Malgré un ralentissement des ventes immobilières de 14 % au Québec lors du deuxième trimestre de 2022, comparativement au même trimestre en 2021, le prix demeure élevé pour les nouveaux acheteurs en région, selon l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).
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L’Association a publié mardi les plus récentes statistiques du marché immobilier résidentiel de la province de Québec, établies d’après la base de données provinciale Centris des courtiers immobiliers.
Ainsi, le prix médian des propriétés unifamiliales au Québec a encore connu une augmentation s’établissant à 448 694 $ pour le deuxième trimestre de 2022, soit une hausse de plus de 30 000 $ par rapport au premier trimestre de cette année.
Pour ce qui est des copropriétés, le prix médian dans la province est passé à 381 000 $, soit 16 000 $ de plus qu’au premier trimestre.
Le prix médian pour un petit immeuble à revenu de deux à cinq logements est de 541 000 $, ce qui représente une hausse de 15 % en comparaison avec la même période l’an dernier. Les petits immeubles à revenu de deux à cinq logements ont enregistré un prix médian de 541 000 $, soit 15 % de plus que la même période l’an passé et un peu plus de 30 000 $ de plus qu’au premier trimestre 2022.
«Les prix continuent donc d’être sous pression, notamment à l’extérieur de la région de Montréal, a indiqué l’APCIQ dans un communiqué.
Dans la région métropolitaine de Montréal, en revanche, le prix des résidences enregistre des signes d’essoufflement, manifestement affecté par la hausse rapide des coûts de financement, mettant terme à une hausse effrénée des prix et participant à changer la psychologie des acheteurs et des vendeurs face à l’évolution du marché.»
Le nombre de transactions résidentielles au deuxième trimestre est de 27 150. Celui-ci est toutefois plus élevé que ce qu’a connu le Québec en 2014, alors qu’il y avait eu moins de 26 000 transactions résidentielles dans la province.
«Le marché immobilier résidentiel québécois se démarque d’un processus rapide de rééquilibrage de marché tel qu’observé dans plusieurs provinces canadiennes, spécifiquement l’Ontario et la Colombie-Britannique», a expliqué l’APCIQ.
L’Association estime toutefois vraisemblable que la hausse des prix cesse pour la deuxième partie de l’année, en raison de l’augmentation des taux d’intérêt.
Le prix des maisons continue d'augmenter au Québec - TVA Nouvelles
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