Si la fébrilité et l’excitation étaient palpables au poste frontalier de Saint-Bernard-de-Lacolle lors de l’ouverture de la frontière canadienne aux touristes américains pleinement vaccinés, lundi, certains voyageurs ont cependant dû rebrousser chemin faute de documents ou de tests valides.
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«Surtout des gens qui se sont présentés sans avoir ArriveCAN complété en totalité ou le mauvais test COVID négatif. Donc, un test antigénique plutôt que le test moléculaire», a expliqué Marie-Ève Letellier de l’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC).
Les touristes américains qui désirent entrer au pays doivent remplir certaines conditions, notamment celles d’être pleinement vaccinés depuis au moins 14 jours et d’avoir reçu un des vaccins autorisés par Santé Canada.
Ils doivent également avoir en main une preuve d’un résultat négatif à un test COVID réalisé moins de 72 heures avant leur entrée au Canada.
L’ouverture de la frontière alors que le nombre de cas de COVID-19 est en hausse au Québec inquiète toutefois plusieurs personnes.
Il s’agit cependant d’un «risque calculé», selon Roxane Borgès Da Silva, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.
«Dans le contexte, c’est un risque qu’on prend, mais c’est un risque faible, un risque qui est très calculé», a-t-elle affirmé en entrevue à TVA Nouvelles.
- d’après les informations d’Andy St-André
Ouverture de la frontière: des Américains forcés de rebrousser chemin - Le Journal de Montréal
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