Afin d’offrir plus de temps à leur équipe de négociation qui a travaillé toute la nuit, les douaniers déclenchent vendredi une grève du zèle.
• À lire aussi: Reprise des discussions avec une nouvelle négociatrice
«Notre équipe de négociation FB est restée à la table toute la nuit, et nous lui donnons un peu plus de temps pour négocier. Pendant ce temps, la grève du zèle a commencé à travers le pays. Nous ferons le point dès que possible», a partagé l’Alliance de la fonction publique du Canada (AFPC) sur Twitter, tôt vendredi matin.
Ainsi, à quelques jours de l’ouverture de la frontière pour les voyageurs non essentiels provenant des États-Unis, les agents frontaliers prévoient de prendre beaucoup plus de temps pour inspecter les conteneurs commerciaux, ce qui aura pour effet de ralentir la chaîne d’approvisionnement.
Cette stratégie est prise alors que les membres du Syndicat des douanes et de l’immigration (SDI), qui avaient donné un mandat de grève à leur exécutif, devant déclencher un débrayage général ce vendredi matin. Une grève générale aurait des effets plus importants, comme le ralentissement du trafic frontalier et la suspension du prélèvement de taxes douanières.
Parmi leurs revendications, les douaniers dénoncent le «climat de travail toxique» qui prévaudrait au sein de l’Agence des services frontaliers (ASFC). Ils demandent également la possibilité de poursuivre le télétravail après la pandémie, ainsi que des hausses salariales et une majoration de la pension.
Les quelque 8500 agents frontaliers canadiens sont sans convention collective depuis 2018.
Les agents frontaliers canadiens en grève du zèle - Le Journal de Montréal
Read More
No comments:
Post a Comment