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Wednesday, November 30, 2022

Prix de l'essence | CAA-Québec dénonce des marges de profit « très élevées » chez des détaillants - La Presse

Des marges de 20 cents le litre entre le prix de l’essence à la raffinerie et à la pompe sont observées dans certaines régions du Québec en ce moment, une situation dénoncée par CAA-Québec. L’organisme reproche aux détaillants de tarder à retransmettre aux automobilistes les importantes baisses des indicateurs pétroliers des derniers jours.

Cette situation concerne une dizaine de régions dans la province parmi lesquelles le Saguenay–Lac-Saint-Jean, le Bas-Saint-Laurent, le Centre-du-Québec et la Mauricie où la marge au détail est de plus de 23 cents le litre et le prix à la pompe de plus de 170 cents le litre.

En tête se trouve la Côte-Nord où le prix du litre d’essence à la pompe se chiffre en moyenne à 173,4 cents, soit 26,8 cents le litre de plus qu’à la raffinerie selon les chiffres répertoriés sur la plateforme Info Essence de CAA-Québec.

Pendant ce temps, à Montréal, où le coût d’acquisition pour les détaillants est pourtant l’un des plus élevés de la province en raison de la taxe dédiée au transport en commun, les automobilistes peuvent faire le plein pour 155,9 cents le litre.

Un « écart dur à comprendre »

Une situation que s’explique mal le directeur des affaires publiques chez CAA-Québec, Nicolas Ryan. « C’est l’écart entre les différentes villes qui est dur à comprendre », dit-il en ajoutant recevoir de nombreux appels et courriels de membres frustrés par cette situation.

« La vision qu’on a, que nos membres nous rapportent, c’est que lorsque les indicateurs [pétroliers] sont à la hausse [les détaillants] sont très prompts à ajuster leurs prix, mais lorsqu’ils sont à la baisse, c’est toujours plus long », explique-t-il

Si CAA-Québec a déjà observé dans le passé des marges au détail dépassant les 20 cents/litre, cette situation ne perdurait pas plus de 24 h. Or, dans ce cas-ci, les importantes marges durent depuis 48 h et même plus dans certaines régions.

L’industrie doit expliquer aux automobilistes ce qui justifie de telles marges au détail et de tels écarts entre les prix affichés à la pompe dans les différentes régions, dit Nicolas Ryan.

Forte volatilité

Jointe mercredi soir, la PDG de l’Association des distributeurs d’énergie du Québec, Sonia Marcotte, dit avoir été mise au courant des marges au détail importantes dans certaines régions du Québec.

Celle dont l’association représente quelque 2300 points de service dans la province s’attend à voir le prix de l’essence à la pompe y baisser sous peu. La forte volatilité des prix à la raffinerie, où s’approvisionnent les détaillants, pourrait être en cause selon elle.

« Il y a une vingtaine d’années, on ne voyait pas ça, le prix à la raffinerie bougeait à peine toutes les semaines alors que maintenant il varie tous les jours, même parfois plusieurs fois par jour », souligne-t-elle.

Parmi les hypothèses évoquées par Sonia Marcotte pour expliquer cette disparité entre Montréal et certaines régions, elle cite le plus grand « roulement » des stocks dans la métropole et des « dynamiques régionales » de compétition entre les stations-service.

« Je ne connais pas la stratégie de chacun des détaillants et ils sont libres de faire ce qu’ils veulent, de déterminer [leur] prix selon la concurrence autour. Éventuellement ça va à se résorber », conclut-elle.

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Tuesday, November 29, 2022

La Banque Royale achète la Banque HSBC Canada pour 13,5 milliards de dollars - Radio-Canada.ca

Une succursale HSBC

La HSBC Canada compte 134 G$ d'actifs au 30 septembre 2022, quelque 130 succursales et 4200 employés.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Radio-Canada
| Mis à jour

La Banque Royale du Canada annonce qu'elle a conclu une entente pour acheter la Banque HSBC Canada pour 13,5 milliards de dollars.

Dans un communiqué diffusé mardi matin, la Banque Royale explique qu’elle fera l’acquisition de la totalité des actions ordinaires et du bénéfice de la HSBC Canada.

« La HSBC Canada permet d'ajouter une clientèle et des activités complémentaires sur le marché que nous connaissons le mieux et où nous pouvons offrir des rendements élevés et apporter de la valeur à nos clients grâce à notre solidité financière et à notre service primé. »

— Une citation de  Dave McKay, président et chef de la direction de RBC

Pour M. McKay, cette transaction permettra à son entreprise de mieux servir la clientèle ayant des besoins internationaux, les nouveaux arrivants au Canada et les clients aisés qui ont besoin de capacités bancaires et de gestion de patrimoine à l'échelle mondiale.

La clôture de la transaction est prévue d'ici la fin de 2023, sous réserve des conditions de clôtures usuelles, y compris l'obtention des approbations des autorités de réglementation.

La HSBC Canada compte 134 G$ d'actifs au 30 septembre 2022, quelque 130 succursales et 4200 employés. Elle fera désormais partie de la RBC, qui en compte plus de 92 000 dans le monde, dont 65 000 employés équivalent temps plein au pays.

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Marché immobilier: les environs des pistes de ski sauvés par le télétravail - Le Journal de Québec

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Monday, November 28, 2022

Inflation? Quelle inflation? - Radio-Canada.ca

Des clients dans un magasin d'électronique attendent en file à la caisse pour payer. La plupart ont acheté une télévision.

Malgré l'inflation et le spectre d'une récession, les ventes réalisées lors du Vendredi fou ont atteint des records dans plusieurs pays.

Photo : Getty Images / Sandy Huffaker

La flambée inflationniste est loin d’avoir refroidi les ardeurs des consommateurs, qui ont battu cette année des records d’achats lors du Vendredi fou, alors que les ventes du Cyberlundi devraient atteindre plus de 11,6 milliards de dollars, aux États-Unis seulement.

Malgré des hausses historiques du prix du panier d’épicerie, du logement, de l’énergie, des biens consommation et des services, les consommateurs n’ont pas l’intention de ralentir la cadence aux Fêtes cette année.

Selon la firme canadienne Shopify Inc., qui fournit des outils de commerce électronique à des entreprises dans plus de 175 pays, les ventes des marchands inscrits sur son système ont augmenté de 17 % cette année par rapport à l’an dernier lors des soldes du Vendredi fou.

Dans la seule journée de vendredi, les marchands inscrits chez Shopify ont réalisé 3,36 milliards de dollars de ventes. Au plus fort de la journée, on enregistrait 3,5 millions de dollars américains de ventes par minute.

C’est aux États-Unis, au Royaume-Uni et au Canada que les consommateurs ont effectué le plus d’achats, a mesuré Shopify. Les catégories de produits les plus prisés étaient les vêtements et les accessoires, la santé/beauté et les produits pour la maison et le jardin.

Il n’y a pas que chez Shopify qu’on a constaté l’appétit renouvelé des consommateurs pour le magasinage à l’approche des Fêtes. Aux États-Unis, malgré un taux d’inflation de 7,7 % en octobre, les chiffres d’affaires du commerce au détail entre l'Action de grâce américaine et le Cyberlundi s’annoncent fumants cette année.

La confiance règne

Des clients dans une boutique Apple Store.

Les commerces d'appareils électroniques sont fort populaires lors des soldes du Vendredi fou.

Photo : AP / Julia Nikhinson

Lors du Vendredi fou, il y a trois jours, les consommateurs américains ont dépensé en une seule journée plus de 9,12 milliards de dollars, et ce, seulement pour les ventes en ligne. C’est un milliard de dollars de plus que l’an dernier, souligne la firme Adobe Analytics.

Les ventes en ligne d'appareils électroniques ont augmenté de 221 % vendredi dernier par rapport à un jour moyen d'octobre 2022, les articles les plus vendus étant les MacBook et les montres Apple, selon Adobe.

Les drones, la Xbox Series X et des jeux tels que FIFA 23 et Pokémon Scarlet and Violet trônaient aussi en tête du palmarès des achats sur Internet.

Pour ce qui est du Cyberlundi qui est Le rendez-vous des chasseurs d’aubaines en ligne, il devrait rapporter entre 11,2 et 11,6 milliards de dollars aux commerçants américains seulement aujourd’hui, selon les prévisions d’Adobe Analytics, soit 8,5 % de plus que l’an dernier.

L’inflation ne serait cependant pas étrangère à ces hausses importantes de la valeur des ventes dans la mesure où les gens paient plus cher leurs biens même s’ils en achètent moins, soulignent les analystes d’Adobe.

Or, malgré l’engouement pour le commerce en ligne, les magasins demeurent encore fort populaires, selon la National Retail Federation, qui prévoyait que 67 % des acheteurs du Vendredi fou se rendraient dans les magasins pour l’occasion.

Plus de 166 millions d'Américains devraient faire des achats en personne ou en ligne au cours des cinq jours qui séparent la fête de l'Action de grâces du Cyberlundi.

Les Canadiens emboîtent le pas

Tout comme aux États-Unis, la confiance des consommateurs canadiens ne semble pas ébranlée outre mesure par l’inflation (6,9 % en octobre) et le spectre d’une prochaine récession.

Selon les conclusions d’un sondage commandé par le Conseil canadien du commerce de détail (CCCD), publié en octobre, les Canadiens entendent célébrer davantage lors des Fêtes cette année et prévoient dépenser autant que l’an dernier.

À en croire l’enquête réalisée par la firme Léger auprès de 2505 Canadiens, tout a beau coûter plus cher, l’humeur générale n’est pas à la privation cette année.

« La difficile situation financière qui prévaut actuellement affecte 6 Canadiens sur 10, mais la plupart entendent dépenser à peu près le même montant, soit 790 $, qu’ils prévoyaient dépenser en 2021. »

— Une citation de  Conseil canadien du commerce de détail

Par ailleurs, 6 consommateurs sur 10 affirment qu’ils chercheront davantage les aubaines cette année.

Environ 60 % des répondants ont également l’intention de se rendre dans les magasins pour faire leurs emplettes des Fêtes.

D’après l’enquête de la firme Léger, si 8 consommateurs canadiens sur 10 prévoient acheter des cadeaux aux autres cette année, 62 % ont cependant affirmé vouloir faire des cadeaux ayant une plus grande signification, mais à moins de gens.

Le paradoxe du Vendredi fou

Un homme marche dans l'allée d'un magasin.

Malgré un pouvoir d'achat amoindri et un taux d'endettement élevé, les consommateurs n'entendent pas passer à côté des aubaines des Fêtes qui sont devenues en quelque sorte une tradition.

Photo : AP / Charlie Riedel

Mais comment expliquer cette frénésie en dépit de la hausse importante du prix des aliments et des biens essentiels qui devraient, en théorie du moins, priver les ménages du pays d'une partie des ressources financières consacrées aux dépenses non essentielles?

Dans une entrevue accordée à notre collègue Raphaël Beaumont-Drouin, Myriam Ertz, professeure au Département des sciences économiques et administratives de l'UQAC, explique que la perte du pouvoir d'achat des consommateurs a peu d'impact en fin de compte sur les ventes en ligne et en magasin lors de périodes comme le Vendredi fou ou le Cyberlundi.

Dans la mesure où ces journées de soldes américaines sont devenues un rendez-vous annuel répandu dans le monde entier, il s'agit aujourd'hui d'un rituel de consommation, d'une tradition qu'on célèbre quoi qu'il arrive, souligne Mme Ertz. C'est quelque chose qui revient de façon récurrente, auquel les consommateurs attachent une importance particulière, dit-elle.

Signe que l'inflation ne ralentit pas les dépenses des consommateurs, elle rappelle que l'endettement lié à l'utilisation de la carte de crédit a atteint des niveaux records à la fin du mois de septembre au pays, selon une enquête menée par Équifax Canada.

Avec les informations de La Presse canadienne, Reuters, et NPR

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Cuvée 2022 | Les vins québécois coûteront plus cher - La Presse

Si vous êtes amateurs de vin québécois, préparez-vous à payer plus cher vos cuvées 2022, l’année ayant donné des rendements faibles au vignoble, alors que les coûts de production, eux, ont augmenté.

« C’était la tempête parfaite », confirme Éric Blouin, copropriétaire du Clos Sainte-Thècle, en Mauricie.

Les intrants, engrais et pesticides, coûtent plus cher et les salaires de la main-d’œuvre ont été bonifiés. Le vin demande du temps et des efforts pour être élaboré, de la vigne à la bouteille.

Justement, le prix des bouteilles (vides) a aussi augmenté.

Le vigneron de la Mauricie paie cette année autour de 18 $ la caisse de 12 bouteilles bourguignonnes. C’était un peu plus de 10 $ l’année dernière.

« L’Ukraine était un grand fabricant de bouteilles », précise Sébastien Daoust, propriétaire du vignoble Les Bacchantes, à Hemmingford, et trésorier du Conseil des vins du Québec.

Si on a des fournisseurs mondiaux qui ne sont plus disponibles à cause des évènements que l’on connaît, ça veut dire que nos bouteilles seront plus chères. Les bouchons sont plus chers aussi, pour des raisons de transport. Tout est plus cher, dont notre coût de financement.

Sébastien Daoust, propriétaire du vignoble Les Bacchantes

Les vignerons étant des entrepreneurs, ils doivent eux aussi composer avec la hausse des taux d’intérêt, entre autres.

Aux Bacchantes, Sébastien Daoust va ralentir ses projets d’investissement l’année prochaine, justement pour ne pas trop augmenter les dépenses.

Le vigneron veut plutôt mettre des efforts pour optimiser les façons de faire, autant dans le champ que dans le chai, afin de gagner en efficacité.

Moins de bouteilles

D’autant que les années en agriculture sont très imprévisibles et 2022 n’a manifestement pas été la meilleure, pour les vignerons d’ici.

Au Clos Sainte-Thècle, on a produit 7000 bouteilles en 2021 et il devrait y en avoir autour de 4000-4500 pour les cuvées de 2022, à part la piquette, qui est un nouveau produit. L’année prochaine, Éric Blouin estime que ses vins vont coûter environ 20 % plus cher.

« La qualité est là, mais pas la quantité », dit-il.

Le Clos Sainte-Thècle a la chance d’être l’un de ces vignobles dont on s’arrache les vins. Toutes ses cuvées 2021 sont épuisées pour la vente directement au vignoble. Il faut avoir de la chance pour en trouver en boutique.

Au Québec, les vins locaux se retrouvent au restaurant, au vignoble, mais aussi dans des boutiques spécialisées qui mettent de l’avant les alcools du terroir, les épiceries généralistes et, de plus en plus, dans les SAQ.

Cette pression sur le prix n’est pas le lot que des plus petits et plus jeunes vignobles du Québec.

« On vit tous les mêmes augmentations, que l’on achète 100 bouteilles ou 100 000 ! », lance Daniel Lalande, propriétaire du Vignoble de la Rivière du Chêne, qui aura 25 ans l’année prochaine.

« Notre bouteille est passée de 0,58 $ avant la COVID à 1,15 $, en moyenne. On produit plus de 400 000 bouteilles, faites le calcul. C’est 200 000 $ [supplémentaires] juste en bouteilles. Je ne compte pas les capsules, je ne compte pas les étiquettes. »

« On va se le dire, la COVID a le dos large. Tout d’un coup, tout coûte plus cher », poursuit M. Lalande

Un marché en développement

Selon Sébastien Daoust, il faut être prudent dans la hausse du prix des vins d’ici.

« J’anticipe un ralentissement économique, explique ce vigneron, fils de banquier. Le vin est considéré comme un produit luxueux, donc il va falloir ajuster les prix en conséquence. On a vécu une pandémie où le dollar discrétionnaire du consommateur allait très rapidement vers le vin et les petits plaisirs de la vie, puisqu’on ne pouvait pas s’offrir les grands plaisirs de voyage. Je pense qu’on va avoir une contrepartie de ça. »

Le prix des vins des Bacchantes a augmenté de 10 % cette année. « Je ne suis pas certain d’augmenter l’année prochaine », dit Sébastien Daoust, qui joue de prudence.

Daniel Lalande a aussi décidé d’absorber en partie la hausse des coûts d’exploitation sur ses marges bénéficiaires. Le prix des vins de ses deux vignobles va avoir une hausse moyenne de 4 %. « C’est minime, dit le vigneron. Bien en bas de ce que l’on aurait dû augmenter. Mais on veut avoir de bons rapports qualité-prix plutôt que des vins trop chers. »

Du côté du détail, la hausse du prix du vin québécois n’est pas simple à gérer non plus.

« On a vraiment bénéficié de l’engouement pour l’achat local et les vins du Québec durant la pandémie », confirme Pascale Rémond, cofondatrice de la boutique Les Minettes, qui a pignon sur rue dans le Vieux-Sainte-Rose. Maintenant, la crédibilité de ces vins est établie et le lien est bien fait avec une partie de la clientèle. Le hic : l’inflation.

Le prix du vin continue à augmenter et maintenant, les gens font beaucoup plus attention, comparé aux deux dernières années. Que ce soit pour le vin ou les autres produits locaux.

Pascale Rémond

Dans le cas des vins, Pascale Rémond explique que les marges de profit sont déjà minces pour les produits de petits vignobles.

Les augmentations de prix, dans le contexte actuel, paraissent. Aussi petites soient-elles.

« Les clients achètent moins, concède Pascale Rémond. C’était très fréquent de voir des clients sortir avec des caisses de douze. Maintenant, ils sont plus sélectifs. »

À la SAQ aussi, les clients sont sélectifs, selon Sébastien Daoust. Et le prix peut être déterminant.

« Les vins du Québec représentent entre 1 % et 1,5 % de la consommation de vin au Québec, rappelle l’entrepreneur. Et le prochain 1 % [à aller chercher] est plus sensible au prix, plus sensible à la disponibilité. Il va passer par une SAQ pour aller chercher son vin, pas nécessairement par une boutique spécialisée, et il faut le prendre en considération dans un plan de croissance. »

En savoir plus

  • 35 %
    Les vins du Québec sont surtout vendus en épicerie (35 %), puis à la SAQ (30 %), au vignoble (27 %) et finalement au restaurant (6 %).
    SOURCE : Conseil des vins du Québec
    2,4 %
    La SAQ a augmenté de 2,4 %, en moyenne, le prix de 1458 produits (toutes origines confondues) au début du mois.
    SOURCE : SAQ

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Saturday, November 26, 2022

Montréal versera 3 millions à des manifestants dont les droits ont été bafoués - La Presse

(Montréal) La Ville de Montréal paiera plus de 3 millions à des centaines de manifestants dont les droits avaient été violés par le Service de police de la Ville de Montréal.

Le règlement permettra de mettre un terme à huit recours collectifs intentés contre la Ville. La partie demanderesse alléguait que les participants à six manifestations avaient été illégalement arrêtés ou détenus par le SPVM lors d’un encerclement et n’avaient pu exercer certains droits fondamentaux.

Le cabinet d’avocat Melançon, Marceau, Grenier et Cohen qui représentent les participants aux recours collectifs, a indiqué dans un avis approuvé par la cour que la municipalité publiera des excuses sur son site internet reconnaissant que « certains gestes » par le SPVM et l’administration municipale avaient porté atteinte aux droits fondamentaux des manifestants.

Ces manifestations se sont déroulées entre juin 2012 et mars 2014. Certaines visaient à dénoncer la brutalité policière et un règlement municipal limitant les manifestations. Une autre voulait marquer le premier anniversaire du début des manifestations étudiantes contre l’augmentation des droits de scolarité lors du « printemps érable ».

L’entente de règlement doit être approuvée par la Cour supérieure du Québec. Une audience à ce sujet est prévue le 21 décembre.

La Ville de Montréal a accepté de payer en tout un total de 6 millions pour régler ces huit recours collectifs et huit autres « dossiers basés sur des faits et des questions similaires ».

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Voici à partir de quel moment vous pourriez recevoir votre chèque de la CAQ - Le Journal de Montréal

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Comptes Twitter authentifiés | Elon Musk annonce des badges dorés, gris et bleus - La Presse

(San Francisco) Le patron et propriétaire de Twitter Elon Musk a annoncé vendredi le lancement prochain de badges de différentes couleurs pour distinguer les comptes authentifiés sur la plateforme.

« Désolé pour le retard, nous lançons provisoirement Verified vendredi de la semaine prochaine », a tweeté le multimilliardaire.  

« Une coche dorée pour les entreprises, une coche grise pour les gouvernements, bleue pour les particuliers (célébrités ou non) et tous les comptes vérifiés seront authentifiés manuellement avant l’activation de la vérification », a-t-il poursuivi.

« C’est douloureux, mais nécessaire », a justifé l’entrepreneur.

Dans un autre tweet, M. Musk a précisé que tous les comptes individuels authentifiés auraient le même badge bleu, mais certains pourront éventuellement afficher « un petit logo secondaire indiquant qu’ils appartiennent à une organisation s’ils sont vérifiés comme tels par cette organisation ».

Le nouveau système d’authentification voulu par le patron de Tesla et SpaceX suscite de la confusion et de l’incompréhension depuis plusieurs semaines.

M. Musk veut proposer un abonnement payant à 8 dollars par mois permettant à tous les utilisateurs qui le souhaitent d’obtenir la fameuse coche bleue, qui était auparavant gratuite, mais réservée aux comptes considérés comme notoires.

Une première version de ce nouveau système avait tourné court début novembre, de nombreux comptes se faisant alors passer pour des célébrités ou des entreprises. Face à la cacophonie ambiante, M. Musk avait décidé de repousser la date de lancement au 29 novembre avant de la reporter sine die.

Un badge gris « Officiel » est lui déjà en place. Initialement ajouté aux comptes notoires, il apparaît désormais sous le nom de certaines grandes entreprises. M. Musk souhaite faire payer les utilisateurs afin de diversifier les revenus de Twitter, qui dépend à 90 % de la publicité.  

Depuis le rachat de la plateforme par l’entrepreneur, plusieurs grandes marques ont interrompu leurs dépenses publicitaires sur le réseau social, craignant notamment d’être associées à des contenus toxiques en raison de l’assouplissement de la modération des contenus.

D’après l’ONG Media Matters, la moitié des 100 principaux annonceurs de Twitter ont annoncé suspendre ou « ont apparemment suspendu » leurs dépenses sur le réseau social.

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Friday, November 25, 2022

Électrification des transports | Un nouveau carrefour pour penser les véhicules de demain - La Presse

(Saint-Jérôme) L’électrification des transports ne se limite pas à l’achat de véhicules. Le volet de la recherche et de l’innovation est essentiel pour effectuer de nouvelles avancées. À Saint-Jérôme, un carrefour où l’on imagine les véhicules de demain vient d’inaugurer ses nouvelles installations à la fine pointe de la technologie. Le temps d’une journée, le cégep de Saint-Jérôme et l’Institut du véhicule innovant (IVI) ont ouvert leurs portes.

Des essais privés

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Comment identifier les forces et les faiblesses de la batterie d’une voiture électrique sans qu’elle se déplace ? Avec les salles de prototypage des tests dynamomètre du complexe. L’endroit offre la possibilité d’effectuer des essais dans un environnement contrôlé grâce à un simulateur routier. L’outil permet de mesurer le rendement, la performance et la résistance du véhicule et de sa batterie avec une charge placée dans le coffre arrière. On peut répéter l’exercice avec des vitesses différentes. Le centre compte également une autre salle (sur l’écran) qui peut accueillir des véhicules lourds comme des autobus. On travaillera éventuellement sur l’avion du futur.

Tester les limites

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le site abrite un laboratoire spécialement dédié aux batteries. Une chambre climatique fermée (à droite sur la photo) permet, par exemple, de recueillir une multitude de données sur le comportement d’une batterie soumise aux rigueurs de l’hiver québécois. La pièce permet de faire passer le mercure jusqu’à des températures avoisinant - 70 degrés Celsius. Ce laboratoire permet aussi de brancher une batterie à de l’équipement qui peut caractériser ses paramètres (capacité de recharge, intensité).

Accélérer les avancées

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

L’IVI offre ses services à plusieurs clients pour les épauler dans la recherche et le développement. L’un des nombreux outils permet de numériser un objet réel pour le reproduire en trois dimensions et sous tous ses angles afin d’y effectuer de l’analyse. C’est également dans cette salle que l’on peut effectuer des essais d’intelligence artificielle dans le créneau des véhicules autonomes.

Sous un même toit

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le bâtiment a été érigé sur un terrain cédé par la Ville de Saint-Jérôme. D’une superficie de 2712 mètres carrés (environ 30 000 pieds carrés), le complexe regroupe, à un seul endroit, des activités qui étaient autrefois dispersées. « C’est ce que l’IVI avait besoin pour atteindre son objectif de devenir un centre de référence », a souligné le ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon, en conférence de presse – à laquelle participaient plusieurs élus et représentants de l’écosystème du transport électrique. Le projet a bénéficié d’une aide de 12,7 millions octroyée par le gouvernement québécois.

En savoir plus

  • 45 personnes
    Il s’agit de l’effectif approximatif de l’IVI
    institut du véhicule innovant
    500
    Nombre de projets sur lesquels l’Institut a déjà collaboré
    institut du véhicule innovant

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«Il y a une réflexion qu'il faut avoir aussi comme peuple au Québec», estime Pierre Fitzgibbon - Le Journal de Montréal

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«Il y a une réflexion qu'il faut avoir aussi comme peuple au Québec», estime Pierre Fitzgibbon  Le Journal de MontréalAfficher la couverture complète sur Google Actualités
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Thursday, November 24, 2022

Les Cris rouvrent la scierie de Waswanipi avec Chantiers Chibougamau - La Presse

(Waswanipi) Chantiers Chibougamau, en collaboration avec la Nation crie de Waswanipi et sa branche forestière Corporation Mishtuk, modernise la scierie Bois d’œuvre cri, située à une vingtaine de kilomètres du village autochtone.

Bois d’œuvre cri appartient à 51 % à Mishtuk et 49 % à Chantiers Chibougamau, un partenariat qui a nécessité quatre ans de pourparlers avant de devenir réalité.

Le bois d’œuvre servira à construire les maisons dont les Cris ont grand besoin et à alimenter les usines de deuxième et troisième transformation de Chantiers Chibougamau.

En raison de la croissance de leur population, les Cris auront besoin de 5200 logements au cours des 15 prochaines années.

« Dans un premier temps, 10 % du bois d’œuvre sera ainsi réservé aux besoins de la communauté crie », précise Chris Cooper, gestionnaire de projet pour Bois d’œuvre cri.

Pour le manufacturier Chantiers Chibougamau, la scierie a l’avantage de se trouver à proximité de la ressource forestière et où se trouve la main-d’œuvre disponible.

Une scierie moderne

Selon Frédéric Verreault, directeur exécutif du développement corporatif de Chantiers Chibougamau, la scierie représente la seule entreprise manufacturière en territoire cri.

  • La nouvelle scierie Bois d’œuvre cri est la seule entreprise manufacturière en territoire cri.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    La nouvelle scierie Bois d’œuvre cri est la seule entreprise manufacturière en territoire cri.

  • Environ 10 % de la production de bois d’œuvre de la nouvelle scierie sera réservée aux besoins de la communauté, notamment en matière de logement.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Environ 10 % de la production de bois d’œuvre de la nouvelle scierie sera réservée aux besoins de la communauté, notamment en matière de logement.

  • Les dignitaires ont scié une épinette plutôt que de couper le traditionnel ruban.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Les dignitaires ont scié une épinette plutôt que de couper le traditionnel ruban.

  • Une partie des équipements a été récupérée d’une autre scierie.

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Une partie des équipements a été récupérée d’une autre scierie.

  • Du bois entreposé dans la cour de la scierie

    PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, LA PRESSE

    Du bois entreposé dans la cour de la scierie

La scierie, en grande partie automatisée, a une capacité de 70 000 mètres cubes par an avec une possibilité de l’augmenter à 120 000 mètres cubes à terme. Les allocations de bois réservées aux Cris découlant de la Paix des braves pourront servir à soutenir les activités de l’usine.

Trente travailleurs répartis sur trois quarts de travail vont trouver du boulot. Outre les 30 emplois en usine, l’entreprise contribue à pérenniser une centaine d’emplois en forêt chez Mishtuk. Les travaux et l’équipement de pointe ont nécessité un investissement de 20 millions. Le début de la production est prévu pour le premier trimestre 2023.

La scierie de Waswanipi devient l’une des plus modernes au Québec, soutiennent ses copropriétaires.

Réouverture

On a procédé à l’inauguration de l’usine jeudi en présence de la grande cheffe du Grand Conseil des Cris du Québec Mandy Gull-Masty et des ministres québécois Pierre Fitzgibbon et Ian Lafrenière. Pour l’occasion les dignitaires ont coupé une épinette plutôt que le traditionnel ruban.

Il s’agit d’une réouverture, puisque l’endroit avait fonctionné jusqu’en 2012. Il a été exploité pendant des années par Domtar.

« L’annonce d’aujourd’hui est un premier pas significatif de la place que les Cris veulent occuper dans le développement de leur territoire », a dit la grande cheffe du Grand Conseil des Cris du Québec.

L’investissement de 20 millions se répartit comme suit : Chantiers Chibougamau, la Nation de Waswanipi et la Nation crie fournissent un peu plus du tiers de l’argent ; Investissement Québec (prêt de 7 millions), Développement économique Canada (2,4 millions), Ressources naturelles Canada, Gouvernement de la nation crie et la Société de développement de la Baie-James (prêt de 1,3 million) ont contribué à l’investissement.

Les frais de déplacement de La Presse ont été assumés par Chantiers Chibougamau.

En savoir plus

  • 169
    Nombre de scieries détenant un permis au Québec
    Ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs du Québec

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Les Cris rouvrent la scierie de Waswanipi avec Chantiers Chibougamau - La Presse
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Vendredi fou: les 5 articles qui offrent les meilleurs rabais - TVA Nouvelles

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  1. Vendredi fou: les 5 articles qui offrent les meilleurs rabais  TVA Nouvelles
  2. Un petit répit de l'inflation: le Vendredi fou, plein d'aubaines et des tonnes de pièges à éviter  Le Journal de Montréal
  3. Vendredi fou | Les détaillants misent sur le retour des chasseurs d'aubaines  La Presse
  4. Vendredi fou: les Québécois se tournent vers l'achat d'occasion  TVA Nouvelles
  5. Vers un vendredi de moins en moins fou | Affaires  Le Soleil
  6. Afficher la couverture complète sur Google Actualités

Vendredi fou: les 5 articles qui offrent les meilleurs rabais - TVA Nouvelles
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Tuesday, November 22, 2022

Le ministre Girard prévoit une période de stagnation économique au Québec - La Presse

S’il ne sait pas si l’économie du Québec tombera en récession, le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, prévient qu’une période de stagnation est inévitable.

« On dit qu’il y a 50 % d’une probabilité de récession, mais ce qui est vraiment important, c’est qu’il y a 100 % de probabilité que l’économie ralentisse », a-t-il dit, mardi, lors d’une présentation dans le cadre d’un évènement organisé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) à Montréal.

« Nous sommes dans une période où la croissance va avoisiner zéro point zéro %, précise-t-il. Lorsqu’on est si près de zéro %, on pourrait être un peu au-dessus ou un peu en dessous, donc on pourrait avoir deux trimestres consécutifs de croissance négative [la définition technique d’une récession]. »

La hausse des taux d’intérêt entraîne des répercussions sur l’économie. « Lorsque vous prenez des taux d’intérêt qui sont presque à 0 % et qu’on les amène à 4 % [ça crée un] choc sur l’économie. C’est certain que les secteurs qui sont sensibles aux taux d’intérêt vont ralentir », souligne le ministre.

Ce ralentissement touche notamment le secteur immobilier résidentiel et les entreprises qui ont des dettes à taux variables. « C’est commencé », constate-t-il.

M. Girard affirme toutefois que s’il y avait une récession, celle-ci serait « faible » et « gérable ». Le ministre fera le point sur la situation économique et financière du Québec lors d’une mise à jour prévue le 8 décembre prochain.

Le grand argentier du gouvernement Legault a d’ailleurs ouvert la porte à une forme de soutien financier aux entreprises. « On sera là pour aider les entreprises, s’il y avait des situations où la hausse des taux d’intérêt amenait des problèmes de liquidités pour certaines d’entre-elles. »

Il s’est toutefois voulu rassurant quant à l’inflation, qui atteint un rythme de 6,4 % au Québec en octobre par rapport à 6,5 % en septembre, selon les données de Statistique Canada. Cela se compare à une inflation de 6,9 % pour l’ensemble du pays.

Malgré une inflation annuelle relativement élevée en octobre, M. Girard juge que les indicateurs pointent dans le sens d’une modération de la progression des prix. Il note que le prix des matières premières et des biens diminue, même si l’inflation demeure forte dans le secteur de l’alimentation.

« La moyenne [de l’inflation sur une période de] un mois, trois mois, six mois, est inférieure à la moyenne [d’]un an. Tous les indicateurs qu’on regarde montrent que l’inflation ralentit. »

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Le ministre Girard prévoit une période de stagnation économique au Québec - La Presse

S’il ne sait pas si l’économie du Québec tombera en récession, le ministre des Finances du Québec, Eric Girard, prévient qu’une période de stagnation est inévitable.

« On dit qu’il y a 50 % d’une probabilité de récession, mais ce qui est vraiment important, c’est qu’il y a 100 % de probabilité que l’économie ralentisse », a-t-il dit, mardi, lors d’une présentation dans le cadre d’un évènement organisé par l’Autorité des marchés financiers (AMF) à Montréal.

« Nous sommes dans une période où la croissance va avoisiner zéro point zéro %, précise-t-il. Lorsqu’on est si près de zéro %, on pourrait être un peu au-dessus ou un peu en dessous, donc on pourrait avoir deux trimestres consécutifs de croissance négative [la définition technique d’une récession]. »

La hausse des taux d’intérêt entraîne des répercussions sur l’économie. « Lorsque vous prenez des taux d’intérêt qui sont presque à 0 % et qu’on les amène à 4 % [ça crée un] choc sur l’économie. C’est certain que les secteurs qui sont sensibles aux taux d’intérêt vont ralentir », souligne le ministre.

Ce ralentissement touche notamment le secteur immobilier résidentiel et les entreprises qui ont des dettes à taux variables. « C’est commencé », constate-t-il.

M. Girard affirme toutefois que s’il y avait une récession, celle-ci serait « faible » et « gérable ». Le ministre fera le point sur la situation économique et financière du Québec lors d’une mise à jour prévue le 8 décembre prochain.

Le grand argentier du gouvernement Legault a d’ailleurs ouvert la porte à une forme de soutien financier aux entreprises. « On sera là pour aider les entreprises, s’il y avait des situations où la hausse des taux d’intérêt amenait des problèmes de liquidités pour certaines d’entre-elles. »

Il s’est toutefois voulu rassurant quant à l’inflation, qui atteint un rythme de 6,4 % au Québec en octobre par rapport à 6,5 % en septembre, selon les données de Statistique Canada. Cela se compare à une inflation de 6,9 % pour l’ensemble du pays.

Malgré une inflation annuelle relativement élevée en octobre, M. Girard juge que les indicateurs pointent dans le sens d’une modération de la progression des prix. Il note que le prix des matières premières et des biens diminue, même si l’inflation demeure forte dans le secteur de l’alimentation.

« La moyenne [de l’inflation sur une période de] un mois, trois mois, six mois, est inférieure à la moyenne [d’]un an. Tous les indicateurs qu’on regarde montrent que l’inflation ralentit. »

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Monday, November 21, 2022

Santé, toxicomanie et soins à domicile | Ottawa transfère 268 millions au Québec - La Presse

Le gouvernement du Canada va transférer 268 millions de dollars au Québec au cours de la prochaine année pour appuyer les soins à domicile et en milieu communautaire ainsi que les services en santé mentale et en toxicomanie.

Cette somme provient de l’investissement de 11 milliards de dollars sur 10 ans prévu dans le budget de 2017 pour l’ensemble des provinces et territoires.

Le ministre de la Santé, Jean‑Yves Duclos, en a fait l’annonce au Centre communautaire Hochelaga, à Montréal lundi matin, en présence de la députée de la circonscription Soraya Martinez Ferrada, ainsi que de la ministre de la Santé mentale et des dépendances, Carolyn Bennett.

Questionné à savoir pourquoi Ottawa annonce un renouvellement de l’entente uniquement pour l’année 2022-2023 plutôt qu’à long terme, le ministre Duclos a expliqué que les provinces ont besoin de temps pour évaluer leurs besoins en matière de soins de santé dans le contexte de la pandémie.

« Les provinces et territoires ont souhaité un renouvellement d’un an » et « comme on le sait, la COVID-19 a créé beaucoup de dommages dans nos communautés et nos organismes communautaires donc les provinces et territoires, le Québec en particulier, ont besoin d’un peu plus de temps pour prévoir ce qu’on a envie de faire ensemble au cours des années qui vont suivre ».

Dans le communiqué de presse transmis par Ottawa après l’annonce, il est écrit que « le gouvernement du Québec peut utiliser ce financement » pour élargir l’accès aux services de soutien comme la nutrition, la physiothérapie, l’ergothérapie et les services psychosociaux, mais aussi pour augmenter les soins à domicile.

Le gouvernement espère que l’entente permette aussi de réduire le nombre de consultations au service des urgences pour les personnes âgées de 65 ans et plus.

La somme annoncée vise aussi à réduire les conséquences associées à la consommation de substances psychoactives, au jeu d’argent pathologique et à l’utilisation de l’internet et à améliorer les services de psychologie pour les jeunes.

Mise au point sur les médicaments pour enfants

Le ministre de la Santé Jean‑Yves Duclos a également promis de faire le point d’ici la fin de la semaine sur l’importation au pays d’un million de bouteilles d’analgésique pour enfants, « pour savoir exactement combien de ces bouteilles sont arrivées sur les tablettes ».

Le virus respiratoire syncytial (VRS), la grippe et la COVID ont causé une pénurie de médicaments pédiatriques au pays, ce qui a obligé Santé Canada a faire une commande d’urgence d’acétaminophène et d’ibuprofène pour nourrissons et enfants.

« La demande pour les analgésiques, le Tylenol, l’Advil, l’acétaminophène, les ibuprofènes » a « beaucoup, beaucoup augmenté dans les derniers mois », a rappelé le ministre en soulignant que les compagnies pharmaceutiques avaient doublé leurs productions avant que le gouvernement se tourne vers des fabricants étrangers.

PHOTO JOSIE DESMARAIS, ARCHIVES LA PRESSE

« On va devoir continuer de maximiser la production intérieure de ces médicaments » et « probablement faire venir d’autres analgésiques au cours des prochains mois pour répondre à la demande ».

Le ministre Duclos a appelé la population à faire preuve de vigilance, notamment lors « des fêtes d’enfants », pour éviter la circulation de maladies « car les virus qui circulent sont durs ».

« Quand un enfant de six mois se retrouve à l’hôpital, à l’urgence, puis aux soins intensifs, on a beau avoir assez de médicaments pour le soigner, ce n’est pas ce qu’on veut, donc il faut faire attention aussi. »

Il a également réitéré l’importance du vaccin contre la COVID-19.

« La vaccination, ça fonctionne, on n’est pas au 19e siècle, on a accès à des vaccins au Canada, ils sont gratuits. »

Selon les recommandations de Santé Canada, « les enfants et les jeunes de 5 à 17 ans peuvent se voir proposer une dose de rappel » six mois après leur dernière dose du vaccin contre la COVID-19 ou six mois après avoir eu la COVID-19.

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Les agents de bord d'Air Transat rejettent l'entente de principe - Radio-Canada.ca

Les agents de bord d'Air Transat ont rejeté pour une seconde fois une entente de principe qui était intervenue avec leur employeur qu...