Près de quatre mois après le début du conflit à son usine d’abattage de Vallée-Jonction en Beauce, Olymel a l’intention d’abolir son quart de travail du soir, entraînant la perte de 500 postes, si aucune entente n’est conclue d’ici dimanche.
« C’est avec regret que la direction d’Olymel annonce son intention de réduire les activités de son usine d’abattage et de découpe de porcs de Vallée-Jonction de manière importante », a annoncé l’entreprise par voie de communiqué, mardi après-midi.
« Les dirigeants syndicaux doivent reconnaître que leur stratégie a été un échec », a pour sa part ajouté le premier vice-président d’Olymel, Paul Beauchamp.
PHOTO ALEXIS K LAFLAMME
Paul Beauchamp, premier vice-président d’Olymel.
« En tant qu’employeur responsable, Olymel n’a d’autre choix que de déployer tous les moyens à sa disposition pour réduire les impacts négatifs de cette grève qui dure depuis maintenant quatre mois. »
Les employés ont jusqu’à dimanche à minuit pour reconsidérer le vote négatif du 17 août dernier.
Paul Beauchamp, premier vice-président d’Olymel.
Au moment d’écrire ces lignes, le syndicat représentant les 1050 travailleurs de l’usine, n’avait pas rappelé La Presse.
Grève à Vallée-Jonction | Près de 500 postes pourraient être supprimés à l'usine d'Olymel - La Presse
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