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Thursday, June 30, 2022

Chaos dans les aéroports: Air Canada prévoit couper des vols en juillet et en août - Le Journal de Montréal

Dépassé par la reprise effrénée du trafic aérien, le transporteur Air Canada devra se résoudre à couper son nombre de vols offerts en juillet et août.

• À lire aussi: Le chaos à l'aéroport Montréal-Trudeau

C’est à tout le moins ce qu’a indiqué l’entreprise dans un courriel envoyé à ses clients mercredi.

«Pour atteindre le degré de stabilité opérationnelle nécessaire, nous devons, à contrecœur, pratiquer des réductions substantielles de notre horaire en juillet et en août, afin de diminuer les volumes et les flux de passagers à un niveau que nous croyons viable pour le système de transport aérien», peut-on lire dans le message signé par le président et chef de la direction d’Air Canada, Michael Rousseau.

Aucun détail n’a été fourni dans l’immédiat quant au nombre de vols qui pourraient être annulés dans les prochaines semaines.

Le dirigeant a reconnu qu’Air Canada a été dépassée par la vigueur de la reprise du trafic aérien, après plus de deux ans de pandémie.

«En dépit d’une planification détaillée et rigoureuse, les embauches les plus massives et les plus rapides de notre histoire et des investissements dans les appareils et l’équipement, nous devons nous rendre à l’évidence que les défis complexes et inévitables de l’industrie ont également perturbé les activités d’Air Canada», a fait valoir M. Rousseau en présentant «[ses] plus sincères excuses à nos clients et à nos employés».

Pire au monde

Selon les données du site FlightAware, 58% des vols d’Air Canada prévus mercredi ont été retardés, ce qui représente le pire pourcentage parmi toutes les compagnies aériennes recensées par la plateforme.

Il faut dire que deux des principaux aéroports desservis par Air Canada, Montréal-Trudeau et Pearson, à Toronto, font mauvaise figure en matière de ponctualité ces jours-ci. Mercredi, 37% des vols ont affiché un retard à Montréal, contre 41% à Toronto, ce qui les place respectivement au 8e et 6e rang des aéroports affichant le pire taux de retard au monde, montrent les données de Flightaware.

Le président-directeur général d’Aéroports de Montréal, Philippe Rainville, a d’ailleurs indiqué qu’une réduction du nombre de vols quotidien paraît inévitable.

«Je vais vous avouer que nous regardons sérieusement à réduire l’offre pour les voyages. Peut-être que pendant un certain moment, nous allons être obligés d’abandonner quelques vols et d’annuler des destinations pendant l’été», avait-il affirmé mardi à TVA Nouvelles.

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Wednesday, June 29, 2022

L'industrie touristique inquiète des ratés à l'aéroport Montréal-Trudeau - TVA Nouvelles

Le PDG d’Aéroports de Montréal, Philippe Rainville, a soulevé mardi la possibilité d’annuler des vols à partir de Montréal et cela crée beaucoup de stress chez les acteurs de l’industrie touristique.

• À lire aussi: «Pas de médicaments, pas de bagages, pas de vol», déplore un diabétique coincé à YUL

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Selon les prévisions de Jean-Sébastien Boudreault, président-directeur général de l’Association des hôtels du Grand Montréal, l’affluence touristique dans les hôtels de la ville pour l’été 2022 devrait atteindre 85% de l’afflux enregistré en 2019.

Cependant, avec la situation chaotique qui perdure à l’aéroport international Pierre-Elliot-Trudeau de Montréal, M. Boudreault réitère que la présence de touristes est primordiale.

«On a besoin que ces gens-là puissent venir. On a besoin de se relever. Ça fait deux ans qu’on s’endette, que nos gens ne travaillent pas. Imaginez si les hôtels reviennent vides, on va être obligé de remettre des gens sur le chômage et on ne veut pas en arriver là», souligne-t-il.

De son côté, le cofondateur et PDG de volenretard.ca, Jacob Charbonneau, affirme que les compagnies aériennes doivent réduire leur offre de vols afin d’accorder un répit aux aéroports qui sont littéralement débordés de voyageurs.

«Présentement, ça peut être très compliqué de voyager et c’est comme ça à Montréal, à Toronto, à Vancouver et en Europe. Les aéroports demandent aux transporteurs de réduire leurs capacités, car ils ne sont pas capables de fournir. On est vraiment dans une situation globale qui risque de durer tout l’été», mentionne M. Charbonneau.

Les voyageurs qui souhaitent prendre l’avion cet été doivent donc s’attendre à vivre plusieurs aléas, tant pour le départ que pour le retour.

Écoutez Emmanuelle Latraverse directement de Los Angeles au micro de Patrick Déry sur QUB Radio :

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Ottawa crée un programme d'aide de 166 millions pour les vignobles - La Presse

Le gouvernement fédéral met sur pieds un programme de subvention à l’industrie vinicole qui n’a, assure Ottawa, pas pour objectif de compenser la nouvelle taxe d’accise à laquelle les vignobles seront désormais assujettis à la suite d’une défaite du Canada dans un litige avec l’Australie à l’Organisation mondiale du commerce.

Publié à 11h56
Michel Saba La Presse Canadienne

« Le programme n’a pas du tout les mêmes critères que la taxe d’accise, pas le même montant non plus », a plaidé mercredi la ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, lors d’une conférence de presse dans un vignoble des Cantons-de-l’Est.

Les subventions, qui pourraient atteindre 166 millions sur deux ans, visent à aider à « la croissance et la compétitivité » de l’industrie, a-t-elle indiqué. À titre de comparaison, Ottawa estime que la taxe d’accise pourrait représenter un montant de 135 millions sur deux ans.

« Dans plusieurs pays à travers le monde, il y a des programmes qui sont en place pour supporter la production, l’innovation, la lutte contre les changements climatiques, donc ce programme s’inscrit dans une vision beaucoup plus large », a poursuivi la ministre.

Les établissements vinicoles canadiens qui produisent du vin en vrac à partir de fruits frais et qui ont un chiffre d’affaires tiré de la production vinicole de plus de 50 000 $ y sont admissibles.

Les vignerons pourront se servir des fonds pour « traverser cette période qui est plus difficile, leur permettre d’acquérir peut-être de nouveaux équipements qui vont aider à leur productivité, entre autres », a déclaré Mme Bibeau.

Or, la ministre a reconnu que le programme n’oblige pas à dépenser pour des projets spécifiques. « Ils peuvent vraiment l’utiliser pour consolider leur entreprise, innover, développer », a-t-elle déclaré.

Les dernières années ont été particulièrement pénibles pour les vignerons canadiens. Les revenus ont chuté, ils subissent les problèmes de chaîne d’approvisionnement, les caprices de la météo et « une concurrence accrue des vins étrangers subventionnés », a énuméré Dan Paszkowski, le président et directeur général de Vignerons Canada.

Selon M. Paszkowski, le nouveau programme stimulera les investissements et l’innovation, augmentera la demande et générera d’importantes retombées économiques pour le pays.

Ottawa estime qu’il y a environ 800 établissements vinicoles au Canada, la plupart étant situés en Colombie-Britannique, en Ontario, au Québec et en Nouvelle-Écosse.

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Tuesday, June 28, 2022

Programmes de fidélité | « Les Canadiens s'attendent à beaucoup plus que ce qu'ils obtiennent réellement » - La Presse

Près des deux tiers des Canadiens se disent prêts à « sacrifier une partie de leur vie privée » pour adhérer à un programme de fidélisation, en échange de rabais allant jusqu’à 15 % sur leur facture d’épicerie, de restaurant ou de mets préparés, révèle une étude menée par l’Université Dalhousie.

Publié hier à 20h00
Nathaëlle Morissette
Nathaëlle Morissette La Presse

Or, en réalité, les consommateurs acceptent de révéler leurs données pour des réductions beaucoup moins généreuses. Les cartes et applications destinées à accumuler des points dans les supermarchés — et non dans les autres types de commerces – permettent en moyenne aux clients de bénéficier d’environ 5 % de rabais, selon Hans Laroche, associé chez R3 Marketing.

« Les Canadiens s’attendent à beaucoup plus que ce qu’ils obtiennent réellement », reconnaît Sylvain Charlebois, directeur du Laboratoire des sciences analytiques en agroalimentaire de l’Université Dalhousie, dont le rapport sera rendu public mercredi.

Près de 90 % des consommateurs au pays adhèrent à au moins un programme de récompenses. « Le consentement est pratiquement implicite », ajoute-t-il. Selon l’étude LoyauT 2021, réalisée par R3 Marketing et Léger, ce sont près de 13,5 programmes qui occupent le portefeuille ou le téléphone intelligent des Canadiens, contre 8,9 en 2017. Dans la vie de tous les jours, ils en utilisent 7,1, par comparaison à 5,9 il y a quatre ans.

Cette façon d’économiser devient de plus en plus populaire dans un contexte inflationniste. Ainsi, les détaillants, s’ils veulent survivre, ne peuvent faire autrement que de mettre en place un programme de récompenses, affirment les experts consultés.

Ce que dit le rapport de l’Université Dalhousie

Au pays, les consommateurs sont prêts à donner des renseignements personnels si les cartes et applications offrant des programmes de fidélisation offrent des « réductions importantes » sur l’achat de nourriture, ont constaté les chercheurs. Ce sont près de 65 % des gens interrogés qui sont ouverts à l’idée de révéler des données personnelles en échange d’un rabais allant jusqu’à 15 % à l’épicerie, au restaurant ou à l’achat de mets préparés. Par comparaison, 43 % des répondants le feraient pour une réduction de 10 %. « Essentiellement, au-delà des obligations légales des entreprises alimentaires, les Canadiens sont négociables, mais ils doivent en voir la valeur », peut-on lire dans le rapport.

Une entente gagnant-gagnant

Selon Hans Laroche, les membres des différents programmes sont conscients qu’ils retireront des bénéfices en échange de leurs données. Voilà pourquoi ils se prêtent au jeu. « Les gens comprennent de plus en plus que le fait d’être identifié avec une carte de fidélité ou une application mobile, c’est un processus d’échange, affirme-t-il. Oui, je te révèle mes données, mais reviens-moi avec des offres et du contenu pertinent. »

« Si tu es un client de Best Buy adhérant au programme de fidélisation et que 90 % des produits que tu achètes, c’est de l’équipement de photographie, tu ne seras pas intéressé par un courriel indiquant que les lave-vaisselles sont en promotion, illustre-t-il. La valeur vient de deux choses : les rabais et le contenu. Ne m’envoie pas des offres sur des couches pour nouveau-né si j’ai dans la soixantaine et que je n’ai plus d’enfants à la maison », donne-t-il également en exemple.

Une nécessité pour les détaillants

Si l’adhésion à des programmes de fidélisation gagne en popularité auprès des consommateurs qui cherchent à économiser, ceux-ci deviennent également une nécessité pour les détaillants. « C’est rendu une obligation », affirme Jean-Maximilien Voisine, président fondateur de Milesopedia, un site d’information et de références sur les différents programmes de fidélisation.

« C’est une manière d’être proche de ses clients, pas nécessairement pour connaître toute leur vie personnelle, mais pour pouvoir s’adapter sur la gestion des stocks, par exemple. Ça serait un peu vieille école de ne pas aller dans cette direction. »

« Tu ne peux pas être un détaillant et ne pas connaître tes clients, ajoute Hans Laroche. C’est fini, ça. Il n’y a pas beaucoup d’entreprises qui peuvent survivre sans connaître leurs clients. De plus en plus, les programmes utilisent les données, pas juste pour vendre, mais pour créer de l’engagement, augmenter la fréquence d’interaction avec la marque. »

« C’était écrit dans le ciel qu’IGA débarquerait d’Air Miles, rappelle-t-il. Les gens ne voyaient plus la valeur d’Air Miles. Ça prenait des mois et des années avant de pouvoir accumuler. Et le détaillant n’avait pas accès aux données. »

Au début du mois, les clients d’IGA ont appris qu’ils n’accumuleraient plus de points sur leur carte Air Miles en faisant leur épicerie. Empire, société mère d’IGA, a mis la main sur Scène+, avec la Banque Scotia, sonnant la fin d’une relation qui aura duré 20 ans avec Air Miles.

La meilleure stratégie pour le consommateur

Pour les clients qui souhaitent réduire leur facture d’épicerie, quelle est la meilleure stratégie à utiliser ? « Mon conseil, c’est de ne pas garder ses points comme des REER. Il faut les utiliser fréquemment, estime M. Voisine. Ne gardez pas vos points pendant 10 ans. Ça ne sert à rien. C’est comme garder de l’argent dans votre compte chèques sans le faire fructifier. »

« La meilleure stratégie pour le consommateur, c’est de voir où il fait le plus d’achats et d’adhérer aux programmes de ces détaillants-là », suggère Hans Laroche.

Y a-t-il un danger ?

En 2019, la mise à jour de l’application mobile de Tim Hortons a fait en sorte qu’une nouvelle fonctionnalité permettait de suivre les déplacements des utilisateurs, sans que ceux-ci le sachent. Cela permettait notamment à la chaîne de restaurants de beignes et de café de connaître les différents lieux fréquentés par les clients. À la suite d’une enquête, les commissaires fédéral et provinciaux de protection des renseignements personnels ont conclu à une « atteinte massive » à la vie privée. Bien qu’il y ait lieu de se méfier, Hans Laroche insiste pour dire qu’un « détaillant sérieux » n’utilisera pas les données personnelles à mauvais escient. « Peu de grandes marques vont se permettre de faire des choses qui ne sont pas éthiques avec les données, soutient-il. Le danger de tout gestionnaire qui a un programme de fidélisation, reconnaît-il toutefois, c’est de se faire voler ses données. »

Quelques programmes de récompenses

  • Metro & Moi (Metro)
  • PC Optimum (Provigo, Maxi, Pharmaprix)
  • Air Miles (Jean Coutu, IGA [encore pour quelques mois])
  • Scène+ (IGA à partir de 2023)
  • Inspire (SAQ)
  • Petro-Points (Petro-Canada)

En savoir plus

  • 13,5
    Selon l’étude LoyauT 2021, réalisée par R3 Marketing et Léger, ce sont près de 13,5 programmes qui occupent le portefeuille ou le téléphone intelligent des Canadiens.
    SOURCE : R3 Marketing et Léger

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Programmes de fidélité | « Les Canadiens s'attendent à beaucoup plus que ce qu'ils obtiennent réellement » - La Presse
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Étude de Deloitte | La récession n'est pas inévitable - La Presse

Deloitte estime qu’une période de stagflation apparaît plus vraisemblable

Publié hier à 5h00
Richard Dufour
Richard Dufour La Presse

Bien qu’un recul marqué de la croissance économique soit à prévoir dès l’an prochain au Canada, et notamment au Québec, Deloitte ne s’attend pas à ce que le pays replonge en récession.

« La bataille n’est pas encore perdue », lance Mario Iacobacci, associé, services-conseils en économie, chez Deloitte Canada. « C’est possible de réussir à faire baisser l’inflation sans engendrer une récession. »

PHOTO FOURNIE PAR DELOITTE

Mario Iacobacci, associé, services-conseils en économie, chez Deloitte Canada

La direction de ce cabinet de conseils financiers est bien consciente que, pour certains, cette prédiction qu’une récession sera évitée peut sembler optimiste et qu’il s’agit d’un point de vue sensiblement différent du consensus.

Le scénario le plus probable, d’après Deloitte, est celui où la croissance ralentit, mais où l’inflation ne se refroidit que lentement. Une période de stagflation apparaît donc plus vraisemblable qu’une récession, selon Deloitte.

Le produit intérieur brut (PIB) canadien devrait grimper de 3,3 % cette année, avant de ralentir à un rythme de seulement 1,7 % l’an prochain et 1,5 % en 2024, indique une étude qui doit être publiée mardi par les prévisionnistes de Deloitte.

Plusieurs arguments en faveur de la résilience sont mis de l’avant dans le document.

La richesse des ménages

Deloitte souligne notamment que les Canadiens ont amassé plus de 300 milliards de dollars en épargne durant la pandémie, ce qui aide à amortir la hausse du coût de la vie et contribue à ce que les Canadiens continuent à dépenser.

La richesse des ménages a également bondi durant la pandémie, est-il ajouté. « Les gains de richesse devraient demeurer intacts, permettant même une correction des marchés boursiers et des prix de l’immobilier résidentiel. Surtout, les marchés du travail devraient demeurer saturés au cours du ralentissement économique à venir. Le taux de chômage restera faible tandis que de plus en plus de baby-boomers emprunteront le chemin de la retraite. »

Deloitte note aussi qu’il y aura une abondance d’emplois pour les Canadiens en âge de travailler et une forte croissance des salaires, un facteur important pour le sentiment des consommateurs.

Moins sombre qu’il n’y paraît

Si le resserrement des politiques monétaires fera grimper les coûts liés au service de la dette, Deloitte fait remarquer qu’il fera aussi fléchir le taux d’augmentation du coût de la vie, ce qui est favorable aux consommateurs.

La situation n’est donc pas aussi sombre que les manchettes le laissent entendre, indique l’économiste en chef de Deloitte Canada, Craig Alexander, dans l’étude.

L’ex-économiste en chef de la Banque TD convient que l’inflation élevée et la hausse rapide des taux d’intérêt pourraient entraîner une récession, « mais ce n’est pas un acquis ».

Si l’inflation ne diminue pas comme prévu ou que les banques centrales augmentent les taux au-delà des projections (c’est-à-dire à plus de 3 %), un scénario de récession devient alors probable, selon lui.

Attention à l’autosuggestion

Deloitte affirme dans son étude qu’il ne faut pas oublier que les récessions peuvent être des évènements psychologiques.

Les prédictions autoréalisatrices se produisent lorsque tous s’attendent à une récession et agissent comme si elle était inévitable.

Deloitte, dans son étude

Deloitte prévoit un lent recul des pressions sur les prix, alors que l’inflation atteindrait un sommet proche de son taux actuel d’un peu moins de 8 % au troisième trimestre de cette année avant de diminuer progressivement. « Par contre, elle n’atteindra pas la cible de 2 % fixée par la Banque du Canada au moins avant 2025. »

En réaction à l’inflation élevée, la Banque du Canada a commencé cette année à rehausser le taux cible du financement à un jour. Deloitte s’attend à une autre hausse du taux directeur en juillet (50 points de base), suivie de hausses de 25 points supplémentaires en septembre, en octobre et en décembre. « Une dernière augmentation au début de 2023 porterait à 3 % le taux de financement à un jour, qui devrait alors se stabiliser. »

Profitable pour le Québec ?

L’inflation étant plus élevée aux États-Unis, la Réserve fédérale privilégie un rythme de resserrement plus énergique, si bien que Deloitte croit que le taux des fonds fédéraux devrait atteindre 3 % d’ici la fin de cette année.

À court terme, Deloitte estime que le Québec profitera d’une forte croissance des dépenses publiques, mais le taux élevé d’inflation nuira au pouvoir d’achat des consommateurs.

« Jumelé à une plus faible croissance démographique, ce phénomène exercera des pressions sur les dépenses des ménages et les investissements. »

Le resserrement du marché du travail est un autre facteur qui influe sur la croissance et à cet effet, Deloitte souligne que le Québec est au deuxième rang pour le taux de postes vacants au pays, après la Colombie-Britannique. Ainsi, selon Deloitte, le PIB réel du Québec devrait augmenter de 2,9 % cette année, avant de s’établir à 1,3 % l’an prochain.

Le taux de croissance « normale » quand il n’y a pas de choc négatif ou positif est plus aux alentours de 1,5 %, indique Mario Iacobacci.

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Monday, June 27, 2022

Primes à la Société des alcools du Québec | Des cibles ratées et des syndiqués écartés - La Presse

Les primes seront moins élevées pour les cadres et les employés non syndiqués de la Société des alcools du Québec (SAQ), qui n’ont pas atteint tous leurs objectifs l’an dernier. Par ailleurs, moins de chèques seront désormais distribués, puisque les syndiqués ne sont plus admissibles à cette cagnotte.

Publié à 7h00
Julien Arsenault
Julien Arsenault La Presse

En tenant compte de ces éléments, la somme distribuée aux cadres et au personnel non syndiqué a atteint 6,7 millions l’an dernier, en recul de 30 % par rapport à 2020-2021. Les données ont été fournies par la société d’État en vertu de la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.

Les quelque 900 membres du Syndicat des travailleurs et travailleuses de la Société des alcools du Québec (STTSAQ) – affilié au Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) – étaient les derniers admissibles aux primes. Ils ont renoncé à cet avantage en échange de ce qui a été qualifié d’« avancées » lors du dernier renouvellement de leur convention collective.

Nous étions contre le système des primes. L’employeur camouflait les millions offerts aux cadres et aux autres avec les primes données aux employés syndiqués.

Michel Gratton, conseiller syndical du SCFP

Le syndicat représente les travailleurs d’entrepôt et de livraison – qui ont débrayé l’automne dernier avant d’accepter l’entente de principe intervenue avec l’employeur – ainsi que des corps de métier comme les concierges et les cuisiniers, affirme son représentant.

Ce que le SCFP dit avoir obtenu pour avoir renoncé aux primes annuelles : « une amélioration des conditions de travail », précise M. Gratton.

« Le salaire d’entrée est passé à près de 23 $, explique-t-il. Les couvertures d’assurance sont meilleures. Nous avons aussi modifié quelques disparités de traitement entre les nouveaux et ceux avec plus d’ancienneté. »

Cette entente est à la « satisfaction des deux parties », affirme la SAQ.

Le STTSAQ était le dernier syndicat dont les membres étaient admissibles aux primes annuelles à la SAQ. Depuis 2020, le Syndicat du personnel technique et professionnel ne bénéficiait plus de ce mécanisme.

Directeur général de l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques, François Dauphin estime qu’il s’agit d’une approche de rémunération plus « logique ».

« On se rapproche d’une logique d’affaires traditionnelle, souligne l’expert. Les primes deviennent une composante déguisée du salaire pour les syndiqués. Aussi bien les consolider dans la rémunération. »

Moins d’argent

Au terme d’une année marquée notamment par des augmentations de prix, la SAQ a généré des ventes de 3,8 milliards, en hausse de 7,4 %, tandis que ses profits nets ont été de 1,4 milliard, ce qui constitue une progression d’environ 11 %.

Les cadres verront toutefois le montant des primes amputé.

« Le montant global est moins important parce que certaines cibles, relatives aux charges nettes et à la réduction du nombre d’accidents de travail avec perte de temps, n’ont pas été atteintes », a souligné une porte-parole de la SAQ, Clémence Beaulieu Gendron.

L’objectif était de réduire de 7 % le nombre d’accidents avec perte de temps. Cet indicateur a plutôt affiché une augmentation de 3,9 % en 2021-2022. En ce qui a trait aux charges nettes, la société d’État était environ 25 millions au-dessus de la cible fixée.

Présidente et chef de la direction de la SAQ, Catherine Dagenais, qui a eu droit à une rémunération globale de 530 000 $, touchera une prime de 65 000 $. Les cinq principaux dirigeants de la SAQ se partageront environ 320 000 $ en primes.

En commission parlementaire, en mai dernier, la dirigeante de la société d’État avait laissé entendre que les primes allaient probablement se situer autour de 9 millions pour l’année financière 2021-2022. Les calculs n’étaient pas terminés à ce moment.

Les primes devaient être versées le 23 juin.

En savoir plus

  • 7474 employés
    Il s’agit de l’effectif de la SAQ pour l’ensemble de ses activités.
    SOURCE : SOCIÉTÉ DES ALCOOLS DU QUÉBEC
    410
    Nombre de succursales exploitées par la SAQ. On recense aussi 426 agences.
    SOURCE : SOCIÉTÉ DES ALCOOLS DU QUÉBEC

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Primes à la Société des alcools du Québec | Des cibles ratées et des syndiqués écartés - La Presse
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Vie au travail | Gestionnaires en route vers les vacances - La Presse

L’image fait rêver. Lors de formations avec des gestionnaires et des dirigeants, Annie Boilard, du cabinet spécialisé en ressources humaines Annie Réseau RH, montre aux participants une photo. Celle d’un bureau encombré sur lequel plombe la lumière du soleil. Parmi la multitude d’objets se trouve un passeport. Pour briser la glace en début de rencontre, la présidente demande au groupe de lui parler de cette image.

Publié à 5h00
Isabelle Massé
Isabelle Massé La Presse

« Les trois quarts nous parlent du passeport, affirme-t-elle. Les gens veulent utiliser leur passeport et sortir. Ils veulent partir pour vrai. »

La pandémie ayant perdu grandement de son souffle, les gestionnaires, qui sont, eux, à bout de souffle, rêvent d’un vrai temps d’arrêt cet été. De plusieurs jours « collés » de repos. Si possible, dans une oasis accessible sur les ailes de Québec Air, Transworld, Eastern, Western ou Pan American ! Qui n’entend pas la chanson de Charlebois ces temps-si ? « Les gens parlent beaucoup présentement de leurs vacances, confirme Annie Boilard. Ils nous disent avoir besoin de vacances. On ressent la fatigue pandémique des gestionnaires. Et ça n’arrêtera pas. Les indicateurs économiques sont au vert, les carnets de commandes sont remplis, les entreprises sont en pleine production. »

PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE

Annie Boilard, du cabinet spécialisé en ressources humaines Annie Réseau RH

Une étude de Solutions Mieux-Être LifeWorks et Deloitte Canada a dévoilé en 2021 que 82 % des cadres supérieurs étaient épuisés mentalement et physiquement, à la fin de leur journée de travail. Près du quart (23 %) pensaient à démissionner et 16 %, à occuper un poste moins exigeant.

« Les statistiques sont alarmantes, affirme Annie Boilard. Il faut prendre une pause. Quand on le fait, quand on est dehors, qu’on prend du soleil, nous sécrétons de la sérotonine, ce qui neutralise les hormones du stress. »

« On n’aura pas le choix de forcer l’arrêt, juge la diététiste-nutritionniste Andréanne Martin, qui a une équipe de huit employés au sein de l’entreprise qui porte son nom. On entend : je vais ralentir, mais je ne prendrai pas de vacances. »

On s’en va dans un mur, car c’est important de décrocher et de prendre soin de soi. Ce n’est pas un long week-end et simplement moins travailler qui vont donner un résultat.

Andréanne Martin, diététiste-nutritionniste

La recruteuse Fanny Larocque s’arrêtera après des mois à rouler à plein régime. « Pendant la pandémie, il y a eu de la gestion de changement toutes les semaines, raconte la présidente d’Agence Charlie, qui compte 10 employés. Au départ, ce fut énormément épuisant. Il a fallu se protéger et mettre ses limites. C’était difficile de ne pas répondre à tous. J’étais tout le temps au front. »

Objectif : Lune

Après des vacances estivales isolée dans un chalet pendant une semaine, Fanny Larocque partira cette fois en voyage deux fois plus longtemps. « J’ai très hâte, lance-t-elle. Deux semaines de déconnexion totale ! Et on se demande si ce ne sera pas trois. L’été dernier, je suis allée dans un endroit sans réseau. Cet été, ce sera chalet et voyage en famille, pas de courriel. C’est un must. C’est mon premier deux semaines en trois ans. »

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Fanny Larocque, présidente d’Agence Charlie

Car pour que les bienfaits se fassent ressentir, il faut être capable de décrocher, de partir la tête tranquille, d’oublier son téléphone intelligent au fond d’un tiroir. « Avec le temps, j’ai été capable de mettre des personnes responsables en place, raconte Fanny Larocque. Je ne suis plus au front. Je diminue ainsi les risques. Je connais beaucoup de clients qui répondent à leurs courriels et reviennent sans être reposés. »

Mais ne pas lorgner son ordinateur ou son cellulaire relève de la discipline olympique pour les gestionnaires, les dirigeants... en fait, pour tout le monde. « Je prends moi-même des vacances en restant connectée, admet Annie Boilard. Je ne suis pas fière de ça. »

Or, plus que la nécessité de prendre des vacances, c’est la nécessité de se déconnecter qu’il faut considérer. « Comme beaucoup prennent leurs courriels en vacances, ils ne peuvent pleinement se ressourcer », affirme Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés.

Le bon exemple

Fermer tout et ne pas donner signe de vie sert par ailleurs d’exemple aux employés qui tenteront de faire de même. « Certains environnements de travail font en sorte que tu te sens obligé de répondre, note Manon Poirier. L’exemplarité fait que les gens ne décrochent pas. »

Si ton patron ne prend jamais de vacances, la culture organisationnelle doit éviter de suivre ça. D’ailleurs, on recommande aux gestionnaires de ne pas publiciser le fait qu’ils ne prennent pas de vacances.

Annie Boilard, du cabinet spécialisé en ressources humaines Annie Réseau RH

Dans les circonstances des dernières années, ne pas s’arrêter un bon moment peut avoir des effets sur plusieurs plans. Andréanne Martin voit de près les conséquences du stress lié à la pandémie et au tourbillon du travail. « Le cœur de l’entreprise est de l’accompagnement de gens qui souffrent de problèmes gastro-intestinaux, explique-t-elle. Ces problèmes et les problèmes de fatigue, de stress et de santé mentale sont reliés. On a deux mois d’attente, on ne peut plus fournir. J’ai dû revenir sur ma chaise de nutritionniste et clinicienne, car mon équipe est essoufflée. »

PHOTO FOURNIE PAR ANDRÉANNE MARTIN

Andréanne Martin, diététiste-nutritionniste

Elle peut au moins, entre deux rendez-vous, rêver à son voyage prévu en Italie cet été. « Trois semaines de vacances est toujours mon objectif chaque année, indique Andréanne Martin. Je réussis grâce à mon conjoint. Il me dit de ne rien ouvrir, mais c’est hyper difficile. Car notre entreprise, c’est notre bébé. On veut savoir si tout se passe bien. S’il y a un problème, on va vouloir le régler. »

Par ailleurs, Manon Poirier met en garde ceux qui partent et reviennent dans des conditions similaires au travail. « Oui, il faut prendre des vacances, mais il faut faire des changements après, indique-t-elle. Il ne faut pas retourner dans les mêmes conditions, mais se donner une autre discipline. »

Pourquoi pas des tracances ?

Le concept a pris de l’ampleur pendant la pandémie : combiner travail et décor inhabituel, remplir ses tâches à l’ombre d’un palmier ou de la tour Eiffel. Le décor est plus exotique pour abattre le travail. En mars dernier, La Presse a cité une étude de l’entreprise de réservation de vacances Kayak à ce sujet : 27 % des Canadiens employés (jusqu’à 38 % des travailleurs de la génération Z) disaient qu’ils allaient prendre des tracances en 2022. « L’idée est de garder en tête que c’est une politique et une démarche parallèle aux vacances, avertit toutefois Annie Boilard. Ce ne sont pas des vacances ! »

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Vie au travail | Gestionnaires en route vers les vacances - La Presse
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Sunday, June 26, 2022

Le meilleur rhum épicé au monde est québécois - La Presse

Le rhum épicé Morbleu, création de la Distillerie Mariana, de Louiseville, en Mauricie, s’est vu décerné le titre de meilleur de sa catégorie lors de la prestigieuse San Francisco World Spirits Competition.

Publié le 25 juin
Pierre-Marc Durivage
Pierre-Marc Durivage La Presse

Le concours, considéré comme l’un des plus influents au monde, reçoit depuis sa création en 2000 les meilleurs spiritueux de distilleries provenant de plus de 60 pays. En tout, ce sont plus 5000 produits qui sont jugés à l’aveugle par le panel de spécialistes. Le Morbleu avait d’abord reçu en avril la médaille Double Gold lors de la ronde préliminaire, reconnaissance décernée seulement lorsque tous les juges d’un panel attribuent la première position à un même spiritueux. Le rhum épicé québécois s’inscrivait ainsi comme finaliste dans la catégorie Best of Class, honneur qui lui a finalement été décerné ce week-end.

« Voir le Morbleu couronné “meilleur rhum épicé au monde” positionne Mariana comme un joueur de calibre international, a indiqué dans un communiqué Philippe Leblanc, propriétaire de la Distillerie Mariana. C’est un honneur pour nous de contribuer au rayonnement des distilleries québécoises en nous démarquant dans une compétition aussi prestigieuse. »

La distillerie Mariana, fondée en 2015, doit s’implanter l’an prochain au centre d’innovation agroalimentaire L’Ouvrage, au centre-ville de Trois-Rivières. Elle planifie la construction d’un nouveau site de production afin d’augmenter sa production, notamment pour accélérer ses ventes à l’étranger. Elle exporte déjà ses produits en France, alors qu’elle prévoit bientôt étendre sa distribution à l’ensemble du marché européen ainsi qu’au marché asiatique.

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Déménagements : «C'est le chaos cette année» - TVA Nouvelles

Les appels de dernière minute pour les déménagements en vue du 1er juillet atteignent des sommets, soutient Pierre-Olivier Cyr, copropriétaire de Déménagement Le Clan Panneton. 

«On suggère aux gens de déplacer leur déménagement, que ce soit un peu avant ou après le déménagement pour être en mesure de faire le plus de déménagements possible», explique M. Cyr.

Le copropriétaire explique que son entreprise s’attendait à une année moins occupée, mais c’est tout le contraire qui se passe. 

«60 % des appels reçus se sont des gens qui se font expulser de leur appartement. Donc au lieu d’être des propriétaires, ce sont des locataires qu’on déménage. Et c’est la panique parce que plusieurs ne savent pas où ils s’en vont», soutient M. Cyr. 

«C’est un peu le chaos cette année», croit-il. 

Pierre-Olivier Cyr avoue que les prix ont augmenté au cours des dernières années, mais cette hausse est justifiable, selon lui. 

«Cette année on a eu une inflation épouvantable. Si on parle il y a 10 ans, déménager avec trois hommes et un camion c’était 90 $ [de l’heure]. Cette année, on parle de 350 $ [de l’heure]», lance M. Cyr. 

Il se défend de s’en «mettre plein les poches», affirmant que la main-d’œuvre, l’essence et les camions coûtent beaucoup plus cher qu’avant. 

«Cette année on s’est fait avoir par l’inflation, mais aussi la guerre en Ukraine», souligne-t-il. Le prix des boîtes de carton est aussi en forte explosion. 

«On essaie de faire économiser aux gens, mais on n’est pas là pour faire des pertes non plus», estime l’entrepreneur. 

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Le meilleur rhum épicé au monde est québécois - La Presse

Le rhum épicé Morbleu, création de la Distillerie Mariana, de Louiseville, en Mauricie, s’est vu décerné le titre de meilleur de sa catégorie lors de la prestigieuse San Francisco World Spirits Competition.

Publié hier à 6h00
Pierre-Marc Durivage
Pierre-Marc Durivage La Presse

Le concours, considéré comme l’un des plus influents au monde, reçoit depuis sa création en 2000 les meilleurs spiritueux de distilleries provenant de plus de 60 pays. En tout, ce sont plus 5000 produits qui sont jugés à l’aveugle par le panel de spécialistes. Le Morbleu avait d’abord reçu en avril la médaille Double Gold lors de la ronde préliminaire, reconnaissance décernée seulement lorsque tous les juges d’un panel attribuent la première position à un même spiritueux. Le rhum épicé québécois s’inscrivait ainsi comme finaliste dans la catégorie Best of Class, honneur qui lui a finalement été décerné ce week-end.

« Voir le Morbleu couronné “meilleur rhum épicé au monde” positionne Mariana comme un joueur de calibre international, a indiqué dans un communiqué Philippe Leblanc, propriétaire de la Distillerie Mariana. C’est un honneur pour nous de contribuer au rayonnement des distilleries québécoises en nous démarquant dans une compétition aussi prestigieuse. »

La distillerie Mariana, fondée en 2015, doit s’implanter l’an prochain au centre d’innovation agroalimentaire L’Ouvrage, au centre-ville de Trois-Rivières. Elle planifie la construction d’un nouveau site de production afin d’augmenter sa production, notamment pour accélérer ses ventes à l’étranger. Elle exporte déjà ses produits en France, alors qu’elle prévoit bientôt étendre sa distribution à l’ensemble du marché européen ainsi qu’au marché asiatique.

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Le chaos pour trouver des déménageurs d'ici le 1er - Le Journal de Québec

Le compte à rebours se fait sentir pour des milliers de locataires qui doivent quitter leur logement dans les prochains jours. Ils peinent à trouver des déménageurs, qui, eux, sont incapables de répondre à la demande.

• À lire aussi: Comment négocier sans douleur avec son déménageur

« On a un volume d’appels sans précédent. Les gens appellent sans arrêt pour la journée même ou pour le lendemain, on n’a jamais vu ça ! », lance Chantale Paquet, propriétaire de Prix modique – déménagement et entreposage, à Québec. 

Comme les logements abordables sont particulièrement rares cette année, les gens ont pris plus de temps pour dénicher la perle rare et ensuite contacter des déménageurs, explique-t-elle.

Le Clan Panneton au boulot pour aider une famille à emménager à Saint-Lambert, près de Montréal.

Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

Le Clan Panneton au boulot pour aider une famille à emménager à Saint-Lambert, près de Montréal.

Une situation qu’a aussi observée le copropriétaire du Clan Panneton, Pierre-Olivier Cyr, du côté de Montréal.

« Je n’ai jamais eu autant d’appels pour le 1er juillet à ce stade-ci de l’année. Pourtant, on est complet depuis au moins 3 mois ! », affirme-t-il, faisant état du sentiment de panique de ces clients de dernière minute.

La hausse du coût des déménageurs, qui s’élève parfois jusqu’à 50 % de plus par rapport aux années précédentes pour certains, ne semble pas les effrayer. « Ils sont prêts à tout, ils sont mal pris », explique Mme Paquet.

Incapable de fournir 

L’une des causes de ce problème réside aussi dans la pénurie de main-d’œuvre. Prix modique – déménagement et entreposage est limitée à une vingtaine de déménagements par jour, elle qui a perdu 30 % à 40 % de ses employés et de ses camions.

Une scène croquée à Lac-Beauport.

Photo Agence QMI, Marcel Tremblay

Une scène croquée à Lac-Beauport.

Du côté de la succursale de Québec de Déménagement La Capitale, on est limité à une douzaine de « jobs » quotidiennement, alors qu’on a la demande pour en faire 70, le 1er juillet.

« Mais je n’ai pas le personnel. Évidemment, pour avoir les meilleurs, il a fallu mettre le prix », raconte le directeur général de la succursale, Jean-Sébastien Bonin. 

Le Clan Panneton se voit, quant à lui, dans l’obligation de faire appel à des agences dans la région de Montréal pour répondre à la demande. 

« Mais dans le reste du Québec, c’est une pénurie complète et totale », indique Pierre-Olivier Cyr. 

Tempête parfaite 

Ce dernier explique d’ailleurs que les déménageurs et leurs clients font face à une tempête parfaite.

En plus de la main-d’œuvre qui se fait rare et coûteuse, les déménageurs peinent à réparer leurs camions ou à en acheter d’autres en raison des problèmes d’approvisionnement des pièces. 

S’ajoutent à cela l’inflation galopante, qui fait notamment doubler le prix des boîtes, et le coût de l’essence qui a augmenté drastiquement avec la guerre en Ukraine.

« On prévoit des semaines difficiles pour les déménageurs, on ne veut pas refiler la facture aux clients. Nous, on n’est même pas sûrs [d’être rentables] cette année », déplore M. Cyr.

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Saturday, June 25, 2022

Justin Trudeau est-il capable de diriger le pays ? - Le Journal de Montréal

Savez-vous à quoi me fait penser Justin Trudeau, ces temps-ci ?

À un propriétaire de resto qui ne cesse de pérorer sur le sort de l’humanité en prenant un verre pendant que les employés de son commerce, débordés, n’arrivent pas à servir les clients et que les commandes s’empilent en cuisine. 

Le gars parle, parle, alors que son resto est en train de couler tête première.

ÇA CRAQUE DE PARTOUT

Ah, pour parler, il est bon, Justin.

Le meilleur au monde !

Blablabla les Autochtones.

Blablabla les minorités.

Blablabla la diversité. 

Ses discours sont remplis de bons sentiments, le gars éprouve tellement de compassion pour les miséreux de la planète que ça lui sort par le nez.

Mais pour ce qui est de faire fonctionner le pays, notre PM est aussi inepte qu’un antivax dans un laboratoire.  

Le chemin Roxham est une passoire.

Le système de paie Phénix est une farce.

Le ministère de l’Immigration mériterait d’être mis sous tutelle.

Et les bureaux de passeport n’arrivent plus à répondre à la demande. 

La machine pète de tous bords, tous côtés.

Pendant que Justin, accoudé au bar, sirote tranquillement une poire Williams en discourant sur les disparités entre les riches et les pauvres. 

Un regard en coin en direction du miroir pour s’assurer que ses cheveux sont bien coiffés. 

Tout un Premier Ministre !

PAROLES, PAROLES

Que voulez-vous, le gars a été catapulté à la plus haute fonction du pays sur la base d’un discours prononcé aux funérailles de son père.

Les libéraux ne l’ont pas choisi pour son expérience ou son expertise, mais pour ses dons d’orateur. 

Alors, c’est ce qu’on a.

Un orateur.

Qui parle d’environnement tout en donnant le feu vert à des projets hyper polluants. 

Au début, il nous éblouissait par ses discours, le Justin. 

Le monde entier était à l’écoute !

Mais on a fini par se rendre compte que les mots qui sortaient de sa bouche ne se transformaient pas en actions. 

Les babines se faisaient aller, mais les bottines ne suivaient pas. 

Aujourd’hui, l’homme a perdu de sa superbe. 

Qui, dans la communauté internationale, s’époumone encore lorsque Justin prononce un discours ?

Quand on voit ses lèvres bouger, on entend la fameuse chanson de Dalida :

« Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots / Des mots faciles, des mots fragiles, c’était trop beau... »

UN CITRON

Vous vous souvenez de l’Edsel, cette auto qui devait révolutionner l’industrie automobile en 1957 ?

Ford avait demandé aux automobilistes ce qu’ils voulaient dans une auto. 

Puis, à partir de leurs souhaits, on avait construit un prototype.

D’écrire Wikipédia : « L’Edsel est une sorte d’accumulation de tous les désirs exprimés par des acheteurs potentiels du moment ; cette accumulation en a fait un véritable monstre ».

Comme disent les Chinois : « Méfiez-vous de ce que vous souhaitez... »

On voulait un premier ministre jeune, qui paraît bien, épouse les causes à la mode et qui nous permettrait de redorer l’image du Canada sur la scène internationale. 

Eh bien, on l’a eu. 

Malheureusement, si la carrosserie est magnifique, le bolide, lui, est un citron. 

Tu allumes la radio et les essuie-glaces se font aller.

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Des remèdes efficaces contre l'inflation | JDM - Le Journal de Montréal

Alors que le gouvernement Legault, par l’entremise du ministère de l’Économie et de son Fonds de développement économie, d’Investissement Québec et de la Caisse de dépôt et placement, investit des milliards et des milliards dans une panoplie d’entreprises allant des PME aux multinationales, il est urgent de porter financièrement secours aux ménages québécois.

Ça va mal ! En raison de la forte inflation dans l’énergie, l’alimentation, le logement et de la hausse marquée des taux d’intérêt, les ménages à faible ou moyen revenu sont financièrement étouffés. Même les ménages qui approchent les 100 000 $ de revenu crient au secours, tellement la flambée de la hausse du coût de la vie les inquiète.

Faut-il baisser les impôts et les taxes pour permettre aux ménages de contrer la hausse du coût de la vie en leur laissant plus d’argent dans les poches ?

Notez que plusieurs économistes s’élèvent contre une telle mesure gouvernementale. Ils estiment que cela ne réglera pas le problème de l’inflation puisque les gens auront plus d’argent dans leurs poches pour dépenser. Ce qui enflammerait davantage l’inflation.

Je ne suis pas d’accord avec eux. Étouffer les consommateurs risque de nous entraîner dans une grave récession. D’entraîner la fermeture d’entreprises. D’augmenter le chômage et le nombre de prestataires d’aide sociale.

Au lieu de laisser la situation économique se détériorer au Québec, diverses mesures proactives pourraient être mises en place pour lutter contre la hausse du coût de la vie.

INDEXATION DES TABLES D’IMPÔT

Tout d’abord, j’invite le gouvernement de François Legault à réviser à la hausse le taux d’indexation de l’actuelle année d’imposition 2022. Fixé à 2,64 %, ce taux d’indexation est quasi trois fois inférieur à l’inflation actuelle qui frappe la province. Ce taux de 2,64 % a été déterminé en fonction de l’inflation durant la période allant du 30 septembre 2020 au 30 septembre 2021.

On s’entend que l’inflation actuelle n’a aucune mesure avec cette période. Il faudrait au moins doubler ledit taux d’indexation à 5,3 %. Il faut savoir que l’indexation du régime fiscal a pour impact concret d’augmenter le niveau de plusieurs déductions et crédits d’impôt, laissant ainsi plus d’argent dans les poches des contribuables.

Bien entendu, j’invite également le gouvernement de Justin Trudeau à réviser à la hausse le taux d’indexation de 2,4 % qu’il a fixé pour le régime d’imposition fédéral des particuliers en 2022.

Si Québec et Ottawa acceptaient de doubler le taux d’indexation des tables d’impôts en 2022, cela permettrait aux contribuables québécois de bénéficier d’au moins 1,6 milliard $ de plus dans leurs poches.

BAISSE D’IMPÔT

Alors que François Legault et son ministre des Finances, Eric Girard, commencent à envisager la possibilité d’offrir une baisse d’impôt pour aider les Québécois à éponger la hausse du coût de la vie, il est important ici de rappeler que cette mesure fiscale a été antérieurement suggérée par la cheffe du Parti libéral, Dominique Anglade.

Elle propose une baisse d’impôt pour les contribuables qui gagnent moins de 92 000 $ par année. Cette mesure remettrait 2 milliards $ par année dans les poches des contribuables, allégeant ainsi le fardeau d’environ 1000 $ par contribuable. Pour financer en partie cette baisse, elle hausserait les impôts des très riches.

Plus concrètement, Dominique Anglade baisserait le taux d’impôt de 1,5 % pour les deux premiers paliers d’imposition (46 295 $ et moins, et supérieur à 46 295 $ et moins de 92 580 $). Et en contrepartie, les contribuables gagnant plus de 300 000 $ par année verraient leurs impôts grimper de 2 %.

Le Parti conservateur d’Éric Duhaime opte lui aussi pour une baisse marquée de l’impôt provincial. En plus d’augmenter l’exemption personnelle de base de 15 728 $ à 20 000 $, il propose de réduire de 2 points de pourcentage le taux d’imposition des contribuables gagnant moins de 92 580 $. C’est une baisse d’un demi-point de pourcentage de plus que la proposition de Mme Anglade.

ALLOCATIONS SPÉCIALES

Pour sa part, Paul St-Pierre Plamondon, du Parti Québécois, propose de mettre en place une « allocation pouvoir d’achat ».

Les modalités de cette allocation spéciale ? Elle s’élèverait à 1000 $ pour les ménages gagnant moins de 50 000 $ par année. De 50 000 $ à 100 000 $, les ménages recevraient 700 $, et de 100 000 $ à 120 000 $, une somme de 400 $.

Les personnes seules ? Elles auraient droit à 500 $ si leur revenu est inférieur à 25 000 $ ; à 350 $ si le revenu joue de 25 000 $ à 50 000 $, et à 200 $ pour ceux qui gagnent de 50 000 $ à 70 000 $.

SALAIRE MINIMUM

Pour régler la crise du coût de la vie, Gabriel Nadeau-Dubois, de Québec solidaire, préfère miser sur des mesures qui lui apparaissent plus structurantes, comme la hausse du salaire minimum, en le faisant grimper de 14,25 à 18,00 $ l’heure.

À cette mesure, il ajoute le contrôle des loyers en les gelant et l’annulation de la hausse des tarifs d’électricité.

De plus, le chef de QS doublerait le crédit d’impôt pour solidarité, lequel s’élève actuellement à 1055 $ pour une personne seule.

L’ESSENCE

Pour soulager le portefeuille des automobilistes américains qui sont eux aussi victimes de la flambée du prix de l’essence, le président Joe Biden a demandé au Congrès américain de suspendre jusqu’en septembre la taxe de 18 cents par gallon d’essence, dont le prix atteignait les 5 $ cette semaine.

Par litre, cela revient à réduire la taxe de 4,75 cents, sur un prix de 1,32 $.

Ici au Québec, le litre d’essence se négociait cette semaine autour des 2,10 $. Ce qui comprenait quelque 60 cents en taxes de tout acabit, dont 40 cents pour Québec et 20 cents pour Ottawa.

Si Québec et Ottawa acceptaient de réduire leurs taxes ne serait-ce que de 10 cents, cela nous ferait économiser 1 milliard $.

Il faudrait cependant que les gouvernements s’assurent que les pétrolières ne mettent pas le grappin sur ces 10 cents en haussant leurs marges de profit.

Le Parti Québécois propose une mesure nettement plus drastique, soit de bloquer le prix à la pompe à 1,60 $ le litre.

On parle ici d’une coupe de 50 cents le litre que les producteurs auraient à absorber.

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Friday, June 24, 2022

Hydro-Québec demande d'éviter la rivière Saint-Maurice - TVA Nouvelles

Les effets de la crue printanière et les fortes précipitations des dernières heures ont forcé Hydro-Québec à ouvrir les vannes de ses barrages, jeudi, obligeant la société d’État à demander aux plaisanciers d’éviter de se rapprocher de ses centrales situées sur la rivière Saint-Maurice, en Mauricie.

«Pour assurer leur sécurité et préserver leur vie, nous ne recommandons pas de s’adonner à des activités sur la rivière Saint-Maurice tant et aussi longtemps que les débits demeurent forts», a indiqué Hydro-Québec dans un communiqué.

Leur porte-parole a précisé que la puissance des courants pourrait faire en sorte qu’une embarcation qui se retrouve en zone dangereuse pourrait rapidement chavirer.

«C’est dangereux, il suffit d’un courant plus fort qu’anticipé ou qu’une embarcation bascule pour que se produise un drame», a mentionné Marc-Antoine Ruest.

Les estacades, c’est-à-dire les bouées qui délimitent les zones à risque, ne sont pas installées partout. Il manque encore celles à proximité des centrales de la Gabelle et du Rocher-de-Grand-Mère.

«Selon les informations dont nous disposons actuellement, nous évaluons que les débits demeureront exceptionnellement élevés encore quelques semaines, a ajouté Hydro-Québec. Nos spécialistes estiment que le débit de la rivière Saint-Maurice pourrait être revenu à la normale seulement vers la fin du mois de juillet», a mentionné Hydro-Québec.

Malgré les précipitations abondantes des derniers jours, il n’est pas question d’inondation, selon la Sécurité civile de la Mauricie.

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Thursday, June 23, 2022

Un danger public avec son VTT sur le toit de la voiture - Le Journal de Québec

Pourquoi acheter une remorque quand on peut mettre notre véhicule tout-terrain (VTT) sur le toit de notre petite voiture? 

Un homme de 29 ans de l’Outaouais a appris à ses dépens qu’il vaudrait mieux pour lui d’investir dans l’achat d’une remorque.

Tôt mercredi matin, les policiers de la Sécurité publique de la MRC des Collines-de-l’Outaouais ont eu toute une surprise en voyant une petite Mazda 3 passer devant eux avec... un VTT attaché sur le toit.

Les policiers ont vite fait d’intercepter le conducteur, qui venait de s’engager sur l’autoroute 50, en direction de Gatineau.

Selon les autorités, l’automobiliste arrivait de Val-des-Bois et comptait se rendre jusqu’à Gatineau avec sa cargaison (très) hors-norme, soit un périple d’une soixantaine de kilomètres.

«Malheureusement pour le conducteur, celui-ci avait un permis de conduire suspendu pour de nombreuses amendes impayées, et ce, sans parler de la méthode peu orthodoxe et inhabituelle de transporter un véhicule tout-terrain», a indiqué le sergent Martin Fournel, porte-parole du corps policier.

En effet, le passionné de VTT avait attaché son bolide sur le toit de la voiture à l’aide d’une seule et unique courroie.

Selon les autorités, le poids du VTT était si important que tous les amortisseurs de la voiture étaient «écrasés», rendant la conduite quasi impossible.

Le véhicule, qui n’appartenait pas au conducteur, a tout de même été saisi pour une période de 30 jours. Un constat d’infraction de 494$ lui sera également remis pour avoir conduit un véhicule avec un permis suspendu.

Le propriétaire de la voiture recevra lui aussi une contravention de 494$ pour avoir laissé sa voiture à quelqu’un n’ayant pas de permis de conduire valide.

D’autres constats pourraient éventuellement être émis dans ce dossier, notamment pour avoir arrimé le VTT de façon négligente.

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Wednesday, June 22, 2022

Emploi | Les postes vacants atteignent un sommet - La Presse

Les Canadiens qui veulent travailler n’ont jamais eu un choix si vaste. Un nombre record de postes vacants a été atteint au cours des trois premiers mois de 2022, si bien qu’au Québec, ce nombre dépasse celui des chômeurs.

Mis à jour hier à 23h33
Isabelle Dubé
Isabelle Dubé La Presse

Selon les données recueillies par Statistique Canada, 957 500 postes étaient à pourvoir au premier trimestre de 2022. Au Québec, on en comptait 224 370, tandis que le nombre de chômeurs était moins élevé, soit 190 000.

Si l’on compare la situation avec le premier trimestre de 2020, juste avant que la pandémie mobilise toute la planète et au moment où une pénurie de main-d’œuvre sévissait, l’augmentation du nombre de postes vacants est phénoménale. En deux ans, on enregistre une hausse de 72,3 % à l’échelle nationale.

Cette tendance à la hausse remonte même encore plus loin. Elle a commencé depuis le premier trimestre de 2016. Le taux de postes vacants permet de mesurer le nombre de postes vacants en proportion de la demande totale de main-d’œuvre.

Code rouge dans la santé

De nombreux Québécois ont pu le constater par eux-mêmes sur le terrain et les statistiques viennent appuyer leurs observations : il manque cruellement de main-d’œuvre dans le domaine de la santé et de l’assistance sociale. Qui plus est, la pandémie a accentué le problème.

Le nombre de postes vacants dans ce domaine a atteint un nouveau record de 136 800, en hausse de 5 % par rapport au sommet enregistré au quatrième trimestre de 2021. Comparativement au premier trimestre de 2020, la hausse s’élève à 90,9 %.

On cherche des infirmières autorisées et des infirmiers autorisés (+ 77,8 % pour atteindre 22 900), des infirmiers et des infirmières auxiliaires (+ 166 % pour atteindre 11 300) ainsi que des préposés et préposées aux bénéficiaires (+ 84,2 % pour atteindre 21 900).

Forte demande dans la construction

Le secteur de la construction enregistre aussi un nombre record de postes vacants. Les acteurs de l’industrie ont sonné l’alarme il y a déjà plusieurs mois et les statistiques reflètent leurs inquiétudes.

Au premier trimestre de 2022, sur une base désaisonnalisée, les employeurs du secteur de la construction cherchaient activement à pourvoir 81 500 postes vacants. Comparé au premier trimestre de 2020, il s’agit d’une hausse de 107 %.

Depuis deux ans, les manœuvres (+ 97 % ; + 8800) et les charpentiers-menuisiers (+ 149,1 % ; + 6600) sont fort sollicités.

De nouveaux sommets sont également enregistrés dans les secteurs de la fabrication et du commerce de détail. Les plus fortes augmentations ont été observées du côté de la fabrication de produits métalliques (+ 115,7 % ; + 6100), des magasins de marchandises diverses (+ 102,3 % ; + 4700), des magasins d’alimentation (+ 93,2 % ; + 10 300) et de la fabrication d’aliments (+ 81,8 % ; + 6800).

Augmentation moyenne de 3 %

Face à l’augmentation du nombre de postes vacants et à la forte concurrence pour recruter des talents, certains employeurs ont augmenté les salaires.

Dans tous les secteurs, les salaires offerts ont augmenté de 2,5 % d’une année à l’autre au premier trimestre de 2022 et le salaire horaire moyen de tous les employés, de 3,0 %. Un taux sous l’Indice des prix à la consommation (IPC) qui a enregistré une hausse de 5,8 % au cours de la même période.

Depuis un an, les employeurs de certains secteurs ont délié davantage les cordons de leurs bourses, notamment le commerce de gros (+ 9,4 % pour atteindre 26,10 $), le transport et l’entreposage (+ 8,0 % pour atteindre 24,25 $), la construction (+ 6,6 % pour atteindre 27,50 $) et la fabrication (+ 6,6 % pour atteindre 23,45 $).

À titre de comparaison, les salaires ont peu ou pas augmenté dans les soins de santé et de l’assistance sociale (+ 2,4 % pour atteindre 25,60 $), les services publics (+ 1,3 % pour atteindre 37,55 $) et les services d’enseignement (- 3,5 % pour s’établir à 27,30 $).

Salaires plus élevés demandés

Ce qui pourrait expliquer le nombre élevé de postes vacants est la différence entre les attentes salariales des employés et ce qu’offrent les employeurs, soulève Statistique Canada.

En février et en mars 2022, l’Enquête sur la population active a permis de recueillir des données sur le salaire horaire minimum que les chercheurs d’emplois sont prêts à accepter pour un poste. Dans certains secteurs comme le commerce de détail, l’hébergement, la restauration et la construction, les travailleurs voudraient être payés jusqu’à 22,4 % plus cher que les salaires offerts.

Cependant, dans certains secteurs, les postes vacants sont attribuables à une pénurie de travailleurs spécialisés. À titre d’exemple, dans le secteur des soins de santé et de l’assistance sociale, les salaires moyens offerts étaient supérieurs de 8,9 % au salaire attendu par les travailleurs.

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Tuesday, June 21, 2022

Pas de 500 $ pour 350 000 personnes - Le Journal de Montréal

Le gouvernement Legault a pigé dans le vaste plat du crédit d’impôt anti-inflation de 500 dollars offert aux 6,4 millions de contribuables gagnant un revenu net de 100 000 dollars ou moins afin d’obtenir le remboursement de dettes fiscales et gouvernementales.  

Ainsi, en raison de leur dette envers le gouvernement, quelque 213 158 contribuables québécois n’ont donc pas eu droit au fameux crédit d’impôt remboursable de 500 dollars. Le gouvernement Legault s’est servi dudit crédit pour se rembourser.  

À ces centaines de milliers de contribuables qui n’ont pas vu la couleur du crédit d’impôt de 500 dollars, s’ajoutent 142 106 autres contribuables qui n’ont reçu pour leur part qu’une portion dudit crédit d’impôt de 500 $, le gouvernement caquiste mettant le grappin sur le reste du crédit à des fins de remboursement envers le gouvernement. 

Alors que le gouvernement Legault a poussé sa générosité jusqu’à verser 1000 $ à des couples qui gagnaient un revenu net de 200 000 dollars (soit 100 000 dollars chacun), il a joué au radin en se remboursant à même ce crédit d’impôt de 500 dollars destiné à ces 355 264 contribuables endettés.  

Pourquoi c’est odieux ? 

Je trouve cela déraisonnable d’enlever le pain de la bouche à ces contribuables, sans doute parmi les moins nantis de la société.  

Quand les gouvernements mettent en place des mesures d’aide financière pour permettre aux ménages d’éponger en partie la hausse du coût de la vie, il faudrait que tous les bénéficiaires visés puissent en profiter, même ceux qui sont aux prises avec une dette fiscale ou autre dette gouvernementale. 

Pour justifier cette mainmise sur ces 500 dollars de crédit d’impôt destinés à ces centaines de milliers de contribuables qui doivent de l’argent au gouvernement, le ministre des Finances Eric Girard s’est caché derrière la Loi sur l’administration fiscale. 

Cette loi lui permet d’utiliser le montant de ce crédit d’impôt pour payer une dette que les gens ont envers l’État. Il n’était pas question pour lui de modifier ladite loi. 

Pourtant, l’automne dernier...

L’automne dernier, lors de la mise en place du 1er crédit d’impôt remboursable pour pallier la hausse du coût de la vie, François Legault et son argentier des Finances avaient décidé de ne pas appliquer les règles d’affectation et de compensation de la Loi sur l’administration fiscale. 

C’est ainsi que les 3,3 millions de Québécois admissibles ont pu encaisser les crédits offerts à titre d’aide financière forfaitaire unique : 200 $ par adulte, plus un montant supplémentaire de 75 $ dans le cas d’une personne vivant seule. 

Tordage de bras

Maintenant que le gouvernement Legault décide de saisir les 500 $ de crédit d’impôt anti-inflation destinés à des contribuables pour se rembourser, c’est à mes yeux une opération de tordage de bras.  

Cela en fait une belle jambe aux ménages qui ont vu le gouvernement utiliser le crédit d’impôt de 500 dollars pour se rembourser au lieu de leur verser les 500 dollars afin de les aider à survivre en ces temps d’inflation.  

Quand le premier ministre François Legault et son ministre Eric Girard trouvent qu’il est justifié de verser 1000 $ de crédit anti-inflation à un ménage qui gagne 200 000 $ de revenu net, je pense qu’ils ont l’obligation morale, sociale et gouvernementale de remettre les 500 $ qu’ils ont soutirés aux 355 264 Québécois pour fins de remboursement d’une dette gouvernementale. 

Et ça presse ! 

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Pas de 500 $ pour 350 000 personnes - Le Journal de Montréal
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Monday, June 20, 2022

Des producteurs dénoncent les bas prix des fraises du Québec - TVA Nouvelles

Certains producteurs de fraises du Québec dénoncent les bas prix en épicerie qui nuisent à leur vente directement à la ferme, une position qui n’est pas partagée par tous.

• À lire aussi: Une belle saison en perspective pour la production maraîchère

«Les producteurs de fraises ne sont pas en colère de façon générale. Je peux comprendre qu’il y a quelques producteurs qui trouvent cela agaçant», mentionne Louis Gosselin.

Cependant, même si le casseau est vendu à 6$ à la ferme contrairement à certaines épiceries qui l’affichent à moins de 3$ pour tenter d’attirer les clients, le profit des producteurs est le même.

«C’est une bonne nouvelle auprès du consommateur. Ce qui m’importe c’est que les producteurs réussissent à obtenir auprès des distributeurs le prix dont ils ont besoin pour couvrir leurs coûts de production», explique le propriétaire de la Ferme Louis Gosselin inc.

Il rappelle que c’est un produit qui est périssable et qui doit être vendu rapidement lors de la haute saison pour éviter les pertes et le gaspillage.

«Après la Californie et la Floride, c’est au Québec qu’il se produit le plus de fraises en Amérique du Nord. Dans les périodes de pointe où la production bat son plein dans les régions de Québec et de Montréal, on a besoin des grands distributeurs pour mettre en valeur les fraises», dit-il.

Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.

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Des producteurs dénoncent les bas prix des fraises du Québec - TVA Nouvelles
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La mise en service de la majorité des stations du REM est reportée à la fin de 2024 - Radio-Canada.ca

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Le tunnel sous le mont Royal représente « sans doute le plus gros défi du projet », a affirmé CDPQ Infra au début de juin.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

La Presse canadienne

Les usagers des transports en commun de Montréal et de la Rive-Nord devront prendre leur mal en patience avant de pouvoir monter à bord d'une voiture de train du Réseau express métropolitain (REM) : des problèmes dans le tunnel sous le mont Royal contraignent à reporter l'entrée en service de la plupart des stations à la fin de 2024.

Dans un communiqué publié lundi matin, CDPQ Infra – qui dirige le projet de train léger – a confirmé que l'entrée en service de la branche qui reliera la Rive-Sud au centre-ville de Montréal est maintenue à l’automne prochain mais que toutes les autres stations ne verront pas le jour avant la fin de 2024. La date de l'entrée en service de la branche qui se rendra à l’aéroport Pierre-Elliott-Trudeau devrait être annoncée à l’automne.

Plutôt que d’ouvrir en trois phases de l’automne 2023 à l’automne 2024, 18 des 26 stations – situées au centre-ville, dans l’ouest de Montréal et sur la Rive-Nord – accueilleront leurs premiers usagers simultanément à la fin de 2024, selon les plus récentes estimations des responsables du projet de REM.

Dans une entrevue accordée au Journal de Montréal, la Caisse a reconnu que les retards entraîneront une hausse des coûts et que la plus récente estimation de 6,9 milliards de dollars ne sera pas respectée.

Ce n’est pas la première fois que des problèmes posés par le tunnel sous le mont Royal retardent la réalisation de ce projet. En novembre 2020, CDPQ Infra avait organisé une conférence de presse pour annoncer que des imprévus dans le tunnel, en plus des problèmes liés à la COVID-19, forçaient un premier report.

Deux personnes dans un hangar entourées de voitures du REM.

Les prochains mois mettront à l'épreuve le REM lui-même, mais aussi les équipes qui veilleront à son bon fonctionnement.

Photo : Radio-Canada / Frédéric Deschênes

Les ouvriers avaient alors découvert des résidus d’explosifs, ce qui avait compliqué les travaux, sans compter les conditions générales de dégradation de ce tunnel centenaire, particulièrement sous la rue McGill College.

À la lumière de ce constat, CDPQ Infra a remodelé son calendrier des travaux afin de rendre opérationnel tout son réseau – sauf la portion de l’aéroport – avant la fin de 2024. La séquence d’essais des voitures a été revue mais ne pourra pas commencer avant l’été 2024 dans le tunnel. Les essais sur la branche entre Montréal et la Rive-Sud sont déjà en cours.

CDPQ Infra a par ailleurs indiqué que si la séquence de mise en service des stations du sud au nord avait été maintenue, le REM n’aurait pas atteint Deux-Montagnes avant 2026.

L’équipe du REM a également souligné que des discussions sont en cours avec l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM) et avec Mobilité Montréal pour le maintien des mesures d’atténuation mises en œuvre lors de la fermeture complète de la ligne exo Deux-Montagnes et compte tenu des entraves liées à la ligne exo Mascouche. Ces deux lignes de train de banlieue utilisaient le tunnel sous le mont Royal avant sa fermeture.

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Les agents de bord d'Air Transat rejettent l'entente de principe - Radio-Canada.ca

Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...