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Saturday, May 29, 2021

COVID-19 : les Québécois inquiets du haut niveau d'endettement des gouvernements - Le Journal de Québec

Près d’un Québécois sur deux (47 %) croit que le haut niveau d’endettement des gouvernements, grandissant avec la pandémie, aura des impacts négatifs sur sa situation financière à la retraite, selon ce que révèle un sondage SOM, publié vendredi et réalisé pour le compte d’ÉducÉpargne.

«Essentiellement, chaque Québécois et Québécoise portera une dette de 35 846 $», avait indiqué en mars Miguel Ouellette, économiste et directeur des opérations à l’Institut économique de Montréal (IEDM), dans un communiqué.

Réalisé pour comprendre les comportements financiers des Québécoises et des Québécois, le sondage web a été réalisé par SOM du 29 avril au 7 mai 2021 auprès de 1 000 répondants adultes du Québec. La marge d’erreur maximale pour l’ensemble des répondants est de 3,8 % (au niveau de confiance de 95 %).

La COVID-19 a créé visiblement une certaine inquiétude financière pour une forte proportion de Québécois. Depuis le début de la pandémie, 30 % des Québécois se disent moins confiants quant à leur projet de retraite. Enfin, 26 % des répondants pensent devoir faire plus d’efforts que prévu pour bénéficier d’une retraite confortable, selon ce que mentionne un communiqué publié vendredi.

Inquiets, mais prévoyants

Toutefois, malgré un souci bien présent, les adultes québécois restent prévoyants. Presque tous les Québécois qui détenaient des placements (90 %) n’ont pas retiré les sommes investies depuis le début de la pandémie, et ce, malgré les fluctuations des marchés. Seulement 1 % d’entre eux ont fait le choix de les retirer intégralement, alors que 8 % l’ont fait partiellement.

Parmi ceux qui détiennent toujours des placements, plus de huit sur dix (85 %) ont résisté à la panique en ne modifiant pas la répartition de leurs investissements.

«La panique est toujours mauvaise conseillère et la majorité de nos concitoyens semble avoir gardé la tête froide, malgré la situation hors du commun que nous vivons depuis plus de 14 mois», a indiqué Nathalie Bachand, présidente d’ÉducÉpargne.

Si une autre crise majeure survenait dans les prochaines années, 24 % des Québécois considèrent qu’ils seraient mieux préparés financièrement, 63 % aussi bien préparés, et seulement 4 % estiment qu’ils seraient moins bien préparés.

Ceci alors que deux Québécois sur trois (65 %) sont d’avis qu’une autre crise semblable se reproduise probablement (52 %) ou certainement (13 %) de leur vivant.

En date de samedi, la dette du Québec est de 296 milliards $.

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