La Centrale des syndicats du Québec (CSQ) a annoncé mercredi la conclusion d'une proposition de règlement global avec Québec pour ses quelque 125 000 membres œuvrant dans les établissements scolaires, de santé ainsi que dans les cégeps.
L’accord porte notamment sur la rémunération, les régimes de retraite et les disparités régionales, a-t-on précisé.
«Le projet de règlement proposé par le gouvernement respecte la demande de la CSQ déposée en mai 2020 concernant une augmentation salariale générale de 6 % sur 3 ans, tout en accordant une attention particulière à l'amélioration de la rémunération pour les plus bas salariés», a fait savoir la CSQ par communiqué.
«Des ententes de principe ont maintenant été soumises à près de 100% des employés des secteurs de la santé et des services sociaux ainsi que de l’éducation», a commenté la présidente du Conseil trésor, Sonia Lebel, sur Twitter, mercredi soir.
Je suis heureuse d’annoncer 1 entente de principe globale avec la @CSQ_Centrale, qui représente plus de 125 000 personnes. Des ententes de principe ont maintenant été soumises à près de 100% des employés des secteurs de la santé et des services sociaux ainsi que de l’éducation.
Il faudra maintenant attendre d’ici la fin du mois de septembre que la CSQ soumette la proposition d'entente globale intersectorielle avec le gouvernement à ses fédérations et ses syndicats affiliés.
«Concernant les négociations pour le personnel des commissions scolaires crie et Kativik, la CSQ confirme que la proposition prévoit également une poursuite des négociations au regard de la spécificité des enjeux touchant ces tables de négociation», a précisé la CSQ qui représente plus de 206 000 membres, dont environ 125 000 font partie du personnel de l'éducation.
Signalons que plusieurs fédérations affiliées à la CSQ ont déjà eu des ententes sectorielles avec le Conseil du trésor au cours des derniers jours.
De très rares cas de myocardite et de péricardite ont été signalés après l’injection des vaccins contre la COVID-19 Pfizer-BioNTech et de Moderna chez un faible nombre de personnes au Canada et à l'étranger.
La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque, tandis que la péricardite est une inflammation de l'enveloppe du cœur. Parmi les symptômes, on retrouve notamment des douleurs thoraciques, un essoufflement ou des battements de cœur incommodes.
«La plupart des cas signalés à ce jour ont reçu le vaccin à ARNm (Pfizer-BioNTech et Moderna) et, selon une analyse des cas à l'étranger, sont survenus plus souvent après la deuxième dose et chez des adultes et des adolescents masculins plus jeunes», a indiqué Santé Canada dans un communiqué, mercredi.
L’organisme fédéral a tenu à rassurer la population et à préciser que «ces rapports sont très rares».
«Les vaccins contre la COVID-19 continuent d'être sûrs et efficaces pour les protéger contre la COVID-19. Les avantages des vaccins contre la COVID-19 continuent de l'emporter sur leurs risques éventuels, car les preuves scientifiques montrent qu'ils réduisent les décès et les hospitalisations dus à la COVID-19», a rappelé Santé Canada.
L’organisme fédéral ainsi que d'autres organismes de réglementation internationaux «continuent d'enquêter sur la relation éventuelle entre les vaccins contre la COVID-19 et ces événements rares».
Les vaccins contre la COVID-19 d'AstraZeneca et COVISHIELD sont désormais déconseillés aux personnes qui ont des antécédents de syndrome de fuite capillaire.
Le syndrome de fuite capillaire est «une maladie grave et très rare qui provoque une fuite de liquide des petits vaisseaux sanguins (capillaires), entraînant une enflure des membres, une hypotension, un épaississement du sang et un faible taux d'albumine (une protéine sanguine importante)», a indiqué Santé Canada, dans un communiqué, mercredi.
L’organisme fédéral a précisé que cette modification «fait suite à l'évaluation par l'Europe de signalements dans le monde de cet effet secondaire très rare».
En date du 27 mai 2021, sur les 78 millions de doses des vaccins d'AstraZeneca et COVISHIELD administrées en Europe et au Royaume-Uni, six cas de syndrome de fuite capillaire post-vaccination ont été signalés.
Au Canada, en date du 11 juin 2021, un seul cas de syndrome de fuite capillaire après l'administration du vaccin contre la COVID-19 d'AstraZeneca ou COVISHIELD a été signalé.
Les personnes qui se sont fait vacciner et qui présenteraient des symptômes (une enflure rapide des bras et des jambes, un gain de poids soudain ou encore un sentiment de faiblesse) sont invitées à consulter rapidement un médecin.
Au Canada et à l'étranger, de très rares cas de myocardite et de péricardite ont été signalés après l’injection des vaccins contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech et de Moderna.
La myocardite est une inflammation du muscle cardiaque, tandis que la péricardite est une inflammation de l'enveloppe du cœur. Leurs symptômes peuvent être des douleurs thoraciques, un essoufflement ou des battements de cœur incommodes.
«La plupart des cas signalés à ce jour ont reçu le vaccin à ARNm [Pfizer-BioNTech ou Moderna] et, selon une analyse des cas à l'étranger, sont survenus plus souvent après la deuxième dose et chez des adultes et des adolescents masculins plus jeunes», a indiqué Santé Canada dans un communiqué diffusé mercredi.
L’organisme fédéral a tenu à rassurer la population et à préciser que «ces rapports sont très rares».
«Les vaccins contre la COVID-19 continuent d'être sûrs et efficaces pour [...] protéger contre la COVID-19. Les avantages des vaccins contre la COVID-19 continuent de l'emporter sur leurs risques éventuels, car les preuves scientifiques montrent qu'ils réduisent les décès et les hospitalisations dus à la COVID-19», a rappelé Santé Canada.
L’organisme fédéral et d'autres organismes de réglementation internationaux «continuent d'enquêter sur la relation éventuelle entre les vaccins contre la COVID-19 et ces événements rares».
Les centres commerciaux sont-ils ouverts ? Qu’en est-il des services des transports en commun, des banques et des bibliothèques ? Les horaires de plusieurs établissements feront l’objet de changements pour la fête du Canada le 1er juillet.
Alice Girard-BosséLa Presse
Ouverts
Les épiceries et les pharmacies demeureront ouvertes en cette journée fériée. Les succursales de la SAQ et de la SQDC le seront également.
Le Biodôme, le Jardin botanique, le Planétarium ainsi que les musées accueilleront petits et grands tout au long de la journée.
Les écocentres seront ouverts aux heures habituelles. Les collectes de déchets et de recyclage demeureront inchangées.
Le transport en commun demeure fonctionnel, mais selon des horaires modifiés.
Fermés
Les commerces et les centres commerciaux seront fermés lors de cette journée fériée.
Les points de services fédéraux et provinciaux comme la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) n’ouvriront pas leurs portes jeudi.
Les institutions financières demeureront fermées le 1er juillet également.
Les bureaux de poste et des bibliothèques n’ouvriront pas leurs portes.
À surveiller
Une marche pour rendre hommage aux enfants dont les dépouilles ont été retrouvées sur les terres de la Première Nation Cowessess en Saskatchewan aura lieu jeudi à 14 h au monument George-Étienne Cartier, à Montréal. D’autres marches se tiendront également à travers la province.
Un spectacle virtuel pour célébrer la fête du Canada aura lieu jeudi à 19 h. L’évènement mettra en scène Marième, Naomie Turcotte, Andréanne A. Malette, 2FillesOrdinaires, Laurie Blouin, Mathieu Dufour et KAÏN. Un spectacle jeunesse virtuel avec l’artiste Atchoum se tiendra à 10 h.
Rappelons que de nombreuses villes au Canada ont indiqué qu’elles annulaient leurs festivités du 1er juillet en solidarité avec les Premières Nations.
La version indienne du vaccin contre le Covid-19 d'AstraZeneca n'est pas autorisée dans l'UE en raison de la possibilité de «différences» avec l'original, a déclaré mercredi l'Agence européenne des médicaments (EMA).
L'Union africaine (UA) s'est plainte que la non-reconnaissance par l'UE du vaccin Covishield, fabriqué en Inde à moindre coût, pourrait être préjudiciable aux populations où il est largement utilisé, notamment en Afrique.
«Même s'il utilise une technologie de production analogue à celle du Vaxzevria (le vaccin d'AstraZeneca), le Covishield en tant que tel n'est actuellement pas approuvé par l'UE», a déclaré l'EMA à l'AFP.
«Cela s'explique par le fait que les vaccins sont des produits biologiques. Des différences infimes dans les conditions de fabrication peuvent entraîner des différences dans le produit final et la législation européenne exige donc que les sites de fabrication et le processus de production soient évalués et approuvés dans le cadre du processus d'autorisation», a ajouté l'EMA.
Le vaccin Covishield a également été largement distribué au Canada et au Québec. Dans la province, huit cas de thrombose avec thrombocytopénie (TIPIV) sont survenus dans les jours suivant l’administration d’un vaccin d’AstraZeneca, et une femme en est décédée.
Seuls quatre vaccins sont actuellement autorisés dans l'UE : ceux de Pfizer/BioNTech, Moderna, AstraZeneca et Johnson & Johnson.
Quatre autres font l'objet d'un «examen continu» en vue d'une éventuelle autorisation : Spoutnik (Russie), Sinovac (Chine), CureVac (Allemagne) et Novavax (États-Unis).
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois approuvé Covishield et a déploré le fait que certains pays refusent son utilisation.
«C'est très dommage, car AstraZeneca-Covishield est exactement le même vaccin qu'AstraZeneca-Vaxzevria», a déclaré mardi Richard Mihigo, du bureau régional de l'OMS pour l'Afrique. «La seule différence est que Covishield est fabriqué et distribué dans d'autres parties du monde que l'Europe».
Il a exhorté les pays de l'UE à accepter l'utilisation du Covishield.
Dans une déclaration commune diffusée lundi, l'UA et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies ont déclaré que ces règles mettaient «en péril le traitement équitable» des personnes vaccinées en Afrique.
Le Fonds de solidarité FTQ affiche un profit de 2,9 milliards de dollars pour son exercice annuel terminé le 31 mai 2021. Le rendement annuel à l’actionnaire est de 20,3 %.
André DubucLa Presse
La valeur de l’action passe de 49,11 $ à 53,21 $, un gain de 4,10 $ en six mois.
Les rendements composés annuels du Fonds (sans tenir compte des crédits d’impôt), en date du 31 mai 2021, sont de 20,3 % pour 1 an, 9,3 % pour 3 ans, 8,9 % pour 5 ans et 7,5 % pour 10 ans.
En plus des déductions REER habituelles, l’achat d’actions du Fonds FTQ donne droit à un crédit d’impôt de 30 %. Il compte 723 501 actionnaires. L’actif net s’élève à 17,2 milliards, investi dans plus de 3437 entreprises représentant 247 612 emplois.
À titre comparatif, l’autre fonds de travailleurs, Fondaction CSN, a obtenu un rendement annuel de 22,7 % au cours de la même période.
Une partie importante du rendement du Fonds FTQ provient de titres québécois cotés en Bourse qui ont gagné 44,5 % en cours d’exercice. Les marchés financiers ont en effet beaucoup progressé depuis le début de l’année financière du Fonds, le 1er juin 2020, un moment où l’économie québécoise se sortait à peine du grand confinement du printemps.
« Nous sommes bien sûr très contents d’avoir généré un excellent rendement pour nos épargnants. Mais au-delà de nos résultats financiers, ce dont nous sommes le plus fiers, c’est l’impact du Fonds partout au Québec. Parce que ce qui nous motive, en plus de stimuler l’épargne, c’est d’investir dans des entreprises qui dynamisent nos régions, qui renforcent nos communautés. Des entreprises qui font avancer le Québec vers une économie plus innovante, plus verte, plus durable », a déclaré Janie C. Béïque, présidente et cheffe de la direction du Fonds de solidarité FTQ, dans un communiqué
Au cours de l’exercice, le Fonds a investi 1,1 milliard de dollars dans l’économie du Québec.
Le Fonds a notamment investi dans AddÉnergie, opérateur de réseau de recharge pour véhicules électriques. AddÉnergie pourra accélérer sa stratégie de croissance et d’expansion de son réseau nord-américain de recharge de véhicules électriques.
Autre initiative, un regroupement d’investisseurs gouvernementaux et privés ont commis 151 millions de dollars en capital patient, dont 30 millions en provenance du Fonds immobilier de solidarité FTQ pour la construction, l’acquisition et la rénovation de 1500 logements abordables.
(Ottawa) L’Agence de la santé publique du Canada ajoute le syndrome de fuite capillaire aux effets secondaires possibles liés à l’administration de vaccins à vecteurs viraux contre la COVID-19, tels ceux portant les étiquettes Oxford-AstraZeneca et COVISHIELD.
Jean-Philippe DenoncourtLa Presse Canadienne
Le syndrome de fuite capillaire est une maladie très rare, mais qui peut être grave. Elle entraîne une fuite de liquide des petits vaisseaux sanguins, ce qui peut causer de l’hypotension artérielle, de l’œdème, principalement dans les bras et les jambes, de même qu’une prise de poids soudaine
Les personnes qui présentent l’un de ces symptômes dans les jours suivant la vaccination sont invitées à consulter un médecin sans délai.
Santé Canada est en processus pour pour déterminer si l’étiquetage des vaccins contient l’information pertinente. Il pourrait inclure un avis pour déconseiller l’utilisation du vaccin chez le personnes ayant déjà souffert du syndrome de fuite capillaire.
Plus tôt en juin, l’Agence européenne du médicament a fait part de six cas de syndrome de fuite capillaire chez des personnes ayant reçu un vaccin AstraZeneca. Dans l’Union européenne (UE) et au Royaume-Uni, 78 millions de doses de vaccins à vecteurs viraux avaient été administrées en date du 27 mai dernier.
L’Agence de la santé publique du Canada signale que les rapports examinés ont révélé que certaines des personnes touchées avaient déjà souffert de cette affection auparavant.
Au Canada, en date du 11 juin dernier, un seul cas de syndrome de fuite capillaire avait été relevé.
Les vaccins AstraZeneca et COVISHIELD ont déjà été associés à de rares possibilités de formation de caillots sanguins avec faible concentration de plaquettes sanguines.
D’autre part, des réactions de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, et de péricardite, une inflammation de l’enveloppe du cœur, ont été observés suite de la vaccination contre la COVID-19 avec des vaccins à ARNm, tels Pfizer-BioNTech et Moderna.
Plusieurs établissements de service feront relâche à l’occasion de la longue fin de semaine du 1erjuillet. Voici une liste de ce qui sera ouvert et fermé au Québec pour la journée nationale du déménagement et la fête du Canada.
Ouvert
Les supermarchés;
Les petits commerces (boucheries, fruiteries, épiceries, dépanneurs, etc.);
Les restaurants;
Les stations-service;
Les librairies;
Les musées;
Les pharmacies;
Le Biodôme, le Jardin botanique et le Planétarium de Montréal;
La plupart des succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ);
La collecte des déchets suit l'horaire habituel à Montréal;
Les écocentres de Montréal;
Plusieurs horaires d'autobus et de train sont modifiés. Nous vous invitons à consulter le site internet du service de transport que vous utilisez pour plus de détails.
Fermé
Les commerces et les grands centres commerciaux;
Les banques et les caisses (fermées le 1er et le 2 juillet);
Les points de service fédéraux, comme les bureaux des passeports ou les centres de Service Canada (fermés le 1er et le 2 juillet);
Les points de service provinciaux, comme les bureaux de la Société de l'assurance automobile du Québec (fermés le 1er et le 2 juillet);
Les bibliothèques (fermées le 1er juillet; certaines le sont aussi le 2 juillet);
Les bureaux de Postes Canada (fermés le 1er et ouverts le 2 juillet). La collecte et la livraison du courrier sont également touchées.
Sept mois après le Québec, le fédéral annonce qu’il interdira lui aussi la vente de véhicules légers à essence dès 2035, ce qui fait saliver certains concessionnaires qui ont déjà pesé sur l’accélérateur.
« Je n’avais jamais vécu ça en automobile. C’est la première fois que lorsque l’on sort de nouveaux modèles les gens veulent précommander même s’ils n’ont pas le prix encore », explique Alex Jodoin Bisaillon, directeur général des ventes chez Olivier Hyundai, à Saint-Basile-le-Grand.
« Tout le monde veut commander avant d’avoir vu le prix. Il y en a qui annulent après. Il y en a qui le veulent. Mais il y a un engouement », observe-t-il.
Objectif devancé
Hier, Ottawa a appuyé sur le champignon en devançant son objectif d’interdire la vente de véhicules légers à essence dès 2035, plutôt qu’en 2040.
Dans moins d’une quinzaine d’années, les seuls véhicules neufs qui pourront être achetés devront être des véhicules à zéro émission. Pour le fédéral, les véhicules hybrides rechargeables entrent dans cette catégorie.
Dans la bonne direction
Chez Hyundai Saint-Basile, les modèles 100 % électrique Ioniq et la Kona se vendent comme des petits pains chauds, comme les Leaf de Nissan ou les Bolt de Chevrolet.
Photo tirée de Facebook
Omar Alghabra Ministre fédéral des Transports
À deux pas de là, de futurs acheteurs de voitures croisés hier chez Toyota ou Honda étaient toujours à la recherche de véhicules à essence.
Or, d’ici 2035, ils n’auront plus le choix : les Québécois devront se tourner vers l’électrique pour un véhicule neuf, comme au Royaume-Uni ou au Japon.
En Norvège, le pays scandinave est encore plus ambitieux : il vise 2025.
Pour Daniel Breton, à la tête de Mobilité Électrique Canada (MEC), qui vient de faire paraître Le guide pratique de la voiture électrique, l’annonce d’Ottawa fait avancer le pays dans la bonne direction.
« S’aligner avec les plus audacieux en Amérique du Nord, comme la Californie, c’est la bonne chose à faire. Il y a une quinzaine d’États américains qui vont dans cette direction-là », a-t-il expliqué.
« J’ai été content quand j’ai entendu le ministre dire que l’on passe de mesures volontaires à des mesures réglementaires », a-t-il ajouté.
« On aurait aimé que l’on abaisse à 2030, mais on salue quand même l’horizon de 2035 », a conclu Stéphane Pascalon, président du Club Tesla Québec.
– Avec la collaboration de Raphäel Pirro
► Hier, le ministre fédéral du Transport, Omar Alghabra, a brandi un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) disant que tous les véhicules légers neufs devront être à zéro émission pour atteindre la carboneutralité en 2050.
Plusieurs établissements de services feront relâche à l’occasion de la longue fin de semaines du 1er juillet. Voici une liste de ce qui sera ouvert et fermé au Québec pour la journée nationale du déménagement et la fête du Canada.
- Les supermarchés;
- Les petits commerces (boucheries, fruiteries, épiceries, dépanneurs, etc.);
- Les restaurants;
- Les stations-service;
- Les librairies;
- Les musées;
- Les pharmacies;
- Biodôme, Jardin botanique et planétarium de Montréal;
- La plupart des succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ);
- La collecte des déchets suit l'horaire habituel à Montréal;
- Les écocentres de Montréal;
- Plusieurs horaires d'autobus et de train sont modifiés. Nous vous invitons à consulter le site Internet du service de transport que vous utilisez pour plus de détails.
- Les commerces et les grands centres commerciaux;
- Les banques et les caisses (fermées le 1er et le 2 juillet);
- Les points de service fédéraux, comme les bureaux des passeports ou les centres de Service Canada (fermés le 1er et le 2 juillet);
- Les points de service provinciaux, comme les bureaux de la Société de l'assurance automobile du Québec (fermés le 1er et le 2 juillet);
- Les bibliothèques (fermées le 1er juillet; certaines le sont aussi le 2 juillet).
- Les bureaux de Postes Canada (fermés le 1er et ouverts le 2 juillet). La collecte et la livraison du courrier sont également touchées.
Dans la Capitale-Nationale, cinq nouveaux cas ont été rapportés depuis vendredi, portant à 32 755 le nombre d’infections confirmées depuis le début de la pandémie.
La situation continue également de s’améliorer dans Chaudière-Appalaches, où on recense seulement trois nouvelles infections depuis vendredi. De ce côté du fleuve, 19 263 cas de COVID-19 ont été enregistrés depuis le début de la crise sanitaire.
Les nouvelles sont bonnes aussi au chapitre des décès : depuis plusieurs jours, la COVID-19 n’a pas fait de nouvelles victimes dans la grande région de Québec. Le bilan total fait donc toujours état de 1115 morts dans la Capitale-Nationale, et de 358 dans Chaudière-Appalaches.
«Compte tenu de l’évolution actuelle de la situation épidémiologique, veuillez noter que le CIUSSS de la Capitale-Nationale cessera l’envoi quotidien de son bilan COVID-19 à partir d’aujourd’hui», a indiqué l’établissement dans un communiqué, lundi.
Le Soleil ne publiera plus non plus de mises à jour quotidiennes de la situation épidémiologique dans la Capitale-Nationale et Chaudière-Appalaches. Ceux qui désirent continuer de suivre les données sur la COVID-19 dans ces deux régions peuvent toutefois le faire ici et ici.
Pour les informations sur la vaccination dans la Capitale-Nationale, il faut se référer à la section Vaccination COVID-19 du site web du CIUSSS de la Capitale-Nationale. Quant à la liste des centres de dépistage, elle se trouve ici.
Le CISSS de Chaudière-Appalaches poursuivra pour sa part jusqu’à nouvel ordre la publication de ses bilans quotidiens. Les informations relatives à la COVID-19, à la vaccination et aux centres de dépistage pour cette région se trouvent sur le site internet du CISSS.
Des milliers de voyageurs pourront enfin être dédommagés par le Fonds d’indemnisation des clients des agents de voyages (FICAV) plus d’un an après avoir vu leur voyage annulé à cause de la COVID-19. Le ministre de la Justice et responsable de l’Office de la protection du consommateur, M. Simon Jolin-Barrette, et la présidente de l’Office de la protection du consommateur, Mme Marie-Claude Champoux, en ont fait l’annonce ce mardi.
Isabelle DubéLa Presse
À partir de septembre, les consommateurs admissibles à un remboursement de leur voyage annulé dans le contexte de la pandémie recevront enfin un montant du Fonds d’indemnisation des clients des agents de voyages (FICAV).
Impossible de savoir pour l’instant dans quel ordre seront traitées les 35 800 demandes d’indemnisation ni de quelle façon les consommateurs recevront leur argent. Le processus de remboursement devrait se poursuivre jusqu’au mois de décembre.
« C’est une bonne nouvelle, soutient au téléphone Moscou Coté, président de l’Association des agents de voyages du Québec (AAVQ) et propriétaire de l’agence Voyages Constellation. Les consommateurs qui ont acheté leur voyage auprès d’un agent de voyage du Québec vont enfin avoir l’indemnité à laquelle ils ont droit. Ç’a été toutefois un peu plus long que prévu. »
Le FICAV offre une protection financière dont bénéficient automatiquement les voyageurs qui font affaire avec une agence de voyages titulaire d’un permis de l’Office.
Les personnes qui ont fait une réclamation n’ont aucune démarche supplémentaire à faire pour être indemnisées indique le communiqué de l’Office de la protection du consommateur. Si des informations ou des documents supplémentaires sont requis pour l’analyse d’une demande, le gestionnaire des réclamations, la firme PricewaterhouseCoopers (PWC), communiquera avec le consommateur.
« Nous avons toujours été clairs ; le fait que des milliers de Québécoises et Québécois n’aient pas été remboursés par les commerçants n’est pas acceptable. D’importantes sommes ont été déboursées pour des services non rendus. Au cours des derniers mois, nous avons déployé les efforts nécessaires auprès du gouvernement fédéral afin que les clientes et clients puissent obtenir les remboursements auxquels ils ont droit » a déclaré par communiqué Simon Jolin-Barrette, ministre de la Justice et responsable de l’Office de la protection du consommateur.
Les vaccins de Pfizer-BioNTech (gauche) et de Moderna devraient offrir une protection contre le nouveau variant de la COVID-19, selon les experts.
Photo : offerte par Pfizer|Eduardo Munoz/Pool/Reuters
Radio-Canada
Une étude rendue publique mardi montre qu’un taux plus élevé que prévu d’inflammation cardiaque a été constaté chez les membres de l’armée américaine après l'inoculation du vaccin de Pfizer ou de Moderna.
Les auteurs de l’étude précisent toutefois que la maladie est extrêmement rare.
Selon les données de l’étude, 23 hommes en bonne santé, âgés en moyenne de 25 ans, se sont plaints de douleurs thoraciques dans les quatre jours qui ont suivi l’administration d’un vaccin contre la COVID-19.
Tous les patients qui, au moment de la publication de l'étude, s'étaient rétablis ou se remettaient d'une myocardite - une inflammation du muscle cardiaque - avaient reçu des vaccins de Pfizer ou de Moderna.
La semaine dernière, les autorités américaines de la santé ont ajouté un avertissement accompagnant ces vaccins à ARN messager pour signaler le risque rare d'inflammation cardiaque observé principalement chez les jeunes hommes.
Parallèlement, ils ont souligné que l'avantage de la vaccination est supérieur au risque.
L'étude, publiée dans la revue médicale JAMA Cardiology, indique que 19 des patients étaient des militaires actuels ayant reçu leur deuxième dose de vaccin. Les autres avaient reçu une dose ou avaient quitté l'armée.
Les estimations de la population générale prévoyaient huit cas ou moins de myocardite parmi les 436 000 militaires masculins qui ont reçu deux injections du vaccin.
Des enquêtes en cours
Auparavant, un groupe d'experts externes des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) aux États-Unis a déclaré que les taux de myocardite étaient plus élevés chez les hommes et dans la semaine suivant la deuxième dose de vaccin.
Une présentation lors de cette réunion des CDC a montré que la pathologie cardiaque s'élève à un taux d'environ 12,6 cas par million de personnes vaccinées.
Huit des patients militaires de l'étude ont reçu des diagnostics montrant des signes d'inflammation cardiaque qui ne pouvaient pas être expliqués par d'autres causes, selon l'étude. Les patients de l'étude étaient âgés de 20 à 51 ans.
Les CDC ont commencé à enquêter sur le lien potentiel entre les vaccins à ARN messager et la myocardite en avril après qu'Israël eut signalé qu'il étudiait de tels cas chez des personnes ayant reçu le vaccin de Pfizer, et après un rapport selon lequel l'armée américaine avait également trouvé des cas.
Les régulateurs de la santé de plusieurs pays mènent leurs propres enquêtes.
La semaine dernière, des experts américains avaient indiqué qu’il existerait un lien probable entre les vaccins de Pfizer et de Moderna et des cas rares d’inflammation cardiaque chez les jeunes adultes et adolescents. Quelque 300 cas de myocardite et de péricardite ont été recensés.
Tous les véhicules légers neufs vendus au Canada à partir de 2035 devront être des véhicules zéro émission (VZE), a annoncé le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra, mardi.
Jean-Thomas LéveilléLa Presse
Dans 14 ans, les voitures ou camions légers à passagers neufs alimentés par un moteur à combustion ne pourront donc plus être vendus au pays.
Ottawa devance ainsi de cinq ans son objectif initialement fixé pour 2040, qui était par ailleurs une cible volontaire plutôt que contraignante.
Il s’aligne par le fait même sur Québec, qui a annoncé l’automne dernier la fin des ventes de véhicules légers à l’essence ou au diesel pour 2035.
Des cibles intermédiaires pour 2025 et 2030 seront aussi établies pour que les ventes de véhicules neufs à moteur à combustion diminuent progressivement avant leur interdiction.
Ottawa consultera à ce chapitre ses « partenaires », particulièrement les États-Unis, avec qui il souhaite « harmoniser » sa réglementation.
Objectif carboneutralité
L’interdiction des ventes de véhicules neufs à essence et au diesel contribuera à l’atteinte de la carboneutralité par le Canada d’ici 2050, estime le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson.
Le secteur des transports représente le quart des émissions de gaz à effet de serre (GES) du Canada.
Ce geste est non seulement bon pour l’environnement, mais il est « essentiel de le faire pour la prospérité économique de notre pays », a déclaré le ministre Wilkinson, précisant qu’il s’accompagnerait d’investissements « significatifs » dans les infrastructures de recharge et d’« emplois durables ».
Ottawa entend aussi conclure des partenariats avec des constructeurs automobiles pour « les aider à moderniser leur équipement et à fabriquer des véhicules zéro émission ici même, au Canada ».
La subvention fédérale de 5000 $ à l’achat d’un VZE restera offerte aux consommateurs dans un avenir prévisible, même si le « différentiel de prix » avec les véhicules à combustion tend à diminuer, a pour sa part affirmé le ministre du Patrimoine canadien, Steven Guilbeault, qui participait également à l’annonce.
« Il viendra un moment où cet incitatif n’aura plus sa raison d’être, mais [ce n’est pas encore le cas] », a-t-il indiqué.
« Feuille de route » indéterminée
L’obligation pour les constructeurs automobiles de ne vendre que des VZE passera par des modifications réglementaires, et ne nécessite donc pas l’adoption d’un projet de loi spécifique, a expliqué le ministre Guilbeault.
« On a déjà pas mal tous les outils législatifs pour aller de l’avant [dans les prochains] mois », a-t-il dit, précisant que le gouvernement n’avait toutefois pas encore décidé par quel « mécanisme » il passerait pour atteindre son objectif.
L’organisation Équiterre, cofondée par le ministre Guilbeault lorsqu’il militait pour l’environnement, salue l’annonce d’Ottawa, mais regrette cette absence de « feuille de route » et souligne que les solutions existent déjà ailleurs.
« Une norme VZE nationale pour accroître l’offre de véhicules propres, un système de redevance-remise pour décourager l’achat de véhicules énergivores et une révision des normes d’émissions de GES des véhicules légers sont autant de pistes d’action fortes qui accéléreront la décarbonisation des transports au Canada », a déclaré dans un communiqué Andréanne Brazeau, analyste en mobilité chez Équiterre.
« Le Québec et la Californie se sont dotés d’outils réglementaires structurants depuis plusieurs années pour atteindre leurs cibles, a-t-elle ajouté. Nous attendons donc du gouvernement fédéral qu’il fasse de même au cours des prochains mois. »
Ottawa allonge 20 millions de dollars de plus dans le projet d’aluminium sans « gaz à effet de serre » de la coentreprise de Rio Tinto et Alcoa, Élysis, dans laquelle Apple a misé, a apprisLe Journal.
Le ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, François-Philippe Champagne, en fera l’annonce aujourd’hui à 11 h à Alma, avec les dirigeants d’Alcoa et Rio Tinto, selon des sources gouvernementales.
Des dizaines de millions de fonds publics ont été investis à ce jour dans le projet des multinationales Alcoa et Rio Tinto baptisé « Élysis », qui entend commercialiser la première technologie de fusion d’aluminium sans carbone.
En mai 2018, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé une contribution de 60 millions de dollars aux côtés de l’ex-premier ministre, Philippe Couillard, qui avait aussi versé 60 millions de dollars.
Une aventure de 644 M$
À l’époque, le PDG d’Apple s’était montré ravi de participer à l’aventure à hauteur de 13 millions de dollars avec les deux premiers ministres.
« Nous sommes fiers de participer à ce nouveau projet ambitieux et nous attendons avec impatience le jour où nous pourrons utiliser de l’aluminium produit sans émissions directes de gaz à effet de serre dans la fabrication de nos produits », avait indiqué Tim Cook, PDG d’Apple, par communiqué.
Au total, le projet d’Élysis s’élève à plus de 644 millions de dollars, dont une bonne partie de l’argent est destinée à la recherche et au développement.
En avril dernier, Québec avait lui aussi offert un soutien additionnel de 20 millions $, qui s’ajoutaient à ses 60 millions de dollars.
Plus d’une centaine d’emplois devraient être créés avec ce projet, un chiffre qui pourrait franchir le cap des 1000 emplois d’ici 2030.
Quelque 10 500 personnes travaillent dans l’industrie de l’aluminium au pays.
Le grand patron d’Élysis est Vincent Christ, qui a œuvré plus de 35 ans dans l’industrie de l’aluminium, dont de nombreuses années à la tête des départements. technologiques ainsi que recherche et développement de Rio Tinto Aluminium.
Il y a trois ans, le budget de départ d’Élysis était de 188 millions de dollars, dont l’argent provenait en bonne partie de Québec (60 millions $), d’Ottawa (60 millions $), de Rio Tinto/Alcoa (55 millions $) et d’Apple (13 millions $).
Ottawa appuie sur le champignon et devance son objectif d’interdire la vente de véhicules légers à essence dès 2035, plutôt qu’en 2040 comme cela était prévu précédemment.
Cela veut donc dire que dans moins d’une quinzaine d’années, les seuls véhicules neufs qui pourront être achetés devront être des véhicules à zéro-émission, comme des véhicules électriques ou alors des véhicules à hydrogène. Le Canada considère aussi les véhicules hybrides rechargeables comme des véhicules zéro émission.
Le gouvernement fédéral imite ainsi Québec, qui avait en novembre dernier fixé son objectif à 2035. Le secteur des transports contribue aux alentours de 25 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) au pays, dont la part du lion revient justement à ces véhicules.
Pour appuyer la décision, le ministre fédéral du Transport Omar Alghabra a cité en conférence de presse un récent rapport de l’Agence internationale de l’énergie qui stipule que tous les nouveaux véhicules légers devront être des véhicules à zéro-émission pour que le monde puisse atteindre la carboneutralité en 2050, un objectif partagé par le Canada.
Écoutez l'analyse d'Alexandre Moranville-Ouellet avec Vincent Dessureault sur QUB Radio:
Depuis l’élection du démocrate Joe Biden à la tête des États-Unis, le Canada a tenu et continue de tenir une série de discussions sur la manière dont les deux pays peuvent harmoniser leur approche dans la lutte au réchauffement climatique.
Un potentiel pour l’industrie canadienne
«Le Canada et les États-Unis ont tous deux besoin d’un secteur automobile fort et unifié qui transitionnel vers les véhicules à zéro-émission», a affirmé M. Alghabra.
Le pays est bien positionné pour profiter de ce vent de changement, selon le ministre, car il détient déjà une industrie automobile bien implantée et une main-d’œuvre qualifiée.
Mais au-delà de ça, le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Jonathan Wilkinson, a vanté les ressources minières enfouies dans le sol du pays, notamment le graphite, le lithium et le nickel, trois éléments nécessaires à la fabrication de batteries de prochaine génération.
Depuis sa circonscription du nord de Vancouver, le ministre Wilkinson a d’ailleurs souligné l’ironie voulant que l’annonce ait lieu au moment où l’ouest du pays est en proie à un épisode historique de chaleur extrême.
La collaboration entre les deux alliés ne s’arrête pas à la fabrication de véhicules zéro-émission, mais aussi sur le développement de nouveaux standards d’efficacité énergétique.
Pour les deux pays, il s’agit d’une «opportunité» pour créer de «bons emplois», en plus d’assurer un air et des eaux plus propres «pour les futures générations», a souligné le ministre Alghabra.
Depuis mai 2019, le gouvernement a investi près de 600 millions $ pour des incitatifs à l’achat d’un véhicule zéro émission, qui a aidé plus de 90 000 Canadiens à en faire l’achat.
Un pas vers l’avant, mais pas assez ambitieux
L’organisme Environmental Defense a «applaudi» l’initiative d’Ottawa de devancer l’agenda, mais insiste que le pays se doit d’accélérer la cadence et redoubler d’effort.
Comme l’a souligné le ministre Wilkinson, une foule de pays, notamment en Europe, prévoient l’interdiction de la vente de nouveaux véhicules légers à essence pour 2030. C’est notamment le cas de l’Islande, de la Suède, du Danemark, de la Slovénie, d’Israël et de l’Irlande.
Le plus ambitieux d’entre tous est la Norvège, qui a fixé la date à 2025.
L’objectif de 2035 place le Canada dans la même catégorie que le Royaume-Uni, le Japon et la Californie.
Le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) soupçonne l’entreprise Gazoduq de faire de l’« écoblanchiment » en prétendant que son gazoduc projeté entre l’Ontario et le Saguenay sera « carboneutre » et qu’il permettra de réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Jean-Thomas LéveilléLa Presse
L’organisme estime que ces affirmations violent des dispositions de la Loi sur la concurrence et a porté plainte pour « informations fausses ou trompeuses » au Bureau de la concurrence du Canada pour qu’il fasse enquête.
Le projet Gazoduq prévoit la construction d’une conduite partant du nord de l’Ontario et traversant l’Abitibi, la Haute-Mauricie, le Lac-Saint-Jean et le Saguenay pour alimenter l’éventuelle usine de liquéfaction de gaz naturel Énergie Saguenay, de GNL Québec – les deux projets sont portés par la société en commandite Symbio Infrastructure.
« Selon nous, Gazoduq n’a pas démontré sa capacité à atteindre la carboneutralité par des preuves suffisantes et appropriées, ce que la loi exige », a expliqué la directrice générale du CQDE, Geneviève Paul, dans un entretien avec La Presse.
Il en va de même pour les prétentions portant sur la réduction des émissions mondiales de gaz à effet de serre, dit-elle, en s’appuyant sur le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) et sur la sortie d’un collectif de 350 scientifiques sur le projet Énergie Saguenay.
Ces prétentions peuvent être trompeuses pour les investisseurs et la population, ce qui les empêche de prendre des décisions éclairées, déplore l’organisme à but non lucratif voué à la protection de l’environnement.
Un projet comme ça peut avoir un impact sur tous les Québécois et les Québécoises, tout le monde a droit de savoir, d’avoir une information juste pour faire un choix éclairé sur un projet de société majeur comme celui-là.
Geneviève Paul, directrice générale du Centre québécois du droit de l’environnement
En vertu de la Loi sur la concurrence, une entreprise n’a pas le droit de prétendre des choses qu’elle ne peut prouver, explique Mme Paul, disant avoir de « sérieuses préoccupations » quant aux prétentions de Gazoduq.
« Ce n’est pas à nous de faire la démonstration que c’est faux, c’est à l’entreprise de s’assurer que c’est véridique avant de le dire », dit-elle, appelant le Bureau de la concurrence à faire la lumière sur la question.
Des rectifications publiques souhaitées
Si le Bureau de la concurrence en arrive à la conclusion que Gazoduq a effectivement fait des affirmations fausses ou trompeuses, le CQDE réclame des rectifications publiques de la part de l’entreprise, voire des amendes « suffisamment élevées pour qu’elles soient dissuasives ».
L’entreprise Gazoduq a répondu en insistant sur « son intention d’être carboneutre et de travailler à développer les solutions techniques pour y arriver », a déclaré à La Presse un porte-parole, Antoine Kack.
Le Bureau de la concurrence a déclaré ne pas pouvoir confirmer le déclenchement d’une enquête ni même le dépôt d’une plainte, « puisque la Loi sur la concurrence [l’oblige] à mener ses travaux de manière confidentielle », a indiqué dans un courriel à La Presse sa porte-parole, Maya Bugorski.
Dans le cas où une plainte mène à une enquête formelle, le Bureau de la concurrence peut, avec l’autorisation d’un tribunal, mener des perquisitions, saisir des dossiers ou interroger des témoins sous serment.
La Loi sur la concurrence prévoit que les infractions peuvent être punies par des amendes et même par des sanctions pénales.
Depuis un an, le prix moyen des logements à louer annoncés sur le populaire site de petites annonces Kijiji a augmenté de 8 % dans la grande région de Montréal. La hausse est encore plus marquée pour les appartements de quatre pièces et demie, dont le prix a augmenté de 11 %, et pour les plus grands logements, qui voient leur prix augmenter de près de 15 %.
Katia GagnonLa Presse
Pour en arriver à ces chiffres, le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ) a analysé 57 000 annonces du site Kijiji, pour cinq régions métropolitaines à travers le Québec, soit Montréal, Québec, Sherbrooke, Trois-Rivières et Saguenay. Partout au Québec, de Longueuil à Trois-Rivières en passant par Victoriaville, Québec et Saguenay, la tendance est la même : les prix grimpent, et parfois fortement.
En moyenne, pour l’ensemble des logements à louer, la hausse est de près de 12 % en un an pour la région métropolitaine de recensement (RMR) de Sherbrooke, de 12 % pour celle de Trois-Rivières, de 8 % dans la RMR de Montréal et de 4 % dans celles de Québec et de Saguenay.
En janvier dernier, la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) indiquait que le prix moyen des loyers avait augmenté de 4,2 % à Montréal en 2020. C’était la plus forte hausse depuis 2003. L’étude du RCLALQ, qui braque les projecteurs sur les logements qui sont remis sur le marché, montre que des hausses plus importantes surviennent lors des changements de locataires.
« Cela montre à quel point les loyers explosent lorsqu’il y a un changement de locataire », notent les auteurs de l’étude.
« On est en train de perdre la bataille »
L’étude du RCLALQ confirme également l’énorme écart entre le prix moyen des loyers établi par la même SCHL, qui inclut l’ensemble des loyers payés au Québec, et le prix des logements qui sont remis sur le marché, donc à louer sur le site de Kijiji. Les derniers chiffres de la SCHL établissent à 903 $, en moyenne, le loyer mensuel pour un quatre pièces et demie à Montréal. La recension du RCLALQ montre plutôt que ce même appartement se loue 1349 $ en moyenne sur Kijiji.
« On est en train de perdre la bataille du logement abordable au Québec, conclut Maxime Roy-Allard, porte-parole du RCLALQ. Ça va être de plus en plus difficile de se loger à faible coût. »
Et cette hausse des loyers est particulièrement salée dans certains quartiers de Montréal. Dans LaSalle, la hausse moyenne du prix des loyers par rapport à l’an dernier dépasse les 10 %. Dans Anjou–Saint-Léonard, on parle de près de 14 %. Dans Pointe-aux-Trembles, de 15 %. Dans la couronne nord de Montréal, la hausse atteint presque les 20 % et sur la Rive-Sud, elle se chiffre à 21 %. Des chiffres « hallucinants », estime Maxime Roy-Allard.
Le RCLALQ en conclut qu’un registre des loyers s’impose. Cet outil permettrait, selon lui, de renseigner adéquatement les nouveaux locataires sur le prix que payait le locataire précédent. En théorie, les propriétaires sont tenus de remplir la section G du bail, qui fait état de ces informations. Mais souvent, « on va omettre de remplir cette section, ou alors elle va être remplie, mais le locataire n’a aucun moyen de contre-vérifier ces informations », dit M. Roy-Allard.
La Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) s’oppose pour sa part à un tel registre. Pour elle, les propriétaires omettent de remplir la section G parce que les augmentations de loyer annuelles suggérées par le Tribunal administratif du logement sont si dérisoires que le propriétaire n’a d’autre choix que d’augmenter fortement le loyer lorsque le logement est remis sur le marché.
« On ne peut pas avoir, à Montréal, des loyers qui sont la moitié de ce qu’on retrouve dans d’autres grandes villes, alors que les coûts de construction, de rénovation… tout cela n’est pas la moitié de ce qu’on paie ailleurs ! », a déclaré le porte-parole de la CORPIQ, Hans Brouillette, dans nos pages en mai dernier. Sur une longue période, la hausse du salaire moyen dépasse la hausse moyenne des loyers à Montréal, estime-t-il.
Prix moyen d’un logement de quatre pièces et demie et écart avec 2020
RMR Montréal : 1349 $/+ 11 %
RMR Québec : 969 $/+ 7 %
RMR Sherbrooke : 839 $/+ 16 %
RMR Trois-Rivières : 728 $/+ 16 %
RMR Saguenay : 755 $/+ 10 %
Source : RCLALQ
Écarts avec le loyer moyen calculé par la SCHL pour un quatre pièces et demie
Les Québécois pourront modifier leur lieu de rendez-vous pour recevoir leur deuxième dose de vaccin contre la COVID-19 dès mardi, indique le ministère de la Santé.
Plusieurs changements seront apportés à la plateforme de prise de rendez-vous pour «offrir plus de flexibilité aux personnes en attente de leur deuxième dose», peut-on lire dans le communiqué diffusé lundi.
Il sera aussi possible de devancer le rendez-vous en obtenant un vaccin différent de celui administré lors de la première dose.
Depuis quelques jours, les Québécois ont aussi l’option de se présenter à une clinique sans rendez-vous pour recevoir le vaccin Moderna, et ce, peu importe le vaccin utilisé lors de l’injection de la première dose.
Campus de l’UQTR, unités d’habitation, résidence pour personnes âgées et espaces verts. La «métamorphose» de 850 millions $ du centre commercial Fleur de Lys s’accélérera ces prochains mois.
Lundi, les propriétaires de l’immeuble, Trudel Alliance, ont annoncé certains travaux qui débuteront en août. Mais avant de s’attaquer aux chantiers de briques et de mortier, ils ont décidé d’aménager pour la population un espace vert «au beau milieu d’un stationnement», à proximité de la rue Soumande.
«Notre objectif, c’est que la clientèle et les commerçants bénéficient d’une zone verte qui n’est pas dans le chantier. (...) Nous avons déplacé des arbres et retiré de l’asphalte pour mettre du gazon», indique au Journal William Trudel, président et fondateur de Trudel Alliance.
Photo courtoisie
Ce parc sera en place pour environ trois ans, soit le temps de réaliser cette phase de travaux. À terme, le projet du groupe immobilier prévoit également un «immense parc permanent avec des jeux pour les enfants, des points d’eau et de la végétation», explique l’homme d’affaires.
Dès la fin de l’été, Fleur de Lys entamera sa véritable transformation. Une vingtaine de locataires, comme Dollarama, Éléganza, New Look, Visique et tous les comptoirs alimentaires seront relocalisés dans l’allée centrale du centre commercial ou temporairement dans les anciens locaux du magasin La Baie.
«Aujourd’hui, nous sommes sur le point de terminer l’opération Tetris», affirme avec humour M. Trudel, qui prévoit dévoiler l’ensemble de son plan directeur à l’automne.
Le président ne cache pas être «préoccupé» par la hausse des coûts des matériaux de construction ces derniers mois. Il espère un retour à la normale en 2021 ou 2022 afin de limiter les impacts sur son chantier. Fleur de Lys demeurera ouvert durant les travaux.
Démolition
Les prochains travaux viseront, entre autres, à démolir des portions de l’immeuble du côté de l'autoroute Laurentienne situées entre les anciens locaux du Sears et du JYSK. À terme, dans une autre phase prévue pour 2024, l’aile de La Baie passera aussi sous le pic des démolisseurs.
Photo courtoisie
La direction promet également de «revamper» l’offre commerciale. De nouvelles bannières s’ajouteront, mais motus et bouche cousue sur les prochaines ouvertures.
Construit ces derniers mois, le Campus de l’UQTR, qui a nécessité un investissement d’environ 30 millions $, devrait accueillir ses premiers étudiants dès que le gouvernement donnera le feu vert. Le chantier est maintenant complété.
Partage des frais
Récemment, Trudel Alliance s’est inscrit au Registre des lobbyistes afin de pouvoir «négocier» avec la Ville de Québec les coûts pour certains travaux municipaux à réaliser sur le site de Fleur de Lys, notamment concernant la mise à niveau de conduites d’égout.
«Les négociations porteront sur le tracé des rues, les services municipaux à y réaliser et le cas échéant, le partage des coûts qui y seront attribués», peut-on lire dans la publication.
En 2019, Trudel Alliance avait mené une consultation publique durant plusieurs mois afin de prendre le pouls de la population concernant les besoins dans le secteur. Le groupe est propriétaire du site depuis 2018.
Trudel Alliance, dont le siège social est à Québec, détient aujourd’hui un actif de près de 400 millions $. La direction espère atteindre le milliard d’ici 2027.
Les magasins grandes surfaces ont été préconisés pendant la pandémie de COVID-19, contrairement aux PME, indique une étude pour le compte de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) parue lundi.
Selon l’étude réalisée par Maru/Matchbox les 7 et 8 juin 2021, 60 % des consommateurs interrogés ont avoué avoir moins dépensé dans les PME depuis le début de la crise et privilégient les grandes surfaces et les géants du commerce électronique. Or, 87 % des 1507 répondants voudraient en faire plus pour aider leurs PME locales.
Le Québec est la province canadienne où les résultats sont les meilleurs. Il n’en demeure pas moins que la moitié des PME ouvertes ont retrouvé leur niveau de ventes normal et que l’accès à la main-d’œuvre demeure difficile. Seulement 58 % des PME ont retrouvé tous leurs employés.
« Maintenant que le pire semble passé, les propriétaires de PME sont soulagés de voir enfin une lumière au bout du tunnel. Toutefois, la montagne reste haute à surmonter avec le travail entourant la réouverture et les énormes dettes accumulées pour passer à travers cette tempête. Ce sont de nouveaux défis majeurs pour nos PME et c’est ici qu’on peut faire une différence en les favorisant dans nos achats. Nous pouvons et devons faire la différence pour les commerces locaux et pour la relance de l’économie», a déclaré François Vincent, vice-président Québec à la FCEI.
La FCEI lance un concours pour soutenir les PME
Pour encourager les consommateurs à soutenir les PME, la FCEI relance son concours #JechoisisPME organisé pour la première fois en 2020. Cette année, la valeur totale des prix en argent à gagner s’élève à 300 000 $.
Le consommateur court alors la chance de gagner 2 000 $ en argent et 10 000 $ pour l’entreprise qu’il a remerciée, ainsi que des cartes-cadeaux de la Banque Scotia, d’eBay, de Mastercard et de Dairy Queen pour chacun.
Le gouvernement du Québec a finalement adopté son règlement qui permettra de suivre par GPS la trace des chargements de sols contaminés qui se déplacent au Québec, une étape importante pour assainir une industrie mise à mal par l’infiltration du crime organisé ces dernières années.
Vincent LaroucheLa Presse
« J’ai le plaisir d’annoncer l’adoption de ce règlement qui vise à mettre un terme au fléau des déversements illégaux de sols contaminés. Dès le mois de novembre, le recours obligatoire au système de traçabilité nous permettra de suivre chaque mouvement de sols contaminés au Québec, de leur excavation jusqu’à leur destination finale », a déclaré lundi le ministre de l’Environnement Benoit Charette.
Dès avril 2019, le ministre avait exposé les grandes lignes de son projet, mais des pépins légaux et techniques ont retardé à quelques reprises son adoption.
Depuis 2016, plusieurs enquêtes journalistiques de La Presse ont mis à jour des déversements illégaux de sols contaminés à la campagne. Les chantiers en milieu urbain mènent à l’excavation de sols pleins de mazout, essence, métaux lourds et autres résidus potentiellement toxiques. Envoyer le tout dans un centre agréé pour procéder à la décontamination coûte cher.
Plusieurs acteurs malhonnêtes du milieu préfèrent jeter le tout discrètement à la campagne. Selon nos informations, les autorités ont identifié au sein de cette filière des suspects proches des Hells Angels, de la mafia montréalaise et d’un groupe du crime organisé basé en territoire mohawk ces dernières années.
Double revers
Les autorités ont subi deux revers importants dans leurs tentatives pour discipliner l’industrie. La Sûreté du Québec disait avoir mis à jour une organisation criminelle qui se livrait à des déversements massifs, au point où des experts du ministère de l’Environnement craignaient l’apparition de « mutations » chez les animaux, selon un rapport que nous avons obtenu. Aucune accusation criminelle n’a toutefois été portée en raison du suicide d’un témoin et des difficultés de gestion de la preuve.
Une tentative d’imposer des amendes au même groupe pour infractions aux lois environnementales a fait chou blanc en raison de l’arrêt Jordan sur les délais judiciaires déraisonnables.
Le nouveau règlement sera implanté par étapes à partir du 1er novembre prochain, en commençant par les plus gros chantiers. À partir de 2023, l’utilisation du système de traçabilité sera obligatoire pour tout projet qui génère le déplacement au Québec de sols contaminés, y compris si ceux-ci prennent le chemin de l’Ontario. Des bordereaux électroniques seront remplis par le générateur, le transporteur et le récepteur des sols, et toute anomalie (par exemple un chemin illogique utilisé par le transporteur ou une différence de quantité à l’arrivée) sera détectable rapidement.
À terme, pour les chantiers qui génèrent plus de 200 tonnes métriques de sols contaminés, les camions pourront être suivi en temps réel par GPS.
Réactions favorables dans l’industrie
Le Conseil patronal de l’Environnement du Québec s’est réjoui de l’adoption du règlement, qu’il juge essentiel « afin que cessent les pratiques illégales en la matière ».
Réseau Environnement, un regroupement d’experts de l’industrie et du secteur public, a aussi salué l’initiative. « On est très contents, on a poussé beaucoup là-dessus », affirme sa PDG Christiane Pelchat. Son organisme compte maintenant pousser pour que la traçabilité soit étendue le plus rapidement possible aux rebuts de construction et démolition, un secteur où des déversements illégaux ont aussi été détectés. Il souhaite aussi que de nouveaux débouchés soient trouvés pour la réutilisation des sols faiblement contaminés.
« Ce sont de très bonnes nouvelles », renchérit Richard Mimeau, directeur général du Conseil des entreprises en technologies environnementales Québec.
« On est heureux de voir que tout le monde va pouvoir jouer sur un pied d’égalité et que les marchés parallèles vont disparaître », dit-il.
Jean-François Landry, président de l’entreprise de décontamination RSI Environnement, voit la nouvelle comme une bouffée d’air frais.
« Avec le gouvernement en place, ça n’avance peut-être pas toujours aussi vite qu’on veut, mais ça avance. Juste le fait qu’ils en parlaient depuis deux ans, ça nous a aidés, on sent qu’il y a un virage. La prochaine étape serait d’harmoniser la réglementation avec l’Ontario, parce que certains clients vont encore là-bas enfouir des sols, ce qui est pas mal moins cher que d’utiliser la décontamination ici au Québec », affirme le dirigeant, dont les installations emploient 65 travailleurs syndiqués à Saint-Ambroise, au Saguenay–Lac-Saint-Jean.