En cas de débordements répétés dans les lieux de culte, le passeport vaccinal pourrait y être éventuellement exigé.
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C’est ce qu’a laissé entendre le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, mercredi, alors que cette mesure entrait en vigueur dans les commerces non essentiels à l’échelle du Québec.
«Prenons les lieux de culte pour donner cet exemple-là. S’il continue d’y avoir des mariages ou tout ce qui peut être associé à quelque chose de religieux [où les règles ne sont pas respectées], si la situation nous pousse à agir, ça se peut qu’on utilise le passeport vaccinal dans les lieux de culte», a-t-il expliqué juste avant son entrée au Conseil des ministres.
Malgré tout, Christian Dubé continue d’affirmer que l’élargissement du passeport vaccinal ne se ferait pas de «façon rétroactive, mais de façon prospective».
Appel à l’indulgence
Devant les nombreux incidents rapportés dans des commerces au premier jour de l’entrée en vigueur du passeport vaccinal, il a appelé les Québécois à être indulgents vis-à-vis des entrepreneurs forcés de faire appliquer cette mesure.
Aucun problème n’a été rapporté concernant l’utilisation de la preuve vaccinale, a rapporté pour sa part le ministre responsable de l’Accès à l’information et de la Protection des renseignements personnels, Éric Caire.
De deux à trois semaines d’avance
Les deux ministres ont refusé de s’avancer sur le moment où tous pourront recommencer à avoir accès aux commerces non essentiels.
Surtout que Québec doit baser ses décisions sur des prévisions de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS), qui ne dépassent pas un horizon de deux à trois semaines, comme l’a révélé le premier ministre François Legault.
«Je rencontre régulièrement l’INSPQ, l’INESSS, la Santé publique. Je suis aussi achalant que vous autres, en tout respect, mais ils ne sont pas capables de me dire plus que deux-trois semaines à l’avance, a-t-il expliqué mercredi. Ils regardent le nombre de cas, la tendance, l’impact sur les hospitalisations et me disent: voici dans deux-trois semaines où on va être. J’aimerais le savoir pour deux-trois mois, mais ils ne sont pas capables de me donner ces chiffres-là.»
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