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Wednesday, November 29, 2023

Entente de 100M$ entre Ottawa et Google pour le journalisme - TVA Nouvelles

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  1. Entente de 100M$ entre Ottawa et Google pour le journalisme  TVA Nouvelles
  2. Ottawa et Google s'entendent pour compenser les médias  Radio-Canada Info
  3. Crise des médias | Ottawa et Google ont trouvé un terrain d'entente  La Presse
  4. Ottawa s'entend avec Google pour dédommager les médias  Le Devoir
  5. Analyse de l'entente Google-gouvernement canadien: redevances et partage d'URL!  Le Droit
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Entente de 100M$ entre Ottawa et Google pour le journalisme - TVA Nouvelles
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Incendies de forêt historiques | Des « impacts sociaux importants » à prévoir - La Presse

L’équivalent en bois de la moitié des logements neufs construits au Québec ne pourra être récolté en raison des incendies de forêt historiques de l’été dernier, s’alarme l’industrie. Le forestier en chef appréhende des « impacts sociaux importants » dans certaines régions, dont le Nord-du-Québec.

Chargé d’établir la possibilité forestière, soit la quantité de bois qu’il est possible de récolter dans les forêts publiques au Québec, le forestier en chef, Louis Pelletier, a présenté mercredi une mise à jour de ses prévisions.

En temps normal, celles-ci sont établies pour une période de cinq ans, mais les incendies de forêt historiques qui ont ravagé la province l’été dernier ont obligé ses équipes à refaire leurs calculs.

En tenant compte des dommages causés par les flammes, entre autres, le forestier en chef recommande à Québec de diminuer de 619 400 m⁠3 par an la quantité de bois qui devrait être récoltée à l’échelle de la province, et ce, à compter du 1er avril 2024.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES PRESSE

« Pour certaines régions, ça fait mal »

À l’échelle de la province, il s’agit d’une baisse d’environ 2 % du volume total de bois qui serait prélevé d’ici la fin de la période actuelle, en mars 2028.

Si cette baisse peut paraître peu importante, le forestier en chef entrevoit malgré tout des « impacts sociaux importants » dans certaines régions particulièrement ravagées par les flammes, dont le Nord-du-Québec. Environ 17 % de la superficie exploitable y a été touchée, de telle sorte que Louis Pelletier recommande de diminuer d’environ 13 % la quantité de bois qui devrait y être récoltée.

« C’est une région qui est fortement dépendante de la transformation du bois, de l’aménagement forestier. [Quand] on regarde le 2 % au niveau provincial, ça peut sembler minime, mais quand on regarde l’endroit et la concentration des volumes, pour certaines régions, ça fait mal », a-t-il expliqué à l’occasion d’une séance d’information, mercredi.

Pour les régions plus touchées comme le Nord-du-Québec, l’Abitibi-Témiscamingue et la Mauricie, le forestier en chef explique attendre de « nouvelles informations » à venir dans les prochains mois et qui pourraient encore modifier ces prévisions dans les prochaines années.

« Le scénario le plus pessimiste »

Le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ) a réagi mercredi pour exprimer son « inquiétude » par rapport aux recommandations du forestier en chef, qui confirment « le scénario le plus pessimiste » envisagé par l’industrie.

Si les « conséquences maximales » sont effectivement attendues dans les régions du Nord-du-Québec et de l’Abitibi-Témiscamingue, « des répercussions se feront également sentir dans toute la chaîne de valorisation du bois et sur l’ensemble de l’activité économique des communautés forestières québécoises », plaide le CIFQ.

« Une réduction de 620 000 m⁠3 représente environ 23 000 logements par année, soit l’équivalent d’environ 50 % des logements construits annuellement au Québec. Cela signifie également que l’emploi de près de 2700 travailleurs et travailleuses risque sérieusement de disparaître », explique son PDG, Jean-François Samray.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

L’important complexe industriel exploité par l’entreprise Chantiers Chibougamau dans la ville du même nom est susceptible « de faire les frais » de l’annonce du forestier en chef, explique son directeur exécutif du développement corporatif, Frédéric Verreault : « 620 000 m⁠3, c’est tout le bois pour une grosse usine de bois par année qui n’existe plus ».

Or, « c’est trop important et trop percutant pour qu’on accepte cette éventualité », a-t-il plaidé à chaud mercredi, refusant de se laisser abattre par la nouvelle. Frédéric Verreault plaide ainsi pour une meilleure répartition des récoltes entre les régions (mutualisation), pour éviter à celles déjà éprouvées par les incendies de forêt d’avoir à revivre un autre traumatisme quelques mois plus tard.

Création d’un comité spécial

En tout, 1,3 million d’hectares de forêt ont été touchés par les incendies l’été dernier au Québec, soit l’équivalent de la région de Lanaudière. De ce nombre, 920 000 hectares étaient considérés comme « sous aménagement forestier » et sont pris en compte par le forestier en chef dans ses calculs du volume qu’il est possible d’exploiter.

Informé des recommandations du forestier en chef mercredi, le gouvernement du Québec a rapidement annoncé la création d’un comité spécial pour « soutenir les travailleurs, les communautés et les entreprises du secteur forestier concernés ».

Ce dernier « permettra d’accompagner les acteurs de la filière forestière les plus concernés par la récente modification de la possibilité forestière de manière à assurer la vitalité des régions touchées et le développement durable de nos forêts », a expliqué la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina.

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Tuesday, November 28, 2023

Panama: nouveau revers pour la plus grande mine de cuivre d'Amérique centrale - Le Journal de Montréal

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  1. Panama: nouveau revers pour la plus grande mine de cuivre d'Amérique centrale  Le Journal de Montréal
  2. La Cour suprême du Panama empêche un contrat de 20 ans à une minière canadienne  La Presse
  3. À surveiller: First Quantum Minerals, EverGen Infrastructure et Lycos Energy  LesAffaires.com
  4. Le Panama prêt à se défendre si un groupe minier canadien recourt à l'arbitrage  Radio-Canada.ca
  5. Panama: la Cour suprême déclare inconstitutionnel un contrat minier avec une entreprise canadienne  RFI
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Panama: nouveau revers pour la plus grande mine de cuivre d'Amérique centrale - Le Journal de Montréal
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Carboneutralité: l'Alberta invoque sa loi sur la souveraineté - TVA Nouvelles

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  1. Carboneutralité: l'Alberta invoque sa loi sur la souveraineté  TVA Nouvelles
  2. Loi sur la souveraineté de l'Alberta | Ottawa ne contestera pas  La Presse
  3. Électricité propre : l'Alberta invoque pour la première fois sa loi sur la souveraineté  Radio-Canada.ca
  4. L'Alberta invoque sa loi sur sa souveraineté dans sa lutte contre les règles d'Ottawa  Le Devoir
  5. Captage des émissions | Ottawa demeurera flexible sur sa réglementation encadrant les centrales électriques  La Presse
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Carboneutralité: l'Alberta invoque sa loi sur la souveraineté - TVA Nouvelles
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Filière batterie : encore 15 milliards $ de projets à venir, selon le patron d'IQ | La filière batterie - Radio-Canada.ca

La taille des investissements promis dans la filière batterie pourrait encore doubler d'ici quelques années pour atteindre 30 milliards $, laisse miroiter le grand patron d'Investissement Québec.

Les projets annoncés dans la filière batterie représentent des investissements totaux de près de 11 milliards $. À cela s'ajoutent près de 4 milliards $ d'investissements qui doivent être annoncés sous peu.

Il y a un autre 15 milliards $ qui est en discussion et qui sera annoncé au cours des prochaines années, répond le président-directeur général d'Investissement Québec, Guy LeBlanc, en entrevue avant une allocution qu'il doit donner, mardi, à Bécancour, devant la communauté d'affaires. Essentiellement, ce sont des phase deux et phase trois pour augmenter la capacité des usines déjà annoncées.

M. LeBlanc juge que l'essentiel de l'écosystème québécois de la filière batterie est maintenant complet. Le gouvernement envisage toutefois d'y greffer des petits morceaux manquants sur lesquels on travaille. Il donne en exemple la production de graphite synthétique qui s'ajouterait à la production de graphite de Nouveau Monde Graphite, par exemple.

Avec la capacité énergétique limitée du Québec, le gouvernement ne courtisera plus de grands celluliers, ajoute-t-il. Compte tenu des limitations énergétiques pour l'instant, d'aller chercher un autre cellulier, par exemple, ce serait problématique.

La filière batterie peut ainsi se passer du projet du géant allemand BASF, annoncé au printemps 2022, et qui devait être achevé à Bécancour en 2025, défend M. LeBlanc. Le projet est dans les limbes, tandis que l'entreprise n'a pas trouvé de partenaires dans le secteur automobile. Même si elle ne se concrétise pas, l'annonce de BASF a fait œuvre utile en mettant les projecteurs sur le Québec, avance M. LeBlanc.

Ça a été vraiment une annonce bien reçue par la communauté internationale et certains joueurs qui n'étaient pas certains qu'ils voulaient venir au Québec parce que le Québec n'était pas sur la map de la filière batterie. D'avoir cette annonce de BASF, ça a été un élément important.

Suite au succès qu'on a eu, il a fallu gérer le trafic, poursuit-il. Alors que BASF décide de remettre en question [son projet], il y a un an et demi, ça aurait été plus problématique, aujourd'hui on a déjà trois cathodiers. [Il n'y a] aucun problème.

Une intervention judicieuse?

L'intervention gouvernementale dans la filière batterie n'est pas sans soulever de critiques, que ce soit de la part d'environnementalistes qui s'inquiètent de l'impact de la construction de l'usine Northvolt sur la faune et la flore ou de l'opposition qui juge que Québec prend un trop grand risque financier.

M. LeBlanc défend l'intervention financière du gouvernement pour attirer les entreprises. Il souligne qu'une part importante de l'intervention gouvernementale est sous forme de prêts ou de prises de participation.

Quant aux prêts pardonnables, ils tiendront compte des retombées économiques des entreprises qui en ont profité, assure-t-il. En théorie, si ces projets-là lèvent et que ces investisseurs privés font de l'argent, on va en faire nous autres aussi. Ça devrait compenser les subventions [les prêts qui deviennent indirectement des subventions en étant pardonnés].

Le patron d'Investissement Québec croit que l'histoire donnera raison à la stratégie gouvernementale. J'ai l'impression que pour la filière batterie, c'est davantage dans cinq à dix ans qu'on va reconnaître tous les bienfaits de cette filière.

Il souligne que les prévisions des experts tablent sur une croissance exponentielle de l'industrie de la voiture électrique. On prévoit même que, de 2020 à 2030, la taille de la flotte mondiale de véhicules électriques soit multipliée par dix.

M. LeBlanc cite un article du média spécialisé Benchmark Minerals qui prédit que 28 % de la production nord-américaine de cathode, qui entre dans la fabrication d'une batterie, proviendra de Bécancour en 2030. Il affirme que les estimations internes d'Investissement Québec arrivent à un chiffre relativement comparable. C'est une position qui permet de te démarquer.

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Monday, November 27, 2023

360 départs annulés par semaine | Le RTC promet un « retour à la normale » ce printemps - La Presse

Le « retour à la normale » attendra au printemps au Réseau de transport de la capitale (RTC), qui doit annuler plus de 300 départs par semaine en raison de la pénurie de main-d’œuvre cet hiver. Le syndicat déplore toutefois que la situation soit attribuable au manque d’autobus, ce que dément la direction.

« Il y a une pénurie de main-d’œuvre […] qui plane sur nous depuis déjà un bon moment », a indiqué en point de presse lundi la présidente du RTC, Maude Mercier Larouche, en faisant valoir que le taux de chômage est moins élevé à Québec qu’à Montréal, notamment.

Elle se dit consciente que la décision aura des impacts sur les usagers, mais promet que des efforts sont en cours pour « un retour à la normale au printemps ». Une campagne de recrutement lancée cet automne a déjà permis de doubler le nombre de candidatures reçues à la même période l’an dernier, selon la présidente.

Le réseau de transport avait d’abord mis à jour ses horaires en ligne, vendredi, en précisant que le service changerait de « rythme » à compter du 25 novembre. Plusieurs médias ont ensuite précisé la hauteur des coupes : au total, 360 départs seront annulés cet hiver et il manque une trentaine de chauffeurs.

Mme Mercier Larouche affirme que les horaires ont été modifiés « en fonction des heures les moins achalandées et répartis sur l’ensemble du territoire pour justement ne pas impacter les mêmes clientèles. » « Ça aurait été un choix facile de couper uniquement dans les périphéries parce qu’on sait que les express sont moins achalandés que les parcours au centre-ville », a-t-elle dit.

Cette restructuration touche surtout le week-end, à raison d’environ 180 départs annulés le samedi ainsi que le dimanche. Une centaine de trajets sera touchée.

Au Syndicat des employés du transport public du Québec Métropolitain, qui représente les chauffeurs d’autobus du RTC, la présidente Hélène Fortin s’est scandalisée de cette annonce, en offrant une autre version des faits. « C’est du gros n’importe quoi. […] On manque de véhicules. C’est de la mauvaise planification et de la mauvaise gestion pure et simple », a-t-elle fait valoir sur les ondes de Radio-Canada, en promettant de déposer des griefs et d’amener le dossier devant le Tribunal administratif du travail (TAT).

Le directeur général du RTC, Nicolas Girard, dément toutefois cette information. « En aucun cas la disponibilité des autobus n’a impacté l’offre de service pour l’hiver 2024 », a-t-il assuré, en reconnaissant toutefois que des « situations exceptionnelles », comme des pannes ou des épisodes de congestion et des tempêtes peuvent réduire le nombre d’autobus disponible de façon ponctuelle.

La porte-parole de l’organisme Accès transports viables, Angèle Pineau-Lemieux, s’inquiète. « Quand on enlève 360 départs par semaine en hiver, ce sont des autobus qui passaient toutes les 30 minutes qui passent désormais chaque heure », a-t-elle déploré.

Ces réductions de service « ne sont probablement que la pointe de l’iceberg », selon la directrice générale de Trajectoire Québec, Sarah V. Doyon. « Nous craignons que cette situation ne se reproduise dans les prochaines années, à Québec et ailleurs, si le financement du gouvernement n’est pas à la hauteur. »

Tout cela survient quelques mois après une grève des chauffeurs du RTC qui avait entièrement paralysé le service d’autobus dans la capitale durant plusieurs jours.

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Sept fois moins de départs d’autocars privés interurbains chaque semaine qu’il y a 40 ans dans les régions du Québec - Le Devoir

Une révision du modèle de financement du transport interurbain au Québec s’impose, constatent des chercheurs de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS) après avoir documenté la chute continue dans les dernières décennies des départs offerts par des autocars privés pour assurer des liaisons entre les différentes régions du Québec. 

Dans une note de recherche publiée lundi, que Le Devoir a pu consulter sous embargo, deux chercheurs de l’IRIS ont compilé les résultats de trois études menées entre 1981 et 2016 pour détailler la diminution du nombre de départs hebdomadaires offerts par les transporteurs interurbains au Québec. Ils ont ensuite mis à jour ces informations en agrégeant « à la mitaine » des données publiques de la Commission des transports du Québec, explique le coauteur Colin Pratte.

Résultat : le nombre de départs hebdomadaires d’autocars interurbains privés s’élève aujourd’hui à 882, soit près de sept fois moins qu’en 1981, alors que 6000 départs étaient offerts par semaine. Ce sont ainsi de nombreux trajets en autobus qui desservaient autrefois des régions en manque de solutions de rechange durables à la voiture qui ont été abolis ou qui ont vu leur fréquence être grandement limitée au fil des années. L’analyse de l’IRIS montre d’ailleurs que, dans les six dernières années uniquement, les départs offerts au Québec ont diminué de 33 %. 

« Ce déclin-là, ça démontre qu’on ne peut pas continuer avec le statu quo. On se condamne autrement à avoir des services de moins en moins bons. C’est certain qu’il faut passer à autre chose » et revoir l’encadrement du transport interurbain, constate ainsi le président de l’Association des transports collectifs ruraux du Québec, André Lavoie. 

Des défis financiers

Dans les dernières décennies, le gouvernement du Québec s’est refusé à subventionner le transport interurbain, assuré essentiellement par des entreprises privées, se contentant de réglementer l’octroi de permis pour limiter la concurrence sur ce marché. Les transporteurs qui assurent des trajets entre les différentes agglomérations de la province dépendent ainsi essentiellement des revenus tirés de la vente de billets pour assurer leur rentabilité. 

Or, face à des défis financiers, les transporteurs interurbains ont diminué au fil des années leur offre de service sur de nombreux trajets moins rentables en plus d’augmenter leurs tarifs, ce qui n’a fait que diminuer l’achalandage et par conséquent alourdir les déficits de ces entreprises. La pandémie a ensuite incité le gouvernement à débloquer une aide exceptionnelle de 24 millions de dollars entre 2020 et 2022 pour soutenir les transporteurs interurbains dans le contexte de la crise sanitaire. Cette aide était toutefois non récurrente. Ainsi, le 31 mars dernier, une liaison qui existait depuis plus de 30 ans entre Saint-Georges, en Beauce, et la ville de Québec, a été abolie par l’entreprise Autobus Breton, déficitaire. 

La popularité de l’automobile n’a pour sa part cessé de croître au détriment du transport interurbain, dont l’empreinte écologique est nettement moindre, relèvent les deux chercheurs derrière cette note de recherche de l’IRIS. « La popularité de l’automobile se traduit par une diminution du recours du transport interurbain par autocars, qui baisse son offre, ce qui augmente davantage la dépendance à la voiture pour répondre aux besoins de mobilité. C’est un cercle vicieux », résume Colin Pratte. 

Un service public

Le modèle québécois en matière de transport interurbain représente d’ailleurs « l’exception » plutôt que la norme par rapport à d’autres provinces canadiennes ainsi que la plupart des États américains, où les entreprises qui assurent ces déplacements bénéficient d’un financement récurrent pour assurer le maintien de leurs activités, relève l’analyse de l’IRIS. Ainsi, dans plusieurs États américains, les trajets vers des secteurs peu densément peuplés que des transporteurs privés peinent à rentabiliser sont maintenus année après année par le biais d’un financement public récurrent, expliquent les chercheurs.  

Ces derniers en déduisent ainsi que le gouvernement Legault doit revoir sa manière d’encadrer le transport interurbain au Québec afin de considérer celui-ci comme un service essentiel dont il planifie l’offre à l’échelle de la province et dans lequel il injecte des fonds publics de façon récurrente. André Lavoie estime en ce sens que le gouvernement du Québec devrait créer une autorité provinciale responsable de planifier et d’encadrer le financement du transport interurbain au Québec, comme c’est déjà le cas pour le transport en commun dans la grande région de Montréal. 

« Le désengagement de l’État dans le financement de l’autocar n’est plus viable », conclut pour sa part M. Pratte. 

À voir en vidéo

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Transport interurbain | Québec doit « revoir le modèle d'affaires », plaide l'UMQ - La Presse

Le modèle de financement du transport interurbain « ne fonctionne plus », constate l’Union des municipalités du Québec (UMQ), qui réclame une révision au gouvernement Legault. Ce dernier rétorque toutefois que l’avenir de l’industrie passe par les villes et les MRC.

« Le modèle actuel de financement ne fonctionne plus ; nous sommes à la croisée des chemins. Le gouvernement du Québec, en collaboration avec le milieu municipal et les acteurs du transport interrégional, doit revoir le modèle d’affaires québécois », explique à La Presse le maire de Gaspé et président d’office de l’UMQ, Daniel Côté.

Selon lui, « il est impératif que nos régions aient une desserte interrégionale de qualité offrant un nombre suffisant de liaisons par autocar ». « Un réseau efficace est primordial pour stimuler la vitalité économique et désenclaver les régions », note aussi M. Côté.

Il réagissait ainsi à la parution d’un rapport de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques (IRIS), selon lequel le nombre de départs hebdomadaires d’autocars privés « est passé de 6000 à 882 par semaine depuis 1981 », ce qui représente une baisse de 85,3 % des départs en 42 ans. « Seulement dans les six dernières années, le nombre de départs de cette industrie a diminué de 33 % », avance également l’IRIS dans son étude, qui s’en prend au « désengagement » de l’État québécois.

Au cabinet de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, on se dit en évaluation. « Nous poursuivons les discussions avec le milieu municipal et les transporteurs. Cette réflexion doit être liée à celle sur le rôle des MRC dans l’offre de transport régionale », affirme le directeur des communications, Maxime Roy, en martelant aussi que la mobilité interurbaine « est essentielle pour le développement de nos régions ».

Mme Guilbault soutient néanmoins « que les habitudes des Québécois ont changé ces dernières décennies ». « Les déplacements par train, par avion et par covoiturage, par exemple Amigo Express, s’ajoutent à l’offre classique de transport par autocar », fait-elle valoir par l’entremise de son cabinet.

Vers des recommandations

Dès 2021, un mandat de recherche sur le transport interurbain a été donné par le gouvernement à la Chaire de recherche Mobilité de Polytechnique, dirigée par la professeure Catherine Morency. Après une pause forcée durant la pandémie, le groupe réalisera au printemps une première enquête nationale sur les déplacements interurbains, ce qui permettra au gouvernement « de mieux adapter [ses] actions pour la suite ».

Jointe à ce sujet, Mme Morency affirme que son objectif est de formuler des recommandations au gouvernement d’ici la fin de 2024 « sur les corridors à privilégier, le type de service et la gouvernance, voire peut-être aussi le financement ». « On veut aussi inviter le gouvernement à faire des enquêtes annuelles à l’échelle du Québec », dit l’experte.

Selon elle, le véritable problème, « c’est que le Québec a fait trop de segmentation dans le transport collectif ». « On a de l’urbain, du périurbain, du rural. Ça fait qu’entre un trajet Montréal-Sherbrooke versus Longueuil–Saint-Jérôme, même si on parle des mêmes distances, un trajet va être financé parce qu’il est considéré périurbain et l’autre non, puisque c’est du rural », dit Mme Morency.

« Réduire la flotte automobile de 50 %, ça veut aussi dire qu’on permet aux gens de se déplacer de plusieurs façons. Et il faut l’organiser, ça. Sans véritable réseau de transport collectif au Québec, ça ne marchera pas. Et si on fait juste le maintenir, on s’enfonce, puisque la population augmente », ajoute-t-elle.

Pour l’heure, « on n’a pas encore une bonne compréhension de la demande post-COVID », nuance Mme Morency. « On parle de déplacements qui sont faits par un faible pourcentage de la population et de déplacements moins réguliers. Mais on est train de concevoir ce que les gens feraient si on leur offrait d’autres types de services. C’est ça, la clé. »

Ce qu’ils ont dit

L’absence d’un réseau national de transport collectif interurbain est un frein pour l’atteinte de nos objectifs de transfert modal et de réduction de GES, ainsi que pour l’accès de tous au territoire.

Sarah V. Doyon, directrice générale de Trajectoire Québec

L’immobilisme de la CAQ dans ce dossier est symptomatique de son désintéressement total pour le transport collectif. Le transport interrégional doit être considéré comme un service essentiel.

André A. Morin, critique du Parti libéral du Québec en matière de transport

Geneviève Guilbault a beau sortir n’importe quel tableau, ça ne change rien au piètre bilan de la CAQ en transport collectif. En 2023, c’est inacceptable que les gens en région ne puissent se déplacer autrement qu’en auto.

Etienne Grandmont, critique de Québec solidaire en matière de transport

Il faut doter le Québec d’une véritable politique nationale en transport interrégional garantissant la mobilité des citoyens sur l’ensemble du territoire, par autocar, par avion ou par bateau.

Joël Arseneau, critique du Parti québécois en matière de transport

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La Bourse de Toronto et les marchés américains reculaient en fin de matinée - LesAffaires.com

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto reculait lundi en fin de matinée, les pertes dans les secteurs de l’énergie, de l’industrie et des métaux de base ayant été partiellement compensées par la vigueur des valeurs technologiques.

La Bourse de New York a ouvert en légère baisse, lundi, consolidant ses gains significatifs à l’approche de la fin du mois, sur un marché qui attend les résultats du «Black Friday», temps fort de la consommation aux États-Unis.

Pour (re)consulter les nouvelles du marché

Les indices boursiers à midi

À Toronto, le S&P/TSX perdait -55,47 points (-0,28%) à 20 047,64 points.

À New York, le S&P 500 baissait de -2,93 points (-0,06%) à 4 556,41 points.

Le Nasdaq augmentait de +24,28 points (+0,17%) à 14 275,13 points.

Le DOW cédait -73,88 points (-0,21%) à 35 316,27 points.

Le huard progressait de +0,0001 $US (+0,014 7%) à 0,7335 $US.

Le pétrole cédait -0,31 $US (-0,41%) à 75,23 $US.

L’or haussait de +7,00 $US (+0,35%) à 2 010,00 $US.

Le bitcoin descendait de -184,81 $US (-0,50%) à 37 054,18 $US.

Le contexte

«Les magasins, les sites de commerce en ligne et les aéroports ont frémi durant le long week-end de l'Action de grâce (de jeudi à dimanche), mais cela ne s’est pas transmis au marché ce lundi», a commenté, dans une note, Patrick O’Hare, de Briefing.com.

«Mais même s’il n’y a pas beaucoup d’allant à l’achat, le fait le plus marquant est qu’il n’y en ait pas non plus à la vente», a souligné l’analyste, «si l’on se rappelle que les indices majeurs ont enregistré des gains confortables ce mois-ci.»

Le S&P 500 reste notamment sur 16 séances de hausse en 19 journées de Bourse.

Pour Karl Haeling, de LBBW, forte de cette séquence, la place new-yorkaise opère une consolidation à mesure qu’approche la fin du mois de novembre.

Sur le plan macroéconomique, «vous n’avez pas grand-chose avant le PCE (indice des prix privilégié par la banque centrale américaine), jeudi, et l’ISM manufacturier (indice d’activité), vendredi», a relevé l’analyste.

Le marché obligataire était un peu plus animé, les investisseurs attendant, avec peu de nervosité, le résultat d’une nouvelle émission massive de bons du Trésor, à 2 ans et 5 ans, à hauteur de 109 milliards de dollars américains (G$US).

Depuis plusieurs semaines, marchés obligataires et actions ont réagi plus nettement que d’ordinaire aux résultats de ces enchères, dans un contexte de forte augmentation du déficit et de la dette publique américaine, rappelle Karl Haeling.

Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans ressortait à 4,44%, contre 4,46% vendredi en clôture.

Wall Street attendait de nouvelles données relatives au «Black Friday», pic de consommation aux États-Unis qui a suivi, vendredi, le jour férié de Thanksgiving.

Selon l’éditeur de logiciels Adobe, les achats réalisés en ligne vendredi ont atteint 9,8 milliards de dollars, un record, ce qui constitue une hausse de 7,5% par rapport à l’édition 2022.

La plateforme de commerce en ligne Shopify (SHOP.TO) était recherchée (SHOP.TO,+4,74%) après avoir annoncé que quelque 4,1 G$US d’articles avaient été vendus par les professionnels utilisateurs du site vendredi, soit une hausse de 22% sur un an.

Autre valeur en forme, le spécialiste du paiement différé Affirm (AFRM, +13,05%), qui surfait sur de premières indications faisant état d’une forte utilisation des versements échelonnés lors de «Black Friday».

Le secteur de la distribution prolonge la séquence de Thanksgiving avec le «Cyber Monday», journée de promotions en ligne, lundi, lors de laquelle Adobe anticipe un chiffre d’affaires compris entre 12 et 12,4 G$US.

Ailleurs à la cote, Amazon (AMZN) prenait de l’élan (AMZB, +1,51%), alors que se déroule, à Las Vegas, la conférence annuelle AWS re:Invent, lors de laquelle sont présentés de nouveaux produits relatifs à sa filiale d’informatique à distance (cloud) Amazon Web Services (AWS).

L’enseigne d’articles de sport Foot Locker (FL, -3,60%) encaissait l’abaissement de recommandation des analystes de Citigroup, qui voient la société pâtir d’une dégradation de la conjoncture et de stocks trop élevés.

Le spécialiste des infrastructures de télécommunication Crown Castle (CCI, +4,52%), présent dans la fibre optique et les antennes relais, était soutenu par une lettre ouverte du fonds alternatif Elliott Investment Management. Actionnaire à hauteur de près de 5%, ce dernier réclame un renouvellement du conseil d’administration et une revue stratégique.

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Il faut revoir la fiscalité municipale, clame un courtier immobilier - TVA Nouvelles

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Sunday, November 26, 2023

Le Panama prêt à se défendre si un groupe minier canadien recourt à l'arbitrage - TVA Nouvelles

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La réduction de service au RTC est le fruit d'une pénurie de véhicules, pas de chauffeurs dit le syndicat - Le Journal de Québec

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Laurent Duvernay-Tardif était à «La poule aux œufs d'or» dimanche - Le Journal de Montréal

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Laurent Duvernay-Tardif était à «La poule aux œufs d'or» dimanche  Le Journal de Montréal
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Saturday, November 25, 2023

Q* : c'est quoi, cette nouvelle IA surhumaine qui terrifie OpenAI ? - Lebigdata.fr

Le Projet Q* est une intelligence artificielle extrêmement avancée, secrètement développée par OpenAI. C’est à cause de ce projet potentiellement très dangereux que le CEO Sam Altman a été renvoyé temporairement par le conseil d’administration. Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur cette IA, et pourquoi elle pourrait mener l’humanité à sa perte !

Suite à la crise interne qu’a traversée OpenAI pendant quelques jours, nous vous révélions hier la vraie raison qui a mené le conseil d’administration à renvoyer le CEO Sam Altman : une nouvelle IA potentiellement dangereuse pour l’humanité.

Cette avancée majeure a semé la discorde au sein de l’entreprise, et les employés les plus inquiets ont fait le choix d’écrire une lettre au conseil pour dénoncer cette menace.

L’existence de cette nouvelle IA avait d’ailleurs été confirmée à demi-mot par Sam Altman lui-même la semaine dernière, lors de son intervention au sommet Asia-Pacific Economic Cooperation (Apec) de San Francisco.

Selon ses propres mots sur la scène de l’événement : « pour la quatrième fois dans l’histoire d’OpeAI, il y a deux semaines, j’étais dans la pièce, quand nous avons repoussé en arrière le voile de l’ignorance et repoussé vers l’avant la frontière de la découverte, et faire cela est l’honneur professionnel de toute une vie ».

Tout savoir sur le projet Q* : le premier LLM capable de résoudre des maths

Alors de quoi s’agit-il exactement ? Ce modèle, dénommé « Q* » (à prononcer Q-Star), a prouvé sa capacité à résoudre des problèmes mathématiques qu’il n’avait jamais vu auparavant.

Il s’agit d’une grande première dans le domaine de l’IA, car les modèles de langage étaient jusqu’à présent doués pour générer du texte en prédisant le prochain mot, mais pas du tout pour les maths ou une seule bonne réponse est possible.

D’après Andrew Rogoyski de l’Institute for People-Centred AI (institut pour une IA centré sur les gens) de l’Université de Surrey, un Large Modèle de Langage (LLM) capable de résoudre des problèmes de maths serait bel et bien une formidable percée.

Comme il l’explique : « la capacité intrinsèque des LLM à effectuer des maths est un grand pas en avant, permettant aux IA d’offrir toute une nouvelle gamme de capacités analytiques ».

Faut-il arrêter l’IA avant qu’il ne soit trop tard ?

Selon le site The Information, la vitesse de développement de ce système a également alarmé les chercheurs en sécurité.

Beaucoup d’experts redoutent en effet que les entreprises comme OpenAI avancent trop vite vers la création d’une AGI (intelligence artificielle générale).

C’est l’une des raisons pour lesquelles Elon Musk et des milliers d’experts avaient appelé à mettre en pause le développement de l’IA pendant au moins 6 mois, en signant la lettre ouverte du Future of Life Institute en mars 2023.

Pour rappel, ce terme d’AGI désigne un système capable d’effectuer une large variété de tâches avec un niveau d’intelligence comparable à celle de l’humain. En théorie, cela pourrait lui permettre d’échapper à tout contrôle humain.

En maîtrisant les mathématiques, l’intelligence artificielle se rapproche inexorablement de l’intelligence humaine. Elle pourrait alors décider de ne plus nous obéir, voire même de se rebeller contre nous

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