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Wednesday, August 31, 2022

Canada | L'économie canadienne tient le coup - La Presse

Alors que des signes de ralentissement apparaissent aux États-Unis et ailleurs dans le monde, l’économie canadienne tient encore le coup. Le produit intérieur brut a progressé de 0,8 % au deuxième trimestre, ce qui lui donne un rythme de croissance annuelle de 3,3 %.

Publié à 8h56 Mis à jour à 16h38
Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

C’est inférieur à la croissance de 4 % prévue par la Banque du Canada dans ses prévisions de juillet, mais c’est « loin d’être un désastre », a commenté l’économiste de la CIBC Andrew Grantham.

Les économistes de la Banque Nationale sont du même avis. « La performance de l’économie canadienne est tout à fait enviable par rapport au reste [des pays] du G7 », estiment Matthieu Arseneau et Alexandra Ducharme dans leur commentaire aux investisseurs.

Les consommateurs qui retournent au bureau, sortent davantage et recommencent à voyager ont mené la croissance du deuxième trimestre. Les dépenses en vêtements et en chaussures du côté des biens, et le transport aérien, les services de repas et de boissons alcoolisées, de même que l’hébergement, ont fortement augmenté pendant les mois d’avril, mai et juin, rapporte Statistique Canada. Au total, les consommateurs ont augmenté leurs dépenses de 9,7 %.

Par contre, l’investissement résidentiel, qui inclut les dépenses de rénovation, a reculé de 27,6 %, une baisse dont l’ampleur était inattendue, après deux trimestres de forte hausse. « La faiblesse des investissements résidentiels a surpris les prévisionnistes », reconnaît Randall Bartlett, directeur principal, économie canadienne, chez Desjardins. Avec la hausse des taux d’intérêt qui a commencé à refroidir le marché de l’habitation, cette tendance à la baisse se poursuivra au troisième trimestre, selon lui.

L’autre surprise du deuxième trimestre concerne les importations, qui affichent une hausse spectaculaire de 30,5 % et qui ont plus qu’annulé l’augmentation des exportations, pourtant stimulées par le prix élevé du pétrole brut. La reprise des voyages ainsi que l’achat de voitures hybrides et électriques très populaires, alors que les prix de l’essence sont élevés, expliquent en partie le bond des exportations, selon Statistique Canada.

Vers une hausse de 75 points ?

Le portrait du deuxième trimestre n’a rien pour faire dévier la Banque du Canada de sa volonté d’augmenter les taux d’intérêt pour combattre l’inflation, qui reste très élevée, à 7,6 % (chiffres de juillet).

Les estimations provisoires de Statistique Canada indiquent que le troisième trimestre a commencé avec un recul de l’économie de 0,1 % en juillet, et tout indique que la croissance ralentira d’ici la fin de l’année.

Plusieurs économistes s’attendent quand même à une augmentation de 75 points de base, après la hausse surprise de 100 points de base ou 1 % du taux directeur en juillet. Si ça s’avère, le taux directeur passera à 3,25 %, soit au-dessus du seuil dit neutre de 3 % à partir duquel les risques de récession pourraient augmenter considérablement.

La prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt sera connue le mercredi 7 septembre.

Recul du taux d’épargne

Pendant ce temps, la lecture préliminaire de Statistique Canada pour juillet indique une contraction de 0,1 %. Les économistes s’attendent largement à ce qu’un ralentissement économique se produise.

La mesure dans laquelle les Canadiens ressentiront le ralentissement dépendra de leur situation personnelle, a estimé M. Porter – notamment du secteur dans lequel ils travaillent, et du fait qu’ils soient emprunteurs ou épargnants.

En outre, les salaires ont augmenté de 2 % au deuxième trimestre, l’Ontario et l’Alberta contribuant le plus à l’augmentation nationale, a précisé Statistique Canada. La croissance des salaires des provinces de l’Atlantique pour le trimestre était presque le double du taux national.

Alors que le revenu disponible des ménages a augmenté, leur taux d’épargne est passé de 9,5 % au premier trimestre à 6,2 %, principalement en raison de l’inflation. Cependant, le taux d’épargne reste bien supérieur aux niveaux d’avant la pandémie – il était de 2,7 % à la fin de 2019. Bien que le rapport fournisse le taux d’épargne global, Statistique Canada a noté que les taux d’épargne avaient tendance à être plus élevés chez les personnes dans les tranches de revenu les plus élevées.

« Même si ces estimations laissent supposer que la résilience de l’épargne nette des ménages se poursuit, les pressions inflationnistes sur la consommation et les tendances de la rémunération des salariés seront vraisemblablement des facteurs déterminants clés des résultats futurs », a indiqué l’agence dans son rapport.

Avec La Presse Canadienne

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Canada | L'économie canadienne tient le coup - La Presse
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Pénurie de main-d'œuvre: revenir sur le marché du travail est compliqué, déplore un aîné - Le Journal de Montréal

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Pénurie de main-d'œuvre: revenir sur le marché du travail est compliqué, déplore un aîné  Le Journal de Montréal
Pénurie de main-d'œuvre: revenir sur le marché du travail est compliqué, déplore un aîné - Le Journal de Montréal
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Canada | L'économie canadienne tient le coup - La Presse

Alors que des signes de ralentissement apparaissent aux États-Unis et ailleurs dans le monde, l’économie canadienne tient encore le coup. Le produit intérieur brut a progressé de 0,8 % au deuxième trimestre, ce qui lui donne un rythme de croissance annuelle de 3,3 %.

Publié à 8h56 Mis à jour à 16h38
Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

C’est inférieur à la croissance de 4 % prévue par la Banque du Canada dans ses prévisions de juillet, mais c’est « loin d’être un désastre », a commenté l’économiste de la CIBC Andrew Grantham.

Les économistes de la Banque Nationale sont du même avis. « La performance de l’économie canadienne est tout à fait enviable par rapport au reste [des pays] du G7 », estiment Matthieu Arseneau et Alexandra Ducharme dans leur commentaire aux investisseurs.

Les consommateurs qui retournent au bureau, sortent davantage et recommencent à voyager ont mené la croissance du deuxième trimestre. Les dépenses en vêtements et en chaussures du côté des biens, et le transport aérien, les services de repas et de boissons alcoolisées, de même que l’hébergement, ont fortement augmenté pendant les mois d’avril, mai et juin, rapporte Statistique Canada. Au total, les consommateurs ont augmenté leurs dépenses de 9,7 %.

Par contre, l’investissement résidentiel, qui inclut les dépenses de rénovation, a reculé de 27,6 %, une baisse dont l’ampleur était inattendue, après deux trimestres de forte hausse. « La faiblesse des investissements résidentiels a surpris les prévisionnistes », reconnaît Randall Bartlett, directeur principal, économie canadienne, chez Desjardins. Avec la hausse des taux d’intérêt qui a commencé à refroidir le marché de l’habitation, cette tendance à la baisse se poursuivra au troisième trimestre, selon lui.

L’autre surprise du deuxième trimestre concerne les importations, qui affichent une hausse spectaculaire de 30,5 % et qui ont plus qu’annulé l’augmentation des exportations, pourtant stimulées par le prix élevé du pétrole brut. La reprise des voyages ainsi que l’achat de voitures hybrides et électriques très populaires, alors que les prix de l’essence sont élevés, expliquent en partie le bond des exportations, selon Statistique Canada.

Vers une hausse de 75 points ?

Le portrait du deuxième trimestre n’a rien pour faire dévier la Banque du Canada de sa volonté d’augmenter les taux d’intérêt pour combattre l’inflation, qui reste très élevée, à 7,6 % (chiffres de juillet).

Les estimations provisoires de Statistique Canada indiquent que le troisième trimestre a commencé avec un recul de l’économie de 0,1 % en juillet, et tout indique que la croissance ralentira d’ici la fin de l’année.

Plusieurs économistes s’attendent quand même à une augmentation de 75 points de base, après la hausse surprise de 100 points de base ou 1 % du taux directeur en juillet. Si ça s’avère, le taux directeur passera à 3,25 %, soit au-dessus du seuil dit neutre de 3 % à partir duquel les risques de récession pourraient augmenter considérablement.

La prochaine décision de la Banque du Canada sur les taux d’intérêt sera connue le mercredi 7 septembre.

Recul du taux d’épargne

Pendant ce temps, la lecture préliminaire de Statistique Canada pour juillet indique une contraction de 0,1 %. Les économistes s’attendent largement à ce qu’un ralentissement économique se produise.

La mesure dans laquelle les Canadiens ressentiront le ralentissement dépendra de leur situation personnelle, a estimé M. Porter – notamment du secteur dans lequel ils travaillent, et du fait qu’ils soient emprunteurs ou épargnants.

En outre, les salaires ont augmenté de 2 % au deuxième trimestre, l’Ontario et l’Alberta contribuant le plus à l’augmentation nationale, a précisé Statistique Canada. La croissance des salaires des provinces de l’Atlantique pour le trimestre était presque le double du taux national.

Alors que le revenu disponible des ménages a augmenté, leur taux d’épargne est passé de 9,5 % au premier trimestre à 6,2 %, principalement en raison de l’inflation. Cependant, le taux d’épargne reste bien supérieur aux niveaux d’avant la pandémie – il était de 2,7 % à la fin de 2019. Bien que le rapport fournisse le taux d’épargne global, Statistique Canada a noté que les taux d’épargne avaient tendance à être plus élevés chez les personnes dans les tranches de revenu les plus élevées.

« Même si ces estimations laissent supposer que la résilience de l’épargne nette des ménages se poursuit, les pressions inflationnistes sur la consommation et les tendances de la rémunération des salariés seront vraisemblablement des facteurs déterminants clés des résultats futurs », a indiqué l’agence dans son rapport.

Avec La Presse Canadienne

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Le vaccin adapté à Omicron approuvé demain - TVA Nouvelles

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Le vaccin adapté à Omicron approuvé demain  TVA NouvellesAfficher la couverture complète sur Google Actualités
Le vaccin adapté à Omicron approuvé demain - TVA Nouvelles
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Pénurie de main-d'œuvre | Natashquan perd son unique restaurant - La Presse

Après avoir été témoin de nombreux anniversaires, de repas en tête à tête et de dîners d’affaires, Le Goût du large, l’unique restaurant de Natashquan ouvert à l’année, servira ses derniers repas le 30 septembre.

Publié à 6h00
Nathaëlle Morissette
Nathaëlle Morissette La Presse

Ceux qui habitent le mythique village du poète et chanteur Gilles Vigneault, situé sur la Côte-Nord, devront parcourir 150 km s’ils souhaitent s’attabler avec famille et amis à l’extérieur de leur résidence. Le restaurant le plus près se trouve en effet à Havre-Saint-Pierre.

Une employée à la plonge âgée de 71 ans, une seule cuisinière pour préparer les plats, des étudiants venus prêter main-forte pendant l’été, mais qui ont récemment délaissé la salle à manger pour retourner sur les bancs d’école, des postes affichés qui n’attirent aucun candidat. Voilà ce qui a forcé les trois propriétaires du Goût du large, qui se disent « complètement dépassées » par la combinaison de leurs tâches administratives, du service aux tables et de la cuisine, à fermer définitivement le restaurant dans un mois. Une décision prise « à contre-cœur », assure au bout du fil Marina Landry, l’une des trois femmes à la tête du principal lieu de rencontre des résidants de Natashquan. Il y a bien le café L’Échouerie, mais il n’est ouvert que pendant la saison estivale, précise Mme Landry.

La nouvelle de la fermeture a été annoncée à la mi-août dans Le Portageur, un journal local. Le restaurant, toujours ouvert, était en vente depuis l’automne 2019. Mais comme aucun acheteur ne s’est manifesté après toutes ces années, on a décidé de mettre la clé sous la porte. Définitivement.

« De ne plus avoir de restaurant du tout, je n’aurais jamais pensé qu’on en viendrait à ça », reconnaît la propriétaire âgée de 58 ans, originaire de l’endroit. Mais voilà que la petite équipe de six personnes, dont l’âge moyen est de 64 ans, manque de souffle et doit se résigner à fermer un lieu de rassemblement qui manquait cruellement de bras, mais certainement pas de clients, assure-t-elle. La rentabilité était au rendez-vous.

Que fera maintenant la population de 277 habitants si elle souhaite se réunir et se divertir à Natashquan ? « Je ne pourrais pas dire, répond Mme Landry avec hésitation. C’est sûr que c’est tranquille. Les gens vont peut-être se rassembler dans les maisons autour d’un café. »

PHOTO FOURNIE PAR CENTRIS.CA

La salle à manger du restaurant, situé sur la berge de la Petite Rivière Natashquan (visible à l’arrière)

Retour en arrière. Le trio, composé de Mme Landry et de deux de ses amies, a fait l’acquisition du restaurant en 2015. C’est une famille, avant elles, qui était aux commandes depuis 1998. Lorsqu’elles ont pris possession du Goût du large – spécialisé dans les poissons et les fruits de mer –, les trois femmes accueillaient leurs clients du matin au soir, sept jours sur sept. « C’est ce qu’on voulait, raconte Marina Landry. C’est la vocation qu’on souhaitait donner au restaurant. »

Avec les années, le manque d’effectifs a commencé à se faire sentir. Elles ont cessé d’offrir des déjeuners, se sont résignées à fermer la fin de semaine et à fonctionner avec un horaire réduit. Puis, depuis le début de l’été, on ne sert plus de repas le lundi.

Au début de l’aventure, Le Goût du large comptait jusqu’à 14 employés pendant la haute saison. « On avait plein de projets », indique la propriétaire avec une pointe de déception dans la voix. L’aménagement d’une terrasse pour permettre aux clients du restaurant, situé aux abords de la Petite Rivière Natashquan, de profiter pleinement du paysage et la construction d’un quai pour accueillir les gens se promenant en kayaks faisaient partie des plans.

Du côté de la Corporation municipale de Natashquan, le directeur général, Denis Landry, se désole de la fermeture de ce restaurant qui compte une soixantaine de places. « Un resto qui ferme dans Hochelaga-Maisonneuve va être remplacé par plusieurs autres », donne-t-il en exemple pour expliquer la situation particulière de Natashquan, où il n’y a qu’un seul établissement de ce genre.

La dévitalisation, on en vit les contrecoups présentement, ajoute-t-il. C’est révélateur d’une situation plus critique à venir.

Denis Landry, directeur général de la Corporation municipale de Natashquan

« À l’époque, on avait l’église, la caisse populaire et le restaurant. Maintenant, ce qu’il reste de lieu de rassemblement dans une communauté, c’est le restaurant, ajoute pour sa part Martin Vézina, vice-président aux affaires publiques et gouvernementales de l’Association Restauration Québec (ARQ). Dans ce cas-ci, c’est un lieu important qui se perd. »

Une relève ?

À quelques semaines de la fermeture, Marina Landry continue d’entretenir l’espoir que des acheteurs se manifestent pour assurer la survie de l’endroit qui sert, en plus de la population locale, un nombre grandissant de touristes. « C’est difficile d’inviter des gens chez vous si tu n’es pas capable de leur offrir à manger. »

« Je souhaite juste qu’une équipe de jeunes dynamiques débarquent ici et le fassent fonctionner, dit-elle. J’ai espoir. Je me dis que c’est impossible que cette entreprise-là ne soit pas reprise. Tu achètes une valeur sûre. Ça fonctionne bien, mais ça prend de l’énergie, beaucoup d’énergie. »

Jusqu’à maintenant, y a-t-il lieu de penser que des acquéreurs potentiels se présenteront à la porte ? « Pour le moment, il ne se passe pas grand-chose… j’avoue. »

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Tuesday, August 30, 2022

Interconnexion vers le Massachusetts | Hydro-Québec gagne une manche - La Presse

Hydro-Québec et son partenaire américain ont obtenu gain de cause devant la Cour suprême du Maine, qui reconnaît que le référendum qui a dit non au projet d’interconnexion vers le Massachusetts était inconstitutionnel. Mais la route vers ce lucratif contrat est toujours bloquée par d’autres embûches judiciaires.

Publié à 14h45 Mis à jour à 17h59
Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

Le tribunal a en effet renvoyé la cause devant une instance inférieure, qui devra déterminer si les permis et les autorisations obtenus par Avangrid, le partenaire américain d’Hydro-Québec, l’ont été conformément aux lois et règlements et si l’entreprise a agi de bonne foi dans le processus. Des délais supplémentaires qui pourraient mettre le contrat d’Hydro-Québec en péril sont à prévoir.

Les travaux de construction de la ligne de 233 kilomètres devant relier le Québec à l’État du Massachusetts, en passant par le Maine, étaient déjà bien avancés quand des opposants de l’État du Maine ont obtenu le feu vert pour permettre à la population de se prononcer sur le projet par référendum.

À 59 %, les opposants ont rejeté le projet d’interconnexion et décidé que cette interdiction devait s’appliquer rétroactivement au début des travaux lors de la consultation populaire tenue le 2 novembre 2021.

C’est cette rétroactivité que la Cour suprême vient de juger illégale. Toutefois, le renvoi de la cause devant la Cour supérieure de l’État causera des délais supplémentaires qui risquent d’être fatals pour le contrat d’Hydro-Québec.

Il est trop tôt pour s’avancer sur cette question, fait toutefois savoir la porte-parole d’Hydro-Québec, Lynn Saint-Laurent. « Ce qu’on peut dire, c’est que la décision de la Cour suprême du Maine est favorable pour la suite des choses, mais on est encore au milieu d’une démarche judiciaire, a-t-elle indiqué. Il faut prendre le temps d’analyser la décision. »

En plus du renvoi devant un tribunal de première instance, Hydro-Québec et son partenaire attendent une autre décision de la Cour suprême du Maine concernant un bail controversé sur une portion de 1,4 kilomètre du tracé sur des terres publiques.

« Hydro-Québec et son partenaire américain NECEC Transmission LLC étudient actuellement les décisions du tribunal afin de déterminer la suite à donner, ainsi que les impacts potentiels sur le calendrier de construction de la ligne de transport », ont fait savoir officiellement les deux entreprises.

Le Massachusetts s’attend à recevoir ses premières livraisons d’électricité québécoise en 2024. Il y a de ce côté « une certaine marge de manœuvre », a fait savoir Hydro-Québec.

Les opposants au projet, de leur côté, espèrent que les délais supplémentaires décourageront le Massachusetts, qui se tournera vers d’autres options que celle offerte par Hydro-Québec. L’un d’eux, Tom Saviello, a indiqué aux médias locaux que la lutte contre le projet d’interconnexion est un « marathon » dont les dernières étapes sont les plus difficiles.

Hydro-Québec et Avangrid se sont heurtés à l’opposition de plusieurs environnementalistes, mais aussi à un front commun des producteurs d’électricité de la région, dont Calpine, qui craignent de perdre du terrain au profit des énergies renouvelables.

Travaux stoppés

Avangrid, société mère de Central Maine Power, principal fournisseur d’électricité de l’État, affirme avoir déjà dépensé 450 millions US dans les travaux de construction de la ligne de transport, dont le coût total est estimé à 1,2 milliard US. Des travaux de déboisement ont été réalisés et des pylônes ont été érigés sur des portions du tracé, avant d’être stoppés en raison du référendum.

Au Québec, les travaux estimés à 600 millions sur la portion québécoise de la ligne de transport jusqu’à la frontière du Maine, longue de 103 kilomètres, ont été mis sur pause en raison du blocage du côté américain.

La mise en service de la ligne de transport a été reportée plusieurs fois. Hydro-Québec s’est engagée à livrer 9,45 térawattheures d’électricité au Massachusetts pendant 20 ans, un contrat qui doit lui rapporter plusieurs milliards de dollars de revenus supplémentaires. Le prix de vente moyen de l’électricité est de 8,8 cents le kilowattheure, soit le double du tarif industriel au Québec.

Le projet de ligne de transport qui passe par le Maine est la solution de rechange élaborée par Hydro-Québec et son partenaire américain après que leur premier tracé à travers le New Hampshire, connu sous le nom de Northern Pass, a été rejeté.

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Le prix du beurre atteint des sommets - Le Journal de Montréal

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Le prix du beurre atteint des sommets  Le Journal de Montréal
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Trois trucs pour économiser sur le beurre - TVA Nouvelles

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Trois trucs pour économiser sur le beurre  TVA Nouvelles
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Le prix du beurre atteint des sommets - TVA Nouvelles

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Monday, August 29, 2022

Rapport de la Banque TD | Le prix moyen des maisons pourrait reculer de 25 % d'ici le début 2023 - La Presse

(Toronto) Le prix moyen d’une maison au Canada pourrait chuter de 20 % à 25 % d’ici le premier trimestre de 2023, par rapport au sommet observé plus tôt cette année, suggère un nouveau rapport de la Banque TD.

Publié à 12h57 Mis à jour à 17h30
Tara Deschamps La Presse Canadienne

Les prix ont déjà commencé à reculer au cours de l’été, alors que les taux hypothécaires et les taux d’intérêt ont augmenté. Plusieurs s’attendent à ce que la baisse se poursuive jusqu’à l’automne et même l’hiver.

Les dernières données de l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) montrent que le prix moyen a atteint 629 971 $ en juillet, en baisse de 5 % par rapport à 662 924 $ au même mois l’an dernier. Sur une base désaisonnalisée, il s’élevait à 650 760 $, en baisse de 3 % par rapport à juin.

Selon l’économiste Rishi Sondhi, de la Banque TD, la baisse des prix projetée représente un recul sans précédent depuis au moins la fin des années 1980, soit l’époque où ces données ont commencé à être colligées. Mais la baisse ferait également suite à une hausse sans précédent, observée pendant la pandémie.

« Notre baisse prévue des prix nationaux des maisons ne grugerait que partiellement la hausse de 46 % enregistrée au cours de la pandémie », a souligné M. Sondhi.

« En tant que telles, nos prévisions peuvent être décrites plus justement comme un recalibrage du marché, au lieu de quelque chose de plus sévère. »

Selon Sondhi, des effets plus graves seront probablement évités en raison de plusieurs facteurs qui aideront à amortir la demande et les prix du logement – le cycle de hausse des taux le plus rapide depuis des décennies, la croissance des revenus des consommateurs et de l’épargne excédentaire et les faibles stocks sur les marchés du neuf et de la revente.

Les prévisions de prix de Sondhi sont conformes à celles faites par un trio d’économistes de Desjardins. Ils s’attendaient à ce que le prix national moyen des maisons baisse de 15 % entre son sommet de février – 817 253 $ – et la fin de 2023, mais ont ajusté leurs prévisions en août pour plutôt viser une baisse d’entre 20 % et 25 %.

Pendant ce temps, l’ACI prévoyait en juin que le prix national moyen des maisons augmenterait de 10,8 % sur une base annuelle pour atteindre 762 386 $ d’ici la fin de 2022 et atteindre 786 252 $ en 2023.

Meray Mansour, une agente immobilière de Toronto, a noté que les prévisions de M. Sondhi semblaient plus réalistes d’après ce qu’elle a vu ces derniers mois.

Dans des quartiers de Toronto comme Beaches et Leslieville, elle a constaté que les prix avaient déjà chuté de 10 %.

« L’acheteur vraiment futé saute sur l’occasion, mais certains acheteurs y réfléchissent beaucoup plus et croient que […] ça va baisser beaucoup plus », a-t-elle observé.

Elle considère cette période comme une « réinitialisation », en particulier pour les vendeurs habitués aux guerres d’enchères et à la flambée des prix, alors que le marché flambait pendant la pandémie.

Le rapport de M. Sondhi calcule également que le nombre de logements vendus devrait chuter de 35 % d’ici le premier trimestre de 2023.

« Notre baisse prévue du pic au creux des ventes de maisons au Canada se situe bien dans la fourchette observée lors des ralentissements immobiliers passés, et a été dépassée par la crise financière mondiale, lorsque les ventes ont chuté de 38 % », a écrit M. Sondhi.

L’ACI a constaté que les ventes de maisons en juillet avaient chuté de 5,3 % par rapport à juin. Le nombre réel de ventes le mois dernier était de 37 975, en baisse de 29 % par rapport à juillet l’an dernier.

À long terme, la TD demeure plus optimiste quant aux perspectives du marché du logement, car elle affirme que la croissance démographique devrait rester saine et soutenir la demande fondamentale.

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Rapport de la Banque TD | Le prix moyen des maisons pourrait reculer de 25 % d'ici le début 2023 - La Presse
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Une conseillère financière radiée pour cinq ans - TVA Nouvelles

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Une conseillère financière radiée pour cinq ans  TVA Nouvelles
Une conseillère financière radiée pour cinq ans - TVA Nouvelles
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PME Innovation Regisco | Simplifier la vie du syndicat de copropriété - La Presse

L’innovation : les syndicats de copropriété sont souvent composés de bénévoles qui doivent apprendre sur le tas les subtilités de la gestion de condo et des obligations réglementaires. C’est notamment à leur intention que Regisco a mis au point une plateforme qui fournit un carnet numérique de suivi d’entretien.

Publié à 11h00
Marc Tison
Marc Tison La Presse

L’entreprise montréalaise y ajoutera bientôt un système de formulaires en ligne faciles à remplir, qui générera automatiquement le carnet et son calendrier — une première, soutient la firme, dans le milieu encombré des services et logiciels de gestion de condo.

Qui

Kayci Ozorai rêvait toute jeune d’être entrepreneure et s’est vite intéressée à l’immobilier. Elle était encore aux études à HEC Montréal quand elle a répondu à une offre d’emploi dans une firme de gestion d’immeubles en copropriété.

PHOTO MARTIN TREMBLAY, LA PRESSE

Kayci Ozorai a fondé Regisco en 2018 avec Philippe Desormeaux.

Elle a rapidement constaté que ce milieu ne disposait pas d’un outil simple et facile à utiliser pour planifier et organiser les opérations de vérification et d’entretien des immeubles en copropriété.

Pour répondre à ce besoin, elle a fondé Regisco en 2018 avec son collègue Philippe Desormeaux. Elle avait alors 24 ans. Regisco emploie maintenant huit personnes.

C’est ce qui nous a poussés à créer un carnet d’entretien et de maintenance, qui allait nous permettre de centraliser l’information à même la plateforme, et aussi de bien planifier.

Kayci Ozorai, cofondatrice de Regisco

« Parce que dans le domaine de la copropriété, il y a un énorme taux de roulement des administrateurs et des gestionnaires. Il y a donc une perte d’information qui occasionne des coûts à long terme », soutient Mme Ozorai.

L’outil

Le carnet d’entretien numérique de Regisco facilite la planification et l’enregistrement des opérations d’entretien, tel qu’exigé par la loi 16 adoptée en 2019.

Ce carnet comprend un calendrier d’entretien, un répertoire des composantes concernées et un registre des opérations effectuées.

Chaque mois, l’administrateur reçoit un courriel qui l’avise des vérifications ou activités à entreprendre au cours du mois.

« À la fin de l’année, le conseil d’administration peut extraire un rapport des activités et prouver aux copropriétaires que le bâtiment est entre bonnes mains », explique Kayci Ozorai.

La nouveauté

Dans sa version originale, testée et raffinée pendant un an avec divers syndicats de copropriété, la mise en place du carnet d’entretien numérique nécessitait au préalable l’inspection et la photographie des lieux.

Cette étape ne sera plus nécessaire avec sa nouvelle et imminente version.

Regisco est le premier carnet d’entretien numérique qui va se créer à partir de cinq formulaires, qui ont été testés, qui sont super conviviaux, faciles et rapides à compléter.

Kayci Ozorai, cofondatrice de Regisco

Chacun est consacré à un aspect de la propriété : infrastructure, superstructure et enveloppe du bâtiment, aménagements intérieurs, services et, enfin, terrains.

Pour faciliter l’identification des équipements et éléments de la propriété — son type de toit, par exemple —, ces formulaires sont accompagnés de photos de quelque 350 composantes.

IMAGE FOURNIE PAR REGISCO

Aperçu de la plateforme Regisco

Les réponses des formulaires créeront automatiquement une plateforme en ligne avec un carnet d’entretien prêt à l’usage.

La plateforme et le carnet ont été mis au point à l’interne par l’équipe de Regisco qui, outre Kayci Ozorai, compte deux ingénieurs, un technologue en architecture et quatre développeurs.

La formule de base à 18 $ par mois donne accès au carnet d’entretien. La formule supérieure, au coût de 25 $, y ajoute le registre de copropriété. Une dernière formule inclut une formation vidéo en ligne de 30 leçons en sept modules sur la gestion des immeubles en copropriété.

L’avenir

Kayci Ozorai a participé au printemps dernier au programme Recharge destiné aux femmes propriétaires de jeunes entreprises.

« Ça m’a permis d’échanger avec des professionnels chevronnés dans différents domaines, mais également avec des femmes entrepreneures, confie-t-elle. J’ai quand même une équipe composée d’hommes. »

Pour l’instant, cette vigoureuse équipe se consacre au lancement du carnet d’entretien créé automatiquement à l’aide de formulaires, prévu d’ici la fin de septembre.

« À court terme, on aimerait créer un module de suivi de l’étude du fonds de prévoyance, avec un module comptable, pour intégrer la gestion du flux de trésorerie des syndicats », ajoute-t-elle.

D’ici trois ans, elle prévoit s’attaquer au marché ontarien, soumis à des exigences très similaires à celles du Québec.

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PME Innovation Regisco | Simplifier la vie du syndicat de copropriété - La Presse
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Elle perd pied après son licenciement | JDM - Le Journal de Montréal

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Elle perd pied après son licenciement | JDM  Le Journal de Montréal
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Sunday, August 28, 2022

Comment se portent les commerçants après deux années de pandémie? - TVA Nouvelles

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Comment se portent les commerçants après deux années de pandémie?  TVA Nouvelles
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Recul des technos | Les entreprises réfléchissent à leur programme d'actions - La Presse

(Toronto) L’instabilité qui frappe le secteur des technologies fait réfléchir les entreprises qui doivent songer à examiner les programmes d’actions offerts aux employés.

Publié à 16h48
Tara Deschamps La Presse Canadienne

Par exemple, le prix de l’action de Shopify, une entreprise d’Ottawa, a perdu environ 80 % de sa valeur après avoir atteint un sommet de 222,87 $ à la fin de 2021.

« Si on est dans la jeune vingtaine et qu’on n’a jamais travaillé au sein d’une entreprise en démarrage, on devait se dire qu’on pouvait se payer un chalet, et là, tout a dégringolé au bout de quelques mois. Ça peut être assez renversant », note Chris Albinson, chef de la direction chez Communitech.

Le renversement des tendances à l’échelle planétaire a refroidi l’enthousiaste des investisseurs.

Plusieurs entreprises du secteur des technologies, comme Shopify, Netflix, Wealthsimple et Clearco, ont réagi en licenciant plusieurs employés et en prévenant leur personnel que cette nouvelle frugalité vise à amoindrir les répercussions d’une possible récession.

Cette transition a dû faire tourner bien des têtes parmi ces travailleurs habitués à des conditions de rêve.

« Il y a un an, on aurait pu recruter quelqu’un en lui offrant un faible salaire de base et un nombre élevé d’actions de l’entreprise. Je ne crois pas que ce soit le cas aujourd’hui », souligne Natalie Romero, qui a travaillé chez Shopify pendant quatre ans avant d’être licenciée à l’instar d’environ 1000 collègues en juillet.

« Les actions ne sont pas aussi attirantes qu’elles l’ont déjà été », ajoute-t-elle.

Shopify semble l’avoir réalisé. Son « nouveau système de récompense » donnant le choix aux employés de choisir entre de l’argent ou des actions entrera en vigueur le 1er septembre, indique une porte-parole de l’entreprise, Jackie Warren.

D’autres sociétés pourraient bien emboîter le pas.

La société Think Research envisage de modifier sa politique d’offrir des actions depuis plus d’un an. Sachin Aggarwal, son chef de la direction, croit que cela permettra à l’entreprise de « mieux se défendre sa place dans le marché ».

De grands noms comme Google et Amazon sont si présents à l’échelle planétaire qu’ils peuvent offrir de meilleurs salaires pour recruter ou retenir des employés. Cette liquidité n’est pas nécessairement l’apanage des plus petites entreprises comme Think Research qui doivent miser sur leurs actions pour attirer des travailleurs talentueux.

Et quand le marché bascule, l’offre n’est pas aussi irrésistible.

« Quand le prix de l’action monte, la perception que l’on a de votre valeur boursière s’améliore. Et quand votre action recule, la perception recule aussi parmi les employés qualifiés », constate M. Aggarwal.

Et certains acteurs ont dû regretter leurs investissements dans des entreprises du secteur des technologies. Ainsi, Power Corporation avait acquis 24 % des parts de la société Wealthsimple. La valeur de cette participation était de 925 millions en mars. Aujourd’hui, elle a décru à 492 millions.

« Certains investissent dans des entreprises en phase de consolidation comme si elles croissaient au même rythme qu’à leur début. C’était probablement irréaliste en rétrospective, estime Nic Beique, fondateur de la firme Helcim. On constate actuellement une période de contraction et réévaluation. Cela amène les entreprises à réfléchir sur leurs programmes d’action et d’examiner leurs métriques. »

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Friday, August 26, 2022

Bourse: Wall Street plombée par la Fed, plus forte baisse du Dow Jones depuis 3 mois - LesAffaires.com

(Photo: Getty Images)

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de New York a terminé en forte baisse vendredi, saisie par la promesse du président de la banque centrale américaine (Fed), Jerome Powell, de continuer à remonter les taux et de les maintenir durablement à un niveau élevé pour calmer l’inflation.

 Pour (re)consulter les nouvelles du marché   

Les indices boursiers à la fermeture

À Toronto, le S&P/TSX a lâché 299,05 points (-1,48%) à 19 873,29 points.

À New York, le S&P 500 a diminué de 141,46 points (-3,37%) à 4 057,66 points.

Le Nasdaq a perdu 497,56 points (-3,94%) à 12 141,71 points.

Le DOW a clôturé en baisse de 1 008,38 points (-3,03%) à 32 283,40 points.

Le huard a cédé 0,0067 $US (-0,8697%) à 0,7670 $US.

Le pétrole a haussé de 0,45 $US (+0,49%) à 92,97 $US.

L’or a perdu 20,70 $US (-1,17%) à 1 750,70 $US.

Le bitcoin a baissé de 911,94 $US (-4,22%) à 20 693,07 $US.

Le contexte

À l’issue de cette séance calamiteuse, le S&P 500 a retrouvé son plus bas niveau en clôture depuis un mois.

Jerome Powell a clairement affirmé vendredi sa détermination à poursuivre le cycle de resserrement pour juguler la flambée des prix, au point de mener une politique monétaire «suffisamment restrictive pour ramener l’inflation à 2%», c’est-à-dire qui ralentit volontairement l’économie.

L’avocat de formation et ancien banquier d’affaires a également indiqué que cette politique monétaire restrictive, qui correspond à un niveau de taux élevé, devrait durer «un certain temps».

Revenir à la stabilité des prix entraînera «une longue période de croissance plus faible» ainsi qu’«un ralentissement du marché du travail», a martelé le banquier central, dans le cadre du symposium de Jackson Hole (Wyoming), la grand-messe annuelle des banquiers centraux.

«Les marchés ne réagissent pas comme ça parce que le discours du président Powell était brutal, mais plutôt du fait que la dernière possibilité d’un repositionnement» et d’un assouplissement à court terme de la politique monétaire de la Fed «a été écartée», a expliqué Keith Buchanan (de Globalt Investments).

Après la sortie très attendue de Jerome Powell, les opérateurs pariaient majoritairement sur une nouvelle hausse de 0,75 point de pourcentage du taux directeur de la Fed, qui serait la troisième d’affilée, lors de sa prochaine réunion, les 21 et 22 septembre.

Sur le marché obligataire, le rendement des bons du Trésor américain à 3 mois, échéance plus sensible aux variations de politique monétaire que le taux à 10 ans, a atteint son plus haut niveau depuis près de 14 ans, à 2,82%.

Ce coup de chaud sur les taux a brûlé les valeurs technologiques, très dépendantes des conditions de crédit, car elles doivent trouver des financements pour nourrir leur croissance.

Amazon (AMZN) (-4,76%), Alphabet (GOOG) (-5,44%), et même Apple (AAPL) (-3,77%) ont tous décroché, de même que le fabricant de cartes graphiques Nvidia (NVDA) (-9,23%) et l’éditeur de logiciels Adobe (ADBE) (-5,67%).

L’indice VIX, qui mesure la volatilité du marché, a bondi de plus de 17% vendredi.

La poursuite de l’offensive de la Réserve fédérale «diminue radicalement la probabilité d’un atterrissage en douceur» de l’économie, a estimé Cliff Hodge, de Cornerstone Wealth, «et donc les chances d’un scénario à la hausse et de nouveaux sommets» boursiers d’ici la fin de l’année.

Pour autant, «cela ne veut pas nécessairement dire que nous allons redescendre jusqu’aux plus bas» de 2022, qui datent de mi-juin, a poursuivi l’analyste, qui table sur des marchés «agités, dans des marges resserrées», pour les mois à venir, et prône d’adopter une «posture défensive» sur les actions.

Le message autoritaire de Jerome Powell a éclipsé la série de bons indicateurs américains, qui avaient initialement porté le marché, en particulier le léger recul des prix aux États-Unis en juillet par rapport au mois précédent, selon l’indice PCE publié vendredi.

Le rythme de l’inflation sur un an a lui rétrogradé à 6,3% contre 6,8% en juin.

Autre chiffre encourageant, l’indice de confiance des consommateurs, établi par l’université du Michigan, est fortement remonté en juillet, bien au-dessus des attentes. En outre, les consommateurs ont revu en baisse leurs prévisions d’inflation à un horizon d’un an et de cinq ans.

À la cote, Electronic Arts (EA) a pris de la hauteur (+3,57% à 132,17 $US), poussé par l’information du média suédois GLHF, selon lequel Amazon serait sur le point de faire une offre de rachat de l’éditeur de jeux vidéos.

Le conglomérat américain 3M (MMM) (-9,65% à 128,98 $US) a été frappé de plein fouet par la décision d’un juge fédéral d’Indiana qui a estimé que la mise en faillite de sa filiale Aero Technologies ne le protégeait pas de poursuites liées à des bouchons d’oreilles destinés aux militaires et accusés d’être défectueux.

Visé, comme son partenaire allemand BioNTech, par une action en justice de la biotech Moderna (MRNA) (-3,77%) pour violation de brevet, Pfizer (PFE) a reculé de 2,21% à 46,84 $US. L’affaire porte sur des brevets liés à la technologie dite de l’ARN messager, qui a permis l’élaboration accélérée des premiers vaccins contre le Covid-19.

Le fabricant d’ordinateurs Dell Technologies (DELL) a souffert (-13,53% à 41,42 $US) après l’annonce d’un chiffre d’affaires trimestriel inférieur aux attentes, doublée de commentaires prudents sur le deuxième semestre et un ralentissement de la demande.

Le spécialiste du paiement échelonné en ligne Affirm (AFRM) a dégoupillé (-21,33% à 24,57 $US), au lendemain de la publication, après Bourse, d’une perte plus importante que prévu et de prévisions jugées décevantes pour son exercice en cours.

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Thursday, August 25, 2022

Le nombre de postes vacants atteint un nouveau sommet - TVA Nouvelles

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Nouveau record de postes vacants au Canada - La Presse

Le nombre de postes vacants au Canada continue d’établir un record de mois en mois, rapporte Statistique Canada dans son examen détaillé du marché du travail à la mi-année.

Publié à 12h01
Martin Vallières
Martin Vallières La Presse

Ainsi, pour le troisième mois d’affilée en juin, le nombre de postes vacants a grimpé de 3,2 % sur un an pour atteindre un nouveau sommet de 1 037 895 postes à pourvoir par les employeurs au Canada. Le mois précédent, en mai, ce nombre s’élevait à 1 005 660 postes vacants.

Mesuré en proportion du total des emplois, le taux de postes vacants était de 5,9 % en juin. C’est un point de pourcentage de plus que le taux de 4,9 % mesuré un an plus tôt, en juin 2021.

Parmi les provinces les plus populeuses, le Québec se retrouve en haut de liste avec un taux de postes vacants mesuré à 6,7 % en juin. C’est beaucoup plus élevé que le taux de 5,5 % mesuré en Ontario et le taux de 5 % constaté en Alberta, mais un peu moins que le taux de 7,1 % mesuré en Colombie-Britannique.

D’ailleurs, Statistique Canada note que le nombre de postes vacants dépasse maintenant le nombre de chômeurs dans quatre provinces : le Québec, la Colombie-Britannique, la Saskatchewan et le Manitoba.

Parmi les principaux secteurs d’activité, Statistique Canada constate que le secteur de l’hébergement hôtelier et de la restauration continue à la mi-année d’afficher le plus grand nombre et le plus haut pourcentage de postes vacants.

Le secteur des soins de santé et des services sociaux se classe deuxième quant au nombre de postes vacants, mais bon premier quant à l’augmentation sur un an (+ 40 %) du nombre de postes vacants.

Taux de postes vacants par secteurs d’activité

(en juin 2022 au Canada)

  • Services d’hébergement et de restauration 12,2 %
  • Construction 7,3 %
  • Arts, spectacles et loisirs 6,7 %
  • Agriculture, foresterie et pêcherie 6,4 %
  • Soins de santé et services sociaux 6,3 %
  • Gestion des déchets et environnement 6,2 %
  • Ensemble des secteurs 5,9 %
  • Services professionnels et techniques 5,9 %
  • Transport et entreposage 5,8 %
  • Commerce de détail 5,4 %
  • Services culturels et information 5,3 %
  • Fabrication 5 %
  • Finance et assurances 4,9 %
  • Services immobiliers 4,8 %
  • Extraction minière, pétrole et gaz 3,8 %
  • Gestion d’entreprises 3 %
  • Administration publique 2,8 %
  • Enseignement 1,7 %

Source : Statistique Canada

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Wednesday, August 24, 2022

Des croupiers incités à ne pas tout déclarer par leur syndicat - TVA Nouvelles

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Des croupiers incités à ne pas tout déclarer par leur syndicat - TVA Nouvelles
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Prix de l'énergie en Europe | Le secteur de l'aluminium secoué - La Presse

Le secteur de l’aluminium est une des premières victimes de la hausse brutale du prix de l’énergie en Europe, où les premières fermetures de fonderies ont été annoncées. Et d’autres suivront, ce qui aura un impact sur les autres producteurs de métal ailleurs dans le monde.

Publié à 9h00
Hélène Baril
Hélène Baril La Presse

« La crise est en train de changer complètement la donne dans l’industrie », estime Jean Simard, président et chef de la direction de l’Association canadienne de l’aluminium, qui regroupe les producteurs canadiens Rio Tinto, Alcoa et Alouette, responsables de 5 % de la production mondiale.

Selon le Financial Times de Londres, les prix élevés de l’énergie ont déjà forcé les entreprises européennes à réduire de 50 % leur production d’aluminium et de zinc. Les industries grandes consommatrices d’aluminium, comme l’aérospatiale et l’automobile, devront donc se tourner vers les importations.

De ce côté-ci de l’Atlantique, il est peu probable que le secteur québécois de l’aluminium bénéficie des malheurs des producteurs européens. D’une part, la crise énergétique précipitera les économies européennes en récession, ce qui réduira la demande mondiale pour l’aluminium, explique Jean Simard.

D’autre part, les alumineries québécoises, qui produisent 90 % du métal canadien, fonctionnent déjà à plein rendement et leur capacité d’exporter en Europe est limitée.

On pourrait être tentés de penser que ça créera des opportunités [pour les alumineries québécoises], mais ce n’est pas le cas.

Jean Simard, président et chef de la direction de l’Association canadienne de l’aluminium

Les alumineries du Québec produisent déjà à 93 % de leur capacité. Les entreprises font déjà tout ce qu’elles peuvent pour maximiser leur production avec l’énergie dont elles disposent.

Dans la dernière année, Alcoa a investi 63 millions pour augmenter la production de son usine de Deschambault et Rio Tinto a accru de 25 000 tonnes par année la production de son usine d’Arvida, au Saguenay.

Les prochains investissements pour augmenter significativement la production au Québec sont liés à la nouvelle technologie de production à faible empreinte carbone actuellement en développement au Saguenay, selon Jean Simard.

Impact limité

Si l’Europe plonge dans une profonde récession et que la Chine, aux prises avec des problèmes de sécheresse qui réduisent sa capacité de production d’aluminium, absorbe l’aluminium russe frappé par les sanctions internationales, l’impact au Québec de ce bouleversement de l’industrie de l’aluminium devrait donc être limité.

« Il ne faut pas perdre de vue que le marché nord-américain est le marché le plus important pour nous », souligne Jean Simard.

La plus grande partie de l’aluminium produit au Québec, soit plus de 80 %, est exportée sur le marché américain, où la demande ne faiblit pas. Au contraire, elle pourrait même augmenter avec le plan récemment adopté par l’administration Biden, l’Inflation Reduction Act, qui prévoit des investissements massifs dans les énergies vertes.

« Je vois ça positivement » pour le secteur de l’aluminium au Canada, dit Jean Simard.

En attendant les retombées possibles du plan Biden, les producteurs d’aluminium présents au Canada engrangent les profits alimentés par le prix élevé du métal sur le marché international.

Pour la première moitié de 2022, Rio Tinto affiche des profits de 1,5 milliard US dans son secteur de l’aluminium, en hausse de 68 % comparativement à la même période l’an dernier.

Alcoa rapporte de son côté que son profit net des deux derniers trimestres est passé de 484 millions US l’an dernier à plus de 1 milliard US en 2022.

En savoir plus

  • 4000 $ US
    Le prix de l’aluminium a atteint 4000 $ US la tonne en mars 2022 à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Depuis, la tonne de métal se négocie entre 2350 et 2450 $ US.
    source : Bloomberg

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Tuesday, August 23, 2022

Véhicules électriques | Ottawa signe des ententes avec Volkswagen et Mercedes-Benz - La Presse

(Toronto) Le gouvernement fédéral a signé mardi des accords séparés avec Volkswagen et Mercedes-Benz qui permettront aux deux constructeurs automobiles allemands d’accéder aux matières premières canadiennes pour les batteries des véhicules électriques.

Publié à 6h33 Mis à jour à 14h45
Adena Ali La Presse Canadienne

Le premier ministre Justin Trudeau et le chancelier allemand Olaf Scholz ont participé à la cérémonie de signature à Toronto lors d’un évènement organisé par la Chambre canadienne allemande de l’industrie et du commerce.

Dans un communiqué, Ottawa a déclaré que « ces partenariats viennent confirmer la place du Canada à titre de centre d’excellence pour la fabrication de véhicules électriques et de batteries ».

Les accords portent sur le cobalt, le graphite, le nickel et le lithium canadiens.

L’accord Volkswagen se concentre sur l’approfondissement de la coopération sur la fabrication durable de batteries, la production de matériaux actifs cathodiques et l’approvisionnement en minéraux critiques.

L’accord Mercedes-Benz vise à renforcer la collaboration avec les entreprises canadiennes tout au long des chaînes d’approvisionnement des véhicules électriques et des batteries et à soutenir le développement d’une chaîne d’approvisionnement durable en minéraux essentiels au Canada.

« (Ces accords) pourraient aider à financer le développement de nouvelles mines au Canada, ce qui est bénéfique pour notre secteur minier, a indiqué Jackie Przybylowski, analyste des mines et des métaux à BMO, en entrevue. Le Canada a généralement un excellent bilan en matière d’exploitation minière durable. Encourager l’exploitation minière ici fournira potentiellement des sources de matières premières plus propres et plus éthiques pour les véhicules électriques à l’échelle mondiale. »

Les accords interviennent une semaine après que le président américain Joe Biden a signé un plan visant à accorder des crédits d’impôt aux véhicules électriques produits en Amérique du Nord, et pas seulement à ceux construits aux États-Unis.

Ils font également suite à une série d’investissements promis par d’autres constructeurs de véhicules électriques dans l’industrie automobile canadienne.

Plus de 13 milliards ont été promis en seulement huit semaines au printemps dernier pour construire les chaînes d’approvisionnement de batteries nécessaires et déplacer la production des moteurs à combustion vers les véhicules rechargeables.

Cela s’ajoutait aux 3,5 milliards supplémentaires promis au cours des quatre dernières années, y compris des investissements pour fabriquer des autobus scolaires et de transport en commun électriques, produire et traiter les minéraux essentiels nécessaires à la fabrication de batteries et pour les installations de recherche et développement.

« Il n’y a pas beaucoup d’autres pays dans le monde avec ces minéraux qui sont gouvernés par des démocraties qui se soucient réellement de l’environnement », a souligné Jayson Myers, le président-directeur général de l’organisation de fabrication de pointe NGen.

De plus, il pense que les accords offrent « d’énormes opportunités pour la technologie canadienne et les fabricants canadiens tout au long de la chaîne de valeur ».

« Il ne s’agit pas seulement d’accéder à l’approvisionnement en minéraux. C’est : comment pouvons-nous améliorer l’ensemble du processus et comment pouvons-nous faire les choses beaucoup mieux d’une manière écologiquement durable ? », a-t-il dit.

S’exprimant devant des chefs d’entreprise mardi aux côtés de M. Scholz, M. Trudeau a reconnu la force du secteur minier canadien, expliquant que le pays doit continuer à montrer qu’il possède les ressources naturelles dont le monde a besoin, tout en démontrant que son industrie minière n’a pas à être incompatible avec « des valeurs progressistes, une législation du travail solide, le souci des quartiers et des communautés » et le changement climatique.

« Il y a un besoin plus pressant que jamais de minéraux critiques et de terres rares, et si nous voulons démontrer un monde plus propre et plus vert… nous ne pouvons pas continuer à accepter que nos minéraux et nos intrants dans notre mode de vie proviennent de pays autoritaires », a-t-il dit.

Joanna Kyriazis, responsable du programme de transport propre pour Clean Energy Canada à l’Université Simon Fraser, a souligné que des accords comme celui-ci montrent que le Canada capitalise enfin sur le potentiel de sa chaîne d’approvisionnement en batteries et émerge comme un acteur dominant dans l’industrie des batteries de véhicules électriques.

Cependant, il faudra peut-être accélérer le rythme.

« Bien qu’ils soient classés parmi les meilleurs pour le potentiel de leur chaîne d’approvisionnement en batteries, très peu de métaux et de minéraux du Canada se retrouvent actuellement dans les batteries », a-t-elle précisé.

« Un certain nombre de nouvelles mines et des infrastructures connexes devront être développées si le Canada veut conquérir une part importante du marché des minéraux pour batteries de véhicules électriques d’ici 2030 », a-t-elle ajouté.

Dans son dernier budget, le gouvernement fédéral a annoncé sa toute première stratégie sur les minéraux critiques, allouant 3,8 milliards à des projets de fabrication, de traitement et de recyclage. Selon Mme Kyriazis, davantage pourrait être fait pour déplacer l’aiguille plus rapidement, comme l’accélération des délais d’autorisation d’exploitation tout en respectant les normes environnementales, sociales et de gouvernance les plus élevées, y compris la consultation et le partenariat avec les Autochtones.

« Cela nécessitera probablement également la construction préalable d’infrastructures minières pour s’assurer que les entreprises peuvent accéder à de nouvelles mines et les alimenter avec suffisamment d’électricité propre pour tenir les promesses du Canada en matière de batteries propres », a-t-elle conclu.

Avec des informations de Lee Berthiaume

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Un corps retrouvé sous la route 136 à Montréal - TVA Nouvelles

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Un corps retrouvé sous la route 136 à Montréal  TVA Nouvelles
Un corps retrouvé sous la route 136 à Montréal - TVA Nouvelles
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Monday, August 22, 2022

Transports maritimes | Des « goulots d'étranglement » viennent nuire à la circulation des biens - La Presse

Bob Ballantyne a cassé un cordon sur ses stores au début du mois de juillet, et son réparateur à Ottawa n’a toujours pas été en mesure de remplacer la partie cassée. Il lui a dit qu’avec les problèmes de chaîne d’approvisionnement, il ne peut pas obtenir la pièce dont il a besoin.

Publié hier à 16h13
Christopher Reynolds La Presse Canadienne

M. Ballantyne n’est pas seul. La pandémie a envoyé des ondes de choc dans la chaîne d’approvisionnement mondiale, et les arriérés s’accumulent alors que les volumes de fret diminuent en Amérique du Nord cette année.

Les retards proviennent de plusieurs points d’étranglement le long de la chaîne, notamment des entrepôts saturés, des pénuries de personnel et de la capacité ferroviaire. En fin de compte, les temps d’attente plus longs et les coûts supplémentaires sont répercutés sur les consommateurs.

Au premier semestre de 2022, les volumes de conteneurs au port de Vancouver ont chuté de 7 % par rapport à la même période un an plus tôt. Cependant, les conteneurs sont restés sur ses quais pendant près de six jours en moyenne, soit presque deux fois plus longtemps qu’en 2019, et une augmentation de 41 % par rapport à 2021.

Ce « temps de séjour » a augmenté en juillet à plus de six jours et demi. Pendant ce temps, les cargos sont restés au mouillage pendant 9,6 jours en moyenne avant d’accoster dans le plus grand port du pays en raison des accumulations du mois dernier. Ce temps d’attente est deux fois plus long que l’année dernière.

« C’est comme des briques Lego, souligne Robert Lewis-Manning, président de la Chamber of Shipping of British Columbia. Ils sont entassés et il n’y a plus de place pour les mettre. »

À Montréal, le deuxième port en importance du Canada, les conteneurs attendent quatre fois plus longtemps que la moyenne de 2019, et la rotation des navires est également bien supérieure au niveau de 2019 et à celui d’il y a un an.

Le manque d’espace d’entreposage dans les centres de distribution en périphérie de Toronto, Montréal et Vancouver est une des raisons de cet engorgement.

« Les entrepôts de l’Ontario et du Québec sont en grande partie pleins, ajoute M. Lewis-Manning. Le problème, c’est qu’il y a quelque chose derrière qui ne peut pas aller là où il doit aller. Et c’est peut-être une partie essentielle d’une opération de fabrication. En fin de compte, le consommateur en paiera le prix. »

Les frais de stockage, les pénalités de prolongation de contrat et les frais de surestaries – émis par une compagnie maritime lorsque le fret dépasse le temps imparti à un terminal – finissent par apparaître dans le prix de détail, en plus des taux de fret plus élevés et des heures supplémentaires des travailleurs.

Des importateurs qui « surcorrigent »

Ironiquement, les retards provoqués par des entrepôts pleins sont en partie le résultat de la réponse des importateurs aux précédentes perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

« Lorsque les gens anticipent une pénurie ou une contrainte de capacité, ils surcorrigent. Et cela amplifie en fait le défi », affirme Peter Xotta, chef des opérations à l’Autorité portuaire de Vancouver Fraser, citant ce qu’il a appelé un « effet coup de fouet ».

« Si les marchandises arrivent deux mois plus tard que prévu, il se peut que vous manquiez cette fenêtre pour les barbecues, parasols et meubles de jardin que vous cherchiez en juin », souligne le vice-président à la performance portuaire et au développement durable du Port de Montréal, Daniel Dagenais.

Une fois la fenêtre de vente terminée pour ces produits saisonniers, ils doivent soit être stockés physiquement jusqu’à l’année suivante, soit faire l’objet de fortes remises.

Canadian Tire a affirmé plus tôt ce mois-ci que ses niveaux de marchandises avaient augmenté de 18 % par rapport à l’année précédente, ce qui signifie qu’elle a moins de flexibilité pour stocker des articles hors saison.

Les expéditeurs et les exploitants de transporteurs maritimes considèrent le chemin de fer comme un goulot d’étranglement critique.

Les volumes de céréales ont diminué l’an dernier en raison d’une sécheresse, mais les compagnies ferroviaires « avaient encore des problèmes », indique John Corey, président de la Freight Management Association of Canada.

Le rendement en grains – souvent la principale source de revenus des produits de base pour la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada (CN) et le Chemin de fer Canadien Pacifique (CP) – devrait revenir à la moyenne historique cette année, ce qui soulève des questions sur les autres expéditions qui pourraient être mises de côté pour faire face à la plus grande récolte.

« La quantité de capacité ferroviaire qu’il y a avec diverses lignes ferroviaires, c’est vraiment ce qui a un impact important », ajoute M. Xotta.

Les intervenants, des exportateurs de blé et de canola aux producteurs de bois d’œuvre, sont inquiets, car la demande en céréales, en potasse et en charbon canadiens augmente en raison des pénuries causées par l’invasion russe de l’Ukraine.

« Toutes ces importations asiatiques qui arrivent par conteneurs et les exportations en grande partie en vrac qui se dirigent vers l’Asie… sont toutes en concurrence pour ce même service ferroviaire », complète M. Lewis-Manning.

« Je pense que nous allons voir un vrai gâchis sur la côte Ouest », ajoute-t-il.

Pénurie de camionneurs

Une grave pénurie de camionneurs marque une autre entrave dans la chaîne. Le secteur a enregistré des postes vacants record au premier trimestre, avec 25 560 postes de chauffeur non pourvus entre janvier et mars, selon Trucking HR Canada.

De plus, les retombées des ports américains fortement en retard comme Los Angeles et Long Beach à proximité ajoutent encore à la congestion portuaire, tandis que les pénuries de main-d’œuvre dans les entrepôts engorgent également le flux de marchandises.

« Vous arrivez à un point où une goutte de plus et vous commencez à déborder. Et nous avons commencé à déborder », déplore le président de la Fédération maritime du Canada, Chris Hall.

Les deux principales lignes ferroviaires du Canada ont investi de l’argent dans la mise à niveau du réseau et de nouveaux wagons tout en s’efforçant d’embaucher des travailleurs après avoir licencié des milliers de personnes au cours de la première année de la pandémie.

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Poursuite de 21 M$ contre Ottawa après des négociations infructueuses - TVA Nouvelles

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Poursuite de 21 M$ contre Ottawa après des négociations infructueuses  TVA Nouvelles
Poursuite de 21 M$ contre Ottawa après des négociations infructueuses - TVA Nouvelles
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Toits non sécuritaires | Ford devra payer 1,7 milliard - La Presse

(Woodstock) Un jury américain a rendu un verdict de 1,7 milliard US (2,2 milliards CAD) contre le manufacturier automobile Ford concernant un accident de camionnette qui a coûté la vie à un couple géorgien.

Publié hier à 16h47
Jeff Martin Associated Press

Les jurés ont rendu le verdict à la fin de la semaine dernière après une affaire civile de plusieurs années impliquant un toit que les avocats des plaignants ont qualifié de dangereusement défectueux sur les camionnettes Ford, a déclaré dimanche l’avocat James Butler fils.

Melvin et Voncile Hill ont été tués en avril 2014 quand leur Ford F-250 2002 s’est renversée. Leurs enfants Kim et Adam Hill étaient les plaignants dans l’affaire.

J’avais l’habitude d’acheter des camions Ford. Je pensais que personne ne vendrait un camion avec un toit aussi faible. La foutue chose est inutile dans un accident. Autant conduire une décapotable.

James Butler fils

Dans les plaidoiries finales, les avocats engagés par la société ont défendu les actions de Ford et de ses ingénieurs.

La compagnie a cherché à se défendre contre les accusations « selon lesquelles Ford et ses ingénieurs ont agi volontairement et sans motif, avec une indifférence consciente pour la sécurité des personnes qui roulent dans leurs voitures lorsqu’ils ont pris ces décisions concernant la résistance du toit », a déclaré l’avocat de la défense William Withrow dans ses arguments de clôture, selon le procès-verbal.

L’allégation selon laquelle Ford était irresponsable et a délibérément pris des décisions qui mettent les clients en danger n’est « tout simplement pas » vraie, a déclaré un autre avocat de la défense, Paul Malek, dans la même plaidoirie.

Les avocats des plaignants ont présenté des preuves de près de 80 accidents similaires impliquant des toits de camions écrasés qui ont blessé ou tué un automobiliste, a indiqué le cabinet d’avocats de Me Butler, Butler Prather LLP, dans un communiqué.

« D’autres morts et blessés graves sont certains, car des millions de ces camions sont sur la route », a écrit le co-avocat de Me Butler, Gerald Davidson, dans le communiqué.

« Une attribution de dommages-intérêts punitifs pour, espérons-le, avertir les gens qui se promènent dans les millions de ces camions vendus par Ford était la raison pour laquelle la famille Hill a insisté pour un verdict », a dit Me Butler.

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