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Friday, April 30, 2021

COVID-19: stabilité au Québec et en Ontario - Le Journal de Montréal

Le nombre de nouveaux malades est demeuré stable, vendredi, tant au Québec qu’en Ontario.

• À lire aussi: COVID-19: le Québec compte 1041 nouveaux cas et 13 décès supplémentaires

• À lire aussi: Le déconfinement pourrait ne se faire qu’à la fin de l’été

La Belle Province a recensé 1041 cas – un de moins que la veille – ainsi que 13 décès. À ce jour, le compteur affiche un cumulatif de 349 773 infections liées à la COVID-19 et de 10 926 pertes de vie.

Les hospitalisations ont diminué (592, -31) alors que le nombre de lits aux soins intensifs est demeuré pratiquement identique (164, -1).

Quelque 43 675 tests ont été réalisés en date du 28 avril et 64 514 Québécois ont roulé une manche pour être inoculés. Jusqu’ici, 3,1 millions de personnes ont été vaccinées et la vaccination massive a débuté sur les chapeaux de roues, vendredi, alors qu’à 10 h, déjà, 75 000 rendez-vous avaient été pris par la tranche de 50-59 ans, selon le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé.

«Déjà plus de [75 000] rendez-vous étaient pris à 10 h ce matin. Les plages horaires partent rapidement, mais il reste encore des rendez-vous disponibles la semaine prochaine. Les 50-59 ans, dépêchez-vous à prendre rendez-vous», a indiqué le ministre Dubé sur Twitter.

En Ontario, on a signalé vendredi 3887 cas – 16 de plus que 24 heures plus tôt –, ainsi que 21 décès supplémentaires. Quelque 2201 Ontariens sont hospitalisés, dont 883 aux soins intensifs et 632 ont besoin d’oxygène. Heureusement, 40 % des 11,6 millions adultes ontariens devaient avoir été vaccinés à la fin de journée de vendredi, ce qui pourrait infléchir la courbe des infections.

Les cas ont bondi de 150, vendredi à Toronto, pour atteindre les 1331, la crise se poursuivant aussi dans ses banlieues malgré le resserrement récent des mesures sanitaires. Ainsi, les régions de Peel (871 cas) et de York (267 cas) continuent d'engranger les contaminations.

De leur côté, le Manitoba (295 cas et 1 décès), la Saskatchewan (264 cas et 4 décès), la Colombie-Britannique (740 cas et 4 décès), l’Alberta (2007 cas et 7 décès), la Nouvelle-Écosse (67 cas), le Nouveau-Brunswick (15 cas), le Nunavut (11 cas), Terre-Neuve-et-Labrador (8 cas) et l’Île-du-Prince-Édouard (2 cas) ont mis leurs données à jour.

En soirée, le Canada comptait un cumulatif de 1 219 425 cas (+8337) et de 24 219 décès (+50).

La situation au Canada

  • Ontario: 463 364 (8050 décès)
  • Québec: 349 773 cas (10 926 décès)
  • Alberta: 190 734 cas (2082 décès)
  • Colombie-Britannique: 129 482 cas (1581 décès)
  • Saskatchewan: 41 098 cas (491 décès)
  • Manitoba: 38 729 cas (974 décès)
  • Nouvelle-Écosse: 2427 cas (67 décès)
  • Nouveau-Brunswick: 1915 cas (36 décès)
  • Terre-Neuve-et-Labrador: 1076 cas (6 décès)
  • Nunavut: 501 cas (4 décès)
  • Île-du-Prince-Édouard: 181 cas
  • Yukon: 81 cas (2 décès)
  • Territoires du Nord-Ouest: 51 cas
  • Canadiens rapatriés: 13 cas
  • Total: 1 219 425 cas (24 219 décès)

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Les négos entre Québec et les professeurs débloquent - Le Journal de Québec

Le gouvernement Legault est en voie de concrétiser son engagement de hausser le salaire des professeurs: la FAE a entériné l’entente de principe intervenue avec Québec au moment où la FSE-CSQ présente une «proposition de règlement» à ses membres.

• À lire aussi: Une quarantaine de cégeps en grève en mai

La Fédération autonome de l’enseignement (FAE) s’est réjouie, vendredi, de voir l’écart salarial se réduire entre les professeurs québécois et leurs collègues du reste du Canada grâce à l’entente de principe intervenue avec Québec et que ses membres ont entérinée à 88%.

Les professeurs membres de la FAE vont dorénavant toucher 91 116$ par année lorsqu’ils atteignent le dernier échelon salarial, comparativement à 92 000$ en moyenne pour leurs collègues canadiens, a souligné le président de la centrale syndicale, Sylvain Mallette.

Les salaires de tous les autres échelons ont aussi été bonifiés, particulièrement celui à l’entrée qui passera de 46 000$ à 53 000$. Au terme du contrat de travail, en 2023, deux échelons seront aussi fusionnés pour permettre aux enseignants de plafonner plus rapidement.

Pour la première fois, Québec va également reconnaître leur «autonomie professionnelle», ce qui leur permettra d’effectuer jusqu’à deux heures de travail en dehors de l’école chaque semaine, pour faire de la correction par exemple.

Québec mettra aussi de l’argent afin d’embaucher plus de ressources destinées aux élèves en difficulté afin de libérer du temps pour les professeurs, particulièrement ceux du niveau secondaire.

«[Par exemple, pour] adapter le matériel pour certains élèves, on demandait aux profs de le faire. Maintenant, il y a des montants pour permettre d’avoir d’autres ressources, a précisé Sylvain Mallette. Mais on ne négocie pas pour ces corps d’emplois, ce qu’on a négocié, ce sont des sommes pour ces autres ressources.»

«Avec cette première entente globale, tous secteurs confondus, notre gouvernement démontre l'importance qu'il accorde au milieu de l'éducation», a indiqué la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel.

La FAE compte neuf syndicats affiliés et représente 49 000 enseignants au primaire, au secondaire et à la formation professionnelle.

De leur côté, la FSE-CSQ et l’APEQ ont soumis récemment une «proposition de règlement» à leurs membres. Les deux syndicats préfèrent utiliser ce terme puisqu’elle ne répond pas à toutes leurs demandes.

«Malgré des gains intéressants, nous estimons ne pas avoir atteint tous les objectifs que vous aviez fixés au début de cette négociation. Comme c’est de votre quotidien [qu']il s’agit, il vous revient à vous seuls de décider si le résultat vous convient», peut-on lire dans un document d’information transmis aux membres.

Parmi les améliorations soumises aux membres, notons une hausse salariale sur trois ans de 1,75%, 1,75% et 1,5%, à laquelle pourrait s’ajouter une augmentation pouvant aller jusqu’à 1% selon la hausse de l’inflation et la croissance économique, de même que l’octroi de deux montants forfaitaires.

Les membres de la FSE-CSQ et de l’APEQ doivent faire le point sur cette offre le 17 mai prochain.

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Le salaire minimum passe à 13,50 $ l'heure samedi au Québec - La Presse

(Québec) La hausse du salaire minimum à 13,50 $ l’heure à partir de samedi au Québec fait dire à plusieurs syndicats que la mesure est nettement insuffisante pour sortir des gens de la pauvreté. Sur un autre versant, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) estime qu’il s’agit d’une « charge supplémentaire sur les épaules » de PME encore durement écorchées par la troisième vague de COVID-19.

La Presse Canadienne

Le gouvernement du Québec a confirmé que le taux général du salaire minimum serait porté à 13,50 $ l’heure à compter de samedi, ce qui représente une hausse de 40 cents.

Cette augmentation de 3,1 % permettra d’atteindre, pour la période 2021-2022, la cible d’un ratio de 50 % entre le taux général du salaire minimum et le salaire horaire moyen.

Le gouvernement du Québec avait laissé entrevoir en décembre dernier une telle hausse du salaire horaire minimum.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, estime que la hausse du taux général du salaire minimum permet d’assurer une rémunération équitable, sans nuire à l’emploi ou à la compétitivité des entreprises. À son avis, cette augmentation contribue à réduire les inégalités salariales en augmentant le pouvoir d’achat des salariés concernés, soit 287 000 personnes au Québec, dont 164 700 femmes.

D’autre part, à compter de samedi, le salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboire sera de 10,80 $ l’heure, en hausse de 35 cents. D’autres catégories de travailleurs du domaine de l’agriculture profiteront aussi d’augmentations.

À quand 15 $ l’heure… ou plus ?

Cette hausse du salaire minimum est « encore trop peu » pour les travailleurs au bas de l’échelle, estime la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ).

« Qui peut espérer vivre dignement avec un salaire de 13,50 $ l’heure comme vient de l’annoncer le gouvernement ? Avec un tel salaire, il est impossible de payer son loyer, son électricité ou son épicerie et de se procurer un minimum de biens essentiels. Si M. Boulet croit réellement que c’est raisonnable, je le mets au défi, ainsi que ses collègues, de vivre sans soucis avec ce salaire ! », a déclaré vendredi par communiqué le président de la FTQ, Daniel Boyer.

La FTQ a lancé une vaste campagne pour le salaire minimum à 15 $ le 1er mai 2016. Désormais, l’organisation syndicale dit s’affairer à mettre à jour cette revendication « afin qu’elle corresponde à la réalité d’aujourd’hui, alors que les travailleurs et travailleuses font face à d’importantes augmentations du coût de la vie et des loyers aux quatre coins de la province, un niveau jamais vu ».

La coalition de la Campagne 5-10-15 soutient que le gouvernement du Québec continue de traîner de la patte alors que le gouvernement fédéral a annoncé dans son budget ce mois-ci son intention d’établir un salaire minimum fédéral de 15 $ l’heure.

La coalition, qui est composée de cinq syndicats (CSD, CSN, CSQ, SFPQ et SPGQ), du Front de défense des non-syndiquéEs et du Collectif pour un Québec sans pauvreté, parle d’une « hausse ridicule de 40 cents » du salaire minimum.

La co-porte-parole de la campagne 5-10-15, Virginie Larivière, juge qu’il s’agit d’une augmentation « nettement insuffisante pour permettre aux gens de sortir de la pauvreté ».

Ces groupes font valoir que le gouvernement a chanté les louanges des travailleurs à bas salaire comme les préposés aux bénéficiaires, le personnel d’entretien et les commis d’épicerie. Or, les primes temporaires au plus fort de la crise sanitaire ne sauraient remplacer « un salaire régulier qui permet de vivre dignement, un salaire d’au moins 15 $ l’heure », affirme la coalition.

Fardeau de plus pour les PME

En contrepartie, la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) estime qu’il s’agit d’une « charge supplémentaire sur les épaules des PME ».

La FCEI s’inquiète de la nouvelle hausse du salaire minimum, et souligne que la troisième vague de COVID-19 continue de malmener les petites et moyennes entreprises (PME) et que seulement 32 % d’entre elles ont retrouvé leurs « revenus normaux ».

« Bien évidemment, il est primordial de soutenir les personnes à faible revenu, surtout en période de crise. Mais une hausse du salaire minimum aura également des impacts négatifs sur les PME », soutient le vice-président au Québec de la FCEI, François Vincent.

« Le gouvernement pourrait privilégier d’autres mesures pour lutter contre la pauvreté, comme la bonification du montant personnel de base, les primes au travail ou encore les crédits d’impôt ciblés pour les travailleurs », ajoute M. Vincent.

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La distribution du vaccin de Johnson & Johnson mise sur pause par Santé Canada - Le Journal de Montréal

Santé Canada a mis sur pause, vendredi, la distribution du vaccin de Johnson & Johnson en raison de craintes liées à la qualité et à l’innocuité du produit.

• À lire aussi: L’OMS donne son homologation d’urgence au vaccin contre la COVID-19 de Moderna

Cette décision concerne plus de 300 000 doses du vaccin de Johnson & Johnson qui sont arrivées mercredi au Canada.

«Santé Canada a appris qu’une substance médicamenteuse produite à l’installation d’Emergent avait été utilisée dans la fabrication des doses du vaccin de Janssen qui devaient initialement être utilisées au Canada et qui ont été reçues le 28 avril», a indiqué le ministère par voie de communiqué, précisant que la substance en question fait partie d’un traitement supplémentaire pour transformer le produit en vaccin.

«Comme pour tous les vaccins importés au Canada, les vaccins de Janssen ne pourront être distribués que si Santé Canada est assuré qu’ils respectent les normes élevées du Ministère en matière de qualité, d’innocuité et d’efficacité», a-t-il donc été affirmé.

Santé Canada a par ailleurs confirmé qu’il continuait de collaborer avec Janssen (Johnson & Johnson), AstraZeneca et la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis pour s’assurer que l’installation d’Emergent BioSolutions de Baltimore, au Maryland, respecte les normes de fabrication.

Ce n’est pas la première fois que cette usine est au cœur de préoccupations concernant la vaccination contre la COVID-19, alors qu’elle avait déjà suscité des inquiétudes sur le contrôle de la qualité de ses produits il y a près d’une semaine.

Le ministère avait alors assuré que tous les vaccins, notamment celui d’AstraZeneca, répondaient aux exigences.

«Santé Canada demeure confiant que les 1,5 million de doses du vaccin d’AstraZeneca importées au Canada en provenance de cette installation sont conformes aux spécifications», a-t-il été ajouté.

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1,8 milliard de moins | Baisse surprise du déficit à Québec - La Presse

(Québec) Le portrait des finances publiques est subitement un peu moins sombre. Un mois à peine après avoir déposé son budget, Québec annonce que le déficit fond de 15 à 13,3 milliards pour l’exercice financier qui vient de se terminer.

Tommy Chouinard Tommy Chouinard
La Presse

Dans son rapport mensuel des opérations financières rendu public vendredi, le ministère des Finances explique que « sur la base des plus récents renseignements disponibles, une révision à la hausse de 1,8 milliard de dollars du solde budgétaire est prévisible pour 2020-2021 », année budgétaire qui a pris fin le 31 mars.

Les revenus fiscaux – surtout les impôts des sociétés – ont augmenté de façon plus importante que prévu en début d’année, ce qui a permis au gouvernement d’encaisser 712 millions supplémentaires par rapport à ses prévisions.

La provision mise de côté pour faire face aux imprévus ne sera pas entièrement utilisée, ce qui réduit le déficit de 625 millions.

Enfin, le coup de pouce d’Ottawa de 413 millions pour le déploiement de l’internet haute vitesse dans toutes les régions explique que le trou budgétaire soit moins profond.

Québec ne précise pas l’impact de cette annonce sur l’état des finances publiques pour le présent exercice financier, 2021-2022. Mais il y a de fortes chances que le déficit de 12,3 milliards prévu dans le budget du 25 mars soit révisé à la baisse, lui aussi.

Au cabinet du ministre Eric Girard, on convient que l’impact « pourrait être positif », mais on ajoute que l’heure juste sera donnée seulement au moment de la mise à jour économique de l’automne.

Il ne faut pas oublier que les 6 milliards en cinq ans attendus du fédéral à titre de compensation pour la création d’un programme pancanadien de garderies « va régler une petite partie du problème financier » du gouvernement, comme le disait le premier ministre François Legault le 20 avril. On parle d’un peu moins de 1 milliard la première année et jusqu’à 1,9 milliard d’ici 2025-2026. C’est une autre donnée qui va modifier positivement les prévisions du gouvernement Legault.

Dans son plus récent budget, Québec chiffre à 6,3 milliards son déficit « structurel », celui qui restera après la crise sanitaire. Il a reporté le retour à l’équilibre budgétaire dans sept ans, plutôt que cinq, pour concentrer ses efforts sur la relance de l’économie et le redressement du système de santé.

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Le salaire mininum passe à 13,50 $ l'heure samedi au Québec - La Presse

(Québec) Le gouvernement du Québec confirme que le taux général du salaire minimum sera porté à 13,50 $ l’heure à compter de ce samedi, ce qui représente une hausse de 0,40 $.

La Presse Canadienne

Cette augmentation de 3,1 % permettra d’atteindre, pour la période 2021-2022, la cible d’un ratio de 50 % entre le taux général du salaire minimum et le salaire horaire moyen.

Le gouvernement du Québec avait laissé entendre en décembre dernier une telle hausse du salaire horaire minimum.

Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, Jean Boulet, estime que la hausse du taux général du salaire minimum permet d’assurer une rémunération équitable, sans nuire à l’emploi ou à la compétitivité des entreprises. À son avis, cette augmentation contribue à réduire les inégalités salariales en augmentant le pouvoir d’achat des salariés concernés, soit 287 000 personnes au Québec, dont 164 700 femmes.

D’autre part, à compter de samedi, le salaire minimum payable aux salariés rémunérés au pourboire sera de 10,80 $ l’heure, en hausse de 0,35 $. D’autres catégories de travailleurs du domaine de l’agriculture profiteront aussi d’augmentations.

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La SAAQ offre deux ans de rabais aux détenteurs de permis de conduire - ICI.Radio-Canada.ca

Des voitures sur une voie rapide.

Les conducteurs québécois bénéficieront d'un rabais substantiel sur le prix de leur permis de conduire pendant deux ans.

Photo : iStock

La Presse canadienne

Les coffres de la Société de l'assurance automobile (SAAQ) débordent au point où les automobilistes québécois n'auront pas à payer de contribution d'assurance en 2022 et en 2023.

Pour l'automobiliste moyen, cela signifiera une économie de près de 185 $ au total pour les deux années et de près de 340 $ pour ceux qui détiennent un permis de conduire pour une auto et une moto.

Les conducteurs n'auront qu'à payer les frais et les droits lors du renouvellement de leur permis de conduire, soit une facture d'environ 23 $.

En tout, ce sont près de 1,16 milliard de dollars qui resteront dans les poches des conducteurs de la province.

Les mauvais conducteurs, qui paient une prime en fonction des points d'inaptitude accumulés, continueront toutefois à payer la part de leur contribution qui représente la surprime pour leur mauvais dossier.

Il s'agit d'une question d'équité prévue par loi, qui stipule que chaque catégorie de cotisant assume les coûts qu'elle génère au régime.

Dans le même esprit, les futurs apprentis conducteurs ne seront pas admissibles à cette remise puisqu'ils n'avaient pas de permis lors de l'accumulation de l'excédent de capital du Fonds, qui provient des conducteurs des dernières années.

En annonçant cette mesure, le ministre des Transports, François Bonnardel, a expliqué que la baisse significative du nombre de victimes de la route et des indemnités versées depuis dix ans ont permis au Fonds d'assurance automobile de la SAAQ d'accumuler des revenus de placement supérieurs à ceux que l'on avait prévus.

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Permis de conduire | Un congé de paiement de près de 185 $ en 2022 et 2023 - La Presse

(Montréal) Vu un bilan routier « amélioré » – on a recensé l’an dernier entre 10 et 12 % de blessés graves en moins sur les routes du Québec – la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) offrira un « congé de paiement » aux détenteurs de permis de conduire pour 2022 et 2023 allant jusqu’à environ 185 $.

Henri Ouellette-Vézina Henri Ouellette-Vézina
La Presse

« Pour moi, cet argent appartient aux automobilistes. […] Tout cela va amener, j’ose espérer, une relance économique forte pour ceux qui pourront bénéficier de ces rabais », a souligné vendredi matin le ministre des Transports, François Bonnardel, lors d’une brève conférence de presse tenue à Montréal.

Ce congé de paiement représente une économie de 184,11 $ pour les détenteurs de permis de conduire de classe 5, soit celui pour conduire un véhicule de promenade. Pour les motocyclistes, le rabais applicable montera jusqu’à environ 154 $, ce qui contraste fortement avec les sommes qu’ils ont dû payer cette année.

La mesure, qui touche 6,4 millions de Québécois, est rendue possible grâce à un excédent de capital de 1,2 milliard de dollars qui a été dégagé l’an dernier par la SAAQ. Cette « solidité financière », dit-on, est attribuable « à des revenus de placement supérieurs à ceux anticipés au cours des dix dernières années ».

Ainsi, le renouvellement du permis de conduire ne devrait coûter que 23 $ l’an prochain, en moyenne. Tous les détenteurs de permis de conduire n’auront en effet qu’à payer les frais de 4,75 $ et les droits de 18,60 $ inscrits à leur avis de renouvellement.

Une exception demeure toutefois : les conducteurs blâmés pour leurs mauvais comportements devront continuer de payer « la portion de contribution d’assurance pour les points d’inaptitude inscrits à leur dossier », une fourchette qui peut aller jusqu’à 450 $ environ.

Un bilan routier en préparation

La présidente et chef de la direction de la SAAQ, Nathalie Tremblay, a indiqué vendredi qu’elle présentera « au courant des prochains jours » le bilan routier complet de l’année 2020 au Québec, alors que ses équipes en sont à fignoler les derniers détails. Mais déjà, des constats préliminaires se dégagent.

« Pour les blessés graves, on parle d’une diminution d’environ 10 à 12 %. En dollars, ça représente environ 250 millions comme baisses de coûts de régimes », a-t-elle expliqué. Le ministre Bonnardel, lui, a parlé d’une variation d’entre « 10 et 30 % » pour les blessés graves et légers, laissant ainsi sous-entendre que la diminution des accidents mineurs était encore plus marquée.

En juin dernier, le bilan routier partiel 2020 de la SAAQ montrait déjà une baisse de 11,2 % du nombre de victimes « blessées grièvement nécessitant une hospitalisation », entre les mois de janvier et d’octobre. « C’est quand même un impact important, a dit M. Bonnardel lorsque questionné au sujet de la diminution des véhicules sur les routes dans la foulée de la pandémie. Il y a heureusement eu moins d’accidents dans l’année 2020, et c’est ce qui se répercute sur l’excédent de capital. »

Quant à savoir si ces rabais s’appliqueront de nouveau en 2024 ou s’il en coûtera plus cher afin de renouveler son permis, les autorités demeurent prudentes pour l’instant. « On s’est gardés une saine prudence. On préfère ré-annoncer une bonne nouvelle […] plutôt que de devoir aller rechercher de l’argent dans les poches de nos clients. Il y aura peut-être des bonnes nouvelles si le bilan routier continue de s’améliorer », a mentionné Mme Tremblay.

Il est déjà acquis que le coût du permis devrait augmenter de 10 $ en 2024 et pourrait ensuite être revu à la hausse, en fonction de l’inflation. « Mais les frais d’immatriculation vont baisser de 9 $, donc au final, ce sera une augmentation d’un dollar pour 2024 », a mentionné le ministre Bonnardel.

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Salaire minimum | Le Québec déjà premier au Canada et ailleurs - La Presse

Est-on en meilleure posture financière si on gagne 15,20 $ l’heure ou 13,50 $ l’heure ? La réponse courte : ça dépend.

Marie-Ève Fournier Marie-Ève Fournier
La Presse

Tout est relatif et le salaire minimum en est un bon exemple.

Demain, il montera de 40 cents au Québec pour atteindre 13,50 $. Certains diront qu’on est encore loin des 15 $ dont tout le monde parle depuis des années. Que d’autres provinces ont été plus rapides à atteindre ce seuil psychologique.

Justement, ce n’est qu’un seuil psychologique. Le taux horaire n’est pas le meilleur chiffre pour mesurer le niveau de vie des personnes. C’est plutôt un chiffre parmi d’autres dans l’équation.

Pour savoir dans quelle mesure une personne, un couple ou une famille arrive à couvrir ses besoins de base avec le salaire minimum, il faut impérativement tenir compte de la fiscalité (impôts, crédits, allocations) et du coût de la vie.

C’est un travail fastidieux qu’on ne fait pas soi-même en lisant un encadré dans le journal sur la hausse du salaire minimum.

Si on n’est pas concerné, on s’attarde quelques secondes au nouveau taux et on finit presque par l’oublier.

À la Chaire de recherche en fiscalité et en finances publiques (CFFP) de l’Université de Sherbrooke, on profite plutôt des hausses du salaire minimum pour analyser la question sous toutes ses coutures. Son étude dévoilée aujourd’hui compare la situation au Québec à celle des autres provinces et de 26 pays de l’OCDE, une première.

On y trouve des constats réconfortants dans presque toutes les pages.

* * *

D’abord, il serait faux de croire que les 15,20 $ gagnés en Colombie-Britannique sont plus avantageux que les 13,50 $ offerts au Québec. Pour reprendre l’expression de ma collègue Stéphanie Grammond, c’est une « illusion d’optique ».

Une fois tout pris en compte, mieux vaut travailler au salaire minimum au Québec… que dans toute autre province.

Pour arriver à cette conclusion, les professeurs Luc Godbout, Suzie St-Cerny et Matis Allali ont calculé le revenu disponible de six types de ménages, pour 2021. C’est l’argent dont on dispose réellement pour consommer une fois les impôts payés et les allocations reçues. Ils ont ensuite comparé ce montant avec le coût de la vie en utilisant la mesure du panier de consommation (MPC).

Ce « panier » comprend cinq composantes : l’alimentation, l’habillement, le transport, le logement et les autres nécessités.

Comme on le voit sur le tableau, ce n’est pas toujours au Québec que les six types de ménages disposent du revenu disponible le plus élevé quand on compare les provinces entre elles. Mais en ce qui a trait au taux de couverture des besoins de base, le Québec occupe la première place du podium à tout coup !

Ce n’est pas suffisant d’être numéro un, me direz-vous. Encore faut-il que les travailleurs mangent à leur faim.

Encore là, l’étude est plutôt rassurante. On ne nage pas dans l’abondance en gagnant le salaire minimum. Mais il s’avère que le taux de couverture des besoins de base est supérieur à 100 % pour cinq types de ménages sur six.

Au Québec, statistiquement, seul le couple sans enfants dont un seul conjoint travaille peine à s’acheter le minimum.

On ne peut pas en dire autant dans les autres provinces.

En Ontario, par exemple, seulement deux types de ménages ont assez d’argent pour subvenir à leurs besoins.

Ça ne veut surtout pas dire que le salaire minimum au Québec est trop élevé. Même le Conseil du patronat convient qu’un bon équilibre est maintenu actuellement entre le salaire minimum et le salaire moyen (ratio de 50 %).

Est-ce dire que tout est parfait ? Non plus, surtout que le prix des logements explose. Mais la comparaison met la réalité québécoise en perspective.

* * *

Une confession en terminant : je n’avais jamais réalisé avant de lire cette étude que certaines personnes ont un revenu disponible… supérieur à leur salaire.

C’est le cas notamment du couple qui travaille au salaire minimum et qui a deux enfants. Avec le nouveau taux, il gagnera 49 190 $ annuellement. Il paiera des impôts, bien sûr, mais grâce à diverses allocations et crédits, son revenu disponible atteindra 56 959 $.

Un écart positif de près de 7800 $.

« Des mesures fiscales ont été mises en place pour sortir les enfants de la pauvreté. Il y a des choix qui ont été faits par le gouvernement », me rappelle Luc Godbout.

Cela est évident lorsqu’on compare le revenu disponible des ménages (gagnant le salaire minimum) avec enfants au Québec et dans 26 pays de l’OCDE. La province arrive au premier rang deux fois et au troisième rang pour les trois profils « avec enfants » comparés. Loin devant la Grèce, l’Allemagne et le Japon, par exemple.

Ces autres premières marches sur le podium nous rappellent que la fiscalité est aussi un outil de bienveillance.

Consultez l’étude Ménages québécois travaillant au salaire minimum : des comparaisons

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Salaire minimum | Le Québec déjà premier au Canada et ailleurs - La Presse
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Le prix du bois pourrait continuer à grimper - TVA Nouvelles

Tout indique que les prix du bois d’œuvre, en forte hausse depuis des mois au pays, continueront de croître encore quelque temps.

• À lire aussi: Des pénuries d’acier menacent la construction

• À lire aussi: Hors de question de réduire les exportations de bois du Québec

C’est ce que le président et chef de la direction de Produits forestiers Résolu, Rémi G. Lalonde, a confirmé au Journal vendredi, à l’occasion de la présentation des résultats du 1er trimestre, terminé le 31 mars.

« L’état de notre carnet de commandes nous permet de croire que les prix seront plus élevés au deuxième trimestre qu’ils ne l’ont été au premier trimestre. » 

Avez-vous idée de combien environ ? « J’ai une idée, mais ce n’est généralement pas le genre d’information que nous partageons. »

Portée par la forte demande de l’industrie de la construction résidentielle, tant au Canada qu’aux États-Unis, Résolu a réalisé un bénéfice net de 87 millions $ US au premier trimestre, comparativement à une perte nette de 1 million $ US à pareille date il y a un an.

Les ventes du trimestre ont atteint 873 M$, en hausse de 184 M$ par rapport à la période correspondante de l’exercice précédent. « Il s’agit d’un excellent trimestre pour notre secteur Produits du bois, solide et en pleine croissance, car l’envolée du marché du bois d’œuvre s’est poursuivie », a déclaré M. Lalonde au cours d’une conférence téléphonique à l’intention des investisseurs.

Les ventes des produits du bois, et les hausses importantes de prix ces derniers mois, sont en effet les principaux responsables du retour à la rentabilité pour l’entreprise montréalaise. À lui seul, ce secteur a su dégager un bénéfice d’exploitation de 221 M$ pour ce trimestre, en hausse de 93 M$ par rapport au trimestre précédent. 

Rémi G. Lalonde

Photo courtoisie

Rémi G. Lalonde

« Il faut réaliser que c’est l’offre et la demande qui établit le prix du bois »  

– Rémi G. Lalonde, grand patron de Produits forestiers Résolu

De fait, pendant ces trois premiers mois de l’année, le prix de vente moyen du bois a crû de pas moins de 44 % par rapport au trimestre précédent, ou de 266 $ par millier de pieds mesure de planche (pmp).

«Il faut réaliser que nous sommes en affaires et que c’est l’offre et la demande qui établit le prix du bois», a justifié le nouveau président.

À l’opposé, les activités liées à la fabrication de papier et de papier tissu ont pour leur part continué d’enregistrer d’importantes pertes d’exploitation.

Ces résultats positifs furent néanmoins mal accueilli par les marchés qui espéraient mieux. Le titre de Résolu a reculé de plus de 15% à New York, clôturant hier à 13,17$US l’action. Qu’à cela ne tienne, la valeur de son action aura tout de même cru de 103,55% depuis janvier.

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Le prix du bois pourrait continuer à grimper - TVA Nouvelles
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Résolu ferme ses usines d'Amos et de Baie-Comeau - La Presse

Produits forestiers Résolu ferme définitivement ses usines de papier journal de Baie-Comeau et d’Amos, dont les 350 travailleurs avaient été mis à pied temporairement il y a un an, au début de la crise sanitaire.

Hélène Baril Hélène Baril
La Presse

« La demande pour le papier journal n’est pas revenue », a expliqué jeudi le PDG de Résolu, Rémi Lalonde, lors d’un entretien avec La Presse. Après avoir baissé de 30 % l’an dernier, la demande mondiale de papier journal est encore en baisse de 25 % au premier trimestre, a-t-il précisé.

Même si certaines possibilités de transformation de l’usine ont été proposées par les communautés locales, notamment à Baie-Comeau, aucun plan de relance n’est envisagé actuellement, a aussi fait savoir le dirigeant.

Le premier ministre François Legault a évoqué récemment la possibilité d’un plan d’aide pour les usines de papier journal, sans le moindre détail sur la forme que pourrait prendre cet appui.

De son côté, Produits forestiers Résolu ne laisse guère d’espoir aux travailleurs.

« On a transmis l’information aux travailleurs pour qu’ils puissent passer à autre chose », a dit Rémi Lalonde jeudi. Les indemnités de licenciement prévues aux conventions collectives ont été versées aux travailleurs des deux usines, a-t-il ajouté.

Depuis un an, l’entreprise a dépensé 25 millions pour le chauffage et la maintenance des deux usines, a indiqué le PDG, et leur fermeture permettra de faire des économies.

Depuis 10 ans, le marché mondial du papier journal a fondu, passant de 75 millions de tonnes annuellement à 14 millions de tonnes. « Ce n’est pas tout d’en fabriquer, ça prend des gens pour l’acheter, dit Rémi Lalonde. Quand je demande à ceux qui reçoivent encore un journal imprimé de lever la main, il n’y en a plus beaucoup. »

La « question à mille piastres »

Produits forestiers Résolu continue de surfer sur le prix du bois d’œuvre, qui se maintient à des niveaux encore jamais vus. Au premier trimestre, les bénéfices tirés des ventes de bois d’œuvre ont plus que compensé les pertes de ses autres activités, le papier journal et la pâte commerciale.

Résolu a obtenu un prix de vente moyen de 266 $ US par millier de pieds mesure de planche (pmp), ce qui est 44 % supérieur à celui obtenu au dernier trimestre de son exercice précédent.

Le bénéfice d’exploitation du secteur de bois a été de 232 millions US. Ces résultats auraient pu être encore meilleurs, n’eût été la limitation des capacités de transport par train et par camion qui ont empêché l’entreprise d’acheminer tout son bois vers les marchés.

Le PDG de Résolu s’attend à ce que cette envolée historique du prix du bois d’œuvre se poursuive. Pendant combien de temps ? « C’est la question à mille piastres, comme on dit. Mais je peux dire que le deuxième trimestre sera aussi bon et que notre carnet de commandes est rempli pour les six à huit prochaines semaines. »

À l’exception du bois d’œuvre, les autres activités affichent des pertes d’exploitation au premier trimestre. Tous secteurs confondus, Résolu a généré un bénéfice d’exploitation de 177 millions US, qui se compare à une perte de 8 millions US pour la période correspondante de 2020.

Le bénéfice net est de 87 millions US (1,06 $ US par action), qui se compare à une perte de 1 million US l’an dernier.

Même meilleurs que l’an dernier, les résultats du premier trimestre ont déçu le marché, qui s’attendait à mieux. Le titre a décroché jeudi à la Bourse de Toronto, perdant un peu plus de 15 %.

L’action de Résolu avait touché un sommet récemment et à la fermeture des marchés, jeudi, son cours de 16,12 $ restait le double de ce qu’il était au début de l’année.

Produits forestiers Résolu vient de se doter d’un objectif de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre (GES). Il s’agit d’une première pour une entreprise qui a fêté son 200anniversaire l’an dernier. Rémi Lalonde, qui a succédé à Yves Laflamme le 1er mars dernier, s’est engagé à réduire de 30 % les émissions de GES par rapport à leur niveau de 2015.

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Deux ans de rabais sur le permis de conduire - TVA Nouvelles

Grâce aux surplus engrangés par la SAAQ, la majorité des conducteurs québécois n’auront qu’une vingtaine de dollars à débourser pour renouveler leur permis de conduire en 2022 et en 2023.

Notre Bureau parlementaire a appris que le ministre des Transports, François Bonnardel, annoncera vendredi un congé de paiement de deux ans sur la contribution d’assurance qui doit être payée à chaque renouvellement de permis.

Concrètement, les conducteurs d’un véhicule de promenade économiseront environ 90 $ par année, en 2022 et en 2023. Seuls les frais d’administration (4,75 $) et les droits (18,60 $) devront être acquittés pour que le permis soit valide.

Les mauvais conducteurs continueront à payer plus cher, soit de 50 $ à près de 450 $ de plus selon le nombre de points d’inaptitudes inscrits au dossier.

Les conducteurs de moto, qui se sont retrouvés avec une facture de près de 800 $ cette année pour le renouvellement de leurs classes 5 et 6 et de leurs immatriculations, auront droit à un rabais d’environ 150 $ par année en 2022 et en 2023.

 Écoutez la chronique politique de Rémi Nadeau, chef du Bureau parlementaire à Québec, sur QUB radio: 

En somme, c’est un total de plus d’un milliard $ qui sera retourné dans les poches des Québécois, sous forme de remise de capital au renouvellement du permis de conduire.

Selon ce qu’il a été possible d’apprendre, environ 6,4 millions de détenteurs de permis profiteront de cette mesure, qui sera présentée comme une façon de contribuer à la relance post-pandémie.

Parmi les éléments qui permettent d’offrir ces rabais : l’amélioration du bilan routier observée en 2020, combinée à la performance des placements du Fonds d’assurance automobile au cours des dix dernières années.

Le taux de capitalisation de ce fonds est passé de 82 % en 2010 à 156 % en 2020. Les actuaires de la SAAQ prévoient que ce taux sera de 125 % après remise.

Le bilan routier partiel pour l’année 2020 (janvier à octobre) faisait état d’une baisse, par rapport à l’année précédente, de plus de 11 % du nombre de blessés graves à la suite d’un accident de la route. Si la pandémie a pu influencer le bilan routier, la tendance à la baisse demeure : de 2015 à 2019, la moyenne du nombre de blessés a chuté de 18,5 % et le nombre de morts, de plus de 3 %.

Il faudra toutefois se préparer à payer beaucoup plus cher une fois que ces deux années de rabais seront passées.

En effet, le montant de la contribution d’assurance de base sera haussé de près de 10 $ l’an prochain. Son coût sera ensuite révisé selon l’inflation au cours des années subséquentes, ce qui fera en sorte que le permis de conduire pour un véhicule de promenade, en 2024, pourrait couter autour de 120 $, à moins que la SAAQ soit en mesure de procéder à une nouvelle remise de capital. 

Des économies pour les conducteurs  

Coût total du permis de conduire*  

  • 2021 : 87,28 $  
  • 2022 : 23,35 $  
  • 2023 : 23,35 $  
  • 2024 : 118,18$   

Économie totale en 2022 et 2023 :  

  • 184,11 $   

*Incluant la taxe de 9% sur la prime d’assurance, les frais d’administration de 4,75$ et les droits sur le permis de 18,60 $ (données de 2021). Nos calculs sont faits à partir de ces données pour les années 2022, 2023 et 2024.

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L'ambassadrice Isabelle Hudon revient au pays pour diriger la BDC - Radio-Canada.ca

Isabelle Hudon prend la parole devant un mur arborant le logo G7 France Biarritz 2019.

L'ambassadrice du Canada en France Isabelle Hudon lors du G7 à Biarritz, France, en août 2019.

Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick

Le gouvernement Trudeau a choisi de rapatrier son ambassadrice à Paris, Isabelle Hudon, et de lui confier les rênes de la Banque de développement du Canada (BDC).

En poste à Paris depuis 2017, Mme Hudon a aussi agi comme conseillère du premier ministre Justin Trudeau lors de la formation de son cabinet après les élections générales de 2019.

Le gouvernement fédéral a annoncé vendredi matin qu’elle sera la prochaine présidente de la BDC, une institution financière qui dessert principalement les petites et moyennes entreprises au pays. En tant que société d’État, la BDC gère ses activités de manière indépendante du gouvernement.

L’expert en gouvernance Michel Nadeau affirme que, malgré ses liens existants avec le gouvernement Trudeau, Mme Hudon n’est pas connue comme une militante du Parti libéral du Canada et que sa feuille de route dans le secteur privé justifie sa nomination.

M. Nadeau ajoute que le choix de Mme Hudon démontre le rôle accru que veut donner le gouvernement fédéral à des institutions comme la BDC dans la relance de l’économie canadienne après la pandémie de COVID-19.

Il faut avoir à la tête de la BDC quelqu’un qui a la confiance du gouvernement. Le gouvernement ne doit pas s’immiscer dans les prêts ou les montants accordés aux entreprises – le choix doit revenir aux équipes de gestion de la BDC – mais il est important de partager une vision sur l’urgence d’agir dans les PME.

Une citation de :Michel Nadeau, expert-conseil à l’Institut sur la gouvernance d’organisations privées et publiques

Première femme à la tête de la BDC

Mme Hudon jouit d’un fort niveau de notoriété dans les milieux économiques, politiques et culturels.

Avant d’être nommée à Paris, elle a dirigé la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, agi dans des postes de direction pour la Sun Life et siégé à plusieurs conseils d’administration, dont ceux d’Hydro-Québec et du Conseil des arts du Canada.

Mme Hudon avait travaillé pour le Parti progressiste-conservateur à l’époque de Brian Mulroney, mais elle avait elle-même dit ne pas être proche des conservateurs sous Stephen Harper.

Aujourd’hui, Mme Hudon a plusieurs entrées au sein du gouvernement libéral à Ottawa. Elle a participé à une retraite du Conseil des ministres tenue à Winnipeg au début de 2020, peu de temps avant le début de la pandémie de COVID-19.

Isabelle Hudon prend la parole aux côtés de Justin Trudeau.

Justin Trudeau et Isabelle Hudon lors du Sommet mondial SheEO à Toronto, en mars 2020.

Photo : La Presse canadienne / Cole Burston

Mme Hudon sera la première femme à la tête de la BDC, elle qui a longtemps travaillé à la promotion des femmes dans le milieu des affaires.

Sophie Brochu, la présidente-directrice générale d’Hydro-Québec, prédit que Mme Hudon aidera la BDC à mieux desservir toutes les PME, dont celles qui sont dirigées par des femmes.

Elle va être capable d’activer des leviers pour aider les PME, et aider les PME qui sont dirigées par des femmes, a dit Mme Brochu en entrevue. Sa valeur ajoutée, Isabelle, c’est de comprendre des enjeux stratégiques à long terme et [...] après, de se tasser et de laisser le monde travailler.

Une institution qui participera à la relance

La BDC est active dans le domaine du financement et du service-conseil auprès d’entreprises canadiennes, agissant souvent en complément aux institutions financières du secteur privé. La BDC est aussi présente dans le domaine du capital de risque.

La BDC sera appelée à jouer un grand rôle dans la relance de l’économie canadienne. Dans le budget du 19 avril, le gouvernement lui a attribué 2,6 milliards de dollars sur quatre ans pour aider les PME à acquérir de nouvelles technologies et à s’en servir pour accroître leur efficacité et leur rentabilité.

La nomination de Mme Hudon à la tête de la BDC envoie un signal de changement au sein des institutions fédérales à vocation économique. La BDC est vue au sein du gouvernement comme une institution qui n’a pas encore complété sa modernisation et qui sera appelée à jouer un plus grand rôle dans l’économie verte.

Mme Hudon remplacera Michael Denham, dont le mandat arrive à échéance cet été.

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Début de la vaccination de masse | « C'est un grand jour » - La Presse

(Québec) Le gouvernement Legault lance l’ultime étape de la vaccination pour tous à compter de vendredi. Les Québécois seront appelés par groupe d’âge selon un calendrier préétabli. Les 50 à 59 ans pourront prendre leur rendez-vous dès demain. Pour les 18 à 24 ans, ce sera possible à compter du 14 mai prochain.

Fanny Lévesque Fanny Lévesque
La Presse

« C’est un grand jour », s’est réjoui le ministre de la Santé, Christian Dubé, qui a annoncé jeudi le déclenchement de la campagne de vaccination de la population en général. D’ici deux semaines, tous les Québécois qui le souhaitent pourront prendre leur rendez-vous pour être vaccinés. Les groupes seront appelés par tranche d’âge de cinq ans, tous les deux jours. C’est l’âge et non l’année de naissance qui prévaut.

« Dans les dernières semaines, les derniers mois, on a mis tous en place, et on a préparé notre réseau à l’ouverture de la campagne de vaccination pour la population générale, qu’on appelle la vaccination de masse. On a préparé nos cliniques de vaccination. On a mis les pharmaciens, les entreprises du Québec à contribution », a énuméré le ministre Dubé.

L’horaire se décline comme suit : les 50 à 59 ans pourront prendre un rendez-vous à compter de vendredi. Ce sera le tour au groupe des 45 à 49 ans dès 3 mai et des 40 à 44 ans le 5 mai. Les 35 à 39 ans pourront s’inscrire à compter du 7 mai. Le 10 mai, ce seront les 30 à 34 ans. Enfin, les 25 à 29 ans pourront prendre leur rendez-vous dès le 12 mai et les 18 à 24 ans, le 14 mai.

PHOTO FOURNIE PAR LE GOUVERNEMENT DU QUÉBEC

Québec prévoit ajouter aussi des disponibilités les soirs et lors des week-ends pour s’assurer de donner un meilleur accès aux jeunes et à la population active. Pour les 16 à 17 ans, Québec envisage de les inclure dans une éventuelle vaccination en milieu scolaire qui pourrait avoir lieu avant la rentrée. Différents scénarios sont sur la table pour procéder à la vaccination des adolescents.

« On a des discussions avec le ministère de l’Éducation pour voir comment on pourrait, même en courant de l’été, pouvoir faire la vaccination [chez les jeunes] si c’était indiqué », a expliqué le DHoracio Arruda.

Les détails du projet de clinique de vaccination à l’auto seront révélés la semaine prochaine. On sait que cette future clinique sera établie dans la grande région métropolitaine, a précisé le directeur de la campagne québécoise de vaccination, Daniel Paré.

Québec s’attend à recevoir 2,5 millions de doses de vaccin d’ici la fin du mois de mai. Les doses de Pfizer qui doubleront à compter de la semaine prochaine seront à elles seules en quantité suffisante pour atteindre la cible du gouvernement Legault d’avoir vacciné 75 % des Québécois qui le souhaitent au 24 juin. « Il n’y a plus aucun doute » que l’objectif sera atteint, a affirmé M. Dubé.

Le Québec disposera par ailleurs suffisamment de doses si le taux de vaccination dépasse la cible de 75 %.

Au cours de la prochaine semaine, le Québec recevra 137 300 doses du vaccin Moderna et 457 470 doses du vaccin Pfizer. Le Québec doit aussi recevoir quelque 70 000 doses du vaccin Johnson & Johnson. Les autorités québécoises attendent l’avis du Comité sur l’immunisation du Québec pour déterminer les conditions d’utilisation de ce dernier vaccin, qui nécessite l’administration d’une seule dose.

Mesures spéciales pour le Bas-Saint-Laurent

Québec a annoncé que les mesures spéciales d’urgence devront être appliquées au Bas-Saint-Laurent où la situation épidémiologique est inquiétante à compter de vendredi. Les secteurs de Matane, Mitis et Matapédia sont exclus. Les écoles primaires seulement demeurent ouvertes partout sur le territoire du Bas-Saint-Laurent. Certaines régions demeurent « sous pression », a rappelé le ministre Dubé.

« En ce moment, on a une transmission qui est très importante et en hausse dans le Bas-Saint-Laurent, particulièrement ce qu’on appelle dans la grande région de Rivière-du-Loup. Alors, on doit intervenir immédiatement avant que ça empire », a ajouté le ministre de la Santé.

Québec rapporte jeudi qu’un peu plus de 72 000 doses ont été administrées, permettant de franchir le cap des 3 millions de doses depuis le début de la campagne. À ce jour, 34,7 % des Québécois ont reçu une première dose. À travers le Québec, ce sont 86 % des 65 ans et plus qui ont reçu une première dose.

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Les agents de bord d'Air Transat rejettent l'entente de principe - Radio-Canada.ca

Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...