à voir des signes de faiblesse au niveau de l’économie canadienne et québécoise, prévient M. Durocher.

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Les agents de bord d'Air Transat rejettent l'entente de principe - Radio-Canada.ca

Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...