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Saturday, July 31, 2021

« On a fait ce geste audacieux » | La Presse - La Presse

(Laval) Des militants environnementaux ont planté 500 drapeaux dans un parc de Laval samedi, afin de demander aux municipalités de bannir l’usage à des fins esthétiques de pesticides comme le glyphosate.

Florence Morin-Martel
Florence Morin-Martel La Presse

L’action du groupe Vigilance OGM s’est déroulée dans la troisième ville du Québec samedi. « L’idée est de dire bravo à Laval », a lancé Laure Mabileau, responsable de la campagne Sortir du glyphosate. Au printemps, la Ville a interdit cet herbicide sur son territoire. Ce règlement s’applique tant dans les terrains privés que dans les parcs gérés par la Ville.

Les drapeaux symboliques qui flottaient par centaines au parc Bernard-Landry indiquent habituellement que des pesticides viennent d’être répandus. Bannir ce désherbant, mieux connu sous le nom de Roundup, est l’une des mesures « simples, efficaces et peu coûteuses » que peuvent prendre les villes, a soutenu Laure Mabileau.

PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE

Le maire suppléant, Stéphane Boyer s’est voulu encourageant à l’égard des municipalités. « Voyez nos gazons : ils restent verts et ils restent beaux, [bien] qu’on n’ait plus de pesticides », a-t-il souligné en désignant le terrain derrière lui. « Souvent, on voit Laval comme une ville de banlieue où les gens ont leur maison familiale et aiment avoir leur pelouse verte. Nous, on a fait ce geste audacieux », a-t-il dit au sujet du bannissement du Roundup.

Ce dernier note que la transition s’est « très bien passée » et qu’un suivi est fait auprès des résidants. « Si jamais on a des raisons de croire que la réglementation n’est pas respectée, nos inspecteurs en urbanisme peuvent faire des prélèvements dans le sol et [les] analyser », a expliqué Stéphane Boyer.

Rappelons que le glyphosate a été classé comme un agent « probablement cancérigène pour les humains » par le centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé.

« Victoires rapides et efficaces »

La campagne Sortir du glyphosate, de Vigilance OGM, ne vise pas que les municipalités et l’usage de l’herbicide à des fins esthétiques. Elle s’adresse aussi au milieu agricole.

Le glyphosate a fait la manchette, la semaine dernière, quand le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec a signifié son opposition à la proposition de Santé Canada d’augmenter les limites de résidus de pesticides dans certains aliments. La population est appelée à s’exprimer sur ce sujet lors de consultations publiques jusqu’au 3 septembre.

Selon Laure Mabileau, les militants environnementaux se tournent de plus en plus vers les municipalités pour leurs actions. « Ça semble être le seul endroit où l’on peut avoir des victoires rapides et efficaces en matière d’environnement », remarque-t-elle. La militante avance que cette rapidité est due à l’absence de lobbyisme au niveau municipal.

Pour Thibault Rehn, le coordinateur de Vigilance OGM, il est nécessaire de s’attaquer à la présence de pesticides dans les lieux fréquentés par la population. « Un enfant qui vient jouer dans un parc, tu ne peux pas lui dire de ne pas mettre ses mains dans sa bouche, rappelle-t-il. Pourquoi le mettre en danger inutilement ? »

La Montréalaise Véronique Boutin, qui était sur place avec ses deux enfants, salue l’initiative de Laval. « On veut la même chose à Montréal », a-t-elle souligné.

PHOTO CATHERINE LEFEBVRE, COLLABORATION SPÉCIALE

Véronique Boutin et son fils étaient à Laval pour l’action de Vigilance OGM.

En 2019, la Ville de Montréal avait annoncé qu’elle interdirait le glyphosate sur son territoire. Mais depuis, aucun règlement n’a été présenté. Contactée par La Presse, la relationniste de la Ville, Karla Duval, a fait valoir qu’une nouvelle réglementation devrait être présentée cette année. « Ainsi, plusieurs pesticides, notamment le glyphosate, devraient être complètement interdits », a-t-elle indiqué, dans un échange de courriels.

La Presse n’a pas eu de réponse de la Ville de Longueuil à ses questions sur une éventuelle interdiction du Roundup sur son territoire.

Au Québec, plusieurs villes réglementent l’utilisation de pesticides. Laure Mabileau rappelle qu’il y a une vingtaine d’années, Hudson avait été avant-gardiste en imposant des réglementations à cet effet. Ailleurs au Canada, le Manitoba interdit la vente de Roundup dans la province depuis 2015.

Le chiffre

89

Nombre d’agents probablement cancérigènes pour les humains, dont le glyphosate

Source : Centre international de recherche sur le cancer de l’Organisation mondiale de la santé

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Des antimasques foutent le bordel à l'épicerie - TVA Nouvelles

Un supermarché de Longueuil a dû faire appel aux policiers samedi afin d’y expulser un petit groupe de militants antimasques qui refusaient de porter un couvre-visage en faisant leurs emplettes.

François Amalega Bitondo, un leader du mouvement contre les mesures sanitaires, s’est à nouveau filmé sur les réseaux sociaux en compagnie d’un petit groupe de personnes qui tentaient de magasiner sans couvre-visage dans une épicerie de la bannière Metro.

Les six hurluberlus, dont François Amalega Bitondo (première photo à gauche), vont recevoir une contravention de la police, qui est intervenue samedi.

Captures d'écran tirées de Facebook

Les six hurluberlus, dont François Amalega Bitondo (première photo à gauche), vont recevoir une contravention de la police, qui est intervenue samedi.

La police de Longueuil a reçu un appel vers 11 h 30 pour six personnes qui se promenaient sans masque dans le supermarché, ce qui est contraire aux mesures sanitaires en vigueur.

« Ils étaient à l’intérieur et les policiers leur ont demandé de quitter. L’intervention s’est faite relativement rapidement et de façon pacifique », dit la porte-parole Mélanie Marcil. L’agente précise que les récalcitrants recevront un constat d’infraction général par la poste.  

François Amalega Bitondo a diffusé en direct ce spectacle sur sa page Facebook. Il est possible d’y entendre au moins deux antimasques expliquer qu’ils ne peuvent pas porter un couvre-visage « en raison d’une condition médicale », tout en refusant de montrer une attestation pour appuyer leurs dires.

Le responsable du supermarché n’a pas voulu commenter l’événement.

Il y a moins de deux semaines, Amalega Bitondo avait été arrêté deux fois en autant de jours après s’être joint à des manifestants qui avaient tenté de magasiner sans couvre-visage dans un Canadian Tire de Joliette.

Le Montréalais de 43 ans fait actuellement face à la justice pour cette histoire. Quatre accusations ont été déposées contre lui pour avoir troublé la paix ainsi que pour non-respect de conditions. Son dossier revient en cour en septembre.

« C’est déplorable d’utiliser des détaillants pour faire valoir une opinion. Il y a des endroits appropriés, autres qu’un supermarché, pour faire des manifestations », dénonçait Jean-François Belleau, directeur des relations gouvernementales au Conseil canadien du commerce de détail.

Il a aussi une petite pensée pour les employés qui se font intimider en tentant simplement d’effectuer leur travail lors de ces coups d’éclat.

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Concours vaccinal: près 630 000 inscriptions vendredi - TVA Nouvelles

L’ajout de nouveaux prix au concours «Gagner à être vacciné» semble avoir convaincu plusieurs Québécois à s’inscrire vendredi. 

• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus

Selon les chiffres obtenus par TVA Nouvelles, 629 287 personnes ont ajouté leur nom au tirage, soit le double des journées précédentes. 

Au total, 2,2 millions de personnes ont participé à la loterie vaccinale dans l’espoir de remporter un des prix.

Bien que cette hausse coïncide avec l’annonce des nouveaux prix à gagner, d’autres facteurs peuvent avoir influencé les gens à s’inscrire. 

Plusieurs Québécois vaccinés ont pu recevoir un courriel les avisant que le concours était ouvert. 

De plus, le site d’inscription, qui éprouvait plusieurs problèmes depuis l’ouverture des inscriptions, fonctionnait mieux vendredi. 

Plusieurs faisaient remarquer aussi qu'il y a des courriels qui ont été envoyés et que le site fonctionnait très bien, au cours de la journée d'hier. 

Liste des prix au concours «Gagner à être vacciné»

  • Quatre lots de 150 000 $ en argent
  • Un tirage d’un lot de 1 million $  
  • Un vol d’une durée de 90 minutes pour le gagnant et six invités sur un jet d’affaires Bombardier de classe mondiale, produit au Québec et alimenté par du carburant d’aviation durable. Départ de Montréal ou de Québec;
  • Un forfait tout inclus de 7 nuits pour deux personnes au Sandos Cancun Lifestyle Resort, à Cancún, incluant les vols aller-retour en classe économique, offert par Air Canada;
  • Un bon de voyage pour deux personnes pour un vol aller-retour en classe affaires vers n’importe quelle destination desservie par Air Canada;
  • Dix bons de voyages pour deux personnes pour un vol aller-retour en classe économique vers n’importe quelle destination au Canada desservie par Air Canada;
  • Trois prix de 100 000 points bonis Aéroplan, offerts par Air Canada;
  • Cinq adhésions au programme Aéroplan, statut 50 k, offertes par Air Canada. 

Pour les jeunes entre 12 et 17 ans

  • Huit bourses d’études de 10 000 $
  • Seize bourses d'études de 20 000 $

- d’après les informations d’Andy St-André

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Un organisme demande aux municipalités de bannir les pesticides - La Presse

(Laval) Quelque 500 petits drapeaux blancs ont parsemé symboliquement samedi matin une partie du parc Bernard-Landry, à Laval, afin d’interpeller les élus et les candidats municipaux des prochaines élections à bannir ou restreindre les pesticides à usage esthétique sur leur territoire.

Frédéric Lacroix-Couture La Presse Canadienne

L’initiative de Vigilance OGM visait aussi à féliciter la Ville de Laval. Celle-ci est devenue ce printemps la première municipalité au Québec à avoir interdit l’utilisation des pesticides à base de glyphosate sur les pelouses. La Ville souhaite « protéger la santé humaine, les pollinisateurs, la faune et les milieux naturels ».

Vigilance OGM souhaite que d’autres municipalités emboîtent le pas pour éviter que la population soit exposée inutilement à ce type de produits.

PHOTO GRAHAM HUGHES, LA PRESSE CANADIENNE

« Si Laval l’a fait, on peut le faire dans toutes les autres municipalités du Québec. Laval est aux prises avec les mêmes enjeux. Il n’y a pas vraiment de raisons de ne pas aller de l’avant », a soutenu la responsable de la campagne Sortir du glyphosate pour Vigilance OGM, Laure Mabileau, à La Presse Canadienne.

L’installation des petits drapeaux blancs évoque ceux utilisés pour indiquer que des pesticides viennent d’être répandus sur un terrain. « C’est pour rappeler la hauteur de notre exposition aux pesticides », a expliqué Mme Mabileau.

L’organisme à but non lucratif mentionne que « des études démontrent leur lien avec l’apparition de certaines maladies, comme la maladie de Parkinson, de cancers, de troubles cognitifs et d’autres problèmes de santé ».

En 2015, l’Organisation mondiale de la Santé a qualifié le glyphosate de probablement cancérigène. Vigilance OGM propose aux municipalités d’étendre la réglementation déjà en vigueur du côté des CPE et des écoles qui ont plutôt recours à des biopesticides notamment. Ces institutions ont une liste blanche de produits autorisés n’ayant aucun danger pour la santé.

« C’est beaucoup moins permissif. Sur le reste du territoire, on est plus avec une liste noire. À l’opposée de la liste blanche, ce sont des produits interdits, mais le fardeau de la preuve est inversé. Il faut prouver que le pesticide utilisé est dangereux », a détaillé Mme Mabileau. Laval connaît une bonne transition depuis le bannissement, selon son maire suppléant, Stéphane Boyer, qui est venu appuyer l’action militante de Vigilance OGM.

« Les citoyens ont très bien reçu la mesure, on a reçu beaucoup de félicitations. Très peu de commentaires négatifs. Ça fait longtemps qu’on parle des impacts négatifs des pesticides, il est le temps d’agir », a relaté le candidat à la mairie, qui qualifie ce geste de nécessaire en 2021.

« La santé est bien plus importante que d’avoir une belle pelouse, surtout qu’il y a d’autres moyens pour la garder belle », a ajouté M. Boyer. Laval autorise toujours l’utilisation de biopesticides et de produits à faible impact pour un entretien plus écologique.

La Ville n’a pas subi de pressions indues de la part de l’industrie, mais certaines entreprises ont souligné être confrontées à un problème d’inventaires puisqu’ils ont en stock du glyphosate pour l’année à venir, a précisé M. Boyer.

Il espère que d’autres suivront l’exemple de Laval. Jusqu’ici Montréal a annoncé son intention d’interdire sur son territoire le glyphosate et Drummondville souhaite bannir les pesticides en milieu urbain.

Les petits drapeaux blancs pourraient aussi faire leur apparition dans d’autres municipalités québécoises au cours des prochaines semaines afin de sensibiliser les élus et les candidats.

Le pouvoir des municipalités

Si le secteur agricole représente le plus grand utilisateur de pesticides, le monde municipal a aussi un rôle à jouer sur cet enjeu en réglementant son usage esthétique, estime Vigilance OGM

« La perspective d’avoir des changements efficaces et rapides en termes d’environnement, en ce moment, c’est au niveau municipal », a affirmé Laure Mabileau.

À ses yeux, il est présentement difficile de faire bouger le fédéral et le provincial sur l’enjeu des pesticides. « On dirait qu’ils sont sous l’emprise des lobbys », a-t-elle fait valoir, donnant en exemple les propositions récentes de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada. Cette dernière suggère d’augmenter les limites maximales des résidus (LMR) de glyphosate pouvant rester sur certains aliments comme les noix et les légumineuses.

La proposition découle d’une demande de l’entreprise Bayer, propriétaire de Monsanto, producteur de l’herbicide Roundup contenant du glyphosate. En raison d’une levée de boucliers face à ces propositions, Santé Canada a dû prolonger sa période de consultation publique jusqu’au 3 septembre. Vigilance OGM, qui prône plutôt une réduction des LMR, a d’ailleurs préparé un outil destiné au public pour faciliter sa participation à cette consultation.

L’ARLA suggère aussi la possibilité d’augmenter la présence de traces de pesticides sur les petits fruits après des demandes de la compagnie Syngenta et d’Agriculture et Agroalimentaire Canada, avait révélé Radio-Canada.

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Une reprise du secteur aérien sous le signe de l'incertitude - Radio-Canada.ca

Deux avions d'Air Transat garés sur le tarmac.

Air Transat a annoncé vendredi sa reprise progressive avec trois vols commerciaux.

Photo : Radio-Canada / Vianney Leudière

Radio-Canada

Alors qu’Air Transat annonçait vendredi reprendre ses activités après avoir suspendu ses opérations durant plus de six mois en raison de la pandémie de COVID-19, les signaux de la reprise de l’industrie aérienne canadienne demeurent globalement mitigés, selon les experts.

Bien que le nombre d'avions dans le ciel canadien ne cesse d'augmenter un peu plus chaque jour, les compagnies aériennes demeurent confrontées à de nombreux défis durant cette période de redémarrage.

Le Canada entamera sa réouverture des frontières aux voyageurs pleinement vaccinés à compter du 9 août. Cela a permis aux compagnies comme Air Transat, Air Canada, Porter et Westjet de planifier déjà une augmentation du nombre de vols à leur horaire en destination de nos voisins du sud.

Air Transat a notamment annoncé vendredi sa reprise progressive avec trois vols commerciaux : Punta Cana-Montréal, Montréal-Punta Cana et Vancouver. Près de 800 employés étaient ainsi de retour au travail.

Le transporteur aérien avait cessé toute activité depuis l’annulation par Ottawa de tous les vols vers les destinations soleil, le 29 janvier, et avait ensuite prolongé la suspension de ses activités en raison des restrictions sanitaires.

Compte tenu des signes encourageants et du bon avancement des campagnes de vaccination, la compagnie a décidé d'amorcer sa reprise. Celle-ci a notamment promis, au plus fort de la saison, 24 liaisons vers 16 destinations au Canada, aux États-Unis, dans le Sud et en Europe.

Et ce n’est pas un hasard si cette reprise débute avec des destinations vers l’étranger, selon le spécialiste en aviation Mehran Ebrahimi.

Notre vache à lait vient de l’international, explique-t-il. C’est très différent des États-Unis où le marché intérieur représente près de 300 millions de personnes. Nous en avons 30 millions au Canada et notre marché intérieur est faible.

Par ailleurs, une nouvelle concurrence s'ajoute aux défis qui attendent l’industrie aérienne canadienne. De nouveaux transporteurs s'introduisent sur le marché, tels que Off We Go, de la filiale Nolinor Aviation, qui offrira des liaisons vers le sud dès cet automne, ou encore la compagnie Flair Airlines Manitoba, qui proposera de bas prix sur des vols intérieurs, en plus d’ajouter des vols vers les États-Unis.

Il y a un changement de marché. Les acteurs majeurs, comme Air Canada, ont réduit les prix pendant longtemps parce qu’ils avaient les reins solides financièrement parlant. Mais cette fois-ci, les règles du jeu ont changé, précise Mehran Ebrahimi.

La requalification des pilotes

Deux hommes assis dans un simulateur.

Un pilote en formation dans un simulateur de vol construit par CAE

Photo : CAE

Les compagnies doivent désormais concilier une croissance incertaine du volume de leurs vols avec un processus de rappel complexe de leurs mains-d'œuvre.

Des milliers de pilotes mis à pied depuis les restrictions sanitaires doivent notamment suivre une formation de requalification avant de reprendre les commandes d’un appareil. En plus d’examens théoriques, ce sont au moins 25 heures de vols supervisés sur un simulateur qui les attendent avant de passer une évaluation en ligne.

C’est une logistique étourdissante. Il n’y a pas autant de simulateurs qu’on en aurait besoin, il y a deux ou trois simulateurs disponibles. Ils sont utilisés 22 heures par jour jusqu'à l’été prochain pour requalifier nos pilotes.

Une citation de :Jean-François Lemay, président-directeur général d’Air Transat

Et ces pilotes ne savent pas encore quand ils seront rappelés par leur ancien employeur. Certains ont trouvé des emplois temporaires, à l'instar de Hans Obas, qui est employé dans une petite compagnie d’aviation en attendant la reprise.

On n’a pas de garantie de savoir quand ce rappel va arriver, déplore le pilote. L'industrie pourrait repartir beaucoup plus rapidement qu’on ne le pense, tout comme le variant Delta pourrait bien faire des dommages impactant à nouveau l’industrie.

Cette incertitude pèse lourd quand elle s'ajoute aux problèmes personnels causés par les mises à pied massives dans l’industrie, ajoute-t-il. Hypothèques, dépressions, divorces, On n’a même eu malheureusement un pilote qui s’est suicidé, on en a d’autres qui ont eu des faillites, illustre M. Obas.

À toutes ces questions de ressources humaines s’ajoutent les défis concernant l’équipement, qui doit être inspecté et entretenu minutieusement avant son retour sur le tarmac. Tout cela a un coût financier élevé.

Une reprise fragile

L’Association internationale du transport aérien dévoilait en outre, mercredi, des résultats décevants quant au volume du trafic aérien recensé en juin : les vols internationaux n’ont récupéré qu’un cinquième de leur niveau prépandémie en 2019.

Le directeur général de l’association, Willie Walsh, s’est notamment dit préoccupé par le reconfinement annoncé en Australie en raison d’une résurgence de la pandémie ainsi que par le maintien des restrictions aux frontières américaines.

Par contre, il note qu’aux États-Unis, le nombre de vols intérieurs continue d’augmenter et le retour à la normale pourrait être plus rapide que prévu.

D'après le reportage de Yessica Chavez

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Bilan quotidien | L'Ontario signale 226 nouveaux cas - La Presse

(Toronto) Une nouvelle vague de COVID-19 semble aussi naître en Ontario.

La Presse Canadienne

Les autorités provinciales ont signalé vendredi 226 nouveaux cas de COVID-19 et 11 décès liés à la maladie. C’est la deuxième journée d’affilée que plus de 200 nouveaux cas sont recensés en Ontario.

Le taux de reproduction nette s’élève à 1. Quand il est supérieur à 1, cela signifie que la transmission augmente.

Il s’agit aussi du bilan le plus meurtrier de la province depuis le 1er juillet. La province avait alors enregistré 19 décès liés au coronavirus.

Les hôpitaux de la province soignent 103 patients, trois de plus que la veille. On signale toutefois quatre personnes de moins aux soins intensifs pour un total de 117.

La ministre de la Santé Christine Elliot a précisé que 62 nouveaux cas avaient été enregistrés à Toronto, 35 dans la région de Waterloo et 24 à Peel.

Elle a ajouté que ces données s’appuyaient sur près de 21 000 tests.

Mme Elliot a aussi indiqué que 83 907 doses de vaccin avaient été administrées depuis le précédent bilan.

Selon les autorités, 81,32 % des adultes ont reçu au moins une dose de vaccin tandis que le pourcentage des adultes adéquatement vaccinés est de 70,2.

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Des portions plus petites et plus chères - TVA Nouvelles

Le sac de Lay’s au ketchup a rétréci, dernièrement. Si vous ne l’avez pas remarqué, rassurez-vous. Vous êtes loin d’être seul.

On ne s’en rend pas compte, car des experts bien rodés s’en occupent. Prenons un pot de mayonnaise. Il ne changera pas de taille, mais son fond concave va grossir. On va en mettre moins dedans, incognito.

Ça s’appelle la réduflation – réduction du poids et inflation du prix –, un phénomène vieux de 30 ans qui prend de l’ampleur depuis 18 mois. 

Les manufacturiers de bouffe vivent une flambée du prix des denrées – blé, maïs, sucre, soya, etc. – et nous refilent la facture.

Ils sont conseillés par des cracks du marketing et de la psychologie. 

« Il faut jouer dans la JND – just noticeable difference, différence à peine perceptible », révèle Jordan LeBel, spécialiste de l’Université Concordia en psychologie du consommateur dans le secteur alimentaire.

Réduire de 10 %, c’est trop. Le client va le remarquer. Il ne faut pas réduire de plus de 7-8 %, « car déjà, ça commence à paraître ».

Chaque entreprise craint de perdre des clients si elle monte son prix en premier, « donc la solution est d’enlever 15-20 grammes et de changer l’emballage pour le camoufler ».

Après tout, rappelle le professeur, le but de ces multinationales – General Mills, Procter & Gamble, Kraft, etc. – est de maintenir leur marge bénéficiaire et leur taux de rendement.

La réduflation permet de monter les prix sans le dire. « C’est tellement grave que ça empêche Statistique Canada de mesurer la hausse réelle du prix de la nourriture dans l’inflation », dénonce Sylvain Charlebois de la Faculté en management et en agriculture de l’Université Dalhousie, qui traque le prix payé à l’épicerie depuis plus de 25 ans.

Kellog’s est l’une des premières multinationales à avoir eu recours à la réduflation au Canada, dans les années 90.

Depuis, la pratique est imitée, mais jamais autant que lors des crises. 

« La dernière fois, c’était en 2008. On a eu droit à toute une vague », note le professeur Charlebois.

Jus d’orange, fromage, yogourt, sauce tomate, croustilles, biscuits, barres tendres, pizza, côtes levées congelées, ketchup, savon, bière, tout y passe.

Le sac de Cheetos est passé de 310 g à 285 g.

Photo courtoisie

Le sac de Cheetos est passé de 310 g à 285 g.

Aujourd’hui, le prix des denrées augmente plus rapidement qu’en 2008. S’ajoute la réduflation, et la facture d’épicerie gonfle à vue d’œil.

En 2013, Option consommateurs (OC) a enquêté sur le phénomène. Son rapport fait office de référence en la matière au Québec. Pourtant, « rien n’a changé depuis », s’indigne l’avocate Sylvie De Bellefeuille. 

La conseillère budgétaire et juridique de l’organisme ne peut que constater que la pratique est toujours légale. 

Elle insiste depuis qu’elle est arrivée chez OC, il y a 11 ans : à l’épicerie, on doit calculer par le coût aux 100 g. Plus facile à dire qu’à faire, car la loi n’oblige pas les détaillants à afficher ce prix, « qui devrait pourtant être la base ».

C’est au consommateur de se débrouiller, et tous ne sont pas égaux devant le pouvoir des multinationales.

Quand Toblerone a réduit de moitié le nombre de triangles de chocolat par barre, il y a quelques années, le tollé a été tel que l’entreprise a dû reculer.

Pendant ce temps, les boîtes de corn flakes passent fréquemment de 500 g à 450 g et de 450 g à 420 g.

Le jus d’orange Oasis ou Tropicana passe de 1,65 ou 1,75 L à 1,5 ou 1,54 L.

Tout ça, alors que les prix augmentent. « Quand tu es coté en Bourse, ton principal souci, ce sont les actionnaires », tranchent les deux spécialistes.

La vigilance est de mise en tout temps, rappelle-t-on chez Option consommateurs, surtout quand une crise nous frappe, comme maintenant. 

  • Jus d’orange Oasis passé de 1,65 L à 1,5 L   
  • Jus Tropicana de 1,75 L à 1,54 L   
  • Sac de Cheetos de 310 g à 285 g  
  • Croustilles Lay’s de 180 g à 165 g  
  • Craquelins Crispers de 175 g à 145 g  
  • Fromage Armstrong de 700 g à 600 g   
  • Singles Kraft de 24 à 22 tranches et de 450 g à 410 g  
  • Côtes levées Swiss Chalet de 680 g à 600 g  
  • Biscuits Oreo de 303 g à 270 g  
  • Pizza Delissio croûte mince et croustillante de 630 g à 550 g  
  • Barres tendres Quaker Chewy de 6 à 5 par paquet et de 156 g à 120 g  

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Hausse des résidus de pesticide dans les aliments | Québec s'oppose à la proposition de Santé Canada - La Presse

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) est contre la proposition de Santé Canada, qui envisage d’autoriser la hausse de résidus de certains pesticides dans plusieurs denrées alimentaires, a appris La Presse.

Pascaline David
Pascaline David La Presse

Dans une lettre adressée à Santé Canada – que La Presse a obtenue –, le sous-ministre du MAPAQ, René Dufresne, se prononce contre la hausse des limites maximales de résidus (LMR) de pesticides. Il estime que cette démarche va à l’encontre de la volonté du gouvernement québécois de réduire l’utilisation des pesticides.

« Le MAPAQ souhaite vous faire part de ses préoccupations et de son désaccord », écrit d’entrée de jeu M. Dufresne. La missive est adressée au sous-ministre de Santé Canada, Stephen Lucas.

La proposition d’augmenter les LMR de certains pesticides envoie aux agriculteurs et intervenants du secteur agroalimentaire le message que ces produits présentent peu de risques pour la santé et l’environnement. Cette perception vient nuire aux efforts que nous déployons pour en réduire l’utilisation. Dans ce contexte, il serait souhaitable que les LMR ne soient pas augmentées.

Extrait de la lettre du MAPAQ envoyée à Santé Canada

Des consultations publiques controversées

L’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire (ARLA) de Santé Canada propose d’augmenter la limite maximale de résidus (LMR) de glyphosate permise dans plusieurs aliments de la famille des haricots et des pois.

Le glyphosate est l’herbicide le plus vendu dans le monde, notamment sous le nom commercial de Roundup par l’entreprise Monsanto, qui appartient à la multinationale Bayer. C’est d’ailleurs à la suite d’une demande de Bayer que Santé Canada a lancé des consultations publiques sur le sujet.

Santé Canada propose de faire passer la limite maximale de résidus de glyphosate de 4 à 15 parties par million (ppm) pour les haricots, de 5 à 10 ppm pour les pois et de 4 à 10 ppm pour les lentilles.

En parallèle, Santé Canada mène une deuxième consultation sur la hausse de résidus de pesticides permis sur les petits fruits. Selon Radio-Canada, c’est Agriculture et Agroalimentaire Canada (le ministère fédéral de l’Agriculture) et le fabricant de pesticides Syngenta qui ont fait cette demande à Ottawa.

Il pourrait y avoir trois fois plus de résidus de métalaxyl et de sulfoxaflore dans les bleuets sauvages, sept fois plus dans les framboises et les mûres. Ces deux pesticides auraient des effets néfastes sur les animaux et l’environnement.

Santé Canada « à contre-courant de la tendance mondiale »

Selon le MAPAQ, la démarche de Santé Canada est « à contre-courant de la tendance mondiale » et de la position du gouvernement québécois d’« encourager des approches concertées pour protéger la santé et l’environnement par la mise en œuvre de pratiques agricoles responsables et durables ».

Le MAPAQ souhaite plutôt tendre vers une diminution de l’utilisation de pesticides, afin de « réduire l’exposition de la population à ces produits ».

Le sous-ministre fait part des « préoccupations soulevées récemment par plusieurs parties prenantes […] sur les motifs à l’appui de la révision de ces balises réglementaires », poursuit la lettre.

Il souligne par ailleurs qu’en octobre 2020, le Québec s’est doté d’un Plan d’agriculture durable (PAD) à la suite d’une commission parlementaire sur les risques de l’usage des pesticides au Québec. « Le PAD vise à accélérer l’adoption de pratiques agroenvironnementales performantes d’ici 2030, afin de répondre aux préoccupations du milieu agricole et des citoyens notamment quant aux effets des pesticides sur la santé et les écosystèmes », rappelle René Dufresne dans sa lettre au gouvernement fédéral.

Le caractère cancérogène du glyphosate fait l’objet de vifs débats depuis plusieurs années. Il n’existe pas de consensus scientifique sur la question. Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) de l’OMS a classé, en 2015, le glyphosate « pur » comme un agent « probablement cancérogène pour les humains », alors que Santé Canada a tranché, en 2017, qu’il était « peu probable » que le glyphosate présente un risque de cancer pour les humains.

Face à la levée de boucliers de la part de nombreux organismes et parties prenantes, l’agence fédérale a finalement décidé de prolonger sa consultation sur la hausse de la limite maximale de résidus de glyphosate jusqu’au 3 septembre.

Autres réactions

« Aucune décision n’a été prise »

La ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Marie-Claude Bibeau, a indiqué à La Presse que l’ARLA avait l’obligation légale de procéder à l’analyse des résidus de pesticides sur les aliments lorsqu’elle reçoit une demande, puis d’effectuer des recommandations. « C’est ce qui est en cours, indique-t-elle. Pour établir ses recommandations, l’Agence étudie les données scientifiques et consulte le public. J’encourage vivement les gens à faire leurs commentaires à l’ARLA. Je rappelle qu’aucune décision n’a été prise en ce moment. » Mme Bibeau assure que le gouvernement fédéral prend le dossier au sérieux. « J’entends, je comprends et je partage l’inquiétude des gens à l’égard des pesticides », ajoute la ministre.

PHOTO DAVID LIPNOWSKI, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Marie-Claude Bibeau, ministre fédérale de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire

Manque de clarté

Plus tôt cette semaine, l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ) s’est dit surpris par la proposition de Santé Canada et estime que le gouvernement fédéral devrait faire preuve de plus de transparence touchant les processus de consultation sur les pesticides. Il dénonce le manque de clarté des documents relatifs à la proposition, afin de faciliter la compréhension de l’information par les citoyens. L’OAQ estime qu’il est primordial de s’interroger sur les mécanismes de réévaluation des limites maximales de résidus de pesticide.

PHOTO ALAIN ROBERGE, ARCHIVES LA PRESSE

L’Ordre des agronomes du Québec s’est dit surpris par la proposition de Santé Canada et estime que le gouvernement fédéral devrait faire preuve de plus de transparence touchant les processus de consultation sur les pesticides.

Louis Robert s'invite dans le débat

L’agronome et lanceur d’alerte Louis Robert s’est clairement prononcé contre la proposition de Santé Canada. « Quand l’ARLA, une agence fédérale responsable de la protection de la santé publique, hésite entre deux taux d’empoisonnement que la population pourrait tolérer, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond […] », écrit-il dans une opinion publiée le 28 juillet par Le Devoir. M. Robert dénonce l’usage croissant du glyphosate, malgré le principe de précaution auquel le gouvernement devrait se soumettre. « Hausser les limites de glyphosate dans les légumineuses va à contresens de la tendance lourde actuellement observée en alimentation. »

PHOTO MARTIN TREMBLAY, ARCHIVES LA PRESSE

L'agronome et lanceur d'alerte Louis Robert

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Hausse des résidus de pesticide dans les aliments | Québec s'oppose à la proposition de Santé Canada - La Presse
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Bourse: la dernière séance du mois se termine en baisse - LesAffaires.com

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé la semaine dans le rouge vendredi, les valeurs technologiques étant plombées par des perspectives décevantes d'Amazon tandis qu'un fond d'inquiétude persiste sur la propagation du variant Delta.

La Bourse de Toronto a clôturé en baisse vendredi, dernière journée de négociation de juillet, mais les marchés nord-américains ont néanmoins généralement cumulé un gain sur l'ensemble du mois.

Les indices

À Toronto, le S&P/TSX a baissé de 23 points, ou de 0,12%, à 20 287 points.

À New York, le S&P 500 a reculé de 23 points, ou de 0,54%, à 4 395 points.

Le Dow Jones a perdu 149 points, ou 0,42%, à 35 935 points.

Le Nasdaq a glissé de 105 points, ou de 0,71%, à 14 672 points.

Le dollar canadien cédait 0,11%, à 0,8023 $US.

Le pétrole a grappillé 0,08 $US, ou 0,11%, à 73,70 $US.

L'or a laissé aller 18,90 $US, ou 1,03%, à 1816,90 $US.

Le contexte

Les trois indices new-yorkais sont en léger repli sur la semaine.

Le géant du commerce électronique Amazon qui a annoncé des ventes décevantes la veille après la clôture du marché, a chuté de 7,56 % à 3 327,59 $ US malgré un fort bénéfice. 

Son chiffre d’affaires trimestriel, en hausse pourtant de 27 %, s’est révélé inférieur de 2 milliards de dollars américains (G$ US) aux prévisions, à 113,1 G$ US.

En outre, Amazon s’est vu infliger au Luxembourg une amende de 746 millions d’euros pour non-respect des règles européennes sur la protection des données privées.

Sept des onze secteurs du S&P 500 ont conclu dans le rouge, à commencer par les produits de consommation (-2,84 %) mais aussi le secteur pétrolier (-1,85 %).

Le groupe d’engins de chantiers Caterpillar, un poids lourd du Dow jones, a lâché 2,67 % malgré des résultats positifs.

Avec l’inquiétude liée au renouveau des restrictions face à la propagation du variant Delta, « on a un peu l’impression que les choses positives pour les marchés sont derrière nous », a résumé Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.

« Les résultats des entreprises ont été tellement bons que c’est difficile d’imaginer qu’ils soient meilleurs » à l’avenir, a ajouté le gérant de fonds.

« Certaines compagnies ont profité de la pandémie, d’autres ont profité de la reprise d’activité et là on se trouve devant une inconnue, on ne sait pas vraiment dans quelle direction l’activité va aller », a-t-il estimé.

Dernière séance du mois

Pour Peter Cardillo de Spartan Capital Securities, « les investisseurs ont retiré un peu d’argent de la table » pour la dernière séance du mois.

« Au cours des dix dernières années, le mois d’août a été le mois le plus dur pour les actions », avertissait quant à elle Kathy Lien, l’analyste de BK Asset Management, en estimant que les investisseurs « se positionnaient pour les semaines à venir ».

Sur le plan macroéconomique, les indicateurs ont pourtant été plutôt positifs.

Les dépenses de consommation ont augmenté de 1 % en juin et l’inflation est restée stable sur le mois, demeurant toutefois à 4 % sur un an.

Les investisseurs sont aussi restés préoccupés « par les mesures chinoises contre leurs grandes compagnies », soulignaient les analystes de Schwab.

Depuis début juillet, une série d’entreprises chinoises cotées à Wall Street ont été soumises à des restrictions et des enquêtes de Pékin, ce qui a fait plonger ces actions et créé de la volatilité.

Vendredi la SEC, gendarme de la Bourse américaine, a annoncé de son côté un durcissement des demandes d’informations auprès des groupes chinois cotés à Wall Street.

Les géants chinois de l’internet Tencent et Baidu ont perdu 1,27 % et 1,83 %.

L’application de courtage en ligne Robinhood, qui avait fortement baissé pour sa première journée à Wall Street jeudi, a terminé en hausse de 0,95 % à 35,15 $ US alors qu’elle avait été introduite à 38 $ US.

Le titre du réseau social Pinterest a dégringolé de 18,24 % après avoir annoncé un recul de ses utilisateurs mensuels.

Les obligations étant recherchées pour leur valeur refuge, tout comme le dollar qui montait, les rendements de la dette américaine à dix ans reculait à 1,2273 % contre 1,2693 % jeudi.

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Il roulera 25 000 joints par jour dans une ancienne prison - TVA Nouvelles

Un entrepreneur de la famille de la Laiterie Chalifoux a converti l’ancienne prison de Sorel, qui a déjà abrité le motard Maurice « Mom » Boucher, en une usine à rouler 25 000 joints par jour. 

« On a la capacité de rouler 25 000 joints par jour avec une quinzaine d’employés là-dessus. Si on tombe de nuit, on peut même arriver à en rouler plus de 50 000 par jour », explique Rolland-Pierre Chalifoux, PDG de Nuances mj lors d’une visite du site, qui porte encore les cicatrices de la vie carcérale.

En septembre 2019, Le Journal avait raconté l’histoire du fils du président de la Laiterie Chalifoux. À l’époque, Rolland-Pierre Chalifoux n’avait pas encore obtenu sa licence de Santé Canada pour rouler vert.

Deux ans plus tard, son rêve de 2 millions de dollars vient de se concrétiser.

« On a eu notre licence le 16 juillet dernier de transformation de cannabis. Ça veut dire que l’on peut transformer de grosses quantités », explique-t-il.

Ces prochains jours, une quinzaine d’employés se joindront à lui au sous-sol de l’ancienne prison de Sorel pour commencer à rouler des joints pour un sous-traitant.

Ces travailleurs seront payés 16 $ l’heure en entrant, mais Rolland-Pierre Chalifoux n’entend pas geler les salaires. Au contraire, il salive déjà à l’idée de pouvoir leur offrir de juteux bonis si les astres s’alignent bien.

Pour faire un clin d’œil à l’ancienne prison, l’homme d’affaires lancera aussi sur le marché sa marque de joints préroulés, baptisée « Irony Cannabis ».

« C’est ironique de faire du cannabis dans une prison où certains ont été emprisonnés à cause de ça. On trouve ça vraiment malheureux, alors on appelle ça Irony pour l’ironie de la situation », souffle-t-il.

Au départ, Rolland-Pierre Chalifoux a jonglé avec l’idée de faire pousser des plants de cannabis, mais celui qui s’était mouillé dans l’industrie dès ses débuts a finalement choisi le marché florissant des joints roulés. Pas question non plus de faire pousser des cocottes dans l’ancienne prison parce que les plafonds sont trop bas. Son entreprise Nuances mj a décidé de se concentrer sur la transformation de cannabis 100 % québécois.

« Nos emballages seront écoresponsables. Il y a eu beaucoup de remous avec ça. On va essayer d’aller vers des emballages recyclables moins néfastes pour l’environnement », conclut le jeune entrepreneur allumé.

Il y a deux ans, la firme Deloitte a estimé le marché des produits de cannabis de prochaine génération au pays à 2,7 M$, dont la moitié viendra des produits comestibles.

  • Fondation : 2017  
  • Achat de la prison : 2019  
  • Employés : 40 (70 l’an prochain)  
  • Prison : 45 000 pi2   

Source : Nuances mj

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Friday, July 30, 2021

Le projet immobilier de La Baie d'Hudson ne passe pas - Le Journal de Montréal

L’imposant projet architectural de la Compagnie de la Baie d’Hudson ne passe pas auprès de l’Office de consultation publique de Montréal et de citoyens qui ne sont pas d’accord avec la construction d’une tour à bureaux en verre de 25 étages et qui mesurerait 120 mètres. 

Le projet avait été soumis à l’Office de consultation de la Ville de Montréal, où 150 personnes se sont exprimées et 1500 personnes ont suivi les consultations.

Les citoyens craignaient un trop grand contraste entre l’édifice emblématique et celui projeté, la construction de cette tour impliquant la destruction de la partie d’architecture brutaliste du magasin La Baie au centre-ville de Montréal.

L’Office de consultation a donc demandé à l’entreprise de faire d’autres propositions, surtout que celle présentée viendrait obstruer le paysage.

«Ça ne respectait pas la protection des vues depuis le Mont-Royal», a expliqué Dominique Ollivier de l’Office de consultation publique de Montréal. «Quand on est sur le Mont-Royal et qu’on regarde vers le sud, on peut voir jusqu’au fleuve, et là il y a une partie des vues du fleuve, s’ils construisent une tour de 25 étages, qui serait obstruée.»

La décision de l’Office a d’ailleurs été applaudie du côté de la population.

«Moi je trouve que ça détruit tout le beau», a témoigné un homme interrogé sur la situation. «Les anciennes structures, tu mets de nouveaux immeubles à côté, ça ne cadre pas dans le décor.»

«Il faut qu’ils refassent leurs devoirs. Non, ça ne fonctionne pas», a ajouté une dame. «Il y a des choses qui sont vraiment très belles avec du plus vieux, mais ils n’ont pas travaillé fort.»

La Compagnie de la Baie d’Hudson a fait parvenir un communiqué en réponse à la situation à TVA Nouvelles.

«Nous prendrons les prochaines semaines pour étudier ses recommandations. Nous attendrons également les conclusions du comité aviseur créé à la demande du bureau de la mairesse pour étudier ce projet avant d’émettre nos commentaires», est-il possible de lire.

Les recommandations seront donc étudiées dans les prochaines semaines.

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Wall Street dans le rouge, plombée par Amazon - La Presse

(New York) La Bourse de New York a terminé la semaine dans le rouge vendredi, les valeurs technologiques étant plombées par des perspectives décevantes d’Amazon tandis qu’un fond d’inquiétude persiste sur la propagation du variant Delta.

Agence France-Presse

Selon des chiffres définitifs à la clôture, l’indice Dow Jones a conclu en baisse de 0,42 % à 34 935,47 points. Le NASDAQ à forte coloration technologique a lâché 0,71 % à 14 672,68 points. L’indice élargi S&P 500 a abandonné 0,54 % à 4395,26 points.

Les trois indices sont en léger repli sur la semaine.

Le géant du commerce électronique Amazon qui a annoncé des ventes décevantes la veille après la clôture du marché, a chuté de 7,56 % à 3327,59 dollars malgré un fort bénéfice.  

Son chiffre d’affaires trimestriel, en hausse pourtant de 27 %, s’est révélé inférieur de 2 milliards de dollars aux prévisions, à 113,1 milliards.

En outre, Amazon s’est vu infliger au Luxembourg une amende de 746 millions d’euros pour non-respect des règles européennes sur la protection des données privées.

Sept des onze secteurs du S&P 500 ont conclu dans le rouge, à commencer par les produits de consommation (-2,84 %) mais aussi le secteur pétrolier (-1,85 %).

Le groupe d’engins de chantiers Caterpillar, un poids lourd du Dow jones, a lâché 2,67 % malgré des résultats positifs.

Avec l’inquiétude liée au renouveau des restrictions face à la propagation du variant Delta, « on a un peu l’impression que les choses positives pour les marchés sont derrière nous », a résumé Gregori Volokhine, de Meeschaert Financial Services.

« Les résultats des entreprises ont été tellement bons que c’est difficile d’imaginer qu’ils soient meilleurs » à l’avenir, a ajouté le gérant de fonds.

« Certaines compagnies ont profité de la pandémie, d’autres ont profité de la reprise d’activité et là on se trouve devant une inconnue, on ne sait pas vraiment dans quelle direction l’activité va aller », a-t-il estimé.

Dernière séance du mois

Pour Peter Cardillo de Spartan Capital Securities, « les investisseurs ont retiré un peu d’argent de la table » pour la dernière séance du mois.

« Au cours des dix dernières années, le mois d’août a été le mois le plus dur pour les actions », avertissait quant à elle Kathy Lien, l’analyste de BK Asset Management, en estimant que les investisseurs « se positionnaient pour les semaines à venir ».

Sur le plan macroéconomique, les indicateurs ont pourtant été plutôt positifs.

Les dépenses de consommation ont augmenté de 1 % en juin et l’inflation est restée stable sur le mois, demeurant toutefois à 4 % sur un an.

Les investisseurs sont aussi restés préoccupés « par les mesures chinoises contre leurs grandes compagnies », soulignaient les analystes de Schwab.

Depuis début juillet, une série d’entreprises chinoises cotées à Wall Street ont été soumises à des restrictions et des enquêtes de Pékin, ce qui a fait plonger ces actions et créé de la volatilité.

Vendredi la SEC, gendarme de la Bourse américaine, a annoncé de son côté un durcissement des demandes d’informations auprès des groupes chinois cotés à Wall Street.

Les géants chinois de l’internet Tencent et Baidu ont perdu 1,27 % et 1,83 %.

L’application de courtage en ligne Robinhood, qui avait fortement baissé pour sa première journée à Wall Street jeudi, a terminé en hausse de 0,95 % à 35,15 dollars alors qu’elle avait été introduite à 38 dollars.

Le titre du réseau social Pinterest a dégringolé de 18,24 % après avoir annoncé un recul de ses utilisateurs mensuels.

Les obligations étant recherchées pour leur valeur refuge, tout comme le dollar qui montait, les rendements de la dette américaine à dix ans reculaient à 1,227 3 % contre 1,269 3 % jeudi.


NASDAQ

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Loto-Vaccin: des prix de Bombardier et Air Canada ajoutés - LesAffaires.com

(Photo: La Presse Canadienne)

Le gouvernement du Québec annonce vendredi que les personnes inscrites au concours «Gagner à être vacciné» courront la chance de remporter le 3 septembre prochain des prix additionnels à ceux déjà annoncés.

Québec signale que des entreprises québécoises ont été mises à contribution pour que de nouveaux prix soient offerts, sous certaines conditions. Notamment, les personnes admissibles devront obligatoirement avoir reçu leur deuxième dose de vaccin et avoir procédé à leur inscription avant le 31 août, à 23 h 59.

Ainsi, le fabricant québécois Bombardier offrira un vol d’une durée de 90 minutes pour le gagnant et six invités sur un jet d’affaires de classe mondiale, lors d’un départ de Montréal ou de Québec.

Pour sa part, le transporteur aérien Air Canada offrira un forfait de vacances au Mexique, un bon de voyage pour un aller-retour pour n’importe quelle destination de la compagnie et dix autres pour d’autres destinations au Canada, ainsi que des points bonis pour son programme Aéroplan.

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, salue l’initiative de Bombardier et d’Air Canada de se joindre à l’effort collectif pour la vaccination contre la COVID-19. Le ministre rappelle que les vaccins sont accessibles partout au Québec, avec ou sans rendez-vous.

Le gouvernement avait déjà annoncé que les adultes québécois qui auront reçu deux doses vaccinales avant le 31 août pourront peut-être gagner un gros lot d’un million de dollars dont le tirage aura lieu le 3 septembre. À compter du 6 août, des tirages hebdomadaires de 150 000 $ auront lieu parmi les adultes inscrits ayant reçu au moins une dose.

Quant aux adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant été vaccinés au moins une fois, ils peuvent s’inscrire à des tirages hebdomadaires offrant deux bourses d’études de 10 000 $. Puis, le 3 septembre, un tirage remettra 16 bourses d’études de 20 000 $ aux jeunes inscrits ayant reçu deux doses avant le 31 août.

Selon de nouvelles données du ministère de la Santé, 1,2 million de personnes vaccinées sont inscrites au concours «Gagner à être vacciné». 

On apprend entre-temps que 6,2 millions de Québécois de 12 ans et plus ont reçu au moins une dose de vaccin, ce qui représente 83 % de la population admissible, et que parmi eux, 4,7 millions de personnes ont reçu leur deuxième dose, ce qui correspond à 63 % de la population admissible.

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Le Québec recense 125 nouveaux cas de COVID-19 et une légère baisse des hospitalisations | Coronavirus - Radio-Canada.ca

Des personnes marchant dans la rue. Au premier plan, un panneau indique la direction d'un centre de vaccination.

Jusqu'à présent, 377 297 personnes ont été infectées et 11 241 personnes en sont décédées depuis le début de la pandémie dans la province.

Photo : Radio-Canada / Jean-Claude Taliana

Radio-Canada

Le Québec enregistre 125 nouveaux cas de COVID-19 et déplore un décès supplémentaire dans les dernières 24 heures.

Le nombre d'hospitalisations s'établit à 60, en baisse de deux patients. Parmi elles, 17 se trouvent aux soins intensifs, une diminution de trois patients par rapport à la veille.

Sans surprise, la vaste majorité des personnes infectées (92 %) et hospitalisées (88 %) dans le dernier mois n'avaient pas été vaccinées ou n'avaient reçu qu'une seule dose de vaccin, selon le ministère de la Santé du Québec.

Jusqu'à présent, 377 297 personnes ont été infectées et 11 241 personnes en sont décédées depuis le début de la pandémie dans la province.

15 892 tests de dépistage ont été réalisés le 28 juillet.

L’évolution de la COVID-19 au Québec

Pendant ce temps, la campagne de vaccination se poursuit. Hier, 66 803 doses ont été administrées, portant le total à près de 11 millions depuis le début de la campagne.

Ce sont 83,9 % des Québécois de 12 ans et plus qui ont reçu au minimum une dose de vaccin et 65,9 % d'entre eux sont complètement vaccinés, selon les données de l'Institut national de santé publique (INSPQ).

La province compte toujours 43 éclosions actives, dont la plupart (28) sont en milieux de travail.

Les proportions de cas actifs pour 100 000 habitants sont les plus élevées à Laval (34), à Montréal (20,2) et en Mauricie et Centre-du-Québec (16), une augmentation par rapport à hier dans les trois régions.

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Reprise des vols commerciaux chez Air Transat aujourd'hui - TVA Nouvelles

Le transporteur aérien Air Transat a trois vols commerciaux à son programme ce vendredi, les premiers après six mois d’inactivité due aux restrictions imposées pour lutter contre la COVID-19. 

• À lire aussi: EN DIRECT | Les derniers développements sur le coronavirus

Les trois vols, Montréal-Punta Cana, Punta Cana-Montréal et Montréal-Vancouver, «donnent le coup d'envoi au programme estival de la compagnie», a indiqué Air Transat dans un communiqué. Au plus fort de la saison, le transport assurera 24 liaisons vers 16 destinations au Canada, aux États-Unis, dans le Sud et en Europe.

«C'est avec beaucoup de bonheur et de fébrilité que nous reprenons aujourd'hui le ciel après ces longs mois de suspension, a affirmé Annick Guérard, présidente et cheffe de la direction de Transat. En vue de notre reprise, nos équipes ont tout mis en œuvre afin d'assurer la sécurité des voyageurs et faciliter leur processus de planification, en ajustant continuellement notre programme de mesures sanitaires Protection Voyageur et notre guide pratique sur les exigences de voyage.»

La compagnie a précisé que «sous réserve de l'évolution des restrictions de voyages, [elle] pourrait toutefois devoir modifier son calendrier de vols», ajoutant que «les clients touchés par des changements majeurs seraient admissibles à un remboursement».

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Les agents de bord d'Air Transat rejettent l'entente de principe - Radio-Canada.ca

Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...