Sous le feu des critiques, le président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain (CCMM), Michel Leblanc, s’est dit surpris et déçu du peu de volonté du grand patron d’Air Canada d’apprendre le français.
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Toute la semaine, Michel Leblanc a défendu sa décision d’inviter Michael Rousseau à s’exprimer devant les gens d’affaires de Montréal, mais il a vite déchanté, hier.
Déçu de Rousseau
« J’ai été surpris de voir que l’allocution comprenait très peu de français et que le PDG d’Air Canada n’a pas déclaré publiquement son intention d’apprendre le français », a-t-il souligné après le discours.
Le patron d’Air Canada a amorcé son discours dans un français approximatif durant quelques secondes, mais a poursuivi en anglais.
« On avait été averti de son inconfort en français, mais on n’avait pas compris qu’il était aussi inconfortable ».
Parler espagnol à Madrid, français au Québec
« Pour nous, à la chambre, c’est important que les PDG qui dirigent des entreprises majeures au Québec soient capables de communiquer avec leur environnement », a-t-il poursuivi.
« Un PDG qui s’installe à Madrid qui ne connaîtrait pas l’espagnol, devrait s’engager à apprendre l’espagnol et c’est la même chose au Québec », a-t-il imagé.
Même déception pour le Conseil du patronat du Québec (CPQ) qui applaudit toutefois les efforts du président et chef de la direction du plus grand transporteur aérien au pays.
« J’aurais aimé avoir plus de français, mais il a fait un effort, il en a fait une partie en français. Il va avoir l’occasion de développer son français », a souligné Karl Blackburn, PDG du CPQ.
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