La santé publique du Bas-Saint-Laurent a lancé une sérieuse mise en garde à la population, lundi, alors que le nombre de cas est en hausse.
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Son directeur, le Dr Sylvain Leduc, a demandé à la population de se ressaisir sans quoi la région pourrait bien se retrouver face à des mesures plus sévères.
«Présentement, le Bas-Saint-Laurent ne se dirige pas dans la bonne direction», a lancé le directeur de la santé publique dès le début de son point de presse, en après-midi.
Selon le Dr Leduc, des mesures spéciales d'urgence comme celles appliquées dans la région voisine de Chaudières-Appalaches pourraient être exigées si le Bas-Saint-Laurent continue dans cette direction.
«Tous les jours je reçois des questions de la part du directeur national de santé publique à savoir ce qui se passe au Bas-Saint-Laurent. Les réponses nous permettent de dire qu'il y a une circulation du virus et que l'on se donne encore un certain temps pour évaluer la situation», a précisé le Dr Leduc.
Alors que le nombre de nouveaux cas diminue au niveau provincial, au Bas-Saint-Laurent, la courbe prend plutôt la direction opposée.
La moyenne des sept derniers jours est de 30 cas quotidiens. Durant le week-end, on a observé une hausse des cas journaliers avec 82 nouvelles infections en deux jours.
On dénombre actuellement 28 éclosions sur le territoire, dont 16 dans des milieux de travail.
Le nombre d'hospitalisations est également en hausse avec 12 admissions lundi.
«On sonne l'alarme en ce moment, on dit c'est le temps de faire attention, chaque fois qu'on a des mois à 800-1000 cas au Bas-Saint-Laurent, ça entraine par la force des choses des hospitalisations et ça, on ne le souhaite pas», a expliqué le Dr Leduc.
La santé publique a observé un relâchement des mesures sanitaires dans la population qui se répercute sur le nombre de cas.
Dans la région de Rimouski, quatre écoles sont actuellement touchées par des cas de COVID alors que trois classes se trouvent en isolement.
«La transmission une fois dans l'école avec tous les enfants qui portent le masque avec tous les enfants qui respectent les mesures, la transmission est très faible. Maintenant les jeunes arrivent avec le virus parce qu'il est en transmission communautaire dans les groupes familiaux et sociaux. C'est ce qui fait qu'en ce moment le virus se transmet», a souligné le Dr Leduc.
De plus, les enquêtes épidémiologiques ont aussi permis à la santé publique de constater que la population tarde à se faire dépister.
«Quand on tarde de deux à trois jours et que l'on est actif, que l'on voit du monde, et bien ce sont des gens qui en contaminent d'autres pendant deux à trois jours», a spécifié le directeur de la santé publique.
Après une baisse des nouveaux cas lundi, avec 29 nouvelles infections, la santé publique prévoit une hausse marquée mardi.
Des mesures plus sévères pour le Bas-Saint-Laurent? - TVA Nouvelles
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